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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • A la découverte de l'homme Maurras : Sur le Mur des Fastes, l'hommage au fils de ce duc de Villars, vainqueur de Denain.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Sur le Mur des Fastes, l'hommage au fils de ce duc de Villars, vainqueur de Denain...

    "...Son fils, notre bon duc, fut l'idole du pays..."

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    Honoré-Armand, marquis, puis duc de Villars, prince de Martigues, l’un des 40 de l’Académie Française, naquit le 4 décembre 1702, fils du Maréchal Louis Hector, aussi gouverneur de Provence.


    A 16 ans, il fut fait mestre de camp d’un régiment de cavalerie (mars 1718).


    Il fit en cette qualité quelques campagnes sur le Rhin et au-delà des Alpes.


    Il servait en 1733 en Italie, sous les ordres de son père, et ayant apporté à Louis XV, le 4 janvier 1734, la nouvelle de la prise du Château de Milan, il fut nommé brigadier, le 13 février suivant.

    Quelques mois après, la mort de son père le mit en possession de la grandesse d’Espagne et du gouvernement de Provence.


    Il remplaça même le maréchal à l’Académie Française, où il fut reçu le 9 décembre 1734.


    Enfin en 1736, il fut fait Chevalier de la Toison d’Or.


    Il sut se faire aimer dans la province dont il était gouverneur.


    Comme académicien, il justifia le choix de ses confrères par son amour pour les lettres et par le goût éclairé avec lequel il les cultiva jusqu’à la fin de sa vie.

  • RENDEZ-VOUS A NOS AMIS, CE SAMEDI 1er SEPTEMBRE, A MARTIGUES, POUR LA JOURNEE D'HOMMAGE A CHARLES MAURRAS, A L'OCCASION

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    Cette journée est placée sous la présidence d'honneur de Michel DEON, de l'Académie française.

    Elle est organisée par l'Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis que préside Nicole MAURRAS.

    Quelques dernières informations sur le déroulement de la journée :

    Le matin, à 9 heures, ceux qui le désireront pourront aller se recueillir au cimetière de Roquevaire, devant le caveau familial. 

    A 11 h 15, une messe sera célébrée en l’église de la Madeleine, quartier de l’Île, à Martigues, par l'abbé Guillaume de TANOUÄRN. Elle est, naturellement, ouverte à tous. Nous vous encourageons à y assister.

    Un déjeuner réunira, ensuite, les inscrits, dans un restaurant proche de l’église. Les INSCRIPTIONS SONT CLOSES. Mais d’autres restaurants, également proches, pourront, individuellement accueillir ceux qui le désireront.

    A l’issue du repas, le jardin de la Bastide du Chemin de Paradis s’ouvrira  à la visite pour que nous y écoutions les évocations des intervenants suivants qui rendront hommage à Charles Maurras :

    Jean-François MATTEI, de l'Institut Universitaire de France

    Jean-Baptiste DONNIER, professeur des universités

    Hilaire de CREMIERS

    Les jardins de la Maison du chemin de Paradis et ce moment de la journée sont ouverts à tous (entrée libre et gratuite). Là encore, nous vous encourageons à y participer.   

    Enfin, nous nous retrouverons à la Villa Khariessa pour y partager un buffet, le verre de l’amitié et pour écouter Jacques TREMOLET de VILLERS évoquer MAUURAS, poète. Inscriptions sur place (25 €) dans la limite des places disponibles.     

  • Stéphane Blanchonnet : « Il est triste que le ministre de la Culture envoie au pilon des livres validés par une commissi

    Maison de Charles Maurras à Martigues

     

    648211564.jpgCharles Maurras (1868-1952) vient d’être retiré de la liste des commémorations du ministère de la Culture pour 2018. Stéphane Blanchonnet, président du comité directeur de l’Action française, réagit au micro de Boulevard Voltaire. 

    Professeur agrégé de lettres modernes
    Président du Comité directeur de l'Action française 

     

  • RENDEZ-VOUS A TOUS NOS AMIS, LE SAMEDI 1er SEPTEMBRE, A MARTIGUES, POUR LA JOURNEE D'HOMMAGE A CHARLES MAURRAS, A L'OCCA

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           Nous vous rappelons, tout d'abord, que cette journée est placée sous la présidence d'honneur de Michel DEON, de l'Académie française.

          Elle est organisée par l'Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis que préside Nicole MAURRAS.

