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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    • pourquoi le groupe de soutien au professeur Raoult a-t-il été désactivé sur facebook ? 483 000 personnes privées de leur moyen d’expression, sans aucune justification : cela ne s'appellerait-il pas... CENSURE !

    Et pourquoi Sanofi (le seul fabricant de l'hydroxychloroquine) ne livrera-t-il plus l'IHU du Professeur Raoult ? À la suite de pressions, évidemment, dont il n'est pas compliqué de deviner d'où elles viennent : n'est-ce pas une forme de non-assistance à personne en danger ? Ou de mise en danger de la vie d'autrui ? 

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    • pourquoi Geluck a-t-il cru utile de dire qu'il n’avait aucun problème à faire des dessins sur le catholicisme, mais n’en faisait aucun sur l’islam ? Il ne s'en cache pas, et c'est sidérant : "c’est une autre culture. Je dois faire très attention" ! En somme, il nous explique qu'il peut peux piquer le goûter du minot de maternelle, car il sait qu'il ne se défendra pas, mais, avec un grand de Terminale, il s'écrase ! C'est ça, Geluck ? En somme, il est déjà "soumis" dans sa tête et dans ses actes, il est déjà "bon" pour vivre en terre d'Islam... Quand il y serait, il comprendrait sa douleur !

    • pourquoi le Ministère de la des-Éducation nationale n'a-t-il pas suspendu Laurence DE COCK, professeur d'histoire, signataire d'une tribune appelant à un rassemblement contre l'islamophobie, initiée par le CCIF ? Samuel Paty, son collègue professeur, elle en a entendu parler, elle qui soutient les causes islamistes et indigénistes ? Charlotte d'Ornellas l'a vertement recadré, en  dénonçant avec courage l'influence criminelle du CCIF : par ses revendications communautaristes, cette nébuleuse islamiste, subventionnée par l'UE, a créé un climat qui a directement amené à l'assassinat de Samuel Paty !

    pourquoi nous accuser, nous, de "racisme" ou de ne pas vouloir "vivre ensemble", alors que ce sont des immigrés musulmans eux-mêmes, et eux seuls, qui font tout, qui exigent tout pour se séparer de nous tout au long de leur vie : pour se nourrir, ils exigent du halal; pour leurs défunts, ils exigent des "carrés musulmans" dans les cimetières; pour leur habillement, ils veulent que leurs femmes portent un voile, ou pire encore...; pour prêcher dans leur mosquée, ils veulent le faire en... arabe ! Où est leur volonté de "vivre ensemble", là-dedans ?

    • et pourquoi parler, à propos de ces musulmans de "séparatisme islamiste" ? C'est un contresens, leur auto-exclusion volontaire - et méprisante - de la société qui les accueille - et qui est dangereusement inconsciente... - est seulement une étape vers l’instauration mondiale de la charia. Il ne s’agit pas de se séparer mais de conquérir : pour l'Islam, le monde entier DOIT être musulman...

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Non au nivellement par le bas ! Ne pas admettre l'effondrement de la Culture et du niveau des élèves : en un mot, RÉSISTER ! mais sans oublier surtout de rappeler à ceux qui s'insurgent à bon droit - comme Kévin Bossuet - que c'est le Système qui nous a mené à cet effondrement, lui dont la devise révolutionnaire est "Du passé faisons table rase !"... :

    Kevin Bossuet
    En tant que professeur d'histoire, je continuerai à enseigner "Louis XIV" et non "Louis 14". Après l'#ecritureinclusive, on ne sait vraiment plus quoi inventer pour tenter de détruire notre identité et notre civilisation. Quelle honte ! #LouisXIV

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    2. Code Pénal : article 222-32 : "L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende." Cela s’appliquera-t-il à Corinne Masiero, pour sa "prestation "(!) lors de la cérémonie des Césars ?

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    2 BIS. À propos, êtes-vous d'accord avec nous, chers lecteurs de lfar, pour dire que, entre "ça" (ci-dessus) et La naissance de Vénus, de Boticelli (ci dessous) :

    YAPAPHOTO !!!!!!!!!

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    4. Gilbert Collard (qui est très loin d'être le seul) demande la dissolution de l'UNEF (vidéo 1'26) :

    "#UNEF : c'est incroyable que dans une démocratie on puisse dire "ici on ne veut pas de Blancs". C'est du racisme ! #UNEFDissolution"

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1372278964769714178?s=20

    (rappel/précision : devant Sonia Mabrouk, sur Europe 1, Mélanie Luce, présidente de l’UNEF avoue organiser des réunions interdites aux blancs. Etrangement, aucun membre du gouvernement pour condamner ces propos ou promettre une dissolution, alors que Génération identitaire a été frappée...

     

    5. À Perpignan, un supermarché musulman publie une offre d'emploi... interdite aux femmes !

    FERMETURE, VITE !

    https://www.valeursactuelles.com/societe/perpignan-un-supermarche-musulman-publie-une-offre-demploi-interdite-aux-femmes-129537

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    5 BIS. Les collabos de l'Islamisme envahisseur veulent nous "vendre" et nous imposer le "vivre ensemble" avec des gens pareils ! Quand cessera-t-on de nous raconter des sornettes et quand regardera-t-on la réalité en face ? Ceux-là ne viennent pas chez nous pour vivre avec nous, à notre façon, en respectant et adoptant nos moeurs et coutumes, nos traditions, nos façons d'être et de faire (vestimentaires, alimentaires...) : ils viennent tout simplement prendre notre place, pour s'y mettre à notre place...

