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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Islamo-gauchisme Quelle police de la pensée ?, par Gérard Leclerc.

    © Jordan L’Hôte / CC by 

    La polémique lancée à propos de l’islamo-gauchisme n’est pas près de s’éteindre. Elle met en cause les enjeux de notre société actuelle pour une période dont on ne peut percevoir le terme et elle rappelle le précédent de l’après-guerre.

    gerard leclerc.jpgAfin de stigmatiser l’intervention de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, à l’encontre de l’islamo-gauchisme, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une « police de la pensée ». Formule aussitôt rejetée par la ministre, qui au contraire se réclame de la totale liberté de recherche à l’université. Bien loin de vouloir, par son enquête, brider de quelque façon cette liberté, Frédérique Vidal entend protéger le pluralisme à l’encontre de la tentation de la pensée unique. L’expression « police de la pensée » appartient à George Orwell, le grand romancier anglais, qui, dans 1984, s’était employé à dévoiler les mécanismes du totalitarisme, singulièrement dans l’assujettissement des esprits, par le biais du sinistre ministère de la Vérité.

    Au moment où le roman est écrit, « police de la pensée » et « ministère de la Vérité » ne peuvent désigner que l’Empire soviétique. Mais il est destiné à éclairer d’abord l’opinion occidentale, et c’est un écrit de combat qui s’insère dans un débat avec des intellectuels fascinés par le mythe communiste. Sommes-nous sur le point de retrouver un débat d’une telle intensité dans des conditions différentes et sur des objets d’une autre nature ? C’est bien possible, d’autant que l’enjeu est vraiment civilisationnel et suscite des oppositions radicales. Cette police de la pensée dénoncée par Mélenchon, elle l’est également par l’autre camp qui argue de manœuvres d’intimidations et d’obstruction pour qui n’entre pas dans les cadres d’une pensée obsédée par les concepts de race, de genre, et plus généralement par une analyse de société dominée par la dénonciation des discriminations, renouvelant ainsi le schéma marxiste de domination de classe. Ainsi le climat actuel peut-il rappeler le climat des années d’après-guerre, celui de l’époque d’Orwell.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 février 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Sciences Po : les étudiants privilégiant l’écriture inclusive seraient favorisés.

    Image d'illustration © ISA HARSIN/SIPA

     Durant ces deux dernières années, les étudiants y ayant recours auraient été gratifiés d’un demi-point bonus.

     Sciences Po touché par une nouvelle affaire embarrassante ? Selon les informations du Figaro, l’institut d’études politiques favoriserait l’écriture inclusive et demanderait aux étudiants passant des partiels dans des cours de sociologie d’y avoir recours. Le Figaro dit avoir eu accès aux copies d’élèves qui dénoncent ces faits. Sur le document que nos confrères ont pu consulter, il est bien indiqué que ne pas utiliser l’écriture inclusive n’est pas pénalisant ; en revanche « un demi-point bonus sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l’utiliser ».

    Selon le Figaro, il est ensuite expliqué comment utiliser le point média. Appelé aussi « point milieu », il doit permettre à un mot d’être lisible tant au masculin qu’au féminin. Par exemple, « étudiant » devient « étudiant·e·s » ou « professeur », « professeur·e·s ». Mais la version des étudiants est toute autre que celle de la consigne officielle, puisque selon certains, un enseignant donnant le cours magistral sur « les grandes questions de la sociologie au prisme du genre », aurait indiqué aux élèves qu’ils seraient « pénalisés » s’ils n’utilisaient pas l’écriture inclusive. La mesure ayant provoqué un tel émoi dans la communauté étudiante, l’enseignant serait revenu sur sa décision et aurait donc décidé d’instaurer le système du bonus, rapporte Le Figaro.

    Quel bénéfice du point bonus ?

    Reste à savoir l’impact que cela a eu sur les étudiants. Puisque certains ont tout de même eu des bonnes notes aux partiels sans l’utiliser et d’autres, écrivant de manière inclusive, en ont eu de bonnes aussi sans savoir s’ils avaient eu le fameux bonus. Le 18 février, la députée LR Annie Genevard avait qualifié « d’insupportable » le fait que les étudiants soient pénalisés en n’utilisant pas l’écriture inclusive à l’Institut d’études politiques. Ce à quoi plusieurs professeurs s’étaient inscrits en faux, le service de communication de Sciences Po étant même forcé de démentir.

    Pas d’élèves « pénalisés » donc selon des syndicats étudiants et l’association Nova, mais bien des bonus accordés. « C’est ultra minoritaire, mais cela existe effectivement », indique Raphaël Zaouati, président de Nova au Figaro, qui a préféré revenir sur ses paroles. Initiative de l’école ou personnelle ? Sciences Po assure, en tout cas, qu’il n’y a eu aucune consigne donnée en ce sens.

