UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Humeur: Qui a peur des appels à temoin?.....

          On a pu voir le succès de l'appel à témoin après les violences de Villiers le Bel:

          18 mises en examen, dont probablement de "gros poissons", et les auteurs des coups de feu contre les policiers (des coups de feu, rappelons le, dont il a été établi qu'ils étaient "pour tuer"...). Or on se souvient qu'au moment ou la police a lancé son appel a témoin il y a eu des réactions indignées à gauche. Un sénateur communiste du Val-d'Oise a ainsi dénoncé, pour sa part, une "prime à la délation".

              Heureusement pour lui qu'il n'y a pas de prime au "n'importe quoi" ! Enfin, quand on est resté communiste en 2007 il est vrai qu'on a des excuses et qu'il faut être indulgent !.... Alors, si l'on essaye de suivre le raisonnement (?!) de ce sénateur, celui qui est témoin d'un meurtre ou d'un viol et ne le dénonce pas serait-il donc..... un homme d'honneur ? En voilà un qui n'a jamais dû entendre parler de l'omerta... Ce sénateur communiste du Val d'Oise colle au récit de certains sociologues voulant nous faire croire que les cités de banlieue seraient l'équivalent des "territoires occupés" et que des voyous qui pourrissent la vie de tous seraient des "résistants". D'où le terme de "délation" là où il s'agit juste de témoigner d'un crime.

           Mais ces quartiers ne sont ni des "territoires occupés", ni des "ghettos". Ou s'ils le sont, c'est parce que dès qu'ils ont un peu d'argent les gens qui n'adhèrent pas à cette violence les fuient.... Ce sont encore moins des isolats perdus dans le désert. Ils sont à quelques centaines de mètres du centre ville et disposent donc de tous les équipements, commerces ou transports dont disposent les autres habitants de la commune. Ce sont d'ailleurs ceux-là que "l'on" brûle!.... Il n'y a donc pas de raisons que "les jeunes" s'ennuient plus que les enfants qui habitent la rue voisine, de l'autre côté des "murs" de la cité.

          Murs invisibles qu'ils ont bien souvent dressé eux-mêmes dans leur tête pour délimiter le territoire dans lequel ils évoluent et à l'extérieur duquel c'est "l'étranger", voire "l'ennemi". Il est là, en très grande partie, le problème essentiel: dans leurs têtes. Même s'ils ont des difficultés (qui n'en n'a pas ?...) si certains habitants des "cités" pratiquent le "refus d'être Français" dont parle avec pertinence Finkielkraut, rien ni personne, aucun "plan banlieues" ne pourra régler le problème.....

Commentaires

  • La violence ici n' est pas d' origine raciale , sociale ou autre : elle est inscrite au plus profond de chaque individu ayant un passé familial dur ( ici , la guerre d ' Algérie ) : c 'est la loi de la " loyauté familiale " et pour en comprendre le mécanisme , il faut lire le passionnant " Aïe mes aïeux " d ' Anne Ancelin Schutzenberger ... quelques lignes y sont d ' ailleurs consacrées aux descendants de Louis XVI. Quand les enfants pratiqueront le yoga à l' école , tout ira beaucoup mieux.

Les commentaires sont fermés.