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Guadeloupe : La bêtise, le mauvais esprit, le racisme tuent...

            Comment qualifier autrement que de pyromanes, d'inconscients ou de gens dangereux ceux qui, comme le LKP depuis tant de temps, excitent des jeunes à la cervelle d'oiseau ?

            Et en disant cervelles d'oiseaux, on reste gentils...

guadeloupe violence.jpg

 

            On a pu entendre un de ces jeunes à la tête vide dire sur France info, au début du mouvement, que de toutes façons ils allaient gagner ( ah bon, et quoi ? ) et que rien ne pourrait les arrêter, parce que maintenant Obama avait été élu ! 

            On n'est même plus là au niveau zéro de la politique : c'est le niveau Titanic, moins quatre mille mètres ! Mais ces niaiseries, ce crétisme et ces imbécilités crasses, qui en a rempli leur pauvre cervelle débile ? Qui, sinon ces journalistes bobos/gauchos/trotskos, au service de l'idéologie soi disant anti raciste ?

            Et voilà que, fruit pourri d'une idéologie pourie, ces jeunes à qui l'on a rempli le cerveau de mensonge et de supercherie se mettent à chanter La Guadeloupe c'est à nous ( sous entendus les Antillais, noirs) c'est pas à eux (sous entendu les Békés, blancs) ! Que diraient-ils, ces même jeunes, si des bandes d'autochtones à Paris, à Marseille ou ailleurs se mettaient à chanter, en parlant d'Antillais, La métropole c'est à nous, c'est pas à eux ? Ils hurleraient bien sûr au racisme, avec leurs mentors bobos/gauchos/trotskos, sans voir un seul instant qu'ils font largement pire, dans leur racisme anti blanc bien réel, que le racisme imaginaire et inventé qu'ils dénoncent quotidiennement alors que soit il n'existe pas, soit il est très largement fantasmé !

           «Tout le problème, -on l'a dit partout- c'est que le LKP est en train de se faire déborder par des militants qui sont partisans de l'indépendance et ont tout intérêt à ce que le mouvement bascule maintenant dans la violence». Même le président socialiste du conseil régional, Victorin Lurel, après avoir joué l'incendiaire, redécouvre l'eau tiède :  «Attention aux chansons obsédantes, avec lesquelles il est facile de mobiliser les gens. Ces derniers jours, certains “métros” ont été embêtés et ce n'est pas normal. N'oublions pas qu'une société multiculturelle, c'est beau mais c'est fragile.»

           Il aurait mieux fait d'y penser avant, ce pompier pyromane de Victorin Lurel ! Maintenant qu'ils ont excité ces minots sans cervelle, et que ceux-ci tirent dans le tas, qui va les arrêter, et comment ?

Commentaires

  • Le refus de la reconnaissance des identités a été, on le sait, particulièrement nette et constante dans la tradition "républicaine " du jacobinisme français.
    Elle a redéfini la nation comme un espace politique fondé sur le principe normatif de l’homogénéité culturelle et ethnique. Dans cette optique, toute affirmation d’un particularisme équivaut à une tentative de sécession.
    Etre "républicain ", c'est donc refuser les différences, ou du moins refuser leur visibilité politique, c’està- dire leur reconnaissance dans la sphère publique.
    C'est faire passer les ressemblances avant les différences.
    Bref, la "République" ne peut se bâtir que sur l’oubli ou la négation des communautés.
    Le problème de la reconnaissance des identités est précisément l’un de ceux qui resurgissent aujourd’hui avec le plus de force en raison de la crise de l’Etat.
    En Guadeloupe, la revendication identitaire que l'on retrouve en filigrane dans toutes les manifestations à connotation sociale, ne se satisfait plus d’un jacobinisme moral et politique qui n’a que trop souvent été le masque de pratiques de domination inavouées.
    Une véritable politique de reconnaissance des différences doit être incorporée dans l’organisation de la société, car la reconnaissance est à la base du lien social.
    La justice sociale ne passe pas seulement par la redistribution des richesses, mais aussi par la reconnaissance.
    Elle appelle en Guadeloupe, mais aussi ailleurs, une politique de la reconnaissance de la part des pouvoirs publics.

  • Bonjour Sebasto,

    Qu'entends-tu par République. Un gouvernement d'ordre monarchique peut aussi prendre la forme constitutionnelle d'une res publica. Comme Rousseau l'a si bien défini, il s'agit d'un espace de représentation politique, juridique, culturel. Ensuite pour revenir dans notre société moderne, preuve que les politiques ne l'ont jamais appliqué dans la réalité.

  • En français, le mot "république" n'est pas synonyme de "res publica". Il désigne une nouvelle acception de la nation, de nature idéologique. Nous n'y pouvons rien. La res publica n'a pas été inventée par Rousseau, mais par Rome. Ce n'était pas un "espace de représentation politique, juridique, culturel", mais de décision: l'auctoritas. Si c'est pour rester en république, ce n'est pas la peine d'instaurer la monarchie.

  • Excellent post de Sebasto.
    Vouloir "intégrer" est une ineptie, chacun garde au fond de lui ses racines et vouloir mettre tout le monde dans le même moule est une aberration. C'est une richesse d'avoir deux cultures et les origines ne devraient pas entrer en conflit avec le pays choisi.
    L'ennui et que les Antillais sont chez-eux avant nous et que nous les avons rendu dépendants de notre système.
    D'après Barnier on songe maintenant pour eux à une certaine forme de "retour à la terre" qui les rendrait moins esclaves des supermarchés.
    Ce qui se passe en Guadeloupe est lamentable, cela fait deux mois que ça dure et Sarkozy ne bouge qu'à retardement.

  • Antiquus a évidemment raison. Il y a bien deux sens du mot république. Et celui qui prévaut en France, du fait de l'Histoire et de la pratique des deux derniers siècles, a bien un contenu essentiellement idéologique, sans rapport avec l'acception latine, telle que, sans-doute, elle continuait d'être perçue et utilisée, en français, sous l'Ancien Régime, où elle n'avait pas disparu.
    Serait-il toutefois possible que, par la force des choses, la pression des circonstances et des nécessités, la république telle qu'elle est conçue et pratiquée, en France, perde peu à peu sa substance idéologique pour se rapprocher de la pratique et de l'acception anciennes ?
    La toute puissance des idélogies telle qu'elle s'est malheureusement exercée entre le XVIII et le XXème siècle, qui furent, malgré tout, des siècles intelligents et encore cultivés, n'est peut-être même plus dans l'ordre des moyens intellectuels et humains du nôtre. Dans ce cas, la contrainte ramenerait à des idées et pratiques plus simples, plus brutes, et, finalement plus saines.
    C'est sans-doute rêver ? Je pose la question.

  • Merci pour le message.

    Il me semble que pour Locke et Hannah Arendt "res publica" est synonyme de République. Donc, je suppose synonyme avec la "res Publica" de Rousseau.
    Et puis, je n'ai jamais prétendu que Rousseau l'est inventée, cependant j'ai la certitude que ce mot n'est jamais été défini par les Romains.

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