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

  • Juste une mise au point Vaccins, réa, relance : un an après, tout ce qu’on ne vous a pas encore dit sur le Covid-19, par

    Juste avant les dernières annonces d’Emmanuel Macron, une polémique naissait entre les médecins qui dénonçaient le scandale des réanimations saturées.
    © Getty Images/Science Photo Libra

    Entre annonces hebdomadaires, tribunes contestataires, affirmations un jour contredites dès le lendemain, il y aura eu de quoi s'arracher les cheveux et se crêper le chignon entre amis. Aujourd'hui, Marianne remet les pendules à l'heure.

    Natacha Polony.jpgPlus de un an désormais que nous vivons au rythme d’une épidémie dont la principale caractéristique est d’avoir mis en lumière toutes les faiblesses et tous les travers de nos systèmes économiques et politiques. Plus de un an que nous constatons les ratés, les manquements, les mensonges ou les petits arrangements des gouvernants avec la réalité. La lassitude, l’exaspération gagne. L’impression d’avoir tout lu, tout entendu. Et pourtant…

    Juste avant les dernières annonces d’Emmanuel Macron, une polémique naissait entre les médecins qui, de plateaux de télé en colonnes de journaux, dénonçaient le scandale de réanimations saturées et l’obligation de « trier les patients », et, parmi leurs collègues, les rares qui s’indignaient d’un catastrophisme selon eux largement politique et qui prenait les citoyens en otage.

    L'Europe à la hauteur ?

    Entre ceux qui espèrent ainsi augmenter les budgets étiques de l’hôpital public et ceux qui oublient les conséquences tragiques des confinements, les adeptes de l’enfermement « pour sauver des vies » ont, de fait, imposé au président de la République de modifier quelque peu ses arbitrages. Mais la question peut-elle se résumer à savoir s’il aurait fallu ou non reconfiner plus tôt ?

    Depuis plus de un an, ce sont les armes pour lutter contre ce virus qui font défaut, autant qu’un véritable débat démocratique sur les arbitrages raisonnables. Qui vacciner en priorité, pour en finir plus rapidement avec la paralysie, l’enfermement et la ruine ? Qui meurt réellement du Covid, sachant que, la génération du baby-boom arrivant à un âge avancé, la mortalité augmente naturellement en France chaque année ?

    Sur les vaccins comme sur le reste, l’Europe s’est-elle donné les moyens de répondre aux enjeux ? Ses grands prêtres nous expliquent combien elle a accompli un extraordinaire bond en avant en mutualisant un petit peu ses dettes mais oublient de mentionner son incapacité chronique, suicidaire, à investir. Alors que son plan de relance n’est toujours pas voté, les États-Unis, eux, lancent un grand plan de construction d’infrastructures propre à recréer de l’emploi et à dynamiser une économie fragilisée.

    Plus de un an de pandémie, et nous n’avons toujours pas l’impression d’avoir été traités en adultes capables d’opérer des choix collectifs en connaissance de cause. Il serait temps de se réveiller.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Sur la page FB du Lys écologique : incivisme écologique et proposition (simple) pour en limiter les effets...

    Témoignage personnel d'un militant écolo-royaliste :
    "Au soir du 14 juillet, j’étais venu assister au traditionnel feu d’artifice tiré à Carnac, en pays chouan. Installé sur la plage, au bord des dunes préservées depuis quelques années déjà (et c’est tant mieux !), j’ai constaté le peu de civisme écologique de quelques (trop nombreux, malheureusement) vacanciers : malgré les limites indiquées par des barrières (trop discrètes) et quelques poteaux, ceux-ci les ont envahies sans délicatesse.

     
    Je me suis alors permis d’intervenir, poliment d’abord, puis plus fermement ensuite, en leur indiquant que l’endroit sur lequel ils s’installaient était normalement interdit pour les promeneurs, et ceci pour permettre le maintien et le renouvellement de la biodiversité locale. Or, à plusieurs reprises, les envahisseurs ont refusé de partir, riant de mes conseils et, bientôt, de ma colère malheureusement vaine… Quelques uns, néanmoins, conscients de leur méprise ou n’ayant fait que suivre le mouvement d’envahissement, ont quitté les lieux, comme ce groupe de motards casqués et sympathiques qui n’avaient pas vu les panneaux d’avertissement trop peu nombreux près des barrières et qui entraînèrent d’autres personnes à passer sur la plage plutôt qu’à rester sur les dunes officiellement (mais bien mal) protégées ; mais beaucoup d’intrus sont restés sur place, allant jusqu’à dévorer pizzas et brioches de viande comme pour montrer le peu de cas qu’ils faisaient des lieux pourtant réputés et annoncés fragiles et, au-delà, de l’environnement. Pratiquement tous portaient, leur repas achevé, des masques bleus dont certains furent abandonnés sur place, avec quelques canettes, une fois le feu d’artifice terminé. En quelques dizaines de minutes, des lieux d’ordinaire préservés des pieds et des postérieurs ont été saccagés par l’égoïsme et la bêtise de quelques uns…
    Que retenir de cette triste anecdote ?
    D’abord l’absence de conscience environnementale de certains de nos compatriotes et l’indifférence de beaucoup d’autres devant les agressions contre notre environnement, même le plus proche ;
    Ensuite, l’hypocrisie de ces mêmes agresseurs qui ne respectent les règles que lorsque la force publique (ici malheureusement complètement absente, car trop peu nombreuse devant le nombre de tâches à effectuer pour que la sécurité des spectateurs soit assurée) est visible et active ;
    Enfin, le peu de moyens matériels et humains mis en œuvre pour préserver de façon efficace ces dunes, ici protégées par quelques obstacles et poteaux bien insuffisants face à la bêtise et à l’irrespect…
    A quelques kilomètres de là, près d’Erdeven, les autorités ont visiblement trouvé une solution, simple et terriblement efficace contre les intrusions non souhaitées : une zone humide, située à quelques dizaines de mètres de la côte et dans laquelle l’on peut apercevoir libellules, batraciens, poules d’eau, hérons, etc., est protégée par une clôture renforcée de barbelés, mais sans priver les promeneurs du spectacle formidable d’une biodiversité riche et réconfortante. Sans doute faudrait-il reproduire cette protection visible sans être agressive pour préserver les richesses de biodiversité des dunes de Carnac…"
  • À propos des « rapatriés » d’Afghanistan…, par Georges Michel.

