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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : « La Royauté offre aux citoyens un point de repère dans la tempête ».

    Pour tenir sa place dans le concert des nations, la France se doit d’être elle-même et d’avoir la volonté de sa liberté, mais aussi d’enraciner sa politique dans la durée et la mémoire, ce que, mieux qu’une République présidentielle ou parlementaire, peut faire et assumer une Royauté qui ne détient pas son pouvoir ni sa légitimité d’un « vote de fracture » d’une majorité contre une minorité : par essence, la Royauté, « non élue », n’est pas d’un camp contre l’autre, elle est au-dessus de la mêlée politique sans pour autant être indifférente ou insignifiante.

    En somme, elle est arbitrale, et, comme l’arbitre d’une rencontre de balle-au-pied, elle suit la partie mais ne la joue pas, se contentant de « distinguer » entre des points de vue qui peuvent être, pour de multiples raisons, divergents, et de décider de valider ou non telle ou telle option de grande politique, par sa signature ou son « conseil ».

    Car la Royauté, de par sa position au-dessus des débats politiques et des actes gouvernementaux eux-mêmes, et en dehors du Pays légal partisan (sans pour autant méconnaître son existence et nier ses particularités, ce qui ne veut pas forcément dire que le souverain s’en satisfasse…), assume et incarne l’unité de la nation, comme une sorte de clé de voûte discrète et trop haute pour qu’on l’aperçoive nettement ou que l’on s’y intéresse vraiment en temps ordinaires. Les temps de grande crise (militaire ou, ici, sanitaire) révèlent la force discrète et tranquille de la Couronne, en offrant aux citoyens un point de repère dans la tempête qui, comme un phare scintillant, rassure et prévient (et prémunit ainsi) du danger. « Voici une autorité unipersonnelle. Elle n’est pas affectée par les changements politiques qui peuvent intervenir dans les hémicycles parlementaires. Elle n’est pas tributaire d’une élection périodique. Elle n’est pas affectée par la composition en mosaïque qui préside à l’aménagement des autres institutions publiques. Peut-être même fait-elle, dans les Etats les plus diversifiés ou les plus complexes, figure de symbole des préoccupations communes ? ».

    Le souverain est celui qui porte, à travers sa personne (qui n’est « une » que physiquement, étant « famille » historiquement et étatiquement, et se voulant « toutes » nationalement), la charge émotionnelle de l’Etat, comme la protection accordée à tous : il apparaît comme une sorte d’intercesseur entre les individus de la nation et des forces mystérieuses auxquelles l’on croit plus facilement, parfois de façon superstitieuse plus que religieuse, dans les périodes agitées ou sombres de l’histoire. Marc Bloch avait bien compris cela quand il évoquait les « rois thaumaturges » et « le mystère de Reims » (lieu du sacre des rois de France), sortant apparemment du simple « rationnel » pour voir plus profond dans la psychologie des hommes…

    C’est cette sorte de « magie » qui fait que la Monarchie, quelle qu’elle soit son influence réelle sur les événements et sur les pouvoirs, est écoutée quand les pouvoirs gouvernementaux sont, eux, plus facilement accusés (à tort ou à raison, selon les cas) de « ne pas tout dire » : la parole royale n’est pas attendue comme une explication ni comme une médication, mais comme une médiation et un appel à une sorte « d’au-delà du politique ». Du coup, elle donne du sens aux choses, et s’avère plus rassurante, voire plus « résistante » : elle n’est pas une promesse, elle est plutôt l’espérance ou, en reprenant le fameux mot de Bernanos, « le désespoir surmonté ». Il n’est que de relire le message du roi George, père d’Elisabeth, ce fameux « discours d’un roi » dont le beau film éponyme montre l’élaboration difficile.

    La reine sa fille, 80 ans après, poursuit cette œuvre royale : « Venant d’une souveraine qui a connu les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, les mots prennent un sens rare. Et c’est bien à cet « esprit de la nation » cher à son père, le roi George VI, qu’elle a, dans ce discours écrit par ses soins, subtilement fait appel. ». Et il est intéressant de noter que, dans les monarchies d’Europe où le monarque s’est exprimé, le ressenti a été le même : « à l’ombre des grands arbres, l’on se presse pour éviter les feux trop brûlants du soleil ou les chutes infernales des eaux sur terre », pourrait-on dire. Cela est d’autant plus visible quand les gouvernements locaux sont controversés…

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    Visuel : Le Courrier Royal

  • Afghanistan: la fin d'une illusion, par Mathieu Bock-Côté.

    Photo AFP
    Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.
     

    Les images sont choquantes, le monde est terrifié : les talibans viennent de reprendre le contrôle de Kaboul et par là, de l’Afghanistan. 

    La guerre engagée dans les suites du 11 septembre 2001 se termine par un fiasco, au moment de commémorer ces attentats qui ont changé le visage de la planète. Le symbole est très fort. Les États-Unis sont humiliés, et le monde occidental l’est aussi.

    5.jpgOn peut déjà en tirer une leçon : les interventions occidentales qui prétendent imposer et construire la démocratie dans des pays n’ayant rien à voir avec l’histoire et la réalité de notre civilisation sont vouées à l’échec.

     

     
    Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.

     

    Illusion

    Lorsqu’elle s’impose de haut, sans s’enraciner dans un contexte, un espace national et un bagage civilisationnel, elle peut disloquer un pays qui aurait besoin d’un autre régime pour se consolider et éviter les guerres en chaîne.  

    On le savait déjà depuis la guerre d’Irak en 2003. On a eu l’occasion de le confirmer en 2011 à la suite de l’intervention en Libye. Mais l’Afghanistan représentait l’ultime expression de cette illusion, de ce fantasme. 

    Cela ne voulait pas dire qu’il ne fallait pas intervenir en Afghanistan, mais il fallait le faire pour des raisons stratégiques précises, pour une brève durée, sans se faire croire qu’on allait implanter dans ce pays les codes et les références de la civilisation occidentale. Les pays occidentaux s’étaient enlisés dans ce pays archaïque et tribal.

    C’est une certaine idée de l’imperium américain, remontant à la Première Guerre mondiale et à Woodrow Wilson, qui se décompose sous nos yeux. 

    La superpuissance qui se croyait toujours engagée dans une croisade démocratique mondiale se voit encore une fois défaite. Elle s’enfonce dans l’humiliation en réclamant désormais un talibanisme inclusif !

    L’humanité n’est pas une pâte à modeler. Elle est plurielle, diverse et conflictuelle. Les peuples ne sont pas faits pour vivre sous une seule souveraineté. Certaines différences culturelles sont insurmontables. Résumons-le simplement : l’Occident n’a pas vocation à s’installer en terre d’islam, et l’islam n’a pas vocation à s’implanter en Occident.

    Plusieurs Afghans veulent fuir le nouveau régime. On les comprend. Le talibanisme est totalitaire.

    Il nous faut pourtant résister à la tentation de voir là une réédition des boat people. Avec raison, Emmanuel Macron a appelé les Européens à la plus grande prudence devant la vague migratoire à venir. 