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    7. Ce n'est qu'un sondage, qui ne vaut que ce que valent les sondages, et qui est à prendre comme tous les sondages. Mais, il existe...

    Sondage IFOP du 1er tour : Marine Le Pen largement en tête avec 28 % des voix contre 24 % pour Macron. Loin derrière : Xavier Bertrand (LR), avec 14 % ; Jean-Luc Mélenchon (LFI), 10 % : Anne Hidalgo (PS), 8 % et enfin Yannick Jadot (EELV), 6 %...

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Ignoble ! Policière assassinée par l'islamiste de Rambouillet : Dupond-Moretti accuse Le Pen de récupération politique !
     

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    Goldnadel lui a asséné le "pan sur le bec" qu'il méritait :

     
    G-William Goldnadel
     
    "Les français n’ont le droit que de tendre leur gorge au couteau sans même nommer leur bourreau. Mon ami Dupont aura été l’avocat d’Assises le plus brillant de sa génération. Monsieur Moretti , le Garde des Sceaux le plus indigent."
     
     
     
    1 BIS. Ignoble aussi, la réaction de Mélenchon, dont la plupart des élus le sont grâce aux voix islamistes :
     
    Jean-Luc Mélenchon
     
    Révoltant meurtre à #Rambouillet. Condoléances à la famille et aux proches de la victime. Devoir de sang-froid, exigence de justice.
     
    En somme, un égorgement aux cris d’ "Allahou Akbar", selon Melenchon, c’est simplement un "meurtre". La raison en est simple : pour LFI, les attentats islamistes n’existent pas. Les Insoumis - sans courage ni lucidité - ne se sentent bien qu’à genoux, devant ces islamistes qui sont leurs électeurs, et sans lesquels ils n'existeraient pas/plus....
     

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    3. D'accord avec Jean MESSIHA... :
     
     
    "4 minutes pour traiter l’attentat terroriste islamique de #Rambouillet sur qui a coûté la vie à une policière, mère de 2 enfants. Les tags sur les murs d’un centre culturel musulman il y à quelques jours ont eu droit à plus de temps. Médias islamo-collaborationnistes."
     
     
     
    L’islamisme tue. Les juifs, les enfants, les femmes, les policiers, les profs, les prêtres, les gens. Mais bon, y’a des tags anti islam...
     

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    Comme dit Zemmour : "C'est sans fin..." 

    Ça n'en finit pas, et ça ne finira pas, tant que le Système nous imposera sa politique révolutionnaire de destruction de la Nation France telle que nous l'a façonnée l'Histoire. 

    Le combat contre le terrorisme islamiste est politique : il est d'abord un combat contre le Système dont l'objectif principal est la destruction des héritages de la France; en utilisant tous les moyens - dont l'Islam - pour faire ce sale boulot...

     
     
     
    5. Rendez-vous au prochain massacre terroriste islamiste ! 

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    6.                                              SACCAGE PARIS
                                                     
                                       PARIS BOBO, PARIS PAS BEAU !
     
    Petite balade (sans commentaires !) du Boulevard Haussmann à la Place de la République...

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  • Viktor Orbán demande au pape François de ne pas laisser périr la Hongrie, par Lionel Baland.

    Le pape François a rencontré Viktor Orbán, qui lui a demandé de « ne pas laisser périr la Hongrie chrétienne », alors que les deux hommes sont en désaccord, notamment sur la politique migratoire.

    8.jpgLe souverain pontife s’est rendu, ce dimanche 12 septembre 2021, en Hongrie afin de célébrer, sur la place des Héros à Budapest, qui arbore les statues des principaux personnages de l’Histoire du pays, une messe à l’occasion du 52e Congrès eucharistique international. Il a auparavant rencontré le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois.

    Le choc idéologique s’est déroulé à huis clos, durant quarante minutes, au sein du Musée des beaux-arts de Budapest, situé en bordure de la place des Héros, en présence du président de la République hongroise János Áder et de deux des plus hauts responsables de la Curie romaine.

    À l’issue de l’entrevue, Viktor Orbán a publié sur Facebook une photo de la rencontre, en indiquant avoir demandé au pape de « ne pas laisser périr la Hongrie chrétienne ».

    Des chroniqueurs de presse estiment que l’entrevue constitue un affront diplomatique vis-à-vis d’un Premier ministre élu régulièrement, car le pape a refusé de lui accorder le statut de visite d’État, allant à l’encontre de l’avis des services diplomatiques du Vatican. Un commentateur magyar de télévision a même déclaré : « Il veut humilier la Hongrie ! »

    Le communiqué officiel émis par la papauté n’évoque pas les « sujets qui fâchent » et se contente de mentionner que, parmi les thèmes abordés par les interlocuteurs, figure la protection de l’environnement et de la famille.

    Alors que le chef de la chrétienté semblait détendu, le dirigeant du gouvernement hongrois l’était nettement moins, car ce dernier joue gros et doit préserver son électorat. En effet, l’opposition désire se présenter unie aux législatives de 2022. Les formations politiques de type libéral, socialiste, écologiste et ex-ultranationaliste se sont entendues afin de tenter de détrôner le gouvernement en place.

    La Hongrie et la Pologne sont sujettes aux attaques venues de Bruxelles, désirant les pénaliser financièrement pour leur politique migratoire et sur les questions LGBTQIA+, alors que l’Union européenne tente d’exercer un contrôle accru sur le système judiciaire polonais et le paysage médiatique magyar. Le ministre de la Justice hongrois, Mme Judit Varga (Fidesz), a déclaré, peu avant la venue papale, que son pays épuiserait tous les moyens légaux pour intervenir du côté de la Pologne dans son différend avec l’Union européenne.

