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Le président de AC-Le Feu menace-t-il d'une guerre dans les banlieues ?.....

            Drôle de discours que celui tenu par Le président du collectif AC-le-Feu, Mohamed Mechmache,  qui a dénoncé "l'oubli des révoltes" et qui a même proféré certains mots ressemblant plus ou moins à une sorte de vague menace, le jeudi 30 octobre, au cours d'une réunion à l'Assemblée nationale.... 

            A cette réunion  ont participé cinq députés socialistes, ainsi qu’Olivier Besancenot et un conseiller général communiste de Seine Saint Denis.       

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           "On n'aurait pas dû tourner la page aussi vite", a-t-il déclaré. Il concluait trois heures de débat sur les politiques mises en oeuvre dans les quartiers populaires depuis novembre 2005, débat auquel était conviés des militants associatifs, et "tous les présidents de groupes parlementaire", censés apporter des réponses à leurs interrogations.
           Le président d’AC – le feu a déploré qu'on n'ait pas "pris la mesure" de ce qui s'est passé en 2005. "Ca reste sous tension, c'est une cocotte-minute bouillonnante, il ne faudra pas dire qu'on n'était pas prévenu", a-t-il mis en garde.

           Il y a deux choses dans ces propos. Pour ce qui est de l’avertissement, on sait très bien, et depuis belle lurette, ce qui se passe dans nos banlieues poudrières, ex morceaux de l’ex Douce France transformés par la république en bombes à retardement, et en poubelles du monde. Et on n'avait nul besoin de monsieur Mechmache, ni pour nous l'apprendre, ni pour nous le rappeler.

          Par contre, il semblerait bien qu'à cet avertissement soit joint quelque chose qui ressemble à une prédiction, mais une prédiction en forme de menace. Mais menacer et jouer les Cassandre ne sert à rien : si comme il le dit rien n'a été fait pour résoudre le problème des banlieues, n'est-ce pas peut-être aussi, et surtout, parce qu'il n'y a en réalité rien à faire ? que la situation est ingérable ? et que, comme le disait récemment Alain Minc dans un article de Libération dédié à Glucksmann et Bernard-Henri Levy, il faut admettre qu'il y a des problèmes sans solution ? et que nous nous trouvons là devant un problème sans solution ?....

          Du moins dans le cadre du Pays légal. Mais lorsque les français auront besoin, ou envie, d'un recours, ce sera différent.....                           

Commentaires

  • effectivement c'est une bombe à retardement que ces banlieues et pareils dans toute l' Europe . Il faut un reméde de cheval pour pour n eplus en parler et pas de Blablabla politiciens .

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