    Talibans

    S’il est naturel de sauver ceux qui ont participé à l’effort de guerre, on ne saurait étendre au-delà cette politique d’accueil. 

    Nos sociétés voient déjà le fantasme de la diversité heureuse virer à la catastrophe et les Afghans qui fuient le régime taliban, quoi qu’en dise une certaine propagande sentimentale, ne sont pas pour autant des Occidentaux comme d’autres, à la recherche d’une nouvelle maison où vivre leurs droits démocratiques. Ils arriveraient avec un bagage culturel radicalement incompatible avec le nôtre.

    Le droit d’asile n’a pas à se transformer en absolu en se retournant contre les sociétés qui le reconnaissent. Il suffit de se rappeler la vague syrienne de 2015 pour s’en convaincre.

    Source : https://www.journaldemontreal.com/

     

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Une écoute objective des propos d'Emmanuel Macron sur Brut ne peut qu'amener à cette conclusion : le semble-Président a "couru après" ce qu'il croit être "l'électorat jeune", qu'il a cru pouvoir appâter avec un à-plat-ventrisme qui ne le servira pas. Bien au contraire.

    En flattant à tout-va et à tout prix, croyant amadouer, il ne récoltera que de l'indifférence, au mieux, du mépris et un renforcement de la radicalisation, au pire. Pourquoi des "jeunes" en marge se mettraient-ils à vouloir s'assimiler, d'un coup, si le premier personnage de l'État s'aplatit devant eux ? Un seul exemple : "Quand votre famille parle l’arabe, c’est une chance pour la France"  a-t-il dit. Pourquoi les "arabes" (puisque le semble-Président les appelle ainsi !) apprendraient-ils donc à lire, écrire et parler correctement français ?
     
    "300 à 500 noms" de personnalités noires ou arabes dans l'espace public, dressant une statue ici, donnant un nom de Place ou de Rue là... Mais nous sommes en France, pas dans un pays arabo-musulman : ce sont les savants, écrivains, artistes, héros nationaux qui doivent être offerts à l'admiration des passants. Et si Macron, Chef du Système qui nous tue, veut réparer des injustices, qu'il commence donc par reconnaître le Génocide vendéen, et donner à des Places et des Rues, à des Écoles et des Collèges etc... des noms de grands Français catholiques et royalistes, hostiles au Système : ils manquent vraiment beaucoup, dans notre espace public !   
     
    3. N'importe quoi, et dérive indigéniste : À Sciences-Po, des étudiants veulent créer un cours sur l'intersectionnalité raciale ! Sur Instagram, un collectif baptisé "BeingBlackatSciencesPo" (!) s'est en effet fixé comme objectif de permettre "aux étudiants noirs" de débattre en toute sécurité. Mais qu'est-ce qu'ils ont tous, ces soi-disant anti-racistes, à ne raisonner qu'en terme de "blancs" ou de "noir" ? Ils font bien pire que créer du racisme, ils vivent quotidiennement dans un monde "racisé", comme ils disent !...

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    4. Simple rappel : En entreprise, en application des dispositions notamment de l’article L.1132-1 du code du travail, toute considération sur l’employé liée à son origine ou couleur de peau (y compris pour une promotion) est prohibée et peut valoir à l’employeur des poursuites pénales. À bon entendeur, Macron et collectif "BeingBlackatSciencesPo", salut !
     
    5. Excellente, la réaction de Michel de Jaeghere aux lamentables propos de Macron, sur Brut : "Curieux que dans l'esprit du chef de l'État, la mémoire des harkis, celle des pieds noirs et celle des anciens combattants passent après celle des enfants des anciens du FLN, seuls considérés comme des "chances pour la France". @EmmanuelMacron devrait lire le @Figaro_Histoire.
     

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    6. Et, en plus, elle est MAGNIFIQUE : la crèche de #Béziers est ouverte au public en mairie ! Grand bravo à Robert Ménard, défenseur de notre culture et de nos traditions !

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  • Les anti-passe sanitaire sont-ils si minoritaires que ça ?, par Frédéric Sirgant.

    C’est entendu : si les anti-passe sanitaire ne sont pas tous des antisémites ou des bas de plafond, une chose est certaine, ils sont minoritaires, et même très minoritaires. l’a dit. Olivier Véran aussi. Donc, c’est vrai. Et c’est même certifié par la caution d’éminents intellectuels.

    7.jpegLe sociologue Gérald Bronner, par exemple, dans le JDD : « Les manifestants contre le passe sanitaire sont une minorité dans notre pays. La majorité des Français approuve ce dispositif. Et dans la partie de la population qui n’approuve pas, il n’y a qu’une petite minorité qui va manifester ; et au sein de cette minorité, une minorité encore est anti- et conspirationniste. Pourtant, on leur donne une visibilité maximale. C’est la tyrannie des minorités de faire passer de la visibilité pour de la représentativité. Ils existent mais ils sont si bruyants qu’on a tendance à croire qu’ils sont représentatifs. » On appréciera le raisonnement : minorité d’une minorité d’une minorité. La sociologie façon poupée russe. On appréciera aussi l’analyse sur la tyrannie des minorités. Utilisable pour (contre ?) d’autres minorités visibles ? Et très bruyantes ? Pas certain qu’on entende alors M. Bronner.

    Mais revenons à nos anti-passe dont la partie émergée sont ces 200.000-400.000 manifestants des samedis d’août 2021. Deux questions agitent ceux qui, une fois encore, n’ont pas vu venir la vague . Qui ? Et combien ? « Qui ? » est devenu une question risquée. Mais quand il s’agit de savoir qui se cache derrière ces anti, elle ne gêne plus personne. Et nous sommes à peu près tous d’accord avec Nicolas Gauthier : un improbable mélange d’, de nationalistes, de libéraux, de LFI et de . Ce qui les unit ? L’anti-macronisme et une même défiance vis-à-vis des élites. On y trouve aussi des familles inquiètes, des gens n’ayant jamais manifesté. Tous unis derrière un mot magique que l’on pensait bien rangé au fronton des mairies : « liberté ». Mot d’ordre qu’exécute sèchement notre sociologue : « Mais c’est une absurdité. Il est évident que la proposition du passe sanitaire est moins liberticide que l’obligation vaccinale. Le plus liberticide, c’est la présence du virus, les couvre-feux, les confinements. Le passe sanitaire est une étape intermédiaire douloureuse mais obligatoire. » On ne voit plus trop où est la sociologie, là-dedans. Mais passons.

    Pour le « combien », la question a été réglée, elle aussi. Minoritaires, nous assure-t-on. Du ministre au sociologue. Le tout validé par un IFOP pour le JDD : 50 % contre, 34 % pour. Effectivement, si en plus on se dit que dans ces 34 % il y a la carpe et le lapin, on peut dormir tranquille à l’Élysée.