    On va me dire que je chipote, que je joue sur les mots, qu’il y a des choses bien plus graves que ça. Peut-être. Mais il n’empêche…

    Il n’empêche que lorsque je lis, un peu partout dans la presse, ces jours-ci, que « la France a rapatrié des Afghans », je fais des bonds. « Afghanistan : comment sont surveillés les rapatriés à leur arrivée en France ? » (franceinfo).

    11.jpg« Tout comprendre – Que sait-on des cinq Afghans rapatriés en France placés sous surveillance ? » (BFM TV). « Un Afghan rapatrié en France soupçonné de liens avec les talibans, un homme en garde à vue » (Europe 1), etc.

    Je sais bien que la France est la patrie des droits de l’Homme et que, en conséquence, à ce titre (de séjour ou pas), tout le monde est un peu français dans le monde et qu’« ils sont chez eux chez nous », comme disait Mitterrand. Certes. Mais tout de même. « Rapatrier » veut dire, selon mon dictionnaire, qui date un peu, « faire revenir des personnes, des biens, des capitaux dans leur pays d’origine ».

    « La France a rapatrié des Afghans » signifie donc, en bon français, qu’elle les a renvoyés dans leur pays d’origine. Il semblerait pourtant que le renvoi – le rapatriement ou l’expulsion, si vous voulez – des cinq Afghans soupçonnés de liens avec les talibans, n’est pas à l’ordre du jour, que ce serait même plus compliqué que ça, maintenant qu’ils sont chez nous – je veux dire chez eux. L’un des cinq, bien que lié aux talibans, nous dit BFM TV, a aidé à évacuer des Français, notamment des journalistes, des Afghans. On frise la Légion d’honneur. Ensuite, bien évidemment, la procédure et tout ça…

    Mais restons-en à la sémantique. En 1962, avec l’indépendance de l’Algérie, on parla des « rapatriés d’Algérie ». Parfois avec mépris. On se souvient même que le très socialiste Gaston Defferre ne voulait pas d’eux à Marseille. Pour ces pieds-noirs, la France, c’était leur patrie, même pour ceux qui descendaient d’Espagnols, de Maltais, d’Italiens ou de Juifs d’ du nord. Une petite vingtaine d’années avant, nombre d’entre eux l’avaient d’ailleurs prouvé du côté du Garigliano et sur les plages de Provence.

    Puis, de consommation oblige, démocratisation des loisirs, le mot « rapatriement » a pris un air de voyage organisé qui se termine mal parce qu’on a mangé des trucs pas frais ou qu’on s’est fracassé la jambe dans un safari en descendant de son lit ou en glissant sous la douche. À condition d’avoir pris la bonne assurance. Mais il s’agissait toujours de rentrer à la maison.

    Aujourd’hui, les choses sont déjà assez compliquées comme ça. Ce serait bien qu’on n’ajoute pas de la confusion en employant n’importe comment des mots qui ont un sens. Mais, vous me direz, c’est peut-être voulu.

     

    Georges Michel

    Colonel à la retraite
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    D'accord avec Raoult qui dénonce : 

    "Les conflits d'intérêt ont atteint un niveau de toxicité qu'il va falloir résoudre. Vous ne pouvez pas laisser des gens qui manient des milliards avoir une liberté totale dans leurs relations avec le monde de la santé"

    (extrait vidéo 2'12)

    https://twitter.com/Krieger66362259/status/1429350462826950660?s=20

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    1. Ce Gouvernement a le chic pour gaspiller NOTRE argent, qui manque tant partout (et, notamment) à l'Hôpital : dernier exemple en date, le fiasco des autotests dans les écoles. Une facture de 245 millions d'euros d'autotests, alors que seulement 10% ont été utilisés. Cet argent, NOTRE argent, aurait été mieux utilisé investi dans l'hôpital public, non ?...

