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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Quand nous disons que ce Système pourri promet "la Liberté" mais pratique allègrement "l'a-libertés", l'éviction inique de Zemmour nous donne raison, non ? :

    https://twitter.com/christine_kelly/status/1437637142457556992?s=20

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    Le soldat Zemmour est tombé au champ d'honneur de la liberté d'expression et de la pluralité des opinions : le CSA remet la barre vers un PAF le plus "à gauche" possible, mais d'autres voix heureusement restent sur les antennes (d'Ornellas, Cluzel, Bock-Côté, Bastié...). Le Système ne peut plus verrouiller tout, partout; il craque au contraire de partout : à nous de pousser à la roue, et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mener à bien la subversion de ce Régime pourri...

     

    1. Sur cette "affaire Zemmour", d'accord avec Michel Onfray... :

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    2. ... et acceptons avec plaisir l'invitation que nous lance Zemmour :

    Eric Zemmour
    "Depuis 2 ans, le CSA a tout tenté contre moi. La page CNews se tourne, écrivons la suite ensemble. Rejoignez-moi sur ma chaîne YouTube maintenant :
     

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    3. Sur Salah Abdeslam, d'accord avec Charlotte d'Ornellas : 

    Charlotte d'Ornellas
    "...Salah Abdeslam déteste la France, il nous met sous les yeux ce que l'on ne veut pas voir dans ce procès. Il faut faire le procès de l'idéologie qu'il partage avec beaucoup de gens et se pencher sur notre faiblesse. Lui, il est encore dans le temps de la guerre..."

    https://twitter.com/ChdOrnellas/status/1437393160561471496?s=20

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    4. Dans Causeur : l'AME, c'est-à-dire très concrètement les "soins aux clandestins", c'est tout simplement plus que le coût global annuel des quatre hôpitaux de Marseille... 1,5 milliard certifié qui permet de payer des dialyses à des clandestins provenant parfois de pays dits "sûrs" par l'OFPRA comme l'Albanie ou le Sénégal ! 

    https://www.causeur.fr/aide-medicale-d-etat-une-anomalie-a-1-5-milliard-deuros-209955

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    5. Eh, ben ! C'est pas trop tôt ! Darmanin va enfin dissoudre cette LDNA de... 

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/gerald-darmanin-veut-dissoudre-la-ligue-de-defense-noire-africaine-qu-il-qualifie-de-structure-raciste-20210913

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    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/gerald-darmanin-veut-dissoudre-la-ligue-de-defense-noire-africaine-qu-il-qualifie-de-structure-raciste-20210913

     

    6. Dans Valeurs : À Saint-Denis, "le vivre-ensemble" a été inventé par des gens qui vivent à part...

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/bienvenue-en-republique-bananiere-de-saint-denis/

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    7. Il y a plusieurs façons de "saccager Paris" : une calamiteuse gestion des finances de la ville, par exemple...

    7 milliards d’endettement à la fin de l’année soit + 70% depuis 2014...
    + 15% sur un an des recettes en baisse...
    la ville se dirige-t-elle vers la banqueroute? Vers une tutelle de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France ?...
     
    Mais, enfin, cela ne semble pas déranger Dame Hidalgo, qui a manifestement "autre chose" en tête !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau.

    Évidemment Collard a raison; et vendredi soir, sur CNews, lors du débat opposant Julien Dray à Goldnadel, ce dernier à mouché le premier qui, pour se défendre, a demandé que l'on cesse d'employer le mot "fascisme" à tout bout de champ : occasion trop belle, "c'est retour à l'envoyeur" lui réplique, d'une façon cinglante, Goldnadel; vous avez passé plus de cinquante ans à diaboliser la France entière avec ce mot, et vous le subissez maintenant, avec ses différentes variantes : fascisme rouge, fascisme vert, fascisme islamiste...

    Gilbert Collard
    "Quel que soit le candidat, Zemmour ou pas, la démarche de Stéphane Troussel qui veut empêcher Zemmour de venir en Seine-Saint-Denis est profondément fasciste : empêcher les autres de s’exprimer, c’est le début de tous les fascismes !"
    Rappel : le Troussel ne s'est pas élevé contre la tenue du Congrès de l'UOIF dans son Département...

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    1. Juste réaction d'Éric Zemmour après la honteuse tentative liberticide de l'islamo-gauchiste Troussel :

    "Après les cafés interdits aux femmes et les quartiers interdits à la police, Stéphane Troussel voudrait maintenant un département entier interdit à tous ceux qui veulent que la France reste la France."

    https://www.liberation.fr/politique/elections/stephane-troussel-president-de-seine-saint-denis-veut-faire-annuler-le-meeting-de-zemmour-a-villepinte-20211202_WYLTBISRIJGYVIYBOQRMDXDMNA/?utm_medium=Social&xtor=CS7-51-&utm_source=Twitter#Echobox=1638481366

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    1 BIS. D'accord abvec Ludovine de la Rochère (présidente de la manif pour tous, sur CNews)... :

    "C'est toujours la gauche et l'extrême-gauche qui mènent ces méthodes ultra violentes"
     
    (extrait vidéo 1'O8)

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    1 TER. ...et avec Gabrielle Cluzel :

    "C’est complètement délirant : Troussel est encore le militant de l’UNEF qu’il était à 20 ans. C’est fou ! Rappelons que les congrès de l’UOIF se sont tenus au Bourget pendant des années, et ça n’a pas eu l’air de beaucoup de le chagriner…

    (extrait vidéo 1'37)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1466878607037538312?s=20

     

    4. Une juste remarque sur tweeter (de Gabriel Roquebert) :

    "Il est donc impossible d’empêcher les images porno sur les tablettes de nos enfants Mais pour contrôler la vidéo de ⁦Zemmour Eric⁩ c’est fait en quelques heures !!!"

    https://www.bfmtv.com/tech/la-video-d-eric-zemmour-desormais-inaccessible-aux-mineurs-sur-you-tube_AN-202112020175.html

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    5. Le communiqué carrément débile de Clémentine Autain :

    "Députée de Villepinte, je m'oppose fermement à la tenue du meeting de Zemmour au parc des expositions. Sa venue dans notre département, qu'il qualifie d' "enclave étrangère" est une provocation."

    Une provocation ? En quoi ? Il y aurait des endroits de France ou des candidats ne pourraient pas aller ? La Clémentine ferait mieux de se battre sur les idées et de se demander pourquoi elle et les siens ont perdu les classes populaires. Ce sera plus facile, et surtout plus efficace...

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    Cliquez sur l'image si vous tenez vraiment à lire ce texte fielleux, dont on ne saurait trop dire s'il est plus indigent que grotesque, ou l'inverse...

     

    6. Et pour une fois (cela arrive de temps en temps, c'est Mélenchon qui a raison, et nous sommes d'accord avec lui. Eh ! oui, sur ce point précis ! Interdire le meeting de Zemmour à Villepinte ? Cela ne sert à rien, dit-il en substance, et ce n'est pas ainsi que l'on fera reculer ses idées. Et Troussel : "Il a tort". Fermez le ban ! Pour une fois, bravo Méluche !

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    7. C'est à écouter... Le docteur Fouché parle de l'Argent, qui a pris le pouvoir à l'Hôpital (nous ajouterons : "comme ailleurs"...), et de cet Hôpital qui est en train de mourir...

    (extrait vidéo 2'19)

    https://twitter.com/LE_GENERAL_0FF/status/1466894909793841157?s=20

    SoutienFouché 

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    À DEMAIN !

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  • Me Régis de Castelnau : “La procédure contre Francis Lalanne en dit long sur les méthodes que le gouvernement est prêt à

    Le chanteur , une des figures des gilets jaunes, est visé par une enquête pour “atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation” suite à une tribune appelant à la mobilisation générale du peuple français contre la tyrannie parue sur le site France Soir. L’artiste risque 5 ans de prison et 45.000 euros d’amende. La République a-t-elle peur de Francis Lalanne ?

    Analyse et réaction de Maître Régis de Castelnau au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/regis-de-castelnau-2

    Francis Lalanne est visé par une enquête pour atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Cette accusation est extrêmement grave puisque le chanteur risque 5 ans de prison et 45 000 euros d’amende. De mémoire, cela fait des décennies que nous n’avons plus entendu une telle mise en examen.

    Nous n’avons plus entendu une telle mise en examen depuis le 22 avril 196, avec le coup d’État des quatre généraux à Alger. Le texte incrimine un certain nombre de faits, dont celui d’appeler les forces armées à la rébellion. Il faut l’avoir fait dans le but de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. C’est une condition impérative.