    Mais le même sondage permet de relativiser fortement cette vision d’anti-passe minoritaires. En effet, il révèle aussi qu’à la question « Le passe sanitaire va créer deux catégories de citoyen », les Français répondent « oui » à… 68 % ! À « Il y a d’autres moyens de lutter contre l’épidémie que le passe sanitaire » : « oui » à 57 %. « Chacun est responsable de sa propre et le gouvernement n’a pas à imposer d’obligation dans ce domaine » : 56 %. « Le gouvernement complique inutilement la vie quotidienne des Français » : 53 %. « Le passe sanitaire est une atteinte aux libertés » : 53 %. Et même sur « Les mesures du gouvernement sont dangereuses car elles poussent à utiliser un sur lequel on manque de recul » : 50 %.

    Il y a donc bien des façons de rendre minoritaire un mouvement dont les idées essentielles sont, selon ce sondage, majoritaires. Tricher sur les chiffres des manifestants. Et ne pas regarder les réponses qui vous dérangent. Cela doit s’appeler un biais cognitif, ce truc dont Gérald Bronner est spécialiste. Les majorités que l’on ne saurait voir se cachent parfois dans les détails des .

    Mais la contradiction de l’opinion révélée par ce sondage entre une hostilité globale vis-à-vis du mouvement et une approbation majoritaire des grandes thèses qu’il défend s’explique peut-être, une fois encore, par son manque d’incarnation, de débouché , de véritable leader. Une perspective difficile à envisager, vu son caractère hétéroclite et son dénominateur commun centré sur la défiance. Il n’empêche : à quelques mois de la présidentielle, les principes forts qu’il défend peuvent très bien alimenter un véritable programme. De rupture, évidemment.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Le comédien Gérard Lanvin adresse un message de soutien aux forces de l’ordre : "Je suis pour la police, je les remercie d’exister"... : 

    https://policeetrealites.com/2021/05/18/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-le-comedien-gerard-lanvin-adresse-un-message-de-soutien-aux-forces-de-lordre-je-suis-pour-la-police-je-les-remercie-dexister-video/

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    2. Qu'il joue bien ou mal au ballon ne change rien à l'affaire : monsieur Benzema est seulement un "Français de plastique", il n'aime pas la France, et le dit, et le fait savoir par tous les moyens, toujours et partout. Son pays, son équipe de coeur, c'est l'Algérie (et, après tout, c'est normal). Il n'a pas sa place dans une équipe qui est censée représenter "la France". Le sport n'est pas qu'une affaire de talent : le sport fait partie de la société, de la France, du Pays. Si on n'aime pas ce pays, si on l'insulte, si on lui crache dessus, on est cohérent avec soi-même : on s'en va...

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    "L'Algérie c’est mon pays" (Karim Benzema, 6 décembre 2006)

     

    2 TER. Et, pour clôturer ce sujet, et cesser de parler de ce personnage si peu sympathique, le tweet de Robert Ménard :

     
    Robert Ménard
    "Les seuls critères sportifs ne suffisent pas pour jouer avec les couleurs de la France. Sinon Cantona aurait été sélectionné pour l'Euro 96. #Benzema est dans ce cas. Un très bon joueur, mais un comportement et une image néfastes pour le maillot bleu."

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    5. D'accord avec Mgr Xavier MALLE... :

     
    "Le pire #PJLBioethique redouté. Ce texte est très dangereux. Le @gouvernementFR n'a rien de plus urgent en ce temps de pandémie que de soigner quelques électeurs ?"
     
    ... et avec La Manif Pour Tous :
     
    "Délirant ! Alors que ses ministres sont en campagne, les hôpitaux à genoux et l’économie au bord de la banqueroute, @EmmanuelMacron ne trouve rien de mieux à faire que de faire voter en urgence le #PJLBioethique !"
     

    https://www.ouest-france.fr/societe/famille/pma/bioethique-et-pma-pour-toutes-retour-du-projet-de-loi-le-7-juin-devant-l-assemblee-nationale-d01fa6b4-b7c4-11eb-94ac-b40320beb720

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    6. C'est à lire sur Atlantico : 22 millions de Français travaillent dans le privé et financent les 30 millions qui dépendent, eux, de la dépense publique... :

    https://www.atlantico.fr/article/decryptage/22-millions-de-francais-travaillent-dans-le-prive-et-financent-les-30-millions-qui-dependent-eux-de-la-depense-publique-irene-inchauspe

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    7. Et on terminera cette série d'aujourd'hui avec un peu d'humour noir, histoire de sourire quand même un peu, en redisant notre NON franc et massif au Passe sanitaire, ou vaccinal...

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Le Système gaspille des milliards depuis des décennies pour l'immigration (plans banlieues qui ne servent à rien, allocations démentielles à la terre entière...) mais il sacrifie notre Avenir de grand Pays en ne soutenant pas la Recherche, vraie créatrice d'emplois et véritable garante de la survie de notre peuple en tant que grand  pays.

    Le cri d'alarme de Serge Haroche (Prix Nobel de physique 2012 pour ses travaux en physique quantique et professeur honoraire au Collège de France) : "La France a pris du retard ! L'effort sur la science a trop ralenti" (un chercheur français en début de carrière gagne 3 fois mois que le salaire moyen de ses équivalents dans le reste de l'OCDE !) :

    https://www.lesechos.fr/thema/occitanie-quantique/la-france-a-pris-du-retard-leffort-sur-la-science-a-trop-ralenti-1317432#utm_source=le%3Alec0f&utm_medium=click&utm_campaign=share-links_twitter

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    2. Immigration/Délinquance : le semble-gouvernement du Système qui ruine et déclasse la France se fout de nous, au quotidien, et les Français en meurent, au propre comme au figuré : délinquant multi-récidiviste, l'assassin de Hayange est - cerise sur le gâteau - un  réfugié politique ! Gabrielle Cluzel remet les pendules à l'heure, en 35 secondes :

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1396903818328252422?s=20

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    3. À propos de cette pauvre Audrey Pulvar, et de ses déclarations aussi scandaleuses que lamentables, Bercoff adopte le meilleure attitude possible : celle d'en rire ! Merci à lui pour son humour bienvenu !...

    André Bercoff
     
    "#GeraldDarmanin veut rencontrer #AudreyPulvar qui accepte "avec enthousiasme" : aux dîners de cons ont succédé les dîners de clowns. On n’arrête pas le progrès."

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    4. Sur Europe 1, face à Julian Bugier, Dominique Reynié - qui vient de publier "Le XXIème siècle du Christianisme" - explique :

    "...Indiscutablement, nous sommes entrés dans une séquence historique où la religion va jouer à nouveau un rôle très important dans la politique..."

    (Extrait vidéo une minute et 22 secondes=

    https://twitter.com/Europe1/status/1397227016164941835?s=20

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    5. Mascarade grotesque et attristante pour l'État de la "rencontre" (?) entre le semble  président et deux personnes dont on se demande bien ce qu'elles font là : d'accord avec Ivan Rioufol ! :

    Ivan Rioufol 
     
    "Le pays s’effondre ? Allons faire une galipette dans les jardins de l’Elysée! Là, tout y est permis pour tenter d’attirer l’électorat des 18-24 ans. Jamais l’infantilisation de la politique n’avait été si loin dans sa caricature, avec #mcflyetcarlito."