    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-le-fiasco-des-autotests-dans-les-ecoles-7900065932

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    1 BIS. C'est ce que dit Véronique Jacquier : 

    "Quand on voit ce que coûte le Passe Sanitaire, est-ce qu’on ne pourrait pas offrir aux Français une vision et dire que cet argent on le met justement dans l’hôpital et dans la réforme de l’hôpital ?!"

    (extrait vidéo 0'56)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1432066432586686464?s=20

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    3. D'accord avec Gilbert Collard :

     
    Gilbert Collard
    "Macron veut créer une "zone protégée" à Kaboul : s'il pouvait le faire aussi en France dans les zones de non-droit et les territoires perdus, ce serait rassurant !"

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    4. Charlotte d'Ornellas explique pourquoi l'actuel (et soi-disant) "combat contre la drogue" est perdu d'avance : tout simplement, parce que... il n'est pas mené !

    (extrait vidéo 1'32)

    https://twitter.com/ChdOrnellas/status/1432240358415638529?s=20

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    5. À lafautearousseau, c'est bien connu, on apprécie beaucoup Goldnadel, y compris pour son humour. Aujourd'hui c'est Benjamin Griveau qui en fait les frais :

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    Après que France info, le 29 août, nous ait appris que l'ancien député LAREM Benjamin Griveaux allait présenter une émission de télé, notre sarcastique Goldnadel se fend d'un tweet laconique :

     

    6. Plus sérieusement, Christophe Dickès présente la nouvelle saison 2021/2022 de Storiavoce (qui fêtera ses cinq ans l'année prochaine) :

    (extrait 1'21)

    https://twitter.com/Storiavoce/status/1432253117781925894?s=20

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    Rendez-vous sur https://twitter.com/Storiavoce

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec cette bonne nouvelle, à propos des Crèches installées à l'Hôtel de Région à Lyon : après avoir gagné le (mauvais) procès que lui intentait la Licra, Laurent Wauquiez gagne aussi en appel... :

    https://www.lyonmag.com/article/117488/creches-installees-a-l-hotel-de-region-a-lyon-laurent-wauquiez-gagne-aussi-en-appel

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    À DEMAIN !

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Quai des orfèvres.

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    Art et Essai : Quai des orfèvres, un film de 1947 d’Henri-Georges Clouzot, avec Louis Jouvet (l’inspecteur Antoine), Suzy Delair et Bernard Blier (Jenny Lamour et son mari Maurice Martineau),
    adapté d'un roman de Stanislas-André Steeman.

    guilhem de tarlé.jpgQuai des orfèvres… « Avec son tralala »... un très grand film, une excellente soirée,  une leçon de cinématographie, comme quoi l'on peut faire du cinéma magnifique  sans vulgarité,  sans sexe, sans violence.

    Certes avec Jouvet, avec du cirque, avec Suzy Delair,
    et avec Jouvet,
    Avec du music- hall, avec l'accent des titis parisiens et la gouaille des actrices,
    et avec Jouvet,
    avec du french-cancan et les chansons d'après-guerre qui nous donnaient envie de fredonner,
    avec Bernard Blier
    et avec Jouvet,
    tous les ingrédients étaient là pour un cocktail détonnant, encore fallait-il avoir la magie de l'alliage...
    et j'allais oublier la voix de Jouvet...

    Oui, décidément, au risque de rendre jaloux - c'est le thème du film - les autres  réalisateurs, je n'hésite pas à écrire que Henri-Georges Clouzot  est un orfèvre.
    C'est vrai  que Quai des orfèvres est une production de 1947, et 73 ans après nous sommes encore suffisamment nombreux à pouvoir témoigner que ce fut un bon cru, une très bonne année.

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

  • Attentat islamiste Malaise de civilisation, par Gérard Leclerc.

    Le religieux a son efficacité propre dans les relations sociales

    © Pascal Deloche / Godong

    Le traumatisme dans lequel est plongée la France, depuis l’assassinat de Samuel Paty, sera-t-il l’occasion d’un discernement sur l’énorme malaise de civilisation que nous vivons depuis plusieurs années ? Sans doute l’État se trouve-t-il sommé de prendre des mesures de sécurité publique afin de protéger le pays des menaces meurtrières qui pèsent sur lui. Mais une question de civilisation ne se règle pas seulement en ces termes.
    Elle doit s’analyser sur le fond.

    gerard leclerc.jpgEt puisqu’il est question de religion, c’est la religion qui se doit d’être interrogée pour savoir en quoi elle est coupable des dérives terroristes que nous constatons. On invoque beaucoup les valeurs de la République et notamment la laïcité. Mais la laïcité consiste d’abord à affirmer la souveraineté des lois qui s’imposent à tous, en fonction du bien commun.