    Francis Lalanne est un chanteur fantasque et fantaisiste qui, depuis 20 ou 30 ans, dit tout le temps n’importe quoi. Il a choisi d’aller sur France Soir pour faire un article disant que l’arrivée d’Emmanuel Macron était le fruit d’un coup d’État judiciaire, etc. L’exercice de son pouvoir est effectivement illégal et irrégulier.

    Cette affaire rappelle l’espèce de duel absurde qui avait eu lieu pendant le mandat de François Hollande entre Manuel Valls et l’humoriste controversé, Dieudonné. On a l’impression que le pouvoir se ridiculise en allant chercher des clowns pour en faire des victimes politiques.

    Dieudonné est un des meilleurs amuseurs, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est très politique. J’aurais tendance à dire que c’est en chantant et en disant des bêtises que le pauvre Francis Lalanne porte atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Toujours est-il que c’est tout de même inquiétant de se retrouver dans une situation où on a un État faible. Je ne parle pas seulement du terrorisme, mais il y a également le problème de l’insécurité, les quartiers perdus, etc. Il sort la grosse artillerie dès lors qu’on s’oppose verbalement ou par écrit au pouvoir en place. Je trouve qu’il est très inquiétant d’avoir ces réflexes. L’incrimination n’a jamais été utilisée sous sa forme actuelle. Lorsqu’on lit ce qu’avait écrit Francis Lalanne, on se dit que ce type n’est pas sérieux. Vous pensez bien que depuis qu’il l’a fait, personne dans l’armée n’a bougé.

    Le fond du texte est assez grave. L’État n’est pas faible au point d’aller persécuter un chanteur…

    Effectivement, on constate cette espèce de disproportion et le caractère complètement ridicule. Ce pouvoir a pris l’habitude de porter atteinte à la liberté d’expression. Francis Lalanne l’a exercé comme il fait d’habitude, c’est-à-dire, en disant n’importe quoi. C’est un signal envoyé. Merci les magistrats ! Quelle est cette façon, pour les magistrats du parquet, de lancer cette procédure pour intimider et pour porte atteinte à la liberté d’expression ? C’est devenu une habitude. Voilà ce qui m’ennuie dans cette affaire. Cela pourrait être seulement ridicule, mais c’est plutôt inquiétant.

    Quelle est cette République qui a peur de Francis Lalanne ?

    Je crois qu’elle n’a pas peur de Francis Lalanne. Elle a peur d’autre chose et elle est en train de se préparer dans une année pré-électorale pour essayer de conserver le pouvoir. Je pense que cela en dit long sur les méthodes qu’elle est prête à utiliser. On a eu l’amendement concernant le vote par anticipation. Et maintenant, il y a tout un tas de petits signaux faibles ou forts qui montrent bien le caractère illibéral du pouvoir actuel installé à l’Élysée. Je pense qu’il faut être vigilant.

     

  • Me Goldnadel sur l’affaire Zecler : « Le site Loopsider a été malhonnête en ne sélectionnant que des passages à charge p

    Dans une vidéo publiée sur YouTube, le collectif Touche pas à mon flic dénonce le lynchage médiatique qu’ont subi les policiers dans l’affaire Zecler de la part de sites d’information, en particulier Loopsider.

    Au micro de Boulevard Voltaire, leur avocat Maître Gilles-William Goldnadel dénonce « un parti pris idéologique de ces journalistes qui ne sont en réalité que des militants ».

    https://soundcloud.com/bvoltaire/gilles-william-65609636

    Rebondissement dans l’affaire Zecler. Un policier venant du syndicat France-Police Policiers en colère du nom de Bruno Attal a publié une vidéo dans laquelle il démonte tout le montage fait par David Perrotin, le journaliste de Loopsider qui a mis en cause les policiers dans l’affaire Zecler. Quelle foi faut-il accorder à cette vidéo ?

    Je m’en veux beaucoup parce que j’ai moi aussi plongé tête baissée, en dépit d’une certaine expérience, dans la manière dont Loopsider avait présenté les choses. J’avais été d’une sévérité totale, complète, sans condition à l’égard des fonctionnaires de police dont certains ont été incarcérés dans le cadre de cette affaire.

    Quand on voit la vidéo dans son ensemble, on est contraint de relativiser le jugement à l’emporte-pièce qui a été celui de l’opinion publique dans son ensemble ou presque, lorsqu’on a montré des images sélectionnées. C’est tout de même ahurissant de voir avec quelle force et opiniâtreté M. Zecler s’est rebellé contre la police. Ils sont je ne sais pas combien à tenter de vouloir le maîtriser sans une violence particulière et excessive et il s’y refuse avec force. On se demande bien pourquoi. Lorsqu’on voit les commentaires de la vidéo, on se demande pour quelle raison il est aussi opiniâtre à vouloir se rebeller. Je ne veux pas caricaturer ma propre pensée. Je ne suis pas en train de vous dire que les policiers n’ont pas exagéré et étaient d’une violence excessive, mais je comprends beaucoup mieux la scène. Il ne s’agit pas du tout d’une violence gratuite, mais il s’agit sans doute d’une perte de contrôle de la police qui s’explique uniquement par la rébellion longue, opiniâtre et violente de M. Zecler, dont on peut s’interroger sur la nature. À partir de là, je peux vous dire que le jugement que j’aurais eu aurait été autrement plus pondéré si je n’avais pas moi aussi été mis dans le vent par Loopsider. J’en veux à Loopsider et nous allons évidemment réclamer des comptes. Il y a une malhonnêteté intellectuelle, professionnelle, politique et idéologique à sélectionner soigneusement la scène en question.

    L’affaire Loopsider met un effet de loupe sur le caractère sélectif et malhonnête de certaines vidéos postées en les décontextualisant complètement pour mettre l’accent sur de prétendues violences policières, souvent à caractère raciste. Certains grands journaux n’ont pas hésité, pour le même prix, non seulement à faire le prix de la violence policière, mais également à mettre un accent sur l’éventuel racisme dont la vidéo, ni aucun enregistrement, ne fait preuve.

    Vous mettez le doigt sur le sujet des violences policières. On ne compte plus le nombre d’affaires, lors de ces cinq dernières années. Or, à chaque fois, l’opinion s’est jetée sur les policiers pour, finalement, s’apercevoir, quelques semaines plus tard, que la réalité était souvent, au mieux contrastée, au pire plutôt en faveur des policiers. Que sont ces journalistes qui voient en la police une source perpétuelle de scandale ?

    Il y a un parti pris idéologique de ces prétendus journalistes qui ne sont, en réalité, que des militants. Je ne suis pas capable, sinon dans mon combat culturel, de remédier à ce racisme anti-policier très idéologisé qui est, en vérité, un racisme contre l’État-nation français sans qu’il me soit la peine de développer. En revanche, dans le cadre de la procédure que j’ai à faire au nom du syndicat de police, je veux faire également le procès de ces vidéos malhonnêtes, d’une certaine manière truquées, puisque ne sont sélectionnés que les passages à charge contre les policiers en les décontextualisant.

     

    G.-W. Goldnadel

    Avocat et essayiste.
    Président de Avocats sans frontières.
  • Le tribunal administratif interdit au maire d’Albertville d’interdire une école islamique turque pourtant interdite par

    Être maire n’est décidément pas un métier facile. La preuve par Frédéric Burnier-Framboret, celui d’Albertville, havre de Savoie jadis célèbre pour ses Jeux olympiques d’hiver, en 1992. Car c’est à une autre forme de slalom que l’édile doit aujourd’hui se frotter, soit la construction d’une école islamique. 

    5.jpgÀ l’occasion d’une tribune publiée sur le site FigaroVox, ce jeudi dernier, il rappelle que déjà, à Albertville, une « a été achevée en 2014 ». Et on ira dire ensuite que les Savoyards font dans la haine de l’autre et le repli frileux, ce qui n’aurait rien d’incongru pour qui connaît la traditionnelle froidure de la région !

    Plus sérieusement, c’est désormais à propos de la construction d’une école islamique que Frédéric Burnier-Framboret s’alarme. Une inquiétude d’autant plus légitime que cette école est le fait de la confrérie turque Millî Görüş, plus que proche de l’actuel maître d’Ankara, Recip Erdoğan, le créateur de la confrérie en question n’étant autre que Necmettin Erbakan, ancien Premier ministre turc et père spirituel du même Erdoğan.