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    6. Déconstruction de l'Histoire de France, chère au mouvement de la dénonciation/annulation des cultures nationales (appelé aux USA "cancel culture") : la Palme d'or, sans conteste, revient au maire de Ris Orangis, non ? :

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    7.                                          SACCAGE PARIS

    Non, vous ne rêvez pas, vous cauchemardez : c'est bien la si majestueuse Place Louis XV, dite "de la Concorde"...

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    Les effaceurs de graffitis de la Ville sont en grève ?

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    On va se mettre à compter les bancs non tagués !

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    Pour les poussettes et les handicapés, on fait comment ?

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    Face à ce saccage de Paris, la grogne commence à monter, à monter... :

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Tweeté par Damien Rieu (son "commentaire" : "Une semaine en France" ! )...

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    2. Le Pape en Irak...

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    3. Et, pendant ce temps, à Grenoble : les noms de deux professeurs accusés d'islamophobie placardés sur les murs ! C'est bien connu : pour les collabos de l'islamisme terroriste, comme l'UNEF par exemple "l'islamophobie tue", mais pas l'Islam ! lafautearousseau a aimé le commentaire de Caroline Fourest :

    Caroline Fourest
    La confusion dangereuse de cette #GénérationOffensée. La mort de Paty, déjà oubliée. Nos alertes, enterrées. La pensée critique, piétinée. Un concours d’amalgames mortifères. Honte à l’@unefgrenoble⁩, supplétif du fanatisme. Et à ses complices.

    https://www.marianne.net/societe/grenoble-les-noms-de-deux-professeurs-accuses-dislamophobie-placardes-sur-les-murs-de-liep

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    4. À ce propos, très bon article d'Alexandre del Valle dans Atlantico : "L’expression “islamo-gauchisme” désigne une réalité indéniable : celle d’une alliance  entre des #islamistes subversifs et des intellectuels, journalistes, militants ou responsables politiques qui refusent de dénoncer l’islamisme radical." :

     

    https://www.alexandredelvalle.com/single-post/islamo-gauchisme---islamosph%C3%A8re-l-alliance-anti-occidentale-qui-fait-le-lit-des-fr%C3%A8res-musulmans

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    5. Un capitaine de gendarmerie (30 ans de service !) écope d’un blâme pour avoir publié un livre qui dénonce l’explosion de la délinquance et les manquements de la justice. C'est cohérent avec l’interdiction de Génération Identitaire. Le pouvoir est du côté de la racaille...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/un-capitaine-de-gendarmerie-sanctionne-par-sa-hierarchie-pour-avoir-denonce-la-delinquance-129178#node-article-comment

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    6. D'accord avec Jordan Bardella : 

    Jordan Bardella
    Beauvais, Sarcelles, Lyon, Amiens : la France vit en état d'émeute urbaine permanente. Gérer la pénurie en annonçant des renforts par-ci par-là ne suffira pas. L'embrasement est proche et cet Etat qui a organisé sa propre faiblesse risque de ne bientôt plus pouvoir y faire face.
     
    Le Système a cru malin de greffer une quantité impressionnante d'étrangers sur le corps social français (pas loin de quinze millions) en très peu de temps (45 ans) : ce fut la hideuse alliance du Fric et de la Révolution : le fric car des patrons voyous tiraient les salaires à la baisse, et la Révolution car elle espérait diluer ainsi les dernières résistances du Peuple Français attaché à ses Racines, à son Histoire, à sa Culture. Maintenant que la folie a été menée à son terme, on va avoir les conséquences, et les semble-gouvernants qui l'ont voulue - apprentis-sorciers déments - se rendent compte que la greffe ne prend pas, et que les nouveaux arrivant leur échappent. Ils ont peur du monstre qu'ils ont créé; Racine l'a dit dans Phèdre : "le flot qui l'apporta recule épouvanté..." 

     

    7. Un individu armé d'un couteau a tenté de pénétrer dans une école juive puis une épicerie casher à Marseille. Gilles-William Goldnadel a réagi, avec fermeté et humour - malgré le tragique de la circonstance :

    "Bien évidemment, la radio active de service public n’en pas dit un mot dans ses informations de 9 h ce matin. Le mis en cause s’appellerait Mejahi Djahid et serait connu des services de police. Il n’appartiendrait pas à Génération Identitaire."

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Mercie à Eugénie Bastié pour l'information :

    "Vous êtes écœuré par le bouquet de tulipes de Jeff Koons, le vagin de la Reine à Versailles ou le plug anal de la place Vendôme ? Vous êtes exaspéré d’être traité de réactionnaire grincheux pour cette réaction de bon sens ? Ce livre est fait pour vous : dans "L’Autre art contemporain" (Grasset), Benjamin Olivennes démonte le mythe d’une histoire progressiste de l’art. Il nous invite à redécouvrir des vrais artistes qui perdurent aujourd’hui loin des projecteurs et des foires..." :

    https://www.lefigaro.fr/vox/culture/contre-les-fakenews-de-l-art-contemporain-20210212

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    2. Le gouvernement veut multiplier par dix les PV pour excès de vitesse. Certes, il ne saurait être question pour nous de défendre ou légitimer les conducteurs "fous du volant". Cependant, si monsieur Darmanin, qui a la rage de dissoudre Génération identitaire, s’attelait à traquer les terroristes islamistes, "fichés S" et autres délinquants aussi bien que les automobilistes, le Pays ne s'en porterait sûrement pas plus mal !... Si, au lieu d'être possédé par un "esprit dissolveur" envers Génération identitaire, il était possédé par un "esprit exterminateur" du terrorisme...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/voitures-radars-banalisees-vers-une-multiplication-par-dix-des-pv-pour-exces-de-vitesse-128521

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    3. lafautearousseau pour une fois d'accord avec Éric Dupond Moretti : en cas d'inceste, le Garde des Sceaux veut un seuil de non-consentement à 18 ans...

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-cas-dinceste-dupond-moretti-veut-un-seuil-de-non-consentement-a-18-ans_fr_60292c12c5b6741597e2c28d?ncid=other_twitter_cooo9wqtham&utm_campaign=share_twitter

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    3 BIS.                                 #Avant15AnsCestNON

    #IncesteCestNON

    #MeTooInceste

    Signez la pétition : facealinceste.fr/blog/petitions

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    Évidemment, lafautearousseau a signé. Et vous ?...