    Recevant le Premier ministre patriote serbe Ana Brnabić (SNS), peu de temps avant la visite de François, Viktor Orbán a porté à la connaissance du public, à l’issue d’une réunion conjointe des gouvernements des deux pays à Budapest, que la Hongrie et la Serbie – non membre de l’Union européenne – défendront les frontières européennes face aux migrations, même si aucune reconnaissance de l’Union européenne n’est à attendre.

    Le pape polonais Jean-Paul II avait assisté au Congrès eucharistique international en 1985, à Nairobi, au Kenya.

    François s’est envolé en début d’après-midi pour la Slovaquie, où il sera en visite durant trois jours.

     

    Lionel Baland

    Écrivain et journaliste belge francophone

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Vive l'Italie ?

    Giuseppe Conte, le nouveau chef du gouvernement italien antisystème

     

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    Les fonctionnaires de Bruxelles, la structure de l'U.E., ses commissaires et ses parlementaires, ses conseils des ministres, ses sommets des Chefs d’Etats, ses techniciens, ses idéologues et ses négociateurs, ont cru que l'on pouvait infliger aux vieux peuples historiques, aux nations constituées de longue main, aux Etats membres, les pires avanies sans que rien ne se passe. 

    Ils ont cru que ces entités dites du passé, de l'Histoire, de l'ancien monde, resteraient sans voix, ne regimberaient pas. Ils ont pensé que les peuples molestés accepteraient sans mot dire d'être envahis de migrants et de produits chinois ou autres. 

    Exposée de plein fouet à ces fléaux, dans l'inconscience et le laxisme le plus général, ils ont eu l'Italie de la Ligue et de Cinq Etoiles. Elle fait trembler tout l'édifice, fragile comme ce qui est artificiel. 

    Que la Grande Bretagne ait quitté l'U.E. était un coup dur. On a poussé les hauts cris, lancé des anathèmes, brandi des menaces. Mais l'on savait bien que l'Angleterre, arrivée tardivement, n'avait jamais été vraiment tout à fait à l'intérieur de l'Union. Un pied dedans, un pied dehors, telle était sa réalité. La Livre sterling, la reine, le Commonwealth, le grand large, un lot de substantielles dérogations aux règles communes, la tenaient dans cette position de pays membre très spécial de l'Union. Son départ fut douloureux, mais pas vraiment surprenant. 

    Que les pays d'Europe Centrale, derniers venus de l'Union, aient assez vite fait entendre leur différence et bientôt leur opposition, devenue ultimement une fronde identitaire, on pouvait encore se rassurer. Ils sortaient du communisme et confinaient à l'arriération. On pouvait encore, façon d'en sortir indemnes, mettre leurs réactions sur le compte de ces deux malheurs, effets d’un temps révolu … 

    fig.jpgMais l’Italie ! L’Italie du traité de Rome, de De Gasperi, l’un des plus éminents pères fondateurs de l’Europe ! L’Italie de la toute puissante démocratie chrétienne d’après-guerre, d’Aldo Moro, Fanfani, Andreotti ! L’Italie de Montini, l’Italie des papes ! Tous grands européens, mondialistes, immigrationnistes convaincus, comme l’est le pape François, lui-même italo-argentin ! L’Italie, qui plus est troisième puissance économique de l’U.E., balayant tout cela, se dotant d’un gouvernement antisystème ! L’affaire, cette fois-ci est, comme le dit le langage diplomatique, de la plus haute importance. 

    Avec ses qualités et ses défauts, l’Italie est éminemment européenne et le restera. Mais elle vient de rejeter à grand bruit l’Europe de Bruxelles.   

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [1]

     Nîmes : le tout nouveau Musée de la Romanité, les Arènes

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    IMG - Copie.jpgDimanche 10 juin 2018

    150 km d’autoroute tôt le matin, le jour du Seigneur, de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à Nîmes, ce n’est rien ; notre époque a parfois des avantages.

    Après une messe quelconque à Sainte-Perpétue-Sainte-Félicité, face aux Arènes, nous jetons un 870x489_nimes-statue-nimeno-francebleu.jpgœil habitué à cet insigne monument bi-millénaire et où, Dieu merci, les corridas sont toujours autorisées malgré les vociférations des  antispécistes. C’est au roi François 1er, de passage à Nîmes en 1533, à ce monarque féru d’Antiquité qu’on doit le tout premier sauvetage des Arènes, trois siècles avant la fameuse tournée de Prosper Mérimée, dépêché en province par l’un des descendants du roi-chevalier, Louis-Philippe.

    crocodile-nimes.jpgIl apparait aussi que c’est le grand prince de la Renaissance qui donna à Nîmes l’idée de ses armes : un crocodile attaché à un palmier. Le Valois savait que Nemausus, future Nîmes, avait été fondée par des légionnaires romains, vétérans de cette Egypte qui comptait encore nombre de sauriens. 

    Ci-contre : Le crocodile, symbole de Nîmes dans une fontaine en pierre à l'eau rouge sang !  

    Auguste et Antonin

     

    porteauguste_aug3.JPGDeux monarques de cette haute époque marquent encore fortement la physionomie nîmoise du XXIème siècle par deux statues en pied  bien mises en évidence : Auguste, premier imperator après la république et ré-introducteur de l’hérédité (par filiation ou adoption) dans le système monarchique latin ; et surtout  Antonin le Pieux (au pouvoir de 138 à 161), l’un des sept princes de cette dynastie dite antonine ( 96 – 192 ) parmi lesquels Machiavel en 1503, discerne les « cinq meilleurs empereurs romains » : Nerva, Trajan, Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle.