          Quelques dernières informations à propos de cette journée :

    1. Les inscriptions au repas de midi sont closes. (Mais chacun pourra se restaurer par ses propres moyens).

    2. Par contre, des places sont encore disponibles - en nombre limité - pour la réception de fin d'après-midi à la Villa Khariessa, avec buffet, "verre de l'amitié" et une évocation de la poésie de MAURRAS, par Jacques TREMOLET DE VILLERS. Pour s'inscrire :

    BULLETIN REPONSE.pdf

    3. Le matin, à 9 heures, ceux qui le désireront pourront aller se recueillir au cimetière de Roquevaire, devant le caveau familial. 

    4. A 11 h 15, une messe sera célébrée en l’église de la Madeleine, quartier de l’Île, à Martigues, par l'abbé Guillaume de TANOUÄRN. 

    5. Un déjeuner réunira, ensuite, les inscrits, dans un ou deux restaurants proches de l’église. (INSCRIPTIONS CLOSES).

    6. A l’issue du repas, le jardin de la Bastide du Chemin de Paradis s’ouvrira  à la visite pour y écouter les évocations de brillants orateurs qui rendront hommage à Charles Maurras :

    Jean-François MATTEI, de l'Institut Universitaire de France

    Jean-Baptiste DONNIER, professeur des universités

    Hilaire de CREMIERS

    A noter que les jardins de la Maison du chemin de Paradis et ce moment de la journée sont ouverts à tous (entrée libre et gratuite).  

    7. Enfin, nous nous retrouverons à la Villa Khariessa pour y partager un buffet, le verre de l’amitié et pour écouter Jacques TREMOLET de VILLERS évoquer MAUURAS, poète. 

  • A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    "...Joseph Boze fut peintre de Louis XVI...."

     

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    Né à Martigues le 7 février 1745, mort à Paris le 25 janvier 1826, Joseph Boze fut un portraitiste de talent.


    Il représenta aussi bien Louis XVI, Mirabeau, La Fayette, Marat, Barnave...


    Cité à comparaître au pseudo-procès de Marie-Antoinette, il déclara aux Conventionnels hurlants et vociférants : "Ma tête serait sur le billot que je ne témoignerais pas contre Sa Majesté"...

    Cette sombre et calamiteuse période où la France fut livrée à la folie sanguinaire d'une bande de malades mentaux hystériques, est connue sous le nom de "Révolution française"; elle a encore ses thuriféraires aujourd'hui, et le Système qui nous gère déclare fièrement (!) dans le préambule de notre Constitution qu'il est établi sur la base "des principes de 1789" : Terreur, Génocide, Xénophobie !

    Dans ce temps horrible, Joseph Boze fut l'un de ces innombrables héros qui sauva l'honneur du nom français...

     

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    Portrait de Marie-Antoinette, par Joseph Boze

    lafautearousseau

  • Groupe Action Royaliste : Liberté, égalité, fraternité ? Le grand blabla républicain !

    Les Royalistes sociaux préfèrent des réalités concrètes, sans négliger pour autant la part de rêve qui peut faire avancer les choses : nous voulons les libertés réelles, politiques, celles des provinces, des communes, des universités et lycées, etc. Des libertés qui sont des pouvoirs et non un mot Liberté figé dans la pierre des frontons !

    Nous voulons l'équité et la justice, en particulier sur le plan social : non pas une Égalité destructrice des particularités françaises et alibi des injustices réelles qui, d'ailleurs, sont autant l'effet de l'égalitarisme que des inégalités démesurées. Les inégalités peuvent être protectrices quand elles sont le reflet des diversités des sociétés humaines et enracinées, mais elles sont dangereuses quand elles sont démesurées et injustifiées.
    Nous voulons la grande solidarité des générations et des classes, solidarité concrète et française qui n'est possible que si les cadres de la nation France, de la corporation professionnelle, de la province enracinée mais aussi de la commune et de la famille, sont préservés et valorisés.
    Et c'est pour tout cela que nous militons pour l'instauration d'une Monarchie royale, fédérale et sociale en France, pour la France et ses habitants !
     
  • A tous : que diriez-vous d'une rencontre/protestation calme et pacifique devant le portail de la Maison de Maurras à Mar

    Chers amis, chers lecteurs,

    Nous allons renverser les rôles : d'ordinaire, un journal, un groupe, une entité communique, d'une façon ou d'une autre, une activité à ses lecteurs, à ses amis, et leur annonce telle conférence, action ou manifestation pour telle ou telle date, à tel ou tel endroit.