    Elle a d’autant moins compétence à apprécier sur le fond le message des religions, qu’elle est fondée sur la stricte séparation des domaines, et qu’elle ignore par principe ce que le philosophe politique John Rawls appelle «  les questions compréhensives  ». C’est-à-dire métaphysiques, ou encore celles qui entendent donner une appréciation générale du sens de la vie.

    Efficacité du religieux

    Mais force est de constater que le religieux a bien son efficacité propre dans les relations sociales et que la volonté de le mettre à part ou de l’obliger à la discrétion ne règle en rien les difficultés. C’était la conviction exprimée par Pierre Manent dans son essai Situation de la France (Desclée de Brouwer, 2015), c’est aussi celle du frère dominicain Adrien Candiard dans son ouvrage récent Du fanatisme. Quand la religion est malade (Cerf).

    Vraiment, la laïcité ne constitue en rien une réponse aux défis du fanatisme, parce qu’elle se place hors-jeu par rapport à toute problématique théologique. Et c’est donc celle-ci qu’il importe de mettre au centre du débat public, si l’on veut traiter le mal à la racine.

    Discernement

    Il est vrai que la tradition laïque dans notre pays n’a jamais beaucoup aidé à ce discernement, en opposant par exemple ce qui est de l’ordre du rationnel à ce qui est de l’ordre de la foi. Comme si la foi était étrangère au rationnel et ne comportait pas au contraire une étonnante exigence de rationalité.

    Il faut être tout à fait ignorant de la tradition chrétienne, des origines à aujourd’hui, pour ne pas percevoir en quoi un Pascal et un Newman ont contribué à une éclosion d’intelligence pour éclairer l’humanité en chemin. Il y a donc urgence, comme l’écrit le frère Candiard, de se remettre à l’école de la théologie, pour montrer en quoi le fanatisme est une monstruosité qui porte atteinte au Dieu de la Révélation. 

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... : BUREAU HUMANITAIRE – VISITE À BABLJAK, VILLAGE MARTYR

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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    BUREAU HUMANITAIRE – VISITE À BABLJAK, VILLAGE MARTYR

    Dans le cadre de leurs visites hebdomadaires aux familles les plus défavorisées des enclaves, notre ami Milovan et nos volontaires du bureau humanitaire se sont rendus à Babljak, pour une visite qui les a particulièrement marqués.

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    La route menant de Lipljan à Urosevac, au sud de Pristina, ressemble en tous points à toutes les grandes routes du Kosovo. Sur les bords du long ruban de goudron plus ou moins usé, des bâtiments sortent de terre de façon totalement anarchique ; la moitié semblent être encore en chantier, sans qu’on sache s’ils sont apparus la veille ou s’ils sont dans cet état depuis plusieurs années ; sans qu’on sache non plus s’ils seront un jour terminés, ou s’ils resteront dans cet état.

    Ceux qui sont achevés sont soit des hôtels, vides la plupart du temps, soit des stations-service, soit des magasins, généralement de bricolage. Sans oublier les mosquées, rarement plus pleines que les bâtiments qui les entourent. Toutes les enseignes sont bien entendu en albanais : les Serbes, eux, vivent à l’écart des grandes routes.

    Pour aller les voir, il faut généralement quitter la grande route pour s’engager sur une petite route encore plus défoncée, voire sur un chemin de terre.

    Le village de Babljak est desservi par une route. En plutôt bon état. Il faut dire que le village de Babljak n’est plus un village serbe. Aujourd’hui, plus de 99 % de la population du village est albanaise. Avant la guerre, ils étaient 350 chrétiens à vivre ici. Dès le déclenchement de la guerre, ils ont tous été chassés, en quelques jours. Et leurs maisons ont presque toutes été incendiées, pour s’assurer qu’ils n’essaient pas de revenir.

    « C’est toujours une visite difficile »

    Aujourd’hui encore, on peut voir les ruines de ces maisons un peu partout dans le village. Quatre murs, un escalier montant vers rien, c’est tout ce qui reste de ces maisons qui ont jadis accueilli des rires, des chants, des disputes, des réconciliations, des repas de fête…

    Milovan et nos volontaires sont donc allés visiter les sept Serbes qui vivent encore à Babljak : trois couples âgés et un vieil homme seul. Milovan raconte : « Depuis que je connais ce village, j’y retourne toujours avec un mélange de joie et de tristesse.

    De joie, parce que c’est un joli village : la plaine qui l’entoure est belle, on aperçoit vers l’Est quelques montagnes.

    De tristesse parce que je pense à ce que ce village était, et qu’il n’est plus. Je pense à ce que vivent ces personnes âgées, qui ont décidé de revenir mourir dans le fantôme de ce village où ils ont vécu toute leur vie. C’est toujours une visite difficile pour nous, et nous avons toujours du mal à repartir, à laisser là ces gens, seuls et loin de tout. »

     
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  • On confine les Français, mais pas les terroristes islamistes, par Grégory Roose.