    Statue de l'Empereur Auguste.

    9d1966a69d322f4002bb377a748ced01--neoclassical-sculptures.jpgAntonin avait été adopté par Hadrien et il adopta à son tour Marc-Aurèle. Quand on lit l’histoire romaine, chez les auteurs latins ou bien dans Gibbon, on voit vite que l’apogée de l’empire, de la Pax Romana, de la grandeur romaine se situe bien sous Antonin et un peu avant et un peu après lui. Né en Italie mais issu d’une famille de propriétaires terriens nîmois, des « colons » donc, si je peux me permettre d’employer ce terme aujourd’hui si mal connoté… Antonin fut surnommé le Pieux non point à cause de son assiduité dans les temples mais de son zèle constant en faveur des traditions latines, patriarcales, terriennes.

    Si vous allez à Rome, en passant près du château Saint-Ange, ne manquez  pas d’y saluer les mânes d’Antonin car ce fut là le tombeau de ce Languedocien avant la lettre, de cet Occitan qui a dû se retourner d’aise dans son sarcophage , en apprenant que le mot Occitanie a fait récemment son retour dans notre vocabulaire administratif.  ■   

    Ci-dessus, statue d'Antonin

    A suivre demain, vendredi …

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Benedetta.

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    A l’affiche : Benedetta, un film de Paul Verhoeven, avec Virginie Efira (Benedetta Carlini), Daphne Patakia (Bartolomea), Charlotte Rampling (l’Abbesse, Mère Felicita), Lambert Wilson (le Nonce),
    « inspiré de faits réels », adaptaté du roman de Judith C. BrownSœur Benedetta, entre sainte et lesbienne, publié en France en 1987.

    guilhem de tarlé.jpgBenedetta… L’affiche m’attirait mais la « pub » du film vantait l’histoire d’une religieuse lesbienne. J’avais alors renoncé jusqu’à ce que les « faits réels » – et « quelque diable aussi me poussant » - ne m’incitent – hélas - à renoncer à mon renoncement.

    A vrai dire, comme tout âne ignorant, je n’avais jamais entendu parler de cette religieuse italienne du XVIIe siècle, Benedetta Carlini, et de son ordre des Théatines,
    et je ne suis d’ailleurs pas sûr après avoir vu ce film que cette lacune manquait à ma culture.
    S’agit-il réellement d’une « mystique » ou d’une folle, manipulatrice, habitée par le Diable ainsi que sa « complice », la novice Bartolomea ? 

    J’ai imaginé et espéré, en fait, un film qui aurait pu être passionnant sur le combat intérieur mené par une religieuse contre des assauts sataniques, et la scène des serpents m’a conforté dans cette idée. Malheureusement, ou Malencontreusement, le Mal, précisément, a pris un Malin plaisir à prendre le dessus avec sa fournée de grotesque, de violence, de porno et même de blasphématoire. 
    A aucun moment le réalisateur ne suggère le couvent en prières et ni la Mère Felicita ni le nonce ne semblent posséder une once de foi, au contraire.

    Déjà j’aurais pu ne pas voir Elle (2016) du même réalisateur, mais mon épouse est moins sévère que moi, qui n’aime pourtant pas Virginie Efira.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.  

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    5ème set

    Quentin Reynaud

    Un très bon film

    drame

    Français

    2021

    Cruella

    Craig Gillespie

    Une bonne soirée

    Comédie dramatique,

    américain

    2021

    Les Misérables

    Ladj Ly

    Je recommande

    Drame

    français

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Unplanned.

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    A la télévision : Unplanned – Non planifié, un film américain de Chuck Konzelman et Cary Salomon, avec Ashley Bratcher (Abby Johnson, la directrice d’une clinique d’avortement du Planning familial), Robia Scott (Cheryl, responsable du Planning familial), et Brooks Ryan (Doug Johnson),
    d’après l’histoire vraie et le livre autobiographique éponyme d’Abby Johnson.

    guilhem de tarlé.jpgCheryl et Doug sont respectivement la supérieure hiérarchique et l’époux d’Abby Johnson.

    Merci à Vincent Bolloré

    Unplanned - Non planifié
    Ce n'était évidemment pas planifié par Marlène Schiappa, Olivier Véran ni Emmanuel Macron, que le Pass Sanitaire, en fermant les cinémas aux "Gaulois réfractaires", leur permettrait de voir à la télé un film précisément exclu des grandes chaînes de distribution.
    Vive donc le pass sanitaire, vive C8 (et vive www.sajediffusion.com) qui nous ont permis de regarder ce documentaire sur la réalité de l'avortement et du Planning dit Familial.
    1h3/4 de réinformation sur une chaîne mainstream... ça change de "Poubelle la vie" et de tous les films qui cochent maintenant obligatoirement une ou plusieurs cases de la société décomposée-recomposée dans laquelle nous vivons.

    Non, l'avortement n'est inscrit dans aucune Déclaration des Droits de l'Homme, qui affirment au contraire - et on ne cesse de nous le répéter pour nous imposer le vaccin - que "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui".
    J'accuse Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, Simone Veil et Jean Lecanuet, premiers coupables d'avoir légalisé en France le meurtre des enfants à naître.
    Tant que leurs successeurs, de droite comme de gauche, ne feront pas sur cette question la "repentance" alors qu’ils ont l'impudence de se frapper la poitrine sur tout autre sujet, ils auront beau faire preuve de « pédagogie » - comme ils ne cessent de le répéter à longueur d’antennes - ils ne retrouveront pas ma confiance, et certainement pas en matière de santé.