     

    5. Dans L’Étudiant Libre, sur la dissolution de Génération Identitaire : "Toute opposition à l’immigration est aujourd’hui muselée, marginalisée, censurée." (Entretien avec avec #ThaisDescufon de #GenerationIdentitaire) :

    https://letudiantlibre.fr/actualite/dissolution-de-generation-identitaire-toute-opposition-a-limmigration-est-aujourdhui-muselee-marginalisee-censuree/

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    6. "TUEZ-LES ! TUEZ-LES !" : Une patrouille de police a été prise à partie par une trentaine d’individus à Poissy, dans les Yvelines, ce samedi. "Ça va nous péter à la gueule", dit le Maire. "Zones sans contrôles d'identité" répond l'insensée Claire Hédon (Défenseur des Droits, un poste à supprimer d'urgence !). Et Darmanin, lui, répond : dissolution de Génération identitaire ! Finalement, nous avons bien choisi le titre de cette chronique quotidienne : "Dans notre Pays légal en folie..."

    https://policeetrealites.com/2021/02/15/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-ca-va-nous-peter-a-la-gueule-le-cri-dalerte-du-maire-de-poissy-apres-lagression-de-policiers/

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    7. Et, pour finir cette série d'aujourd'hui sur un petit sourire : la bonne question posée par un quidam sur tweeter, après la lamentable affaire des squatteurs de Toulouse, protégés par "la loi" (!) interdisant les expulsions en hiver; comme si des squatteurs étaient des locataires ! Le quidam demande : "Si demain je squatte la résidence de Macron, en Normandie je pourrai y rester jusqu'au 1er Juin ? J'ai bon ou pas ?"...

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. OUI ! IL FAUT DISSOUDRE L'UNEF ! : la Lettre ouverte de Jean-Paul Brighelli (qui a mille fois raison) à Jean-Michel Blanquer...

    https://www.causeur.fr/oui-monsieur-blanguer-il-faut-dissoudre-lunef-193689

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    La présidente de l'UNEF, Mélanie Luce

     

    2. Dans Le Figaro Vox : Effacer l'Antiquité de notre culture, c'est renier l'humanisme. Une tribune de 41 universitaires...

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    (Début de l'article, réservé aux abonnés...)

    «Effacer l’Antiquité de notre culture, c’est renier l’humanisme»

    TRIBUNE - L’Antiquité gréco-latine, son étude et son héritage sont gravement mis en cause dans les pays occidentaux. Il est crucial pour notre avenir de les défendre, soulignent les signataires, tous professeurs d’université français et italiens, hellénistes, latinistes, historiens et philosophes*.

    Statue de Platon à Athènes

    L’étude de l’Antiquité est nocive. Voilà ce qu’affirment aujourd’hui des professeurs d’histoire de l’Antiquité, de latin et de grec, dans certaines universités américaines. Un mouvement parti de Stanford est, en effet, en train de remettre en cause l’existence de ces disciplines (les «classics») sur les campus, au motif qu’elles imposeraient dans l’éducation un «suprémacisme blanc d’inspiration néocoloniale» (comme l’a exposé Raphaël Doan sur FigaroVoxle 11 mars dernier). S’ajoute à cela qu’en France, un débat naît sur l’abandon par les musées nationaux des chiffres romains dans les cartels d’exposition, car le public est supposé ne pas ou plus savoir les lire. Au lieu d’apprendre les chiffres romains, supprimons-les!...

     

    3. Avec la gauche idéologique "pure" (!), le pire est toujours sûr. Désormais acquise au racialisme et aux théories séparatistes, elle ne cesse de diviser et exclure...

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    4. Ça promet !

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    5. Alors que n'importe quel Afghan, Kosovar, Syrien (ou de n'importe où...) peut entrer en France sans problème, et trouvera, pour commencer 500 euros par  mois (puis l'AME, puis tout le reste...) le Général Piquemal - quarante ans de bons et loyaux services... au service de la France) vient d'être radié des cadres de l'Armée. Et interdiction de porter son uniforme !

    LE SYSTÈME A CHOISI SES AMIS !

    SYSTÈME POURRI !

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/05/01016-20161005ARTFIG00263-le-general-piquemal-radie-des-cadres.php#

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    6. Sébastien Chenu demande un moratoire sur les éoliennes, et il a raison !

    "Depuis 2015, l’invasion des #éoliennes dans les Hauts-de-France s’est aggravée, en particulier en Picardie et dans le Pas-de-Calais avec plus de 1500 mâts installés. Des centaines d’éoliennes sont approuvées par les préfectures ou en cours de construction."

    (extrait vidéo 53 secondes)

    https://twitter.com/sebchenu/status/1373916743815598086?s=20

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    Éolienicide, écocide...

     

    7. Charmants envahisseurs (rebaptisés "migrants par les inconscients et/ou collabos des négriers...) ! Là, c'est à Caen, mais c'est aussi à Pantin, et partout en France... Les Gendarmes disent tout de même : "On s'est vu mourir..." :

    https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/calvados-des-migrants-caillassent-et-blessent-quatre-gendarmes-129695

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    À DEMAIN !

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  • Quand les harkis étaient conspués par la gauche, par Gabrielle Cluzel.

    Ainsi donc, quelques jours avant le 25 septembre, journée d’ national aux harkis, Emmanuel Macron annonce une loi à venir « de reconnaissance et de réparation » à leur endroit. 

    gabrielle cluzel.jpegC’est fort, très fort, trop fort. Si fort que la droite réunie vacille, interdite, et doit reconfigurer son logiciel. Comment ne pas se réjouir, mais comment ne pas non plus flairer l’entourloupe à plein nez ?

    C’est Jacques Chirac, en 2003, qui avait instauré cette journée d’« national aux harkis et aux forces supplétives ». C’est Julien Aubert, en juillet dernier, qui, avec 33 députés LR, avait, dans une tribune, demandé à Emmanuel Macron de faire un geste pour les harkis.

    Si l’on remonte encore plus loin, force et de reconnaître que c’est la droite, et souvent même la droite la plus dure, qui a prêché dans le désert pour les harkis. « Seul depuis le premier jour le Front national aura proclamé la vérité sur la honteuse tradition dont furent victimes ceux loyaux à notre France », écrit aujourd’hui sur Twitter. Un attachement pour ces soldats musulmans, français jusqu’au sang versé, dans lequel a été élevée Marine Le Pen, et qui explique sans doute qu’aujourd’hui, son discours sur la miscibilité de l’islam en France soit moins catégorique que certains le voudraient.

    De fait, le peu de cas qui a été fait des harkis arrivant sur notre sol à la fin de la guerre d’ est évidemment intimement lié au parti pris pro-FLN des élites politiques, médiatiques, intellectuelles de l’époque. Les harkis étaient perçus par leurs coreligionnaires indépendantistes comme des traîtres. Et étaient donc méprisés jusqu’en « métropole ». Pour avoir trop aimé notre pays et l’avoir défendu comme des Français à part entière, ils ont été, en somme, les premiers « Arabes de service », « collabeurs », « bounty », « nègres de maison », « native informant » – comme sont usuellement qualifiés, sur les réseaux sociaux, Linda Kebbab, Jean Messiha, Kamel Daoud, l’imam Chalghoumi, Rachel Khan… par l’extrême gauche – et l’ont payé de la pire des façons. Les seuls à avoir fait montre d’empathie pour eux ont donc été leurs frères d’armes, ceux qui avaient lutté à leur côté, et mangé le même « pain de la misère », pour reprendre l’expression du chanteur pied-noir Jean-Pax Méfret. Le massacre dont ils ont fait l’objet, la trahison sans vergogne des accords d’Évian, le sentiment tragique d’impuissance mêlée de culpabilité qui a étreint alors les militaires forcés de les abandonner n’ont du reste pas été pour rien dans l’engagement « OAS » de ces derniers (à l’instar du célèbre commandant Guillaume, alias le Crabe-Tambour).