    Les Français peuvent donc être assignés à résidence à titre préventif, pour la deuxième fois cette année, mais pas les fichés S : il paraît que c’est contraire à notre Constitution. Dans le même registre, le principe de précaution au nom duquel l’exécutif vient de décider la paralysie économique de nombreux secteurs de l’économie réelle (cafés, bar, restaurants, commerces de proximité) ne s’applique pas à l’arrivée de migrants sur notre sol dont on ne sait, le plus souvent, rien du parcours de vie, mais dont le vivier fournit régulièrement les terroristes islamistes qui frappent sur notre sol.

    11.jpgLe dernier en date est Brahim Aoussaoui, l’auteur présumé de l’attentat islamiste à dans lequel trois personnes ont été lâchement tuées. Plusieurs médias relatent que cet individu, loin des clichés du « migrant fuyant la guerre » que l’on nous impose pour mieux nous culpabiliser, que ce jeune Tunisien « né dans une famille nombreuse comptant huit filles et trois fils » (sic) avait « mis de l’argent de côté » et a des antécédents judiciaires de droit commun de violence et de drogue, selon Mohsen Dali, substitut du procureur général au tribunal de première instance de Tunis. Pourtant, il a pu arriver sans aucune difficulté sur le territoire français pour commettre cet odieux attentat, alors qu’il est demandé aux Français d’être munis d’une attestation pour aller simplement faire leur course.

    Alors que Macron excluait, la veille de l’attentat, le contrôle des frontières intérieures de l’Union européenne, c’est-à-dire celles de notre pays, il aura fallu moins de 24 heures pour que la réalité ne lui donne tort : le migrant est arrivé en France le mercredi 28 octobre, aux alentours de 20 heures, au moment même où le président de la République excluait le contrôle de nos frontières, et frappait le lendemain matin. Cette triste synchronisation n’a été relevée par aucun média alors qu’elle aurait dû, dans une démocratie saine, devenir le symbole de la lutte contre l’immigration clandestine. Il va devenir de plus en plus difficile de contraindre la population générale à de lourdes et régulières privations de libertés dans un contexte où n’importe quel étranger peut s’octroyer la liberté, le plus souvent sans être inquiété, de pénétrer sur le territoire national pour y réclamer aides médicales et sociales, logement, nationalité et, parfois, la vie de nos concitoyens au nom de l’islam.

     

    Grégory Roose

    Fondateur d'Adoxa Infos

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Billie.

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    A l’affiche : Billie, un film britannique de James Erskine, avec Billie Holiday.

    guilhem de tarlé.jpgBillie, la dernière séance avant la fermeture des salles de spectacle et l’assignation à résidence qui nous est imposée pour lutter aujourd’hui contre le « c…ard de virus », et demain – pourquoi pas ? – contre le terrorisme… et contre « l’insécurité routière »… et contre « le sentiment d’insécurité »…  L’idée est excellente tant que les Français s’y soumettront, que l’on pourra resservir sous tous les prétextes, à toutes les sauces.

    « Pour vivre heureux, vivez cachés » reprennent-ils à leur compte la sagesse populaire, et si malgré le danger – « pour vous et pour les autres » - il y a « nécessité » de sortir, muni d’un ausweis, continuez de vous cacher derrière vos masques, sans doute pour que la Covid ne vous reconnaisse pas !

     

    Billie, donc, la dernière séance, et après tout regrettons que le diktat de rester chez nous ne soit pas tombé un jour plus tôt car nous nous y sommes fortement ennuyés. Nous ne connaissions pas cette chanteuse américaine et nous n’avons rien aimé de ce personnage, de sa vie – certes horrible -, de sa voix et de ses blues sans mélodie, ni non plus de ce trop long documentaire particulièrement bavard en VOSTF…

    Peut-être avons-nous tort car, cette fois encore, des critiques ont aimé, que je ne dénoncerai pas.

     

    Permettez-moi de penser que la sortie de Billie relève avant tout du « Black Lives Matter » - « Elle fut la première icône de la protestation contre le racisme », nous dit le synopsis –, mais alors,  sur ce même sujet de l’artiste noir face au public blanc, je vous renvoie au très bon film Green book : sur les routes du sud, et plus généralement, sur la ségrégation durant les années 60 aux États-Unis,  Les figures de l’ombre.

     

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... : LES IMAGES DE L’ÉCOLE « 5 OCTOBRE » RÉNOVÉE PAR SOLIDARITÉ KOSOVO

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    lfar kosovo.jpg

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    Dans notre compte-rendu de l’inauguration de deux des trois écoles que nous avons rénovées l’hiver dernier, dans le cadre de notre campagne 2019-2020, nous écrivions :