    Je suis vacciné contre ces gens-là !

    Question subsidiaire : quel est le montant des subventions (nos impôts et charges sociales) perçues par le Planning Familial ?

     

    Un long-métrage, pas tout public, qui montre la violence de ce que la novlangue nomme IVG ou IMG, mais que je recommande en replay, VOD ou DVD.  



    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.  
    Pour mémoire :  palmarès des films vus en salle en 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    La Nuée

    Just Philippot

    bon film, mais pas recommandable

    Biopic, drame

    français

    Juin 2021

    Onoda, 10000 nuits dans la jungle

    Arthur Harari

    Un bon film

    Drame

    japonais

    Juillet 2021

    Sous le ciel d’Alice

    Chloé Mazlo

    Je recommande

    Drame

    Français

    2020

    5ème set

    Quentin Reynaud

    Un très bon film

    drame

    Français

    2021

    La fine fleur

    Pierre Pinaud

    Un bon film

    Comédie

    Français

    Juin 2021

    Cruella

    Craig Gillespie

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : conférence: « Ferdinand-Philippe d’Orléans (1810-1842) - Images du prince idéal ».

    Ce jeudi 30 septembre 2021 à 12h30, l’Auditorium du Louvre à Paris, proposera une conférence intitulée « Ferdinand-Philippe d’Orléans (1810-1842). Images du prince idéal ». Cette conférence est organisée  en marge de l’exposition « Ferdinand-Philippe d’Orléans, images d’un Prince idéal » du Musée Ingres-Bourdelle à Montauban. 

    Cette conférence sera suivie de la lecture, par Adrien Goetz (de l’Académie des beaux-arts) de son uchronie « Et s’il avait régné…», récit du règne imaginaire de Ferdinand-Philippe d’Orléans sur les arts jusque vers 1880.

    Oublié aujourd’hui dans les soubresauts de l’histoire, Ferdinand-Philippe d’Orléans, héritier du trône français entre 1830 et 1842, jouissait pourtant d’un rayonnement considérable en son siècle. C’est grâce au génie d’Ingres que son élégante silhouette hante encore notre imaginaire, non sans un sentiment funeste : ce portrait est la dernière effigie pour laquelle le prince a posé, avant de mourir dans un accident. Profondément affecté par la disparition tragique de son mécène âgé de 31 ans, Ingres n’a plus peint d’autre portrait masculin par la suite.

    Prenant ce chef-d’œuvre d’Ingres comme point de départ, l’exposition propose de parcourir la vie du prince à travers ses images peintes, dessinées, gravées et sculptées, de sa modeste enfance en exil jusqu’aux somptueuses funérailles, de la propagande aux caricatures. Le parcours se concentre ensuite sur son remarquable mécénat artistique : conscient de son rôle de futur souverain, Ferdinand-Philippe d’Orléans a soutenu les meilleurs peintres et sculpteurs vivants de son temps, d’Ingres à Barye en passant par Delacroix, Scheffer et Corot. Il a formé en une décennie une collection au goût moderne, fastueux et indépendant, aujourd’hui dispersée mais à laquelle l’exposition redonne partiellement vie. Incarnation des espoirs d’une dynastie, d’une nation mais aussi de toute la communauté artistique, Ferdinand-Philippe est resté le prince idéal, que sa mort précoce a préservé des désillusions du pouvoir. Sa disparition tragique a provoqué la commande d’un nombre inédit de monuments et d’objets commémoratifs, à l’aune de la vague d’émotion ressentie.

    Les commissaires vous proposent de parcourir virtuellement l’exposition du musée Ingres-Bourdelle de Montauban, scénographiée par Silvo Crescoli. Ils seront accompagnés par Adrien Goetz, de l’Académie des Beaux-arts, qui fera la lecture de son essai uchronique commandé spécialement à l’occasion de l’exposition et publié à la fin du catalogue.

     

    Informations et inscriptions, cliquez ici

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Littérature & Spiritualité • Sous le soleil de Satan

    par Gérard Leclerc

    Bernanos et Houellebecq - et « leur fraternité » en apparence improbable - évoqués ici, mis en perspective. Mais il est aussi question de Houellebecq à propos de cinéma, dans le bel article de Pierre Builly qui suit celui-ci. Et d'une autre comparaison. Houellebecq est devenu un centre. Nous aurons à y revenir. LFAR 

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    Un très grand livre, mais complètement anachronique ... 

    J’ai reçu hier la réédition, sous la marque Folio Classique, du premier roman de Georges Bernanos Sous le soleil de Satan.