    En attendant, Frédéric Burnier-Framboret est contre cette école, ce qui n’empêche pas le tribunal administratif local de l’obliger à en achever l’édification. Peut-être un peu naïf, il avait sûrement pris pour argent comptant les virils propos de , ministre de l’Intérieur, et de , chargée de la Citoyenneté.

    Pour le premier, pas de doute : « Nous pourrons dissoudre ou suspendre ces associations. L’objectif est que les ennemis de la République ne puissent plus continuer à vivre en France », tel qu’affirmé, à propos de la construction d’une mosquée à dans laquelle Millî Görüş est plus que partie prenante, sur les ondes d’Europe 1, le 6 avril dernier, devant la journaliste . Et le même d’affirmer : « Demandons aux collectivités locales d’être responsables ! […] Je regrette, une nouvelle fois, qu’après toutes ces alertes, une association qui ne signe pas cette charte [celle exigée par l’Élysée des associations musulmanes et que Millî Görüş n’a, justement, pas signée, NDLR], les propos incroyables du président Erdoğan sur la France, et sur le président de la République, avec ce que nous savons de l’ politique et parfois des ingérences étrangères sur notre sol, la mairie verte de Strasbourg continue à souhaiter financer ce lieu de culte. »

    La seconde n’est évidemment pas en reste : « La mairie de Strasbourg doit renoncer à ce financement. » Mais ce qui vaut pour une mosquée ne le vaudrait plus pour une école participant de la même politique de subversion des Français musulmans, menée par la même Millî Görüş, au seul profit de l’État turc ?

    Naïf, Frédéric Burnier-Framboret l’a donc bel et bien été. Mais ne pouvait pas, non plus, savoir que le centralisme décentralisé du gouvernement d’Emmanuel Macron consistait, en quelque sorte, à privatiser les effets d’annonce (les gains) et à nationaliser leurs conséquences (les pertes). Sans oublier ce fait voulant qu’il n’y ait pas de raisons majeures pour que l’Élysée, se couchant devant les décisions des deux Conseils (l’un d’État et l’autre constitutionnel), parvienne à se faire obéir du premier tribunal administratif venu. D’où l’étonnement tardif de ce maire, qui devrait pourtant savoir comment les choses fonctionnent : « Nous voilà dans un monde inversé en quelque sorte, où le représentant d’un pays étranger devient l’aménageur et l’hôte de la cité laïque et républicaine sur son propre territoire. »

    Bienvenue dans un monde cruel, cher maire amoureux de la diversité, lecteur de Virginie Despentes et de son Vernon Subutex, roman en forme de déclaration de haine au mâle blanc et hétérosexuel, tel que révélé dans votre profession de foi électorale de l’année dernière.

    Mais il n’est jamais trop tard pour, à défaut d’ouvrir les yeux, au moins se réveiller.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Petit pays.

    3.jpgA l’affiche : Petit pays, un film franco-belge d’Éric Barbier, avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Kabano, Djibril Vancoppenolle, Dayla De Medina (Michel, Yvonne, Gabriel, dit Gaby, et Ana, les parents et leurs enfants),
    adapté du livre éponyme de Gaël Faye, né au Burundi d’un père français et d’une mère rwandaise, d’ethnie tutsi.

    Un très bon film franco-belge sur le Burundi, que j’ai classé dans les dix meilleurs films vus en 2020 et qui incite à lire l’ouvrage de l’Africaniste Bernard Lugan, Rwanda, un génocide en questions.

    guilhem de tarlé.jpgPetit pays
    C’est un violent cri d’amour à son Petit pays que Gaël Faye a dû exprimer dans son livre, qu’il a quitté à 13 ans, en 1995, pour la France, et qu’Éric Barbier a apparemment particulièrement bien retranscrit au cinéma.

    Je n’ai pas lu le « roman » de Gaël Faye, de même que je n’ai pas lu le « Rwanda, un génocide en questions » de l’africaniste Bernard Lugan, qui m’auraient sans doute éclairé sur ces événements des années 1990 du Burundi et du Rwanda.

    Pour mémoire : colonie allemande au début du XXème siècle, le Burundi intègre l’empire colonial belge au lendemain de la guerre 14-18, qui s’appuie sur les Tutsis.
    Lors de l’indépendance, le 1er juillet 1962, les Tutsis, qui représentent 15 % de la population, monopolisent le pouvoir en se heurtant aux Hutus. Une insurrection en 1972 est durement réprimée avec une estimation de 100 000 à 200 000 morts chez les Hutus.
    Les premières élections « démocratiques » en 1993 donnent la victoire au candidat Hutu, Melchior Ndadaye.
    Celui-ci est renversé par l’armée (majoritairement Tutsi) le 21 octobre 1993 et exécuté.
    Des massacres sont alors perpétrés des deux côtés jusqu’à un accord de janvier 1994 qui donne le poste de 1er ministre à un tutsi et la présidence à un hutu, Cyprien Ntaryamira.
    Trois mois plus tard, le 6 avril 1994, un avion dans lequel il se trouve avec le président du Rwanda, lui aussi Hutu, est victime d’un tir de missile au moment de l’atterrissage sur l’aéroport de Kigali .
    Cet attentat déclenche le génocide des Tutsis au Rwanda tandis que la guerre civile continuera au Burundi jusqu’en 2005 faisant 300 000 morts.

    On accuse en permanence les seuls européens de « racisme », mais la guerre civile du Burundi et le massacre au Rwanda des Tutsis par les Hutus n’illustrent-ils pas un véritable racisme qui oppose ces deux ethnies ?


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

  • « La France à la carte, cela n’existe pas, les derniers arrivés doivent s’adapter », par Lydia Guirous.

    Votre livre, Assimilation : en finir avec ce tabou français, est une vibrante plaidoirie pour l’assimilation républicaine. Comment expliquez-vous le renoncement de la République à ce sujet ?

    Ce n’est pas la République qui renonce à l’assimilation depuis des années mais la classe politique dans sa grande majorité, souvent par lâcheté, parfois par clientélisme électoral. Finalement, il s’est produit un inquiétant décalage entre les idéaux républicains et les objectifs « court- termistes » et égocentriques de nos prétendus représentants… tout cela sous fond de culpabilité post-coloniale savamment instrumentalisée par les associations islamo-gauchistes et leurs affidés, dans les facultés et les grandes écoles notamment. Renoncer à l’assimilation, c’est renoncer à un véritable vivre ensemble, pourtant promu à tour de bras par cette gauche bien-pensante depuis des décennies… À croire qu’ils préfèrent le concept à sa réalisation ! Enfin, pour expliquer de manière simple l’enjeu autour de cette notion, on peut résumer les choses de la manière suivante : l’intégration réussie s’appelle l’assimilation, l’intégration ratée s’appelle le et entraînera une inévitable scission républicaine.

     

    La République enchaîne les échecs, justement, face au terrorisme, au et à la multiplication des violences. On en vient à se demander si la grille de lecture républicaine est suffisante face à cette déferlante. Comme si réduire la France à la République, voire en supplantant la première avec la deuxième, n’était justement pas la base du problème. Qu’en pensez-vous ?

    Ce n’est pas la République qui enchaîne les échecs, comme je viens de le dire plus haut, mais une malade avec des dirigeants dépassés par le monde qui les entoure ou par la survie de leur ego. Vous n’auriez pas de meilleurs résultats dans une monarchie constitutionnelle comme en ou dans un système décentralisé, type USA. Dans les deux organisations que je viens d’évoquer, on ne peut pas dire qu’elles aient brillé en matière de , de lutte contre le séparatisme islamique et de réduction de la violence entre les communautés.

    La République repose sur des valeurs simples, humanistes et universelles. Elle n’est pas en cause. C’est la société et plus généralement l’homme qui se renferment dans des logiques de violence et de repli communautaire et religieux suite à des dilutions dont il est pourtant lui-même à l’origine… Internet et les réseaux sociaux, par exemple. Il n’y a malheureusement pas un affaissement des valeurs ou plutôt d’un système politique mais un affaissement de l’humain… et malheureusement, cela est plus grave. C’est la raison pour laquelle il faut réinvestir en urgence le champ de l’école de la République et dès le plus jeune âge, car c’est là que tout se joue, notamment la naissance d’une conscience républicaine et plus simplement de sa morale d’homme.

     

    Comment demander plus d’assimilation face à une immigration chaque jour plus nombreuse ? Peut-on assimiler des centaines de milliers de primo-arrivants sans risquer de perdre notre propre ? Pour faire simple, est-ce que l’assimilation n’est pas un modèle dépassé ?