    La troisième école, située en pays Gorani, n’a pas encore pu être visitée en raison de son éloignement de Gracanica et de son isolement dans cette région montagneuse, mais nous avons pu avoir son directeur au téléphone. Là aussi, les travaux ont été importants : il a fallu refaire une partie du toit, qui commençait à s’effondrer ; installer un chauffage central pour l’ensemble du bâtiment ; et même acheter une certaine quantité de meubles (tables et chaises) pour remplacer ceux sur lesquels les élèves travaillaient auparavant, qui étaient pour la plupart tellement usés qu’ils tenaient à peine d’une seule pièce. Le directeur nous a remerciés pour ces travaux au nom de toute son équipe et de ses élèves. Les Goranis, vivant à l’extrême Sud du Kosovo, tout près de la frontière avec l’Albanie, ont conservé leur attachement à la Serbie à travers les siècles et ont souffert pour cela de nombreuses persécutions. Seul l’extrême isolement de leurs villages les a protégés, et les protège relativement encore aujourd’hui. « Nous sommes heureux de voir que nous ne sommes pas totalement oubliés, a déclaré le directeur de l’école au téléphone. C’est très important pour nous et pour nos élèves de voir que nous comptons encore pour le peuple serbe et pour le peuple français. » Nous irons bien entendu les visiter dès que possible… sans doute après l’hiver, qui risque comme chaque année de les isoler presque intégralement du reste du Kosovo pendant plusieurs mois.

    Finalement, le Père Serdjan, responsable de notre bureau humanitaire de Gracanica, a pu aller la visiter il y a quelques jours !

    Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo, a déclaré à cette occasion :

    De belles nouvelles nous viennent de l’ultime sud du Kosovo et de Metohija où vivent les Gorans, une petite nation musulmane slave qui a toujours été et reste fidèle à la Serbie. Pour les enfants de l’école élémentaire ′′ 5 octobre ′′ dans le village de Globocica, nous avons alloué 40000 euros pour changer le toit de l’école, introduire le chauffage central, rénover les toilettes, acheter le matériel nécessaire et remplacer portes et fenêtres. Nous sommes très heureux de pouvoir aider nos frères Goranis qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles en partageant le sort des Serbes et des autres minorités non albanaises.

    Arnaud Gouillon

    Voici quelques photos :

           
    École-Gora-5-Octobre - 8
  • La France, une Cocotte-Minute™ !, par Jacques Myard.

    Le principe de réalité nous oblige à regarder la réalité en face et sans faux-fuyants : la France est, aujourd’hui, une Cocotte-Minute™, chauffée à grand feu, soupape bloquée. Le risque d’explosion est au rouge et imminent. Cette situation explosive est la combinaison de multiples facteurs.

    8.jpgEn premier lieu, les incertitudes créées par le Covid-19 provoquent de multiples interrogations ; les Français dépriment, nos jeunes concitoyens prennent conscience que leurs plus belles années risquent d’être perdues, leur avenir professionnel compromis ou totalement incertain.

    La solution – qui ne peut être que la vaccination – bégaye et fait apparaître la totale inorganisation de l’État, incapable de distribuer équitablement les doses de vaccins sur tout le territoire. À sa décharge, il est vrai qu’il ne reçoit pas les doses promises par les industriels défaillants, via l’Union européenne. On doit ajouter les multiples changements de discours du gouvernement qui distille ses propres interrogations, souvent contradictoires (couvre-feu, reconfinement, injonction d’aller travailler, l’économie doit être maintenue), alimentant l’anxiété des Français, alors qu’il devrait être économe de sa parole. Il est vrai que la com’, avec ce président de la République, s’est substituée à toute vision réfléchie.

    Cette dernière remarque renvoie à un axiome devenu fondamental : la perte de crédibilité de ce gouvernement, et plus particulièrement du chef de l’État lui-même, dont les multiples formules à l’emporte-pièce suscitent l’ire des Français.

    Mais au-delà de la forme et du pathos roboratif, la perte de crédibilité politique du président de la République aux yeux des Français s’explique simplement : il n’a pas l’étoffe d’un chef d’État. Élu lors d’une conjonction stellaire miraculeuse, en prônant un projet ultralibéral et mondialiste, construit sur des slogans sans études préalables approfondies dont l’application a suscité colère et opposition : manifestations des gilets jaunes, manifestations contre la réforme des retraites, ras-le-bol des policiers, des maires ; la liste est sans fin ou presque…

    Qu’à cela ne tienne, face à l’échec de sa politique ultralibérale prônée en 2017, il effectue un virage à 180 degrés : défend la souveraineté, le retour d’industries dont il avait salué, auparavant, la délocalisation et fait fi de ses contradictions. Les Français ne s’y trompent pas et n’écoutent plus la parole élyséenne décrédibilisée. En dépit des craintes que suscite la pandémie qui exige le respect de mesures sanitaires strictes, pour de nombreux Français, l’autorité naturelle de l’État incarnée par le président de la République est morte. Dès lors, tout peut arriver…

    Le Président devrait méditer ce que disait Maximilien Robespierre en 1789, peu avant la Révolution : « La même autorité divine qui ordonne aux rois d’être justes défend aux peuples d’être esclaves. »

     

    Jacques Myard

    Homme politique
    Maire de Maisons-Laffitte
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Sous le ciel d'Alice.