    Un très grand livre, mais complètement anachronique, du moins si l’on prend pour repères les idéologies dominantes. En pleine période de déchristianisation, que peut bien signifier l’histoire d’un petit prêtre en conflit avec le mal, non pas le mal abstrait, mais Satan en personne. Une sorte de curé d’Ars en lutte avec le « grappin ». De quoi susciter l’ironie grinçante des incrédules et des rationalistes. Mais déjà, Bernanos se moquait de ce genre d’esprits superficiels en la personne d’un Anatole France, brillant écrivain académique, représentant typique d’une certaine mentalité Troisième République.

    bernanos.jpgPrès d’un siècle plus tard, Sous le soleil de Satan n’est-il pas aussi incongru, voire incompréhensible ? Qui sait ? Si l’on se rapporte aux deux pages conclusives du dernier roman de Houellebecq, auteur bien contemporain en phase avec les mœurs du temps, on se trouve face à une poignante interrogation métaphysique, qui consonne étrangement avec Bernanos. En lisant ces deux pages, ma jeune collègue du Figaro, Eugénie Bastié a pleuré comme elle avait pleuré en lisant les dernières pages du Crime et châtiment de Dostoïevski. Il n’est pas question de Satan chez Houellebecq, mais il est présent à chaque page. Il détruit les corps et les âmes, il détruit les couples. Le romancier décrit, de façon impitoyable, le travail de destruction qui s’opère et infuse partout le goût du néant. Et pourtant, dit-il « Dieu s’occupe de nous en réalité, il pense à nous à chaque instant, et il nous donne des directives parfois très précises. » Et d’évoquer « ces élans d’amour qui affluent dans nos poitrines jusqu’à nous couper le souffle ».

    En ce sens, il y a bien une fraternité entre les deux écrivains, même si Bernanos est plus explicitement du côté de ce Christ que Houellebecq, pourtant, nomme aussi. L’un et l’autre sont des explorateurs du désespoir contemporain. Michel Crépu, dans sa belle préface, note que Bernanos, explorateur de la nuit et des ténèbres, nous ouvre à la grande aventure spirituelle du XXe siècle. Elle se poursuit aujourd’hui.  ■ 

    Gérard Leclerc
    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 10 janvier 2019.
  • Le ministre Emmanuelle Wargon prône la mixité sociale mais habite dans les beaux quartiers, par Iris Bridier.

    « Elle ne peut pas fustiger les riches qui ne veulent pas de HLM et habiter un joli pavillon », tacle Julien Weil, le maire (LR) de Saint-Mandé, au sujet d’, dans Le Figaro. Le ministre du Logement est ainsi accusé d’inciter à « faire ce que je dis, pas ce que je fais ».

    5.pngEn cause, la récente affaire « Pierre » qu’Emmanuelle Wargon analyse par un plus grand besoin de mixité sociale. « On a une forme de préjugé pensant que chacun veut vivre entre soi et, en fait, ce n’est pas vrai. Moi, je me déplace beaucoup dans des quartiers populaires, en ville et dans la ruralité, et les gens sont en demande de cette mixité sociale », explique-t-elle au micro de .

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    Mais pourquoi, alors, avoir choisi, comme le fait remarquer le maire de Saint-Mandé, « un cadre de vie résidentiel, luxuriant, un urbanisme maîtrisé et une ville proche de Paris » ? Le Figaro révèle, ainsi, que le ministre réside dans « une maison de 150 m², estimée à 1,5 million d’euros, selon sa déclaration de ». Dans le 9-4, certes, mais pas franchement au milieu des « relous » et autres « sauvageons » comme ceux qui tuèrent à coups de pied un sexagénaire, le week-end dernier, pour une simple remarque. Ironie de l’histoire, il s’appelait Pierre.

    Une nouvelle polémique, donc, qui s’est enflammée sur les , dénoncée par l’entourage du ministre. « Ce n’est pas aux habitants des villes qui ne respectent pas leurs obligations de déménager ou d’être pointés du doigt. » Sauf qu’imposer aux municipalités 25 % de d’ici 2025 relève plus du dogmatisme que du pragmatisme. « Ce n’est pas que je ne veux pas de mixité, mais la mixité a ses limites dans une ville où les prix au mètre carré dépassent les 12.000 euros le m² », répond Julien Weil. Une proposition irréaliste pour ce collectif de 22 maires du Val-de-Marne qui tente de proposer auministre un entre-deux.

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    « Si on fait 40 % de social dans chaque nouveau programme immobilier, franchement, on ne doit pas être considéré comme mauvais élève », explique, au Parisien, Charles Aslangul (LR), le maire de Bry-sur-Marne. Or, ajoute le collectif, « la loi SRU résonne (sic) sur la totalité des logements existants dans la commune (stock) et non sur les efforts faits sur les nouveaux logements construits (flux). Étant précisé que chaque nouvelle résidence construite (pavillon ou collectif) augmente mécaniquement le nombre de logements sociaux à produire. C’est sans fin. Les communes historiquement pavillonnaires ou sans foncier disponible se trouvent inexorablement pénalisées, même si elles construisent plus de 25 % sur le flux. » Un paradoxe soulevé également par la Cour des comptes.

    Le ministre a beau avoir réuni ce collectif et l’avoir écouté, reste à savoir si ces élus de terrain seront entendus.

     

    Iris Bridier

    Journaliste
    Auteur
     
  • Sur la page FB du Courrier Royal : mise en vente du château de D’Artagnan, le célèbre mousquetaire du roi.

    Le domaine familial de d’Artagnan, situé dans le Gers près d’Auch, a été mis en vente depuis mi-avril pour 2,5 millions d’euros. Le château de Castelmore est le témoin de 10 siècles d’histoire. Son origine se situe entre le XIème et le XIIème siècle, mais c’est la naissance vers 1615, dans ce château, de Charles de Batz, plus connu sous le nom de « d’Artagnan » qui lui confère sa notoriété.

    Le château appartenait au député gersois Yves-Marie Rispat, décédé en 2015. Un tour de façade ronde, deux pavillons carrés, un superbe escalier de bois à trois virages, carrelages d’époque, cheminées monumentales ; bien qu’il ait été plusieurs fois remanié, le château, dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle, a conservé la silhouette que lui a connu Charles de Batz.

