Arche de Zoé : pour Jean-Michel Apathie, "Eric Breteau est un zozo"...
Eric Zemmour et Jacques Vergés ont bien remis Breteau à sa place samedi soir, chez Ruquier. Jacques Vergés lui a même asséné qu'il ne l'aurait pas défendu, entre autre et surtout parcequ'il a instrumentalisé des enfants. Et Eric Zemmour l'a mis en porte à faux sur la Convention de Genève, c'est-à-dire sur le point qui sert de paravent à l'action pseudo-humanitaire de l'Arche de Zoé.
Mais ce n'est pas, ce n'est plus, Eric Breteau qui nous intéresse: c'est son idéologie dangereuse et perverse. Celle des gauchos/bobos/trotskos, qui ne convient à personne et n'est bonne pour personne. Ni pour les immigrés qui, sitôt régularisés en France deviennent en fait des exploités, des esclaves, de la chair à profits économiques. Ni pour la France, qui va très mal et se voit charger d'un nouveau poids supplémentaire, alors qu'elle n'est pas ou plus en mesure de régler ses propres problèmes fondamentaux. C'est un principe de physique élémentaire que, si on charge trop une barque, elle finit par chavirer et couler.....
Il ne s'agit donc pas pour nous de nous acharner sur un homme -actuellement en "mauvais état" dans l'opinion, ce qui est une bonne chose...- mais plutôt d'être présent sur l'un des "fronts" les plus importants politiquement dans la France d'aujourd'hui: il s'agit de démythifier et de démystifier à la fois cette idéologie "immigrationniste" et "sans-papiériste".
Et comme il est bon de laisser parfois la parole à d'autres, s'ils disent ce que nous pensons, voici ce qu'a publié Jean-Michel Apathie dans Le Figaro du 29 avril à propos d'Eric Breteau.
Il ne s'agira donc pas d'une conclusion à l'affaire. Avec des gens pareils, en a-t-on jamais fini ? Mais d'une sorte de jalon dans un combat qui dépasse cette triste personnalité, et qui devra bien durer tout le temps qu'il faudra.....
Jean-Michel Aphatie, l'intervieweur vedette de RTL, n'a pas caché sa colère, mardi matin. Son invité, le président de l'Arche de Zoé Eric Breteau, lui a fait faux bond au dernier moment, officiellement pour une migraine. «C'est faux», estime le journaliste. Selon lui, il craignait d'être confronté aux mensonges que contiendrait son livre, «L'Arche de Zoé, les dessous de l'affaire d'Etats».
Sur son blog, Jean-Michel Aphatie évoque notamment des contradictions entre la version présentée dans le livre et une interview donnée par Eric Breteau au Figaro et publiée sur notre site. «Selon son propre récit, Eric Breteau n'a rencontré aucun des ministres ou des personnalités qu'il citait [dans l'interview NDLR] comme autant d'appuis : Bernard Kouchner, Rachida Dati, Cécilia Sarkozy. Il ne dispose d'aucun document écrit, d'aucune preuve, attestant que ces personnes connaissait son projet. Il relate, en revanche, des rencontres avec des conseillers, dont certains rencontrés dans des diners hasardeux».
Pour Jean-Michel Aphatie, l'affaire est entendue : Breteau est un «zozo» qui cherche à se justifier en impliquant plusieurs conseillers ministériels et élyséens qu'il n'a finalement jamais rencontré. Dans l'interview donnée dans nos colonnes début avril, il évoquait ainsi un «conseiller de l'Elysée» à qui il aurait remis un «dossier complet».
Versions différentes
Au final, dans son livre, il donne une version différente : il n'a rencontré qu'un assistant de Catherine Pégard, effectivmenet conseillère de Nicolas Sarkozy, qu'il ne nomme jamais, «lors d'un dîner» mi-juillet. Ce dernier ce serait montré intéressé, au point de lui dire qu'il aimerait «mettre Cécilia Sarkozy sur le devant de la scène», envisageant sa présence, ainsi que celle de Rachida Dati, à l'arrivée des enfants sur le sol français. Mais rien ne prouve ces allégations. Catherine Pégard a par ailleurs plusieurs fois nié tout contact avec Eric Breteau.
Même chose pour Rachida Dati. Breteau assurait dans son interview qu'il avait reçu un «feu vert officieux» du ministère de la Justice et qu'il «était prévu que , le 25 octobre, Cécilia Sarkozy et Rachida Dati» viennent accueillir les enfants tchadiens. Dans son livre, relève Jean-Michel Aphatie, il se contente d'expliquer qu'il «a croisé, une fois, un « ancien journaliste » qui l'a connaît. Il lui a remis un dossier».
Le président de l'Arche de Zoé cite également dans son livre une lettre de remerciement adressé à Laurent Contini, conseiller de Bernard Kouchner, qui l'aurait reçu au Quai d'Orsay pour l'assurer de la «passivité bienveillante» des affaires étrangères à l'égard de son projet. Bernard Kouchner dément et envisage des poursuites.
«Au bout de ses mensonges, Eric Breteau a décidé de ne pas les assumer. Tout simplement parce qu'il ne peut pas les assumer. Dans son irresponsabilité, cet homme a déclenché une affaire d'Etat qui sans doute a dû nourrir sa mégalomanie», conclut Jean-Michel Aphatie.