    Il m'est venu une idée.

    Dans quinze jours, c'est le 16 novembre, un samedi; jour anniversaire de la mort de Charles Mauras.

    Y aurait-il parmi vous, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir manifester calmement, pacifiquement, mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras ?

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence.

    En ce qui me concerne, je suis disponible pour me rendre à Martigues "quand on veut", sous réserve qu'il y ait un groupe d'au moins dix/vingt personnes, et pour proposer, même de l'extérieur, une explication/présentation du lieu (maison et jardin) et de la personnalité de Maurras.

    Je mets donc la décision entre vos mains : pour une fois, c'est l'éventuel public qui demandera au groupe (en l'occurrence, notre cher Blog/quotidien lafautearousseau) de lui parler : il me semble que nous pourrions nous retrouver à partir de 14h30/15h, pour un exposé d'une petite heure, suivi des réponses à toutes les questions que vous voudriez bien me poser. 

    Il s'agirait, je le répète bien, d'une manifestation ferme mais calme et ordonnée, s'inscrivant dans le cadre de notre campagne quotidienne pour "ré-introduire Maurras dans le paysage politique français" et pour faire "découvrir l'homme Maurras". D'une protestation aussi résolue que paisible contre l'attitude scandaleuse et inqualifiable de la très riche municipalité de Martigues; et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras...

    Si personne n'est intéressé, il n'y aura rien : c'est vous qui déciderez. Si par contre ne serait-ce que dix à vingt personnes étaient d'accord - et bien sûr beaucoup plus, avec grand plaisir... - je me tiens à leur disposition pour leur présenter le lieu et la personne, même "enfermés dehors" par le dernier Mur de Berlin d'Europe !

    Manifestez-vous et faites savoir votre envie, ou non, en nous contactant...

    François Davin, fondateur et  Blogmestre de lafautearousseau

  • Histoire & Patrimoine • Le réveil de Chambord

     

    823330531.jpgOn se souvient du souhait par lequel Jean-François Mattei conclut son magistral Le Regard vide, Essai sur l'épuisement de la Culture européenne (citation tirée du Philèbe, de Platon) : le vœu que nous sachions retrouver « le chemin qui conduit chez nous ».

    La beauté sauvera le monde, disait, non sans raison, Dostoïevski. Et notre dernier Grand Texte (dernier pour l'instant, pas dernier tout court) est le superbe message de Pierre Boutang à la jeunesse de France, l'incitant à ne pas aller chercher ailleurs ses modèles et son salut, mais, bien plutôt, à se replonger dans les origines de notre Histoire, de notre jeunesse française. Ce que, au fond, Jean-Paul II disait à sa façon, lorsqu'il incitait ses publics : « retrouvez les intuitions de vos origines ».

    Face à tant de laideurs dans notre société, pour une fois le service public apporte sa pierre. On le critique assez souvent, ici même, mais à chaque fois que l'on peut en tirer quelque chose de bon, nous n'hésitons pas à le signaler. Voici donc que, durant toute la deuxième semaine d'avril, le JT de 13 heures de France 2 nous a proposé un excellent feuilleton, nous ramenant à l'une des grandes époques de notre Histoire, pour nous raconter le réveil de Chambord. En l'occurrence, celui de ses magnifiques jardins à la française, dessinés sous Louis XIV et qui avaient disparu à la Révolution, comme tant d'autres merveilles - qui, elles, ne reviendront jamais.

    On a en effet décidé de restituer à l'identique cette merveille dont la Révolution nous avait privés : et c'est cette résurrection que nous raconte le feuilleton de France 2, qui se passe de tout autres commentaires. 

     


    Le réveil des jardins du château de Chambord (1/5)

     


    Feuilleton : le réveil des jardins du château de Chambord (2/5)

     


    Feuilleton : le réveil de Chambord (3/5)

     

     
    Feuilleton : le réveil de Chambord (4/5)

     


    Feuilleton : le réveil de Chambord (5/5)

  • L’Académie française met en garde contre le « péril mortel » de l’écriture inclusive.

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    L’Académie française réunie en séance publique, le 1er décembre 2016 à Paris.