    Il n’y en a pas d’autres. En revanche, il faudra évidemment contrôler notre immigration et pratiquer une immigration choisie, sélective, notamment en fonction de nos besoins économiques réels. Quant à la dissolution de notre identité, il n’y a pas à en avoir peur si nous sommes fermes : pas d’open bar, la France à la carte, cela n’existe pas, les derniers arrivés doivent s’adapter sinon ils prendront la porte… Sur ces bases-là, il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur notre identité nationale.

     

    Vous-même, Lydia Guirous, quels sont vos modèles français historiques ou contemporains ? Qu
    elle
    s figures vous ont fait aimer la France ?

    En vrac, comme ça, je dirais Louis XIV, Voltaire, Hugo, Napoléon, Jaurès, Clemenceau, , Jean Moulin, Albert Camus, Malraux… et plus récemment les Badinter. En ouvrant le spectre de mes goûts, je dirais : Zidane, Noah, Audiard, Gabin et Belmondo, Piaf, Brel, Goldman, Julien Clerc, Les Inconnus, Gaspard Proust, la bande de Guillaume Canet… entre autres, car notre pays ne manque pas de richesses mais plus de courage…

     

    4.jpegEntretien réalisé par Marc Eynaud

     

     

  • Ma vie à la patrie et mon cœur aux dames : c’est encore possible en 2021 et les Français aiment ça !, par Gabrielle Cluz

    Dans un pays chaque jour un peu plus fracturé – fracture sociale, sociétale, géographique, identitaire, culturelle… et maintenant vaccinale -, dans un archipel dont les îlots s’éloignent chaque jour un peu plus comme dans une lente dérive de tectonique des plaques, alors que sur les plateaux-télévisés, on se gratte la tête et disserte à l’infini pour savoir comment réconcilier des Français si persuadés qu’aucun destin commun ne les unit plus qu’ils ne se déplacent même pas pour voter…

    gabrielle cluzel.jpegon a assisté, mardi, 14 juillet, en marge du défilé, à un moment de communion populaire. 

    Pensez, un petit miracle : même Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont tous deux applaudi de concert. 

    La vidéo, parue sur le compte Twitter officiel de l’armée de Terre, est très courte. Sur les Champs-Élysées, alors que rien n’a pas encore commencé, un jeune homme en uniforme – de l’école militaire des aspirants de Coëtquidan me soufflent les connaisseurs – s’agenouille devant une jeune fille et la demande en mariage. Si la vidéo ne permet pas d’entendre la réponse, tout porte à croire qu’elle a été agréée : il lui passe aussitôt la bague (de fiançailles) au doigt et l’embrasse. 

    Ce que l’on appelle un happy end. Ils se marièrent et ils eurent beaucoup d’enfants. Du moins le leur souhaite-t-on.

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    Ses anciens diront que de leur temps, en uniforme, ils n’avaient même pas le droit de porter une valise… une telle manifestation d’affection pour la gent féminine leur aurait valu – leur a valu, pour certains – 40 jours d’arrêt.

    Les esprits chagrins qu’il serait encore plus beau sans son masque, imposé par le défilé.

    On se réjouit pourtant que ce spectacle romantique à souhait ait suscité un tel buzz sur les : la vidéo a été partagée des dizaines de milliers de fois et reprise par la plupart des grands médias.

    « Tous mes vœux de bonheur ! » a tweeté Emmanuel Macron.

    « Si charmant et si… français ! » a commenté, sur son compte Twitter aussi, Marine Le Pen.

    Avec son modeste téléphone, un anonyme copain – et complice – de l’intéressé a convoqué tout à la fois Walt Disney et Jane Austen, le et la chanson de Roland, la cinématographie des années 50 et Mel Gibson. « Pouah » éructent sans doute in petto avec dégoût les réalisateurs français subventionnés. Et pourtant cette petite scène ordinaire plaît et fait rêver, bien plus que tous leurs navets neurasthéniques confits dans l’idéologie et tournés à grand frais dans les studios du Wokistan.

    Sur les réseaux sociaux, les commentaires vont bon train. « Dire que cela ne m’est jamais arrivé… » déplore l’une, espérant peut-être encore susciter des vocations. « Attention, va nous expliquer que c’est un attentat » ironise l’autre. « Il a écouté Viktor Orban », glisse, taquin, un dernier.

    Le fait est que l’on y trouve un condensé de tout ce que l’on croyait mort et enterré à force d’avoir été abîmé : l’amour de la et celui entre un homme et une femme, l’engagement dans le mariage et le service de la nation, la famille (en puissance), la galanterie, l’élégance, les joies simples, l’esthétique, nos mœurs et notre savoir-vivre – « mon cœur aux dames, ma vie à la patrie » -, et toutes ces choses aujourd’hui réputées ridicules et désuètes qui dès qu’elles refleurissent, pourtant, s’attirent l’attendrissement de tout un pays.

    Tu es fleur bleue, Gabrielle. Un peu naïve et cucul la praline. Une bluette suffit à te faire tourner la tête. Soit, j’en conviens. Mais avant de laisser Monsieur Àquoibon vous offrir une corde et Madame Toutestfoutu allumer le gaz, regardez cette petite vidéo, on ne sait jamais.

    Vivent les (futurs) mariés !

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
     
  • Le tandem Jean-Paul II – Joseph Ratzinger, par Blandine Delplanque.

    À 51 ans, Joseph Ratzinger est le plus jeune cardinal du conclave qui va ouvrir la voie à l’élection de Karol Wojtyla le 16 octobre 1978, en cette année qui voit se succéder trois papes : Paul VI meurt le 6 août ; Jean-Paul Ier à peine élu, le suit dans la tombe le 29 septembre ; Jean-Paul II reprend le flambeau.

    (Première partie)

    C’est au cours du conclave que le tandem prend corps. Se souvenant de Jean-Paul II, qui discutait avec lui en allemand, Joseph Ratzinger évoquera « sa franchise et sa cordialité sans façons… un humour, une piété qui n’étaient jamais artificiels ou extérieurs. On sentait que c’était quelqu’un qui ne prenait pas la pose, qui était vraiment un homme de Dieu et en même temps un homme vrai. Cette richesse spirituelle, la joie dans nos conversations, tout cela fait qu’il m’a paru tout de suite sympathique » [1].

    À plusieurs reprises, le Pape va essayer de faire venir le cardinal à Rome. Une première fois, en juin 1979, il veut le nommer préfet pour la Congrégation des Études. Il l’invite à déjeuner après le voyage en Pologne. Le cardinal hésite un instant puis refuse au motif qu’il ne peut laisser le troupeau dont il a la charge depuis si peu de temps.

    Évêque de Munich, il est aussi membre de plusieurs commissions à Rome, préside la Conférence des évêques de Bavière et la Commission de la Foi des évêques allemands, sans parler des innombrables conseils, conférences, tutorats de doctorants à Ratisbonne (Regensburg), et des liens réguliers avec des théologiens du monde entier. Des responsabilités écrasantes qui conduisent son médecin à prescrire du repos pour surmenage…

    La deuxième tentative, le 6 janvier 1981, pour lui faire prendre la tête de la prestigieuse Congrégation pour la Doctrine de la Foi (nouvelle dénomination du Saint-Office depuis 1965), n’est pas plus concluante : Joseph Ratzinger pose comme condition de continuer à publier ses écrits.

    Mais sa cause est entendue deux mois plus tard grâce à un précédent trouvé par les collaborateurs du Pape : l’autorisation est accordée au futur préfet de poursuivre ses publications, sauf dans la revue Communio. « Là, je ne pouvais plus dire non », se souvient le pape émérite. Quand on lui demande s’il n’était pas audacieux de poser ses conditions au souverain Pontife, il rit et répond : « Peut-être, mais en tout cas je considérais qu’il fallait le faire car je ressentais comme un devoir intérieur de pouvoir dire des choses à l’humanité ».

    Sa nomination officielle est rendue publique le 25 novembre 1981, six mois après l’attentat qui frappe le pape athlète le jour de la fête de N.D. de Fatima, le 13 mai.

    Préfet à Rome

    L’ancien évêque de Munich, dont la devise « cooperatores veritatis »coopérateurs de la vérité – est issue de la troisième lettre de saint Jean, et dont les armoiries font référence à la fois aux Maures, à saint Augustin avec la coquille[2] et à l’ours de saint Corbinien qui porte un lourd fardeau, ne croyait pas si bien dire lorsqu’il écrit en référence à cet animal dans ses souvenirs[3] : « Quant à moi j’ai, entre-temps, fait mes valises pour Rome et depuis longtemps je marche, mes valises à la main, dans les rues de la Ville Éternelle. J’ignore quand on me donnera congé, mais je sais que cela vaut pour moi aussi : je suis devenu ta bête de somme ; et c’est justement ce que je suis auprès de Toi ».