    Charles de Batz, « le comte d’Artagnan »

    Devant ce château, il est facile de s’imaginer le bouillonnant jeune homme cavalcadant dans l’immense domaine. Charles de Batz a quitté Castelmore vers 20 ans, pour s’engager auprès du roi Louis XIV. Lorsque le jeune Charles de Batz quitte Castelmore pour Paris, il décide ; comme deux de ses frères qui s’engagent dans le métier des armes ; d’utiliser le nom de la terre d’Artagnan, qui était une seigneurie, possédée par la famille de sa mère, Françoise de Montesquiou d’Artagnan

    D’Artagnan est revenu en son château natal, au moins une fois, lorsqu’il accompagna Louis XIV se marier avec Marie-Thérèse d’Autriche à Saint-Jean-de-Luz. Le cortège royal fit étape tout près de Castelmore, à Vic-Fezensac, le 25 avril 1660. Capitaine lieutenant des mousquetaires de Louis XIV ; une des charges les plus importantes du royaume ; il meurt durant le siège de Maastricht en 1673.

    Pour « un véritable projet »

    Le château a pu revivre l’été dernier ses heures de gloire, puisqu’un docu-fiction (disponible sur Arte jusqu’au 8 juin) y a été tourné, retraçant les vies parallèles du vrai capitaine d’Artagnan et du héros imaginé par Alexandre Dumas. Un très gros succès pour la chaîne puisque ce documentaire a rencontré un franc succès, dépassant le million de téléspectateurs.

    Au sein du village de Lupiac, la maire Véronique Thieux-Louit sait l’importance de D’Artagnan et du musée qui lui est consacré pour la vie locale. Pour cette raison, elle aimerait que le château ; dont plusieurs parties, le hall d’entrée et son escalier monumental, sont classées aux Monuments historiques ; “ne reste pas dans le domaine privé”. Elle aimerait qu’il y naisse “un véritable projet”, avec une “ouverture au public un jour.”

    Voici quelques photos du château et de ses intérieurs. Cliquez sur les images pour les visualiser

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Envole-moi.

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    A l’affiche : Envole-moi, un film français de Christophe Barratier, avec Victor Belmondo, Gérard Lanvin et Yoann Eloundou, d’après une histoire vraie.

    guilhem de tarlé.jpgD’abord un coup de coup de chapeau à Gérard Lanvin qui, ce mercredi de réouverture des cinémas, a commencé par se présenter et apporter son soutien à la manifestation nationale des policiers à Paris.

     

    Christophe Barratier est l’excellent réalisateur des Choristes (2004), et j’avais aussi beaucoup aimé son Outsider, en 2016, qui dénonce, dans les grands groupes, une certaine « manipulation » des collaborateurs  sous couvert de « culture d’entreprise » et d’ « esprit d’équipe ». Nous avons donc pu être particulièrement déçus par cet Envole-moi, qui regorge de bons sentiments et de « bisounourserie ». 

    Pourtant il y avait  matière à un très très bon film. C’est la mise en présence d’un « fils à papa », fêtard, « glandeur » et jouisseur, et un malheureux petit garçon malade et handicapé, dont la vie depuis sa naissance tient à un fil, ou plus précisément un ballon d’oxygène.

    Le titre même de cette réalisation , emprunté à un karaoké au milieu du film, donne à penser que Barratier a voulu plagier à sa manière Les Mistrals gagnants d’Anne-Dauphine Julliand (2017). Mais n’est pas Anne-Dauphine qui veut. Elle ne prêche pas la morale, elle ne fait pas semblant, elle a vécu, et vit dans sa chair, ce qu’elle raconte dans ses livres et son « documentaire ». Elle a vécu et sait ce que sait qu’aimer et donner du bonheur à son enfant malade, « adoucir (sa) vie », comme elle l’écrit dans Deux petits pas sur le sable mouillé, et même, pour cet enfant dont chaque jour est un miracle, « ajouter de la vie aux jours quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie » :

     

    « Te raconter enfin qu’il faut aimer la vie

    Et l’aimer même si

    Le temps est assassin et emporte avec lui

    Les rires des enfants

    Et les mistrals gagnants ».

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    Les Misérables

  • Des lectures pour l’été : Une femme à Berlin, journal 20 avril-22 juin 1945, 1954, par Antoine de Lacoste.

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    Ce journal est anonyme. Ecrit au jour le jour, avec parfois des moyens de fortune, il relate la vie d’une femme à Berlin pendant et après la chute du IIIème Reich.

    Les premiers jours se passent souvent dans les caves des immeubles de la capitale, sous les bombes américaines. 

    antoine de lacoste.jpgUne nouvelle s’installe, peuplée de femmes, d’enfants et de personnes âgées. Elle a ses codes, ses lâches et ses héros, des gens entre les deux le plus souvent, qui tentent de survivre.

    Après chaque bombardement, il faut manger et dormir. Les derniers soldats allemands, de plus en plus vieux ou de plus en plus , finissent par s’évaporer et les vainqueurs arrivent. Ils sont soviétiques et une nouvelle vie commence pour les Berlinois et surtout les Berlinoises, bien plus nombreuses que les hommes.

    Elles doivent faire face à trois problèmes : où se loger, car les destructions sont considérables, comment manger et même boire, comment échapper aux viols ? L’auteur ne le sait pas encore mais le des vaincues a été érigé en système par Staline lui-même. Il est donc très difficile, voire impossible, d’y échapper. Après plusieurs subis de la part d’une soldatesque hors contrôle, notre auteur comprend que la présence régulière d’un officier chez elle la protège.