    Dans un communiqué, les Immortels jugent que l’écriture inclusive « aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression ». 

    Une charge lourde contre l’écriture inclusive. « A l’unanimité », les membres de l’Académie française lancent, dans un communiqué diffusé jeudi 26 octobre, « un cri d’alarme » contre l’utilisation de ce type de graphie qui prône des règles grammaticales plus neutres, en rendant visibles en même temps le féminin et le masculin. Exemple : « Les candidat·e·s à la présidentielle. »

    Pour les Immortels, l’écriture inclusive, promue notamment par des mouvements féministes, « aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité ».

     

    « On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture — visuelle ou à voix haute — et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs. »

     

    « Devant cette aberration “inclusive”, la langue française est en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures », poursuivent-ils. « Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète. »

    « Egalité des sexes »

    Si l’expression « écriture inclusive » est assez récente, la réflexion a été amorcée il y a une vingtaine d’années autour de l’idée de neutralité dans l’écriture. Ce n’est que récemment que l’usage de cette graphie, longtemps cantonnée aux mouvements féministes, a commencé à s’élargir et à apparaître dans le débat public.

    Notamment depuis qu’elle a été encouragée par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), qui publiait dès 2015 un guide pratique « pour une communication sans stéréotype de sexe », soulignant :

     

    « Une langue qui rend les femmes invisibles est la marque d’une société où elles jouent un rôle second. C’est bien parce que le langage est politique que la langue française a été infléchie délibérément vers le masculin durant plusieurs siècles par les groupes qui s’opposaient à l’égalité des sexes. »

     

    Inspirées des recommandations du HCE, les éditions Hatier ont franchi le pas cette année en publiant le premier manuel scolaire en écriture inclusive. Ce choix a suscité la polémique.

    Cette graphie pourra en tout cas être utilisée plus facilement par ceux qui le souhaitent à partir de 2018, puisque le « point milieu » viendra rejoindre les touches de nos claviers, selon l’Afnor. L’organisme précise toutefois que cet ajout avait été pensé au départ pour certaines langues régionales.

     

    Le Monde

    Source : https://www.lemonde.fr/

  • Aux Mercredis de la NAR : #65 - Jean-François Colosimo pour son livre “La religion française”.

    Mercredi 4 mars, aux “Mercredis de la NAR” nous recevrons Jean-François Colosimo pour son livre “ La religion française”. Depuis de nombreuses années, nous recevons Jean-François COLOSIMO, théologien, essayiste, éditeur, pour chacun de ses livres. Le dernier en date porte sur nos « mille ans de laïcité » selon la formule provocatrice qui est inscrite sur le bandeau du livre. Il est vrai que la laïcité n’est pas née en 1905, ni en 1789. Elle procède d’une histoire millénaire qui est celle de la nation française à travers ses régimes politiques successifs. De Philippe le Bel à Charles de Gaulle, en passant par Louis XIV, Robespierre et Napoléon Ier, des légistes médiévaux aux constitutionnalistes contemporains en passant par les Politiques renaissants, de la destruction des templiers à l’expulsion des congrégations en passant par les dragonnades, et de la confrérie du Saint-Sacrement au Grand Orient en passant par Port-Royal, c’est l’histoire oubliée de la religion française que retrace notre invité dans l’ouvrage qu’il consacre à “La religion française”. C’est cette singularité nationale, qui est aujourd’hui menacée de multiples manière. Pour la défendre, il faut bien la connaître.


  • ACTION FRANCAISE MARSEILLE : HOMMAGE A JEANNE D'ARC

    Actuellement en restauration, le drapeau historique de notre Section d'Action Française de Marseille était de sortie pour honorer la Sainte de la Patrie. Entouré de divers membres et militants de la non moins historique Union Royaliste Provençale, dont François Davin, fondateur et Blogmestre de lafautearousseau.

    L'Eglise des Réformés, en haut de la Canebière, où se trouve la statue de Jeanne d'Arc est actuellement en travaux, toute masquée par des échafaudages, et la statue elle-même est en partie enveloppée d'une grande bâche, et, en tout cas inaccessible.

    Nous apportions de magnifiques lys blancs : nous les avons donc déposé à plusieurs kilomètres de là, au pied du char Jeanne d'Arc, au pied de Notre Dame de la Garde, un char témoin des durs combats de la libération de Marseille par les troupes du général de Monsabert, en 44...