    Un mélange de Bible, de christologie, de politique, de sociologie et d’économie théologiquement inacceptable et socialement dangereux.

    Lorsqu’il part pour Rome le 28 février 1982, Joseph Ratzinger ne se doute pas de ce qui l’attend. Il quitte sa terre natale en héros : mille prêtres se pressent pour assister à sa dernière messe à la cathédrale de Freising, au cours de laquelle il parle avec émotion de la tradition catholique de la Bavière : « Laissons la Croix rester au milieu de notre pays, au milieu de nos vies, au milieu de nos maisons ». Il s’adresse aux prêtres et aux communautés religieuses et met en garde les jeunes contre les idéologies qui se servent de leurs aspirations : « Je vous supplie d’être aussi critiques envers elles… Allez au fond des choses ! Cherchez l’essentiel, osez la vraie alternative ! » La radio et la télévision retransmettent son départ, salué en grande pompe par le gouvernement bavarois. Cette charge, il l’accepte dans son esprit pour quelques années et pourra se consacrer à nouveau à l’écriture lorsqu’il reviendra en Allemagne. « Etiam Romae, semper civis bavaricus ero », je serai toujours Bavarois, même si je suis à Rome.

    À 54 ans, il est le plus jeune préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi jamais nommé. Un poste redoutable qui va l’exposer au feu des médias : ils vont très rapidement le caricaturer comme le Grand Inquisiteur des temps modernes. À la question de savoir si personne ne l’avait prévenu de l’impopularité de la fonction, la réponse arrive sans détours : « Je n’avais pas besoin d’avertissement. Il était clair que j’allais me mettre dans les orties. Je devais prendre sur moi ».

    En tant que préfet, il préside aussi la Commission pontificale biblique et la Commission théologique internationale, tout en collaborant à d’autres organes du Saint-Siège.

    D’un point de vue pratique, il ne bénéficie plus des deux assistants de son bureau à Munich ; il doit tout taper à la machine lui-même, lettres, conférences, communiqués… un travail harassant qu’il terminera souvent tard dans la nuit, dans la chambre qui lui sert de pied-à-terre à la Casa Internazionale del Clero de la place Navone.

    Depuis 1978, il a choisi le père Bruno Fink pour l’assister dans sa charge épiscopale. À Rome, le secrétaire va jouer un rôle encore plus important.

    Il dispose d’un chauffeur avec la Mercedes donnée autrefois par Daimler-Benz au cardinal Ottaviani, et choisit un appartement de 300 m2 au 4e étage d’un immeuble du Vatican, place de la Città Leonina, comprenant deux salles de travail, un appartement adjacent et une chapelle privée. Les branchements de gaz, les prises électriques, le téléphone, les douches, rien ne marche. « J’ai souvent déménagé dans ma vie, soupire le nouveau locataire, mais à ce point je n’ai jamais vu ça ! »

    En attendant la remise à niveau de son logement qu’il intégrera en avril 1982, il devra se contenter de la chambre « Munich » au Collège teutonique de Santa Maria au Campo Santo, laquelle n’aura pas de chauffage pendant les quinze premiers jours.

    Dans ses valises, son piano, ses livres, son vieux bureau et, à partir du mois de mai, la fidèle assistance de sa sœur Maria.

    Il rencontre le Pape une fois par semaine pour faire le point. Ne parlant pas encore italien, il ouvre les séances de sa congrégation en latin. Les habitants de la place Saint-Pierre ont coutume de le voir trottiner peu avant 9 heures, chaussé d’espadrilles et portant une lourde serviette noire. À ses moments de liberté, quand il ne joue pas du piano, il se promène sur le Borgo Pio et bavarde avec les marchands de fruits et légumes ou salue le chat de la concierge. Chaque jeudi, il célèbre la messe au collège du Campo Santo, et l’église est toujours pleine à craquer. Chaque vendredi à 18 h, il a son audience avec le Pape.

    Un préfet qui s’immisce dans les discussions de théologie constitue une nouveauté : qui mieux que Joseph Ratzinger pouvait s’adonner à ce travail collégial qui supposait de savoir établir des ponts entre les mesures existantes et celles exigées par les situations nouvelles ?

    Pour élaborer les directives sur les Catholiques et les Anglicans (1982), l’Eucharistie ou la franc-maçonnerie (1983), il fait sans cesse appel aux jeunes théologiens, reprenant à son compte la Règle de saint Benoît qui dit que « souvent le Seigneur révèle à un jeune ce qui est préférable ».

    Celui que les journalistes, à l’instar de leurs confrères britanniques, vont très vite surnommer le Panzerkardinal se lance aussi dans la bataille des médias en 1983. Ainsi de cette interview accordée le 9 mai au journal de centre-gauche Der Spiegel, dans laquelle il aborde aussi bien la question de l’armement atomique de la France de Mitterrand que « des faiblesses de l’Église de ce temps », avant tout « de sa faiblesse morale » : « la vraie misère du monde réside dans la brutalité des faits qui seule compte, au détriment des principes moraux qui sont relégués à l’arrière-plan. Peut-être que l’Église devrait davantage revenir à son rôle prophétique de critique, en allant au besoin jusqu’à la confrontation. Il est important d’avoir le courage de s’élever contre la société si la situation morale l’exige. Dans tous les cas, l’Église ne devrait pas outrepasser son autorité. Elle pourrait alors très facilement exercer une pression fausse sur les consciences ».

    L’année suivante, il accorde une série d’interviews à des journalistes du monde entier sur la nouvelle génération des candidats à la prêtrise, où il fustigera notamment la théologie « barbe à papa » prodiguée par les universités catholiques et qui donnera lieu à un livre, Entretien sur la foi, produit de trois jours d’interviews avec le journaliste Vittorio Messori, qui sera à nouveau un succès de librairie inattendu, même si l’emploi du mot « restauration » donne lieu à un déchaînement de critiques.

    La mission sur l’Amérique latine

    S’étant penché dès sa thèse de doctorat sur la politisation de la religion avec l’étude de saint Bonaventure, le cardinal Ratzinger s’est vu confier par Jean-Paul II la lutte sur le front de la théologie de la libération au début du pontificat. C’est un sujet qui lui tient particulièrement à cœur. La théologie de la libération s’est développée dans les années 60 en Amérique latine. Si le préfet apprécie le combat de l’Église contre les dictatures en ce sens qu’elle y œuvre pour la paix par la justice sociale, « il en va autrement quand chez certains théologiens ce qui est chrétien se volatilise et se fond dans le marxisme ».

    C’est un courant sur lequel il est très bien informé, par le prêtre espagnol Maximino Arias Reyero, un de ses doctorants qui l’a suivi à Bonn, Tübingen et Ratisbonne, et qui enseigne depuis 1971 la dogmatique à l’université catholique de Santiago du Chili ; par la commission théologique internationale du Vatican, dont il est membre ; par un voyage qu’il entreprend en Équateur en 1978, alors qu’il est évêque de Munich ; par une enquête qu’il diligente sur le dominicain Gustavo Gutierrez qui publie en 1971 au Pérou Théologie de la libération – il le rencontre à Rome en 1983.

    Le 6 août 1984, il signe l’Instruction sur quelques aspects de la « théologie de la libération » qui comporte, fait inhabituel pour un préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, une explication préliminaire qui souligne le risque de déviations marxistes. Au cours d’une audience, Jean-Paul II l’approuve et la fait publier aussitôt. À plusieurs reprises, Joseph Ratzinger reviendra sur la question : « Ce qui est théologiquement inacceptable et socialement dangereux est ce mélange de Bible, de christologie, de politique, de sociologie et d’économie », explique-t-il dans une interview au journal Die Welt le 21 avril 2005. « Quand on sacralise la révolution – dans laquelle on mêle Dieu, le Christ et des idéologies, on produit un fanatisme insensé qui peut conduire à des injustices et des oppressions pires, où l’on détruit dans la pratique ce qu’on l’on a projeté en théorie ».