    Fiers de leur conquête, les deux officiers qui se succéderont plusieurs jours dans son appartement délabré, interdiront aux fantassins brutaux et saouls d’abuser de leur proie dont il se réservent l’exclusivité. Elle ne le fait pas de gaieté de cœur mais, guidé par son instinct de survie, elle choisit la moins brutale des solutions.

    Les combats s’achèvent et une troisième vie commence, celle d’une occupation moins violente, mais d’une implacable dureté. Et pourtant, les Berlinoises tiennent avec un courage et une solidarité qui, loin d’être sans faille, est toutefois impressionnante.

    Fort bien écrites par une femme au courage et à l’intelligence exceptionnels, ces pages sont passionnantes. Les dons d’observation et d’analyse de l’auteur en font un témoignage unique : quelles que soient les circonstances, tout est matière à réflexion avec un recul et une lucidité impressionnante jusque dans les petits gestes de survie : « Tôt levée, chercher l’eau, trouver du bois. Peu à peu j’ai l’œil pour le bois, difficile aux bûches de m’échapper. Je trouve toujours de nouveaux endroits, dans les caves, les ruines, les baraques abandonnées. »

    La aux vaincus du régime ne la réjouit guère, elle qui pourtant n’a aucune sympathie pour Hitler : « Et maintenant tout  envoie Siegismund au diable. Moi aussi, je l’ai laissé partir sèchement ce que je regrette en cet instant. Pourquoi dois-je suivre aveuglément les décisions du peuple ? On en revient toujours à l’Hosanna Crucifix. »

    Malgré le sordide da sa situation, l’auteur réussit à ne jamais l’être ; pas de détails scabreux, de la retenue et de la dignité. Le lecteur est admiratif.

    Ce livre, récemment réédité, est un document rare. Il nous apprend beaucoup sur un épisode tragique de l’ et l’on salue ces vaincues innocentes.

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Une femme à Berlin: Journal 20 avril-22 juin 1945 Poche – 17 janvier 2008

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Mgr le Comte de Paris, «La monarchie, c’est un surcroît d’humanité, dans un monde qu

    Je prends toujours soin de distinguer la royauté de la monarchie. La royauté exprime un lien personnel, familial, dynastique, religieux, social, politique. C’est un état d’esprit favorable à la vie et je dirais même à l’amitié. La monarchie, c’est la forme institutionnelle qui correspond à cet état d’esprit. Pour l’instaurer durablement, il faut d’abord rétablir la royauté. Expliquer aux Français que la France, pour se redresser, a besoin de durée, de stabilité. 

    Et qu’ils ont besoin, pour se retrouver, d’un arbitre impartial qui veille à l’unité de la nation et, plus encore, leur manifeste un amour vrai, sincère et tangible. Je pense qu’alors les Français pourront confondre et réunir dans une même affection leur pays et leur roi.

     

    Le pays s’incarne dans son roi…

    Oui, et même dans une famille. C’est la grande idée capétienne. Le prince s’inscrit dans la chaîne des temps, la grande chaîne de l’être, celle qui ne se rompt pas: Le roi est mort, vive le roi! La continuité est assurée par la transmission patrimoniale du royaume et des charges liées à sa gestion. Les intérêts du Prince coïncident avec ceux du royaume.

    Le monarque incarne réellement la France dans son ensemble. Il la représente non pas sur un mode abstrait, mais d’une manière qui prend en compte les réalités physiques du pays. Le roi et la famille royale représentent des personnes dans leurs singularités, en tant qu’elles s’inscrivent dans un héritage, une transmission, une amitié. Le roi a un rapport personnel, car incarné, avec l’ensemble de ses sujets, et non pas seulement avec ceux qui l’ont élu, ou ceux dont il brigue le suffrage en vue de la prochaine élection.

    En doutez-vous ? Regardez l’Espagne ! Dans un pays très décentralisé, le roi incarne la stabilité du pouvoir et l’unité de l’Espagne, dans les heures difficiles et dans les moments heureux. Au stade, les Espagnols vont applaudir le Real Madrid! La monarchie est là-bas très populaire, je veux dire qu’elle est en quelque sorte la “propriété” du peuple: les Espagnols sont fiers de leur roi. Ils lui sont reconnaissants d’incarner à l’étranger leur hispanité – c’est-à-dire aussi leur histoire. C’est aussi vrai de la reine Elizabeth : quand elle parle à l’étranger, c’est toute l’Angleterre qui parle.

    Le président de la République ne peut pas établir avec les Français des rapports aussi étroits. Parce que la république n’est pas une réalité tangible, parce qu’elle est une idée, qui ne parvient pas à s’incarner. Elle n’a pas de visage. Marianne ? Elle a pris successivement les traits, au demeurant agréables de Brigitte Bardot, de Mireille Mathieu, de Catherine Deneuve, de Lætitia Casta… Qui demain?

    La République n’est pas concrète, le Royaume l’est. Marianne est une allégorie, le Prince est humain, il a un corps, une voix et un visage. Je dirais même qu’il a les pieds sur terre. La royauté, c’est un surcroît d’humanité et d’amour, dans un monde qui en a éperdument besoin.

    Paroles de Monseigneur le comte de Paris

    Extrait de son livre : UN PRINCE FRANÇAIS

    Comte de Paris, Site Officiel

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

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