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  • L'Histoire pur Beur

    Grain de sel avec bordure.jpgEntendu sur BeurFM, le 24 octobre à propos de la malheureuse comparaison faite par Eva Joly entre l’intégration des Roms et celle des Pieds-Noirs, ce commentaire d’un animateur de la radio :

    La valise ou le cercueil, contrairement à ce que l’on entend dire, c’était un slogan de l’OAS et pas du tout du FLN qui n’a jamais voulu le départ des Pieds-Noirs. C’est l’OAS qui les a fait partir d’Algérie !

    Et comme si cette énormité ne suffisait pas, il ajoute un peu plus loin : Le génie de De Gaulle, c’est d’avoir réussi à intégrer les Pieds-Noirs alors que les métropolitains leur étaient très hostiles parce qu’ils voulaient que l’Algérie reste française.

    Et voilà comment on refait l’histoire à la sauce au Beur. Comme quoi, ces Beurs-là sont, eux, bien intégrés puisqu’ils ont appris des pros de la désinformation « souchiens » à réécrire l’histoire dans le sens qui convient à la bien-pensance.                                                                                                 

  • Aux amis de Gens de France, les vœux du prince Jean pour la nouvelle année

    2013-1.jpgChers Amis de Gens de France, 

    Au seuil de cette nouvelle année permettez nous à la Princesse et à moi-même de vous souhaiter une très heureuse Nouvelle Année 2013 ; qu’elle vous soit propice ainsi qu’à tous les vôtres proches et moins proches. L’année qui s’est écoulée a été plutôt chargée, autant qu’elle peut l’être pour une famille avec deux enfants en bas âge. Grâce à la générosité de votre soutien, nous avons pu continuer à favoriser la relation entre les personnes autour de notre famille, ce qui est l’action propre de Gens de France. C’est ainsi que notre association a vu un changement d’équipe autour de sa nouvelle présidente, ce qui a déjà impliqué la présence de la princesse dans un certain nombre d’actions et d’évènements.  

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    Dans une période où la famille et la vie sont plutôt mises à mal, nous avons eu la joie d’accueillir à Vienne la naissance de notre fille Antoinette, nous nous sommes rappelés la mémoire de mes grands parents à Dreux et nous avons développé les relations avec les autres familles royales. Les actions déjà existantes autour du patrimoine naturel et culturel sont restées au centre de nos préoccupations : le Musée Louis-Philippe à Eu, le prix redouté au Lude, ou encore les 100 du Comité des Forêts en Suisse. Les engagements publics n’ont pas manqué non plus. Je me suis rendu à Orléans pour fêter les 600 ans de Jeanne d’Arc, et nous étions tous les deux aux côtés du Prince Gundakar de et à Liechtenstein et de la Princesse Marie à L'abbaye Heilligenkreuz pour défendre la liberté religieuse. Je suis allé à Biarritz pour le colloque sur la vie. Dans le cadre des actions menées par Gens de France pour favoriser l’accès à l’histoire, je me suis engagé auprès des étudiants du Collège Stanislas et des jeunes du Patronage Notre Dame du Bon Conseil. A Dreux, la Princesse et moi-même sommes intervenus de nombreuses fois auprès des enfants qui venaient visiter la Chapelle Royale à l'occasion de leurs sorties de classe. A l’étranger, j'ai tenu une conférence au Cercle Gaulois de Bruxelles sur le Management Capétien et je me suis rendu à Londres pour la sortie du livre « Louis-Philippe, Unsung Hero. » 

    Les perspectives seront, je l’espère, tout aussi riches et variées. Nous continuerons à rayonner à partir de Dreux autour de thèmes qui nous sont chers : la famille, les activités autour de l’histoire et du patrimoine, les engagements publics et les activités sociales. Gens de France reste une association liée à la générosité de ses adhérents. Nous continuerons à avancer comme par le passé à petits pas mais sûrement, par le discours mais surtout par l’engagement, témoignage de la présence de notre famille au cœur de la vie du pays. 