    Ce qui ne l’empêchera pas, une fois devenu pape, de nommer en 2012 l’évêque de Ratisbonne Gérard Muller, un partisan déclaré de Gustavo Gutierrez, à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

     

    Illustration : « Dans la première période de son pontificat, le Saint-Père, encore jeune et plein de force, allait, sous la conduite du Christ, jusqu’aux confins du monde. Mais ensuite il est entré de plus en plus dans la communion aux souffrances du Christ,
    il a compris toujours mieux la vérité de ces paroles : “Cest un autre qui te mettra ta ceinture…”.
    Et vraiment, dans cette communion avec le Seigneur souffrant, il a annoncé infatigablement et avec une intensité renouvelée l’Évangile, le mystère de l’amour qui va jusqu’au bout. »

    Obsèques du Souverain Pontife Jean-Paul II, homélie du cardinal Joseph Ratzinger

     

    [1] . Benedikt XVI, ein Leben, Éd. Droemer, mars 2020.

    [2] . Les deux Maures couronnés figurent l’Église universelle et le lien avec la tradition car ils sont depuis mille ans sur les armoiries des évêques de Munich et Freising. La coquille saint-Jacques – une erreur de traduction s’étant glissée dans l’article précédent – fait référence au pèlerinage éternel mais aussi à saint Augustin qui, voyant un enfant essayer de puiser de l’eau de mer dans un trou avec un coquillage, aurait reçu cette parole : « il est plus difficile à ton intelligence d’appréhender le mystère divin que de transvaser la mer entière dans un trou ». L’ours ayant dévoré le mulet de saint Corbinien aurait été contraint par celui-ci à porter son fardeau jusqu’à Rome.

    [3] 3. Ma vie, souvenirs 1927-1977, Joseph, cardinal Ratzinger, traduit en français en 1998, Fayard, rééd. 2005.

  • Normalisation de la pédophilie : un jeu dangereux, par Pierre Mylestin.

    Côté lutte progressiste contre le patriarcat, ça bouge, chez nos voisins belges. Tout récemment, les Journées du patrimoine à Bruxelles ont été rebaptisées Heritage Days : patrimoine, du latin patrimonium (« héritage du père »), étant devenu obsolète, pas assez inclusif.

    2.jpegToujours chez nos amis belges, côté dédiabolisation de la , ça bouge aussi. Une poétesse belge progressiste, Delphine Lecompte, employée par le musée de Bruges, a signé une virulente tribune condamnant la diabolisation des pédophiles, en d’un acteur flamand accusé d’avoir abusé sexuellement d’enfants. « Il semble plus sage d’accepter que la pédophilie réside en chacun de nous. » Avant de continuer, chers lecteurs, un sac à vomi à portée de main, au cas où, on ne ne sait jamais, pour les estomacs fragiles.

    « Soyons clairs : tout a le droit de fantasmer sur des relations sexuelles violentes ou non avec des animaux, des enfants et des nains, des cueilleurs de truffes, des broyeurs d’orgues déments… », commence-t-elle sarcastiquement, « les scénarios horriblement sadiques auxquels nous nous livrons pendant les nuits blanches ne sont l’affaire de personne, et cela ne fera de mal à personne. » Lecompte dénonce « la diabolisation d’un groupe vulnérable marginalisé traité comme une racaille maladive durant des années par la communauté moraliste décente », arguant que « la plupart des pédophiles ne se livrent jamais à des actes pédophiles », et « que chaque être humain est parfois attiré par l’innocence ». La est belle, dit-elle, « le regard sans méfiance, sans tache d’un enfant de chœur de 8 ans, d’un fils de sellier de 6 ans ou d’un marchand de fleurs roumain de 5 ans est ravissant, le summum de la beauté et de la splendeur céleste ». Certains de nos anciens ministres et éminents intellectuels gaucho-soixante-huitards n’en disconviendront pas, n’est-ce pas ?

    « Il me semble très dangereux de diaboliser et de faire taire les pédophiles. De cette façon, le pédophile est presque forcé dans le chemin de l’illégalité et du crime pervers », a-t-elle ajouté, invitant à « connaître et accepter les pédophiles […] qui passent leur vie à combattre leurs sentiments sexuels envers les enfants. L’enfer sur Terre, les enfants sont partout et le pédophile n’a pas le droit de les toucher. » Après #Charlie et , vivement le hashtag #JeSuisPédophile au pays de Marc Dutroux. De nombreuses personnalités ont évidemment dénoncé ces propos tout en en soulignant l’importance de la liberté d’expression.

    Le a toujours œuvré pour l’acceptation sociale de la pédophilie et la défense des pédophiles (rappelez-vous la fameuse tribune de Libé), mais jusque-là sans réel succès. S’il n’y arrive pas de manière directe, celui-ci peut avancer dans son funeste projet de manière indirecte. Ce processus pourrait être déjà en cours par la promotion de la théorie du et l’hypersexualisation dès le plus jeune âge, le but machiavélique, et encore inavoué, étant celui d’initier le « souhait pédophile » par le bas plutôt que de défendre celui découlant de plus haut, défendre le désir émanant chez l’enfant, donc. De nos jours, un enfant de 8 ans peut s’identifier fille ou garçon et pourrait bénéficier éventuellement d’une assistance médicale pour « changer son sexuelle » ; le désir de transition sera donc assouvi, et plus tard le législateur progressiste légiférera « pour encadrer le processus » ; une grande étape est déjà accomplie. Si ce désir de changer de est comblé, avec en conséquence un changement fondamental dans la nature profonde de l’enfant, pourra-t-on ultérieurement lui refuser l’assouvissement consenti d’une « attirance sexuelle volontaire » émanant de sa part à l’égard d’un adulte ? Les sont ouverts que ce sera non, par « respect pour l’émancipation de l’enfant ».

    C’est une théorie, « capillotractée » peut-être, et seul l’avenir nous dira si celle s’avère prémonitoire.

     

    Pierre Mylestin

    Médecin

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Cinéma : BAC Nord, de Cédric Jimenez, par Pierre Marcellesi.

    La polémique enfle depuis quelques jours. BAC Nord, le nouveau long-métrage de Cédric Jimenez, ne serait pas tout à fait au goût des journalistes de gauche. En sueur, affolé, Luc Chessel, de Libération, évoque avec terreur « cinquante nuances de droite » pour un film « démago et viriliste »

    7.jpegLe Monde, Télérama, Les Inrocks et les inoxydables Cahiers, bien sûr, lui emboîtent le pas, tous mobilisés contre les forces obscures qui entameraient la propreté morale de cette formidable fête qu’est le français.

    Les mêmes ont encensé Les Misérables en 2019, ce « film de banlieue » au titre indécent et au discours particulièrement ambigu (lire notre article à ce sujet) dont le réalisateur, Ladj Ly, condamné en 2011 pour enlèvement et séquestration, est à présent soupçonné de blanchiment… Le film, évidemment, remporta le Prix du jury à Cannes, en 2019…

    Plus digne que son prédécesseur, BAC Nord s’inspire librement d’une affaire survenue en 2012 dans les quartiers nord de Marseille lorsque dix-huit membres de la brigade anticriminalité furent épinglés par l’IGPN pour racket et trafic de stupéfiants. Les policiers, on le découvrit rapidement, ne firent jamais le moindre bénéfice sur ce trafic, la drogue saisie servait uniquement de monnaie d’échange auprès de leurs informateurs afin d’obtenir des tuyaux sur les gros voyous. Le procureur décida même d’abandonner les principales charges qui pesaient sur les accusés, c’est dire les proportions démesurées qu’a prises cette affaire. Quant aux journalistes, qui dès le départ s’en étaient donné à cœur joie dans les médias pour pointer la corruption policière, ils s’étaient bien gardés d’ébruiter les conclusions de l’instruction… Une injustice que le film de Cédric Jimenez ne manque pas de souligner. Tout comme celle dont s’est rendu coupable Manuel Valls, ministre de l’Intérieur de l’époque, en se montrant incapable de défendre sa police.

    Sans doute le regard critique que porte le cinéaste à l’encontre des journalistes explique-t-il en partie les attaques dont BAC Nord fait l’objet dans la presse cinématographique – esprit de caste oblige. En partie, seulement, car, ne nous leurrons pas, ces attaques sont aussi et surtout animées par un sentiment profond de culpabilité des journalistes qui savent bien que leur aveuglement et leurs mensonges sur les banlieues sont à l’origine de la situation actuelle, et ceux-là refusent qu’on le leur rappelle.

    Le film, en soi, se concentre sur trois policiers (fictifs) de la BAC et décrit la réalité de leurs conditions de travail, entre du chiffre conduisant à des arrestations négligeables de vendeurs à la sauvette, injonctions à faire profil bas face à la délinquance des cités et coups médiatiques soudains pour faire plaisir au préfet lorsque circulent, sur YouTube, des vidéos chocs traduisant la des quartiers nord.