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    Art et Essai : Sous le ciel d’Alice, un film français de Chloé Mazlo, avec Alba Rohrwacher et Wajdi Mouawad (Alice et son mari Joseph).

    Sous le ciel d’Alice : Enfin, un très bon film !

    Mes pareils à deux fois ne se font point connaître
    Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître.

     

    Sous le ciel d’Alice… Chloé Mazlo pourrait s’approprier le Cid avec son premier long-métrage qui est le premier très bon film de l’année… et peut-être le seul car je suis décidé à ne pas me soumettre au laisser-passer prétendument « sanitaire ».

    Sous le ciel d’Alice, c’est en quelque sorte le « pays des merveilles »… on pense à la Phénicie, le pays de l’alphabet, avec Byblos, Sidon et Tyr.
    Alice s’est enracinée et a aimé ce Liban d’avant 1975, le pays du Cèdre, le paradis de la cohabitation pacifique des musulmans et des chrétiens … C’est d’abord ce côté féérique que la réalisatrice a plaisamment rendu en insérant dans son travail du cinéma d’animation.


    Mais du jour au lendemain, un pays peut basculer, une civilisation disparaître – comme disait Paul Valéry -, une société s’effondrer, un peuple se diviser et la partition s’installer, entre Beyrouth-est et Beyrouth-ouest, dans l’enfer de la guerre civile.

    Au grand dam d’Alice – « si tout le monde s’en va ! »-, sa fille a fui, comme 300 000 Libanais qui ont émigré pour des jours meilleurs.

     

    La raison est d’abord démographique à la suite d’une croissance de la population musulmane qui ne supporte plus une répartition des pouvoirs entre les différentes communautés, datant de 1943 – le « pacte national » -.

    Hollande, en son temps, avait évoqué la « partition » sur notre propre territoire, et on partage pendant la projection, on fait nôtre, le désespoir, l’angoisse et la révolte d’Alice.

    Mais on sent bien aussi que le changement de monde pourrait ne pas être celui auquel on pense quand, depuis bientôt un an et demi, un peuple se soumet à des décisions, chaque jour plus liberticides.

     

    Avec Alice qui a fini par regagner sa Suisse natale, on a envie de reprendre, les larmes aux yeux, la chanson de Jean-Pax Mefret :

    « Je viens d’un pays qui n’existe plus,
    Je viens d’un paradis perdu ».

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.  

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    Sous le ciel d’Alice

    Chloé Mazlo

    Je recommande

    Drame

    Français

    2020

    5ème set

    Quentin Reynaud

    Un très bon film

    drame

    Français

    2021

    Cruella

    Craig Gillespie

    Une bonne soirée

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Éric Zemmour communique :

    Eric Zemmour
    Dernière relecture. Rendez-vous à la rentrée !

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    Hâte d'y être !

     "Le suicide français" avait été vendu à plus de 500000 exemplaires...

     

    2. Engorgement/Saturation des Hôpitaux : le docteur Gérald Kierzek a, évidemment, raison : au lieu de déverser des milliards, depuis des décennies, dans des "plans banlieues" qui n'ont servi à rien (et ce n'est qu'un exemple : il faudrait en finir avec la sur-administration, l'immigration, le mythe des années d'école pour tous pour finir à Pôle Emploi...) il suffirait de donner une partie de cet argent gaspillée à la Santé !... :

     
    Dr Gérald KIERZEK
    "Martinique, Guadeloupe, Réunion mais aussi métropole… au lieu de confiner et de crier au virus mortel, augmentons les lits d’hôpitaux et le maillage territorial de proximité. Ça sert pour les pandémies et les pathologies du quotidien des urgences par exemple."

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    3. Un grand merci pour ses voeux de "bel été" à Franck Ferrand, mais surtout un grand Bravo à lui pour son attitude, qui est la nôtre...

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    Réponse d'Ivan Rioufol : "Mon cher @FranckFerrand, vous ne serez pas seul ! Je refuse ce monde paranoïaque, quitte à me résoudre à l'exil intérieur#NonAuPasseSanitaire #SansNous

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    4. Dialogue mi tragi-comique/mi surréaliste (surtout, surréaListe) au royaume d'Absurdistan (appelé aussi "le Système") :

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    5.                                       Institut Apollon

     

    6. Islamo-gauchisme revendiqué des escrolos : cette fois, ce sont "les Verts de Saint Chamond" qui reconnaissent une légitimité aux propos sexistes d’un imam sous couvert de Laïcité et de vivre ensemble ! Scandaleux !

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    7.                                            SACCAGE PARIS

    PARIS BOBO, PAR'HIDALGO, PARIS PAS BEAU !

    Ici #saccageparis toute l’actualité inédite de la Mairie de Paris ! Avec, chaque semaine pendant tout le mois d’août, une page spéciale pour agrémenter les sorties à Paris Plage : Les jeux de l’été d’Anne Hidalgo. Ici #saccageparis , seul et unique !

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    À DEMAIN !

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