    Jean de France, Duc de Vendôme

    Philomena de France, Duchesse de Vendôme 

    http://princejeandefrance.fr/

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : Charles Maurras, le retour, par Philippe Bilger

    Sur son Blog le 7 avril dernier, Philippe Bilger a écrit ce billet, qu'il cloture en expliquant, justement, pourquoi il a eu envie de l'écrire :

    "...Pour dire la vérité, si j'ai eu envie d'écrire ce billet, ce n'est pas parce que j'ai été saisi par une illumination mais à cause de cette pensée très profonde de Charles Maurras qui m'a poussé à faire partager mon assentiment. Il se pose cette question : "Y a-t-il un progrès ?... Il y en aurait à coup sûr si chaque âge ne s'oubliait à perdre d'un côté ce qu'il gagne de l'autre ; si, la plupart du temps, l'homme ne négligeait de mettre bout à bout ses plus admirables profits".

    C'est totalement juste et remarquablement écrit.

    C'est aussi Charles Maurras..."

     

    lisez le "billet" de Philippe Bilger ici :

    Charles Maurras, le retour

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  • Société • Mai 68 : des histoires dans l’histoire, entretien avec Gérard Leclerc

     

    1237311666.2.jpgEntretien avec Gérard Leclerc Gérard Leclerc est journaliste et écrivain, philosophe et théologien, l’un des meilleurs connaisseurs de la pensée contemporaine. Propos recueillis par Philippe Ménard. 

    Gérard Leclerc, qui avait 26 ans en Mai 68, vient de publier Sous les pavés, l’Esprit aux éditions France-Empire/Salvator, une analyse des événements autant qu’une méditation sur leur sens.

    « Que l’on ne s’y trompe pas : toutes les offensives actuelles, qu’elles concernent aussi bien la déconstruction des liens sacrés du mariage, l’instrumentalisation de la procréation, la légitimation du meurtre en fin de vie, participent toutes d’un vaste mouvement de déshumanisation, en rupture d’un héritage dont les sources sont les lois non-écrites d’Antigone, les commandement du Sinaï et la charte des béatitudes. Mai 68 correspond à l’effondrement de l’héritage, mais il signifiait aussi la possibilité d’un sursaut moral au milieu des convulsions. Il pouvait être la perception d’un sauvetage possible dans l’abîme. »

    Philippe Ménard : Il y a deux Mai 68 : le fourrier du libéralisme libertaire, avec la libération totale du désir et donc la nécessité d’avoir un appareil de production pour satisfaire des désirs sans cesse renouvelés ; et un Mai 68 qui, à travers la remise en cause des effets nocifs du capitalisme, se voulait concret, généreux, solidaire, inventif, et dont on parle moins.

    Gérard Leclerc. Le phénomène Mai 68 est susceptible de plusieurs analyses qui se chevauchent. Il est fomenté par des groupuscules marxo-léninistes qui se trouvent débordés par un mouvement de jeunesse qui leur échappe. La Révolution, on n’en veut plus, on veut les fruits des Trente Glorieuses ! La révolution politique disparaît de l’horizon au profit du gauchisme culturel, comme dit Jean-Pierre Le Goff, le meilleur analyste de Mai 68, à mon sens. Gauchisme culturel qui se cristallise dans le service de la société de consommation : l’idéologie du désir a conforté la société capitaliste, ultra-libérale.

    50 ans plus tard, le Mai 68 capitaliste et libertaire a triomphé, mais le Mai 68 de l’autogestion, du retour à la terre, où en est-il ?

    Le gauchisme violent échoue en France, contrairement aux brigades rouges allemandes ou italiennes. La mort de Pierre Overney en signe la fin. Il y a eu trois rebonds. : le Larzac, cette « proto-ZAD », qui a mobilisé beaucoup de monde ; l’affaire Lip, tentative d’autogestion sans lendemain, dont Maurice Clavel a fait un roman Les Paroissiens de Palente (Grasset, 1974) ; et la candidature de René Dumont aux élections présidentielles de 1974 – mais le système a très vite intégré la dimension écologique, Robert Poujade étant ministre de la Protection de la Nature et de l’Environnement. Et on connaît le destin du mouvement écologique aujourd’hui. Ces trois rebonds ont produit des fruits, mais cela reste très inabouti.

    La « troisième voie » de Mai 68, ni capitaliste ni violente, celle de l’autogestion et de l’écologie, a quand même profondément transformé le paysage sociologique français : les questions environnementales sont centrales.