    Oui, comment la droite, au sens large, pourrait-elle faire autrement que saluer le geste… et s’indigner en même temps (!) de l’ingénieuse schizophrénie d’un gouvernement capable, presque simultanément, de déposer une gerbe devant le monument des « martyrs du FLN » à Alger et de rendre en des termes élogieux – « figure majeure de l’histoire contemporaine de l’Algérie » – à celui qui, en 2000, avait  traité les harkis de « collabos », feu Abdelaziz Bouteflika.

     

     

    Que la France n’ait pas été à la hauteur est un fait, mais le sort des harkis sur notre sol est toujours plus enviable que celui, atroce, subi par ceux qui sont restés en Algérie. Algérie toujours prompte à battre la coulpe des autres mais qui n’a jamais reconnu ses exactions, fait repentance pour les dizaines de milliers de harkis et pieds-noirs morts ou disparus. Emmanuel Macron n’en a demandé aucun compte, comme si lever le voile sur les vrais tortionnaires reviendrait à donner du grain à moudre au moulin réactionnaire. Il préfère retourner comme une chaussette la cause des harkis à son profit ; soyons bons joueurs, reconnaissons que l’exercice est assez réussi ! Ce n’est pas leur statut ô combien honorable de soldat valeureux, patriote et sacrifié qui est mis en avant, mais celui d’Arabe musulman, auquel la France doit éternellement et ontologiquement demander pardon… même s’il a été assassiné par d’autres Arabes musulmans. Emballez, c’est pesé ! Le tour est dans le sac et vient s’inscrire astucieusement, ni vu ni connu, dans la grille de lecture antiraciste de la gauche. Chapeau, maestro ! Supplétifs les harkis sont, supplétifs les harkis restent, mais, cette fois, de l’armée électorale d’Emmanuel Macron.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Chez les Verts aussi : plus le féminisme occupe la place, moins le mot « femme » est autorisé !, par Marie Delarue.

    Ce n’est pas le moindre des paradoxes, dans cette qui en compte déjà beaucoup : plus le féminisme prend de la place, moins le mot « femme » est autorisé. Et, d’ailleurs, moins on pratique l’accord des adjectifs et autres participes au féminin, mais c’est une autre histoire (d’ignorance crasse, en l’occurrence).

    3.jpgIl y a bien longtemps que la novlangue a chassé les aveugles, sourds, handicapés, balayeurs et autres voyous pour les remplacer par des malvoyants, malentendants, physiquement discriminés, techniciens de surface et jeunes des quartiers. La de la pensée ne manque pas de ressources et la périphrase a de beaux jours devant elle.

    Les femmes, donc. Des créatures discriminées depuis la nuit des temps et qu’il faut arracher aux griffes du patriarcat. Blanc, le patriarcat. Mais des créatures que la seule dénomination rend discriminantes, elles aussi, puisque reléguant les êtres dégenrés, non genrés ou en voie de mutation vers un ailleurs incertain. Surtout, il est interdit, désormais, d’affirmer que les « femmes » sont détentrices de spécificités biologiques comme avoir des règles ou porter un enfant. Dans notre société égalitaire, cela doit se partager « en sororité » avec qui le demande. Point.

    Ainsi nos amis d’Europe Les Verts affirment-ils, dans le programme du parti pour la présidentielle de 2022 – celui d’une « République écologique et sociale » -, vouloir assurer « un égal accès à la PMA à toutes les personnes en capacité de porter un enfant ». Où ça, dans les bras ? demandent les mauvaises langues…

    Je le sais, je le sens, la nouvelle République écologique et sociale sera le paradis sur Terre. Déjà, forts de leur succès aux dernières municipales, nos amis les Verts ont rivalisé de projets « époustouflifiants ». M. Piolle, par exemple, l’ingénieux maire de Grenoble, a déjà entrepris de « débitumiser, dégenrer, végétaliser et potagiser » les cours de récré de sa ville, suivant en cela les conseils d’Édith Maruéjouls, docteur en géographie du genre (ça existe). En août 2020, cette dame affirmait au Monde que « la cour de récréation est une micro-société où les garçons, leurs rapports virilistes, occupent déjà une place centrale, alors que les filles sont reléguées aux coins, à faire des “petits jeux”. Elles sont invisibilisées. »

    Dans cette République de rêve, on fera la part belle, aussi, au « Journées du matrimoine », fleuron des « budgets genrés », gage de l’égalité des sexes.

    Première sur les rangs, la mairie de qui entend « mesurer si les dépenses engagées sont neutres, favorables ou négatives pour les femmes ». Ou Clément Rossignol Puech, vice-président de Bordeaux Métropole, qui s’avise que « femmes et hommes sont loin d’être égaux à vélo » et compte y remédier « en mettant en place des pistes cyclables sécurisées et éclairées, des ateliers de remise en selle (sic) ». Augmenter cette part nécessite de « rendre la pratique plus féminine », dit-il, interdiction toutefois de pousser aux fesses pour la remise en selle.

    Dans cet avenir proche et radieux que nous promettent les Verts, les femmes – pardon, les personnes qui ont des menstrues – seront comme jamais à l’honneur. Rues rebaptisées et « femmages » se succéderont dans une joyeuse allégresse. Suivant les recommandations de l’association Osons le féminisme ! qui, en 2019, réclamait ainsi « le femmage à Agnès Varda » qui venait de rendre son âme à la déesse, le maire de Strasbourg – Jeanne Barseghian, l’amie des rats et des punaises de lit – a donc décidé de rendre un femmage à feu l’avocat Gisèle Halimi.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Quand Mathieu Bock-Côté tourne en dérision ces pauvres "Les Républicains", c'est réjouissant ! :

    "LR s'engage dans la course la plus romanesque, la plus palpitante qui soit de l'Histoire de France : choisir entre Pécresse, Bertrand et Barnier. En plus, ils vont choisir leur héros le 4 décembre, le temps de s'auto-expulser du jeu politique. Il y a une forme de brio dans l'échec..."

    (extrait 0'30)

    https://twitter.com/JL7508/status/1442552846940098563?s=20

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    1. Pour que la France soit un peu moins une pétaudière dangereuse, d'accord avec Gilbert Collard, même si sa proposition - juste, au demeurant, et conforme à ce qu'ont fait les Anglais - ne règlera évidemment pas tout : 

    Gilbert Collard
    "Réduire le nombre de visas pour forcer les pays du Maghreb à récupérer leurs ressortissants expulsés c'est LA solution ! Il faut que l'on soit à 7 mois d'une élection présidentielle pour que l'on se rende compte que l'on peut obliger les pays à récupérer leurs ressortissants !"

    (extrait vidéo 2'50)

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1442736300348542982?s=20

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    So british !