    Traités avec mépris par la population, mal considérés par leur hiérarchie, luttant à armes inégales, les flics en viennent alors à emprunter des chemins de traverse, des raccourcis pour pouvoir faire convenablement leur boulot, la fin justifiant à leurs yeux les moyens. Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC Nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique. Une subtilité que refusent de voir les détracteurs du film. Ces journalistes de gauche, finalement, sont pareils à ce pseudo-flic de l’IGPN auquel se frottent les héros du récit : ils ne cherchent pas à comprendre, ils affirment et condamnent, le visage fermé, avec ce rictus en coin qui laisse percer un sentiment de supériorité morale, un amour de soi immodéré, ne laissant aucune place au doute. Taper sur les flics est très facile, ils le font depuis cinquante ans et approuvent le qui va dans ce sens ; rien d’étonnant à les voir se ranger du côté des Misérables plutôt que de BAC Nord. C’est lâche, mais c’est de leur niveau…

    Jimenez nous avait déçus avec La French (voir notre article à ce sujet) ; son nouveau film n’est pas non plus un chef-d’œuvre, mais son contenu, manifestement, suffit à en faire l’un des plus subversifs des vingt dernières années. On regrette simplement une propension à céder au spectacle, des accents marseillais intermittents et des choix musicaux un peu convenus.

    3 étoiles sur 5

     

    Pierre Marcellesi

    Critique de cinéma

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Oh, le boulet ! Oh, la boulette !!!!! Question : est-ce qu'elle le fait exprès ? Ils sont allés la chercher où, les escrolos ?...

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    1. "Réfugiés afghans" ? Vous êtes sûrs ? D'accord avec Thierry Mariani :

    "...Si quarante "Afghans de Rennes" qui ont obtenu le statut de réfugiés en France sont partis cet été deux mois en vacances en Afghanistan c'est peut-être qu'ils ne sont pas si "réfugiés" que ça ! Il faut arrêter en France d’être idiot..."

    https://twitter.com/ThierryMARIANI/status/1434939270712672257?s=20

     

    2. L'Observatoire du journalisme attire sur un article de Die Welt :

     "Liens entre passeurs de migrants et ONG : les révélations explosives du journal allemand Die Welt n’intéressent pas les médias français"

    https://www.ojim.fr/liens-entre-passeurs-de-migrants-et-ong-les-revelations-explosives-du-journal-allemand-die-welt-ninteressent-pas-les-medias-francais/

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    3. Une famille expulsée à cause du "fiston" qui vend de la mort ? Encore d'accord avec Thierry Mariani :

    "Les parents doivent être responsabilisés! Quand un enfant est un délinquant multirécidiviste, la famille doit être exclue de son logement social car cette famille contamine tout un quartier. Si elle est étrangère, elle devrait même être logiquement expulsée"

    https://twitter.com/ThierryMARIANI/status/1434937604680687616?s=20

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    Une mère de famille s’est retrouvée expulsée de son logement HLM à Nice, car son fils vient d’être condamné pénalement pour trafic de drogue. C'est certainement dur pour elle, mais c'est normal : on manque de logements, et des familles modestes méritantes doivent attendre des années avant de se voir attribuer un HLM. Il est plus que normal de les réserver aux familles de non-trafiquants plutôt qu'aux familles de ceux qui vendent de la mort...

     

    4. Sur Le repaire des motards : petite leçon de pollution à destination des escrolos de la mairie de Paris...

    http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2021/niveau-pollution-vehicule-selon-vitesse.php

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    5. On en parlait hier ici-même, en, s'étonnant que NOTRE argent finance un spectacle aussi ignoble, par le biais des subventions de la Mairie, de la Région, de l'État.  Laurent Wauqiez vient d'annoncer qu'il coupait les aides au festival auto-proclamé "antifa" mais vraie "fa" lui-même "Tous les flics c'est des bâtards"...

    https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/villeurbanne_69266/villeurbanne-tous-les-flics-c-est-des-batards-wauquiez-coupe-les-aides-du-festival-antifa_44644668.html

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    6. La réforme des Retraites ? Parlons-en ! L'entretien de Raphaël Legendre, dans L'Opinion, avec Nicolas Marques, directeur général de l’Institut économique Molinari, et Thibaut Bechetoille, président de CroissancePlus : "La retraite par capitalisation, un sujet primordial pour notre économie et notre souveraineté"...

    https://www.lopinion.fr/edition/economie/retraite-capitalisation-sujet-primordial-notre-economie-notre-253010?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=barre-partage-site

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    7. Saccage Paris : le Maire du XVIIème arrondissement dénonce la saleté du secteur du boulevard Péereire. Six jours après son premier signalement au service propreté de la ville de Paris, rien n'a été fait ! Anne Hidalgo prétend gérer la France mais elle n’est même pas capable d’assurer la propreté des rues de la Capitale... :

    https://twitter.com/geoffroyboulard/status/1434901532231835648?s=20

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    En mai dernier, Geoffroy Boulard menait déjà, dans son arrondissement, le combat contre les rats et les punaises de lit...

     

     

    À DEMAIN !

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  • Tout sauf se moquer de Cyril Hanouna !, par Philippe Bilger.

    Les quelques échanges que j'ai eus fortuitement ou non avec Cyril Hanouna (CH) ont toujours été sympathiques et chaleureux et, puisqu'il faut le préciser à son sujet, je le sais intelligent. Invité deux fois dans son émission, à dire vrai j'ai été heureux de l'annulation : je m'y serais senti mal à l'aise. 

    7.jpgMais je prends au sérieux CH et ne sors pas la dérision dès qu'il parle ou donne son opinion. Et je lui ai offert et offre, sur mon blog, une adhésion ou une contradiction quand ses propos le méritent.

    Un député LREM, Saïd Ahamada, l'a mis en cause parce qu'il avait invité un dealer dans son émission. CH lui a répondu vertement, grossièrement et, plus gravement, sur un mode qui ne peut que favoriser un populisme politique qu'en général il dénonce.

    L'un de ses chroniqueurs est également un ex-dealer - "je n'avais pas le choix, j'étais en galère", justification avec laquelle je suis en total désaccord - mais le député LREM, ciblant le dealer invité, a appelé les médias à la responsabilité et saisi le CSA sur ce point.

    CH s'est autorisé notamment ces termes particulièrement insultants: "Ces mecs qui ne font rien, qui sont derrière leur bureau, qui prennent leur oseille de député et qui ne foutent rien de l'année, et ils viennent nous gonfler !" (Morandini).

    Ces propos sont doublement condamnables.

    D'abord je peux comprendre cet élu qui est scandalisé par la présence d'un dealer dans une émission suivie par de nombreux téléspectateurs, notamment de la jeune génération. Donner une telle visibilité médiatique à un délinquant est offensant pour tous ceux qui se battent contre le fléau de la drogue. D'autant plus que ces derniers jours ont montré à quel point l'usage de drogue et le trafic induit de petite ou de vaste ampleur qui en résulte, sont à la source d'une part importante de la délinquance.

    CH affirme qu'il s'agit d'information. D'une part on peut douter du caractère nécessaire du témoignage d'un dealer alors que mille solutions honorables existent pour se renseigner sur ce sujet. Dans tous les cas, présenter ce dealer comme une personne ayant naturellement droit de cité dans une telle émission est une faute.

    Certes ce n'est pas la première fois que je remarque la propension de certains médias à être attirés, voire fascinés par la délinquance ou la criminalité, comme s'il convenait de projeter de la lumière sur ces malfaisances en offensant les victimes qu'elles ont engendrées.

    Le ton navrant dont CH a usé représente une déplorable synthèse démagogique de tout ce qu'on charrie de pire sur la classe politique. C'est un ramassis d'inepties offensantes. CH qui a parfois mené des combats estimables en étant hostile à tout ce qui favorisait une démocratie de mauvais aloi, une République indigne, se livre à un exercice qui contredit en l'occurrence ses bonnes intentions.

    Insulter ce député comme il l'a fait n'était pas décent et on peut regretter qu'ainsi il ait conforté ses adversaires dans leur appréciation négative. J'ai par exemple entendu dans les Vraies Voix de Sud Radio le 3 septembre des interventions lui reprochant de ne savoir faire que du buzz et jugeant donc inutile toute contradiction, ne croyant pas qu'on puisse lui faire entendre raison.

    Je pense l'inverse. Il ne faut rien lui passer précisément parce qu'il a du talent, de la gouaille et de la vivacité et que lui rappeler à la fois la politesse et la honte d'un dealer médiatique n'est pas inutile.

    J'ai cru relever une étrange tendance qui ne cesse de s'amplifier : il faut avoir été ancien délinquant ou criminel pour informer sur la justice, communiste pour avoir le droit de vitupérer le communisme, curé pour dénigrer l'Église, salarié pour maudire l'entreprise, policier pour accabler les forces de l'ordre. On ne croit que ceux qui, au-dehors, sont prêts à maudire ce qu'ils ont quitté.

    Il n'était pas nécessaire que ce dealer vienne donner des leçons d'immoralité. Le député LREM, une personnalité, elle, parfaitement honorable, a eu raison de s'indigner.

    Source : https://www.philippebilger.com/

  • Le coming out catho tradi (enfin presque) d’Édouard Philippe, par Gabrielle Cluzel.

    Le ci-devant Premier ministre aurait-il trop écouté Georges Brassens ? Sans le latin, la l’emmerde-t-elle ? La pépite a été repérée par Famille chrétienne dans La Vérité sur Édouard Philippe, le dernier livre du journaliste de Valeurs actuelles,Tugdual Denis. 

    gabrielle cluzel.jpegLe magazine évoque des « confidences inattendues » et « déroutantes » sur l’Église catholique actuelle. Et, de fait…

    Édouard Philippe affirme ne pas croire en Dieu, mais il « aime aller dans les églises » et « aime le sacré », « parce que dans le cœur de l’humanité, [il croit] qu’il y a une notion d’absolu et d’éternité ».

    Si snobe le Vœu des échevins, lui n’a aucun complexe à dire qu’il « [n’est] pas mal à l’aise à la messe » : « Quand j’y suis, à la traditionnelle cérémonie de la Mer au Havre, ou aux enterrements, ou aux mariages, j’essaie d’écouter ce qu’on me dit. […] d’une manière générale, moi, durant la messe, je pense aux morts. Et parfois à la mienne : la seule chose qui m’angoisse, ce serait de mourir après mes enfants. » Bref, des inquiétudes eschatologiques qui rendraient plutôt Édouard Philippe sympathique.

    Mais il y a plus étonnant. À la question du journaliste de savoir s’il est anticlérical, il oppose une dénégation vigoureuse : « Je ne suis pas du tout anticlérical, mais je ne suis pas béat d’admiration devant ce que le clergé a fait de l’Église catholique. Le niveau du clergé français a globalement baissé, je trouve. » Et de poursuivre : « Je trouve qu’il y a, depuis quelques années, une forme de désinvolture liturgique. Qui me choque. La guitare à la messe, je n’ai jamais compris. Pour moi, le sacré est soit très sobre, tel le dénuement que l’on retrouve dans les monastères, soit très pompeux. »

    « Édouard Philippe défenseur de la tradi ? » résume en boutade Famille chrétienne. Sur Twitter, l’abbé Simon d’Artigue – peut-être par réflexe corporatiste mais, sur le fond, comment lui donner tort ? – rétorque, et toc, que si l’on va par là, « le niveau des politiques français a [aussi] globalement baissé ».

     

     

    Le rapprochement a d’ailleurs déjà été fait, d’une certaine façon, par le politologue Jérôme Fourquet qui, au lendemain des élections régionales, invité sur CNews par Eugénie Bastié, comparait la désaffection croissante pour le vote, ce rituel démocratique incontournable, ce devoir dominical auquel on sacrifiait solennellement en famille… à la fin de la pratique religieuse.

    La pire des solutions, a-t-il expliqué, serait de suivre l’exemple de l’Église en tentant de simplifier un cérémonial perçu comme contraignant pour se mettre au niveau d’un public en fuite. Fourquet compare le vote électronique à Vatican II : un remède pire que le mal.

    Est sacré ce que l’on ne doit pas souiller. Et pour cela, il faut le porter bien haut, dans les nuées, là où il est hors d’atteinte. Avec un protocole respectueux et codifié.

    « Ma personne n’est rien, mon principe est tout », disait le comte de Chambord. Si a été accueilli au départ avec autant d’aménité, y compris par ceux qui n’avaient pas voté pour lui, c’est qu’il semblait cultiver un goût pour l’apparat et la sobriété, les deux faces non oxymoriques du sacré, ainsi que l’a noté Édouard Philippe. C’est, en tout cas, ce que pouvait laisser espérer son air sérieux d’étudiant en propédeutique, son costume bien coupé et le décorum déployé pour sa marche solitaire à la pyramide du Louvre. Après le facétieux François Hollande et l’agité Nicolas Sarkozy, enfin un homme hiératique qui portait sa fonction comme le Saint-Sacrement. Las, la suite l’a démenti, jusqu’au point d’orgue Mcfly et Carlito. Et à trop s’abaisser, il s’est mis, comme l’on sait, à portée de soufflet.

    Chacun s’accorde à le dire, les hommages officiels sont un exercice, maintes fois renouvelé depuis son élection, dans lequel excelle Emmanuel Macron. L’hommage à Jean-Paul Belmondo aux Invalides, où s’était réfugié tout ce qui reste de sacré dans notre pays – le drapeau, l’armée, la fanfare, les vieilles pierres – et pour lequel, il faut le noter, même les petits-enfants du défunt avaient respecté les codes – endimanchés, cravatés, rasés de près, tout de noir vêtus -, l’a encore montré.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Rideau !, par Chris­tian Rol*.

    Nous appre­nons la fin pré­vi­sible de celui qui fut une espèce de condot­tière du libé­ra­lisme sau­vage, il eut été fli­bus­tier ou bou­ca­nier, s’eut été Bar­be­rousse plu­tôt que Jean Bart, tant il était connu pour être impi­toyable. Mais il appa­rais­sait régu­liè­re­ment dans les médias, à la façon d’un feuille­ton, dans des affaires flam­boyantes où l’argent cou­lait à flot et où il avait un sens inné pour se mettre en scène, (car il était aus­si cabo­tin à ses heures) et grâce à lui beau­coup de petites gens se retrou­vèrent sans boulot.

    Mais aujourd’hui, celui qui fit briller magis­tra­le­ment l’OM garde une place dans le cœur de ces chô­meurs, c’est ain­si. Chris­tian Rol qui a une plume agile nous offre cet hom­mage post­hume (NDLR),

    La mort de Tapie ne m’inspire rien d’autre qu’une douce indif­fé­rence. Je l’ai haï comme j’ai détes­té tous ces socia­los qui ont mis le popu­lo et les racailles dans leur poche pour vivre pei­nards dans des hôtels par­ti­cu­liers et rou­ler dans des limos avec chauffeur.

    Avec le temps, j’ai hié­rar­chi­sé mes haines… Tapie était un escroc dans tous les domaines. Il était de ces pri­mates qui pensent qu’il y a les « bai­seurs » et les « bai­sés », que la fin jus­ti­fie les moyens et que la poli­tique, les affaires ou le foot, ne sont que des moyens pour se la cou­ler douce. Bref, le type était un sale type, mais pas plus qu’un Fabius, un Kouch­ner, un Michel Noir et tant d’autres.

    Un soir, tan­dis que j’étais au Cra­zy Horse avec ma pou­pée, il arrive accom­pa­gné de son épouse, sim­ple­ment, sans tam­bours ni trom­pettes. C’était après son Age d’Or et ses frasques des années 80 – 90. Et les voi­là qui s’attablent proches de nous, dis­crets comme un couple de la classe moyenne venu pour siro­ter un Champ’ de basse extrac­tion et relu­quer les filles sexy en train de se dessaper…

    Je l’ai un peu obser­vé et n’ai rien res­sen­ti de ce que l’homme public m’inspirait. Il faut dire qu’il n’était ni hâbleur ni fri­meur, et, sur­tout, son épouse sem­blait si heu­reuse de s’extraire, ne serait-ce qu’un soir, de cette vie ponc­tuée de juges, d’huissiers, de flics et de fisc.

    Je crois que c’est elle qui m’a atten­dri ce soir-là. Elle l’avait choi­si alors qu’elle était encore une jeune fille. Mal­gré toutes les ava­nies, et par­ve­nue à l’âge où l’on sou­hai­te­rait la séré­ni­té d’un foyer, fut-il modeste, elle lui tenait encore la main…

    *Ecri­vain

    Source : https://www.actionfrancaise.net/