    Tout à fait mais avec une grosse réserve : c’est la réalité la plus physique qui nous y oblige, et pas vraiment les rêveries soixante-huitardes. C’est l’épuisement des ressources naturelles, le problème de l’eau, la couche d’ozone… C’est la réalité qui contraint l’économie libérale à s’adapter. Toutes les expériences d’agriculture biologique, de commerce équitable, sont très intéressantes mais restent encore très marginales. Il faut surtout considérer le domaine des idées. En 68, on décroche du marxisme, même si on parlait marxien dans la rue, comme disait Clavel. Et d’autres courants apparaissent, même s’ils sont discrets. La pensée de Jacques Ellul, par exemple, qui devient beaucoup plus intéressant à lire que Marx et Lénine, – et qui a eu une influence certaine sur José Bové quand il lutte contre la PMA et la GPA. Ces courants étaient en harmonie avec certaines aspirations de Mai 68.

    Les vainqueurs de Mai 68 ont éliminé du récit de leur triomphe plusieurs « populations » contestatrices, comme les catholiques. Y a-t-il eu un Mai 68 catholique ?

    Le Mai 68 de Maurice Clavel ne correspond pas du tout au Mai 68 des catholiques – et malheureusement. Mai 68 a provoqué une crise catastrophique du clergé, une génération complète de séminaristes s’est évanouie… J’ai eu un récit très complet de ce qui s’était passé par Mgr Pézeril, évêque auxiliaire de Paris à l’époque, aux côtés du cardinal Marty. Selon lui, une telle crise n’avait pas existé depuis la Révolution française. Il m’a dit que c’était les prêtres qui avaient le ministère humainement le plus épanouissant, qui sont partis. J’ai beaucoup aimé sa formule : « Ce sont les laboureurs qui sont restés. » Les gens d’Échanges et dialogue étaient si violents qu’un évêque s’est évanoui en les écoutant ! Clavel, c’était tout le contraire. Il est devenu pratiquant de la messe quotidienne quand les fidèles ont abandonné la messe dominicale. Il s’était converti à la suite d’une profonde dépression. Pour lui, Mai 68 était d’ailleurs une dépression nerveuse, et on ne pouvait s’en sortir que par le haut, par une effusion de l’Esprit, par le retour de Dieu – ce qu’il expliquait par une métaphysique augustinienne. Dieu, chassé par les Lumières, réapparaissait de manière souterraine et intempestive. Les curés de l’époque n’étaient pas du tout dans cet état d’esprit ; ils n’en tenaient que pour Garaudy et le dialogue avec les communistes… Clavel disait que le dernier des communistes serait un curé breton ! Et il a écrit un pamphlet, Dieu est Dieu, nom de Dieu ! (Grasset, 1976), où il les a attaqués de façon frontale. L’Église de France était complètement en dehors du coup…

    Vous définissez Mai 68 par l’émancipation de la médiocrité ambiante, la contestation de la société de consommation, la remise en cause de la civilisation urbaine et même une certain archaïsme avec le retour à la nature. Toute ceci émerge-t-il à nouveau dans les discours politiques de droite comme de gauche, ou chez les jeunes catholiques ?

    Pour ce qui est de l’Église catholique, c’est certain, grâce à l’enseignement des papes Jean-Paul II et Benoit XVI et a fortiori celui du pape François qui y a consacré une encyclique vigoureuse, très mal vue chez les libéraux, même les catholiques. On s’aperçoit aussi que beaucoup de mouvements politiques ont intégré cette dimension, comme Mélenchon ou Marine Le Pen, qui en a parlé dans son discours de Lille, avec même une attaque contre le transhumanisme. On peut y voir un rebond d’une certaine inspiration soixante-huitarde… Il y avait cette insatisfaction profonde d’un monde dans lequel on ne se reconnaissait pas – mais c’est lui qui a triomphé, et qui a intégré les revendications de Mai 68 en en faisant des paramètres de son propre système.   

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    Maurice Clavel quand il écrit Dieu est Dieu, nom de Dieu

     

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    Dans le flot des publications célébrant le cinquantenaire des événements de Mai 68, se détache l’essai du journaliste catholique Gérard Leclerc, Sous les pavés, l’Esprit (France-Empire / Salvator, 148 p., 14 €).

    À 26 ans, immergé dans l’effervescence idéologico-politique parisienne, Gérard Leclerc a été marqué à sa façon par le phénomène de Mai 68. L’éditorialiste de France catholique et chroniqueur de Radio Notre-Dame propose un décryptage intéressant qui ne plaira pas à tous.