     

    1 BIS. Autre piste à suivre, proposée par la Suisse celle-là : autoriser l'analyse des téléphones des demandeurs d'asile pour vérifier leur identité...

    https://francais.rt.com/international/91083-suisse-autorise-analyse-telephones-demandeurs-asile-pour-verifier-identite

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    3. Menace de mort en public contre Éric Zemmour :  Goldnadel pose "la" bonne question...  Zemmour a été menacé de mort en pleine rue à Paris. "Sur le Coran de la Mecque je vais te fumer". Résultat : pour l'instant, rien ! D'où "la" bonne question de Goldnadel :

    G-William Goldnadel
    "J’aimerais connaître l’impérieuse raison qui pourrait expliquer pourquoi l’auteur de cette menace de mort caractérisée n’a pas été arrêté. Je note également l’extrême placidité de la gauche médiatique éprise de liberté."
     
     

    4. Dans "islamo-gauchisme, il y a gauchisme : d'après Goldnadel, Zemmour aurait dû frapper encore plus fort contre l’extrême gauche lors de son débat avec Mélenchon... :

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/debat-melenchon-zemmour-le-polemiste-aurait-du-porter-le-fer-contre-l-extreme-gauche-20210927

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    5. Le bel hommage du Colonel Michel Goya à  un grand soldat tombé pour la France, Maxime Blasco :

    "Pas sorti d’une grande école, pas riche héritier, pas joueur au PSG, pas influenceur sur Instagram, Maxime n’avait aucune chance de faire la une". 

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/colonel-michel-goya-le-caporal-chef-maxime-blasco-un-exemple-de-courage-et-d-humilite-20210926

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    6. Si peu de jours après la mort du héros Maxime Blasco, une banderole "Honneur aux soldats morts pour la patrie" a été déployée sur l’Arc de Triomphe "emballé" selon l'idée de Christo, fort contestable et fort contestée...

    (2'51)

    https://twitter.com/Livrenoirmedia/status/1442385443329302532?s=20

     

     

    7. Trois propos d'Éric Zemmour. Trois fois "d'accord"... :

    • "...Je ne crois qu’à la compétence. Je suis donc contre toute forme de discrimination positive et donc contre la parité. S’il y a plus de femmes compétentes que d’hommes, alors il doit y avoir plus de femmes..."

    • "...Il y a aujourd’hui 13% de Français inactifs. Chez les étrangers extra-européens, ce chiffre monte à 40%. C’est le travail des Français qui entretient ces inactifs, pas l’inverse..."

    • "...Le modèle, c’est le Japon qui refuse depuis 40 ans l’immigration. Chez eux, 3% de chômage, productivité excellente, excédent commercial, sécurité absolue - il y a des places libres en prison ! Bref, tout ce qui nous manque..."

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    À DEMAIN !

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  • Jean-Paul Brighelli : « Ces établissements ont comme élèves des futurs djihadistes », par Marc Eynaud.

    Jean-Paul Brighelli revient sur les hommages à Samuel Paty perturbés et dénonce la montée en puissance du niveau de violence des élèves chez qui il n’y a plus aucun tabou.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/jean-paul-brighelli-157079960

    8.jpgVous êtes professeur et avez publié plusieurs livres (La Fabrique du crétin, C’est le français qu’on assassine…). Un hommage à Samuel Paty a eu lieu dans toutes les écoles de la République. Ce jour-là, 98 faits inquiétants ont été recensés. C’est comme si nous les comptions comme le nombre de voitures brûlées la nuit du Nouvel An. Cela va-t-il devenir un rituel ?

    J’ai peur que ce soit, en effet, comme les voitures brûlées, le jour de l’An, et qu’on minimise le phénomène de façon à ce qu’il n’y ait pas d’incitation à copier.
    Une centaine d’occurrences sur tout le territoire, ce n’est en effet peut-être pas grand-chose. Une centaine de voitures brûlées le jour de l’An, ce pourrait n’être pas grand-chose, sauf pour ceux dont on a brûlé la voiture. De même, une centaine d’incidents, ce n’est pas grand-chose sauf pour les enseignants des établissements où ils se sont passés et qui savent, désormais, qu’ils ont pour élèves de futurs jihadistes. C’est bien de cela qu’il s’agit. Ce n’est pas qu’une question de mode. Ces gosses savent très bien ce qu’ils font lorsqu’ils contestent un hommage, que ce soit à Charlie ou à Samuel Paty. Ils savent très bien qu’ils sont dans l’opposition à la République. Cela veut dire que, pour un certain nombre, la loi islamique est supérieure aux lois de la République. Selon un sondage, c’est le cas pour 40 % d’entre eux. Cela veut dire, aussi, qu’ils n’hésiteront pas, demain, pour 150 euros ou peut-être moins, à indiquer l’identité du professeur qui aura déplu à un tueur pathologique venu de Tchétchénie ou de Conflans-Sainte-Honorine.

    Après les récents faits divers inquiétants, que doit-on penser de ces groupes qui sont en sécession vis-à-vis de la République ?

    Les verrous et les tabous ont sauté. Comme élève, chacun a pu souhaiter la mort d’un enseignant, on a rêvé de le piler sur place. Mais on ne l’a jamais fait. Le passage à l’acte, désormais, se fait naturellement.
    Une société sans tabous – voir Freud ou Lévi-Strauss sur la question -, c’est pas de société du tout. Ceux qui ignorent les tabous sont déjà dans une société future, dans une sorte d’État barbare.
    Je pense tout particulièrement à ce professeur qui s’est fait mettre par terre par un élève, filmé par un autre. Tout cela s’est retrouvé sur TikTok et vu des millions de fois. Qu’est-ce qu’elle aurait dû faire ? Lui mettre une baffe ? Elle n’a pas le droit. Les élèves ont, aujourd’hui, plus de droits que les enseignants actuellement. C’est les effets de la loi Jospin et de toutes les démissions successives.

    Au niveau politique, plusieurs personnalités avaient essayé de minimiser l’assassinat de Samuel Paty. À votre avis, volonté de créer un débat ou renoncement ?

    Dans le cas d’Alexis Corbière, c’est électoraliste. La France insoumise essaye de s’approprier ces nouveaux électeurs potentiels tels que les avait identifiés la fondation Jean-Jaurès et que le PS, dans le temps, avait essayé d’attirer. Je pense qu’ils sont complètement à l’ouest, car ces gens dont on parle se fichent pas mal du processus électoral.
    Pour Laurence De Cock, c’est différent. Elle est dans intersectionnalité des luttes, si je puis dire. Tout ce qui vient du Maghreb ou de l’Afrique est bien, même quand on mutile les femmes, même quand on les voile, et tout ce qui vient d’ici est mal. Quand je pense que cette femme est prof d’histoire, je préfère ne pas imaginer la qualité de ses cours et son attitude avec les élèves qui, par malheur, ne seraient pas d’accord avec ses positions.

     

    Marc Eynaud

    Journaliste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Shania Twain et Donald Trump

    Shania Twain  

    Par  Mathieu Bock-Côté 

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans cette tribune du Journal de Montréal [26.04] Mathieu Bock-Côté dénonce - brillamment comme toujours - l’emprise du politiquement correct sur la vie publique. Ses arguments font mouche. Comment ne pas l'approuver ?  LFAR  

     

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    Étrange titre, n’est-ce pas ? Mais à drôle de situation, drôle de titre.

    Il y a quelques jours, la chanteuse canadienne Shania Twain a confié au journal britannique The Guardian qu’elle aurait voté pour Donald Trump en novembre 2016, si elle avait été américaine. Elle ne semblait pas particulièrement enthousiaste à son endroit. Mais entre deux maux, comme on dit, elle voulait choisir le moindre.

    Scandale ?

    On sera d’accord, ou non. On se rappellera quand même que la moitié des Américains a fait le même choix et qu’on ne saurait y voir qu’une collection d’ignares, de malheureux, d’homophobes, de racistes et de sexistes, comme l’avait suggéré Hillary Clinton. Il doit bien y en avoir quelques millions dans le lot qui ne méritent pas notre mépris, non ? 

    Et de toute façon, si nous sommes tous obligés de voter pour le même candidat, à la manière d’une obligation morale, pourquoi organiser des élections ? 

    Ne nous faisons pas d’illusions : ils sont nombreux à se le demander aujourd’hui. Ils ne font plus confiance au peuple. Alors ils préfèrent confier le pouvoir aux tribunaux, décrétés plus sages parce qu’affranchis des humeurs populaires. Mais je m’éloigne du sujet...

    Pauvre Shania ! Elle aurait peut-être dû se taire et savoir que nous vivons dans un simulacre de démocratie, où les gardiens de la vertu idéologique s’assurent que nous ne sortions pas du corridor étroit de la pensée correcte. Elle aurait dû savoir qu’en confessant sa préférence électorale, elle ferait naître une tempête.

    Et c’est ce qui est arrivé !

    La « trumpophobie » est telle, aujourd’hui, qu’il suffit de ne pas détester à temps plein le président américain pour susciter une crise d’hystérie. Alors Shania, pénitente comme une artiste qui a peur de perdre son public, s’est excusée sur les médias sociaux. Elle a appris les bonnes prières, avant de les réciter. Elle s’est mise dans la foule qui hurle contre Donald Trump, et en a même rajouté, pour que l’on comprenne bien qu’elle faisait pénitence. Elle a rappelé qu’elle était contre toute forme de discrimination, et tout le tralala. On s’en doute. Elle aurait même pu ajouter qu’elle n’aime pas qu’on martyrise les animaux, histoire de gagner quelques points de vertu.

    Excuses

    Succès relatif, néanmoins. Sur les médias sociaux, on en a vu douter d’une si prompte conversion. Alors en plus d’être une trumpienne modérée autoproclamée, Shania Twain est aussi accusée d’être une menteuse et une girouette. Charmante semaine pour la star canadienne...

    Ce petit épisode est néanmoins révélateur d’un vrai problème : l’emprise du politiquement correct sur la vie publique. Il étouffe les débats. Il nous oblige à rétrécir sans cesse le périmètre des propos acceptables. Dans le cas de Trump, par exemple, on ne peut plus se contenter d’être puissamment contre sa politique : on doit être moralement scandalisé à temps plein par sa présence à la Maison-Blanche, sans quoi, on nous accusera de complaisance à son endroit.

    Cela devient lassant.    

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

  • Société • Avortement : la normalisation éthique de l’Irlande

     

    Par Yves Morel

     

    Par referendum, le 25 mai, les Irlandais ont dit « oui » à la légalisation de l’avortement, qui sera entièrement libre jusqu’à trois mois de grossesse, autorisé sur justification médicale entre trois et six mois.

    Ils bouclent ainsi le cycle de la légalisation de la décomposition des mœurs, commencé avec l’institution du divorce, en 1995, puis du mariage homosexuel en 2015. La très catholique Irlande rejoint donc le camp des peuples décadents, avides de droits illimités, ennemis du devoir, abêtis, aliénés par leurs fausses libertés vénéneuses, et préparant leur ruine.

    L’avortement, instrument du suicide de notre civilisation

    Car soyons lucides : un peuple qui identifie la liberté à la jouissance sans entrave, et qui institue comme un « droit fondamental », le meurtre de milliers d’enfants à naître, s’achemine sur son extinction. En effet, il renonce alors à vivre, se moque de disparaître à longue échéance. Et les prodromes de cette disparition sont repérables. L’immigration a profondément modifié la composition des populations ouest-européennes, désormais « polyethniques » et « multiculturelles ». Ce n’est qu’une étape : avec la différence de fécondité et de natalité, nos pays connaîtront bientôt le Grand Remplacement. La légalisation de l’avortement est un auxiliaire puissant de ce retournement démographique sans précédent. L’Irlande était un môle de résistance à la décrépitude et aux grandes invasions d’ores et déjà commencées ; elle ne l’est plus.

    On ne respecte pas des peuples décadents et abêtis

    On déplore que nos immigrés ne respectent pas nos mœurs occidentales. Mais comment pourraient-ils respecter et vouloir imiter des peuples qui sacrifient, avec une belle inconscience, leurs valeurs de civilisation les plus précieuses, leurs enfants à naître, leur foi, leur morale, leur avenir, leur existence même ? Comment n’inclineraient-ils pas, au contraire, à mépriser ces peuples, à dénoncer leur immoralité, leur veulerie, et à les agresser, par le terrorisme, notamment, en attendant de les asservir ?

    La question de l’avortement est au cœur de celle de la survie de notre civilisation, avec, d’ailleurs, celle de la contraception. Contraception et avortement, légalisés, ont pour but et pour effet de dissocier la sexualité des devoirs et de la responsabilité inhérents à toute vie sociale. La satisfaction des désirs sexuels devient ainsi une fin en soi, et n’est plus ordonnée à une finalité spirituelle, éthique, et proprement sociale. Partant, elle favorise l’irresponsabilité. Hommes et femmes deviennent des bêtes, qui copulent sans se soucier en rien de donner un sens à leur acte, et des implications de celui-ci pour l’individu lui-même, le couple (fût-il éphémère) et la société. Avec cette différence que les animaux sont soumis à leur instinct, lequel les ordonne à la perpétuation de leur espèce. Au contraire, nos contemporains, « libérés » par la contraception et l’avortement, ne sont soumis à rien, sinon, plus que jamais, à leurs pulsions, ayant la possibilité de se dérober à la responsabilité de leur acte. Des individus prisonniers de leur libido, et sans souci de leur dignité, de celle de l’espèce humaine, et de l’avenir de leur civilisation : voilà ce que font de nous la contraception et l’avortement. Des individus atomistiques, dénués de conscience, de vie spirituelle, de morale. Avec de telles loques, un peuple ne peut bâtir rien de durable. Et, par là, il ne peut éduquer les enfants qu’il fait encore. Des adultes égoïstes, matérialistes et hédonistes ne peuvent tenir lieu de modèles. C’est d’ailleurs bien pour cela que les jeunes ne respectent plus leurs parents, ni les adultes en général : on ne s’incline pas devant de telles gens.

    A n’en pas douter, les Irlandais ont fait le mauvais choix : celui de nous rejoindre dans l’entreprise du suicide de notre civilisation.n   

     Yves Morel

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle