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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Port du masque : la comédie continue.

    Source : https://frontpopulaire.fr/

    Depuis ce matin, le masque est obligatoire dans la capitale. Mais en à peine une heure, la mairie de Paris a donné des consignes contradictoires via ses différents porte-paroles, contredisant même le gouvernement. Retour sur une matinée d’annonces ubuesques à l’image de la gestion politique de la crise sanitaire depuis six mois.

    Le port du masque, d'abord devenu obligatoire dans les transports lors de la première phase du déconfinement, puis dans tous les lieux publics clos à partir de la fin juillet, vient de s’imposer ces derniers jours dans les centres-villes de plusieurs petites et grandes villes françaises. Jeudi soir, c’était au tour de Paris de devoir se masquer dans toutes ses rues. Le premier ministre Jean Castex et la préfecture de police de Paris ont imposé le port du masque « sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public situé à Paris à l'exception des personnes circulant à l'intérieur des véhicules de particuliers et des professionnels ». Ce vendredi matin sur Cnews, Anne Souyris, adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé, précise qu’à Paris, il est donc désormais « interdit de fumer dans la rue sans masque donc il faudra faire autrement ».

    Sauf qu’à peine une heure plus tard, ses propos allaient être désavoués par Emmanuel Grégoire, lui-même adjoint à la mairie de Paris : «Ca me paraît difficile de faire une mesure d'ordre général d'interdiction de fumer. (…) Il me paraîtrait ubuesque qu'un citoyen prenne une amende pour cette raison.» À peine croyable… En une heure de temps, la mairie de Paris a trouvé le moyen de dire une chose et son contraire, désavouant au passage l'injonction de l’exécutif.

    Pour les cyclistes et les joggeurs, c’est la même aberration. Hier, Jean Castex a annoncé le port du masque obligatoire pour les piétons, les cyclistes, les motards, mais aussi les coureurs et les adeptes de la trottinette… avant d'être contredit ce matin par Emmanuel Grégoire sur BFM : «Nous sommes opposés au port du masque à vélo parce que rien sur le plan scientifique, n'atteste que c'est dangereux et c'est surtout très contre-productif. On dit aux gens : prenez le vélo pour essayer de désengorger les transports en commun, et en parallèle, on leur demande de porter un masque qui est particulièrement inconfortable en effort physique ».

    Une matinée de contradictions à l'image du discours de l'exécutif sur le port du masque depuis six mois. Les Parisiens, comme tous les Français, ne supportent plus les évolutions et atermoiements du gouvernement, qui ne font que renforcer un peu plus les doutes des Français quant à sa capacité à gérer la crise sanitaire.

  • Sur Sacr TV, racisme/antiracisme l'imposture républicaine.


    « Cette vision unidimensionnelle se retrouve dans ce que l’on désigne aujourd’hui avec les termes « racisme » et « anti-racisme ». Ces deux positions procèdent d’une même vision du monde, matérialiste et quantitative. Aussi, leur opposition est fausse et concourt, de façon complémentaire, à renforcer le système moderne, le premier par dénigrement et réductionnisme, le second par assimilation puis dilution. Elles conduisent à reconnaître ou à façonner et à glorifier une race unique. D’ailleurs, il est probable qu’à l’ultime fin de notre cycle, lorsque l’humanité sera entièrement antéchristique, « racisme » et « antiracisme » se rejoindront pour célébrer la même société. » Il est vrai que le point commun observable entre les racistes de la troisième république et les antiracistes de la cinquième, est l’athéisme ou l’appartenance à une loge maçonnique…

    Christophe Levalois dans « Les temps de confusion »

    On comprend dès lors que racisme et antiracisme ne sont que des oppositions de façade, ou le passage de l’un à l’autre ne se fait qu’en fonction des mœurs du moment. D’un côté nous avons le racisme, qui exalte une entité, un pays, un peuple, une race, une catégorie, parmi d’autres, il est un contre plusieurs. Et de l’autre, nous avons l’antiracisme qui n’est que le complément et le continuateur du racisme. Il prône l’uniformisation en donnant toutes les facilités aux métissages et plus encore en les exaltant. Ce qui explique le comportement hostile de certains antiracistes devant une affiche publicitaire montrant exclusivement des personnes blondes aux yeux bleus. Cette attitude est exactement la même que celle d’un raciste devant une affiche ne montrant que des personnes de couleurs. Le plus triste c’est qu’ils ne s’en rendent même pas compte. Dans les deux cas nous constatons effectivement une volonté de façonner et glorifier une race unique. Nous dirions même un homme nouveau ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit.

    En sommes, racisme et antiracisme disparaîtront naturellement quand les français, et nos sinistres dirigeants politiques, cesseront d’avoir une vision purement matérialiste et quantitative de l’homme. Mais pour cela, l’éthique chrétienne devra refaire son apparition dans les esprits de chacun. Nos Rois futurs, dernière chance peut être de la liberté, disait Maulnier, seront les garants du respect envers tous les français. Quelque-soit les différences physiques des peuples qui constitueront le Royaume de France, le souci principal de nos Rois, sera de préserver en chacun de nous une âme française, et d’être les garants de nos libertés. La république est comme le monde matériel qu’elle défend vigoureusement au nom de l’argent, elle est éphémère. Sa fin prochaine, annonce le renouveau de notre Civilisation, comme de l’humanisme. Non pas avec des « Hommes nouveaux » si chers aux régimes totalitaires, mais bel et bien, avec notre éternel esprit français ! Celui de la courtoisie et du panache !

    Notre Jour Viendra !

  • Tandis que Paris regarde à distance la chasse aux Arméniens, Ankara se rapproche déjà des Ukrainiens, par Nikola Mirkovi

    Après son coup de force azerbaïdjanais contre les Arméniens, la continue de poursuivre son projet néo-ottoman. En Méditerranée, elle étend sa « patrie bleue », ses troupes sont stationnées en Syrie et patrouillent en Libye. Ankara n’hésite pas à menacer la Grèce et Chypre, dont elle occupe le nord illégalement, et la Marine turque a même « illuminé » un navire de la marine française sans que Paris ne riposte.

    2.jpegLa Turquie ne cessera d’avancer tant que personne ne lui montrera la limite, comme le fit Poutine en Syrie. Tandis que Paris brasse de l’air sans agir pour les Arméniens de l’Artsakh, Ankara a déjà un train d’avance et fixe son regard sur l’Ukraine. Les 16 et 17 octobre derniers, les présidents Zelensky et Erdoğan scellaient une nouvelle coopération économique et militaire majeure. Une cinquantaine de projets de défense sont actuellement en cours. Kiev s’équipe en drones Bayraktar TB2, les mêmes qui ont été utilisés récemment contre les Arméniens. Le géant turc de la défense ASELSAN poursuit ses investissements en Ukraine tandis que Kiev lorgne vers Ankara pour s’approvisionner en corvettes de classe MILGEM. La liste des domaines de coopération est longue. La Turquie ne va pas islamiser l’Ukraine, même si des islamistes se sont battus avec l’armée ukrainienne contre les républiques du Donbass, mais Ankara est heureuse de bâtir une alliance avec Kiev pour freiner l’influence russe dans la région. L’OTAN voit cela d’un très bon œil.

    L’Ukraine a été abandonnée par Bruxelles qui lui avait promis monts et merveilles si elle quittait son frère russe. Aujourd’hui, l’Ukraine paye comptant sa cupidité. Elle est un des pays les plus pauvres d’Europe, elle est déchirée par une guerre civile et son économie est au bord de la banqueroute. Elle est prête à s’allier au diable pour s’en sortir.

    La France, elle, ne fait rien pour aider la région. Elle essaye juste de vendre des armes mais fait pâle figure par rapport à Ankara. Elle en a vendu par l’intermédiaire de l’homme d’affaires Georges Tsnobiladze (qui collabore en même temps avec des sociétés russes, ce qui pourrait le mettre sur la liste des sanctions de Moscou) mais n’a aucun partenariat stratégique avec Kiev. Elle ferme les yeux sur les trafics d’armes ukrainiens en Libye malgré l’embargo, mais est-ce vraiment cela, la solidarité européenne ?

    La Turquie, elle, bombe le torse devant une pusillanime. On peut critiquer la ligne d’Erdoğan et sa stratégie néo-ottomane, mais la réalité est qu’il prend la place qu’on lui laisse. La France a une guerre de retard car elle refuse de se projeter comme une puissance souveraine et indépendante et abandonne ses alliés historiques. Castrées par l’OTAN et bridées par Bruxelles, la France et l’Europe occidentale assistent à l’avancée turque et à la recomposition de l’Europe sans réagir. Cela n’est pas la faute de la Turquie, c’est la nôtre.

     

    Nikola Mirkovic

    Responsable d’une association humanitaire
  • Jean-Pierre Pernaut et les gens ordinaires, par Gérard Leclerc.

    Jean-Pierre Pernaut s’est voulu l’écho de la France profonde.

    Cordes-sur-Ciel, Tarn. © Paulline86

    Le départ de Jean-Pierre Pernaut de son journal de Tf1 est une sorte d’évènement national. Ses scores auprès des téléspectateurs étaient impressionnants et il représentait une sensibilité qui agréait à une sorte de France profonde mais révulsait ceux qui le traitaient de populiste.

    gerard leclerc.jpgIl s’est produit, vendredi dernier, un événement national d’une nature particulière. Jean-Pierre Pernaut a fait ses adieux aux téléspectateurs de TF1, après plus de trente-deux ans de présentation du journal de 13h. Avec un succès d’audience garanti. Succès dont tout le monde s’accorde à reconnaître la raison. Jean-Pierre Pernaut s’est voulu l’écho de la France profonde, celle des régions et des terroirs. Comment celle-ci ne lui aurait-elle pas manifesté sa reconnaissance et son attachement ? Ce romancier, observateur sagace des réalités sociales qu’est Michel Houellebecq avait tenu à le saluer dans La carte et le territoire, en insistant non sur le caractère passéiste du journal de TF1 mais au contraire son caractère paradoxalement futuriste : « Pernaut, disait-il, c’est l’avenir économique de la France : le terroir français, qui vaut très cher et que les étrangers vont nous acheter très cher. »

    Reste que le regard, on pourrait dire anthropologique, que pose Pernaut sur la réalité française ne convient pas à tout le monde. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne participe pas d’une mentalité bobo. On l’accuse d’ailleurs de populisme, ce dont il se moque. Parmi ses détracteurs de toujours, se distingue la rédaction de Libération, qui a, d’ailleurs, tenu à rappeler son hostilité tenace à l’occasion du départ de notre populiste. Parmi les morceaux choisis du journal, on retiendra cette phrase de Philippe Lançon, quelqu’un dont j’apprécie pourtant le talent : « Il est (Pernaut), le bec petit blanc d’un coq gaulois déplumé, sans couleurs, mais plein d’ergots. »

    Sans couleur ? C’est très discutable. Mais il pourrait bien y avoir une dimension politique à ce populisme. Celle que le géographe Christophe Guilluy souligne dans son dernier essai : Le temps des gens ordinaires. Il faudrait développer, mais en une formule : les gens ordinaires n’ont pas dit leur dernier mot !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 21 décembre 2020.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Rwanda : La grande manipulation médiatico-politique de Kagamé, par Ilyes Zoua­ri.

    Veuillez trou­ver ci-jointes deux vidéos récentes de la très cou­ra­geuse Judi Rever au sujet du géno­cide rwan­dais, et mises en ligne suite à la publi­ca­tion du livre « Rwan­da : l’E­loge du sang » (récom­pen­sé au Cana­da, mais qui a failli être cen­su­ré en France !).

    2.jpgCes vidéos (et sur­tout la deuxième) sont très inté­res­santes car elles démontrent l’implication de Kagame dans le géno­cide rwan­dais, non seule­ment dans l’extermination de popu­la­tions hutues, mais éga­le­ment dans l’extermination de tut­sis (afin de don­ner davan­tage d’ampleur au géno­cide, et s’en ser­vir ensuite média­ti­que­ment et poli­ti­que­ment. Ceci est un fait déjà connu depuis long­temps). C’est notam­ment pour cette rai­son (ajou­tée aux mas­sacres de hutus com­mis par Kagame avant le géno­cide, et l’as­sas­si­nat du pré­sident) que le drame rwan­dais est très dif­fé­rent des autres géno­cides du siècle (juif, armé­nien et herero).

    Il ne faut pas craindre de com­battre ce régime qui ne com­prend que par la force, comme nous avons déjà eu l’occasion de le consta­ter. Ne serait-ce que par soli­da­ri­té avec la RDC voi­sine, ou encore avec Mme Polo­ny. Et n’oublions pas les pro­pos de Bou­tros Bou­tros Gha­li, qui avait dit que la res­pon­sa­bi­li­té du géno­cide était à « 100 % américaine » …

    Les pas­sages qui dis­culpent et réha­bi­litent l’armée fran­çaise sont les suivants :

    1ere vidéo : minutes 23 à 26.

    (sur ce point, nous pou­vons féli­ci­ter ce média en ligne, qui est en réa­li­té loin d’être un exemple en matière d’information objective…).

    2ème vidéo : minutes 01h02 à 01h10

     (vibrant hom­mage ren­du aux Fran­çais, et plus clair dans la bouche de cet ancien proche de Kaga­mé que dans la ver­sion sous-titrée et imparfaite).

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pour une Monarchie royale éminemment sociale !

    La Monarchie française est éminemment sociale, ou a le devoir impérieux de l’être, ne serait-ce que pour légitimer sa nécessité et son autorité : c’est un élément que nous ne cessons de mettre en avant, suscitant parfois une certaine circonspection de la part de nos contradicteurs mais aussi parfois des sympathisants monarchistes eux-mêmes…

    Sans doute faut-il expliquer ce point de vue, et l’approfondir sans cesse, au regard de l’actualité, malheureusement cruelle aujourd’hui envers ceux qui travaillent ou qui cherchent un emploi : si la Monarchie n’est pas un remède miracle, elle est le régime qui peut permettre, avant tout, de garantir la justice sociale et de ne pas abandonner ceux qui souffrent d’une crise économique (en fait, d’un processus de mondialisation…) et d’une crise sanitaire dont ils ne sont guère, en tant que tels, responsables !
    L’indépendance de l’institution royale, de par le fait que la naissance ne doit rien à la fortune, lui donne l’occasion (qui est, en fait, un devoir) de parler au-dessus des simples intérêts privés, y compris des plus riches, que ceux-ci soient des individus ou des sociétés privées. Un Louis XIV n’hésita pas, en son temps, à embastiller Nicolas Fouquet, l’homme le plus riche du royaume, sans doute plus comme un rappel que l’Argent ne faisait pas le bonheur et, en tout cas, ne commandait pas à l’Etat royal en France, que comme le règlement d’une simple affaire de corruption…
    De plus, le Roi n’est pas le représentant des classes dominantes (une sorte de suzerain capitaliste, en somme) mais un souverain qui s’impose à tous et encore plus à ceux qui possèdent, et qui a le devoir de n’oublier personne dans son souci politique. S’imposer ne veut pas dire être un dictateur qui terroriserait les riches et flatterait les autres, mais simplement rappeler à tous que l’Etat n’est pas « une place à prendre » mais un pays à servir, au-delà des différences et des libertés particulières qu’il faut organiser, ou plutôt laisser s’organiser dans le respect des équilibres sociaux et de la justice nécessaire à toute œuvre sociale. Dans un monde où l’Argent a pris une telle importance, cela ne sera sans doute pas facile mais la Monarchie a ainsi quelques atouts et il serait dommage pour le pays de ne pas les utiliser… L’indépendance royale, certes menacée par les jeux des groupes de pression financiers dans cette mondialisation qui cherchera à fragiliser l’Etat politique, est un levier important dans la capacité de l’Etat et de son gouvernement, quelle qu’en soit la couleur électorale, à faire accepter les réformes à ceux qui, d’ordinaire, cherchent à s’en abstraire ou à en fuir les conséquences quand elles ne leur conviennent pas. Mais la Monarchie n’oublie pas de permettre à tous, y compris les groupes de pression, de s’exprimer et de proposer, voire de contester : mais c’est la Monarchie qui arbitre et préserve l’Etat et l’intérêt commun, tout en laissant le gouvernement faire son travail et œuvrer au quotidien.
  • Islamisme Les religions sous tutelle ?, par Gérard Leclerc.

    Que l’État ait un sérieux problème avec l’existence d’un islamisme qui menace la paix publique et provoque la dissidence communautariste, qui pourrait le contester ? Le président de la République avait prononcé, en octobre dernier, un discours aux Mureaux, qui avait suscité un accord assez général, au moins sur les principes et les grandes lignes d’un programme pour lutter contre ce fléau.

    gerard leclerc.jpgMalheureusement, la traduction pratique de ce discours a abouti à un projet de loi qui suscite les plus graves réserves des responsables religieux, catholiques, protestants et juifs, tous très attachés à l’équilibre qui s’était établi autour de la loi de 1905. Le souci de ne pas donner aux musulmans le sentiment d’être ostracisés s’ajoutant à une difficulté d’ordre juridique a considérablement infléchi l’intention du législateur.

    La volonté de contrer l’extrémisme islamiste a abouti, de fait, à une révision de la loi de 1905, qui revient à mettre sous surveillance l’ensemble des religions auxquelles seraient imposées des contraintes administratives inutiles et dangereuses. Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence épiscopale, réputé pour sa modération, ne craint pas d’affirmer qu’avec ce projet de loi, la législation risque «  d’être transformée en une loi de contrôle, de police et de répression  ».

    Le principe de séparation avait au moins cet avantage de garantir l’autonomie des confessions religieuses, l’État n’ayant pas à se mêler de leur fonctionnement intérieur et négociant avec elles les modalités de leurs nécessaires relations avec la puissance publique.

    Mais un tel régime se trouve affecté, dès lors qu’il s’agit d’intégrer une religion qui ne dispose pas des mêmes structures de direction et de discipline. Il faut bien constater, de ce point de vue, une évidente asymétrie qui empêche de traiter avec les musulmans de la même façon qu’avec les autres. D’autant que s’ajoute une question de surveillance policière jusque dans les lieux de culte où se dispensent des discours de haine.

    Dans ces conditions, la solution du gouvernement de mieux encadrer les cultes, comme si tous étaient susceptibles des mêmes dangers, s’avère périlleuse, car il constitue une mise sous tutelle insupportable. Même le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, s’est déclaré inquiet de ce dispositif qui met en cause le modus videndi entre la République française et l’Église catholique.

    Équilibre rompu

    Comment ne pas s’interroger, dans la même ligne, sur la tonalité anti-religieuse de certains propos de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Cultes, en charge de cette réforme ? Opposer la loi de la République à la loi de Dieu, même lorsque celle-ci est brandie par les islamistes, c’est user d’un langage ou bien inapproprié, ou bien marqué par un laïcisme qui rompt avec la prudence inhérente à une saine laïcité. C’est bien, en effet, tout un équilibre délicat qui se trouve rompu et cela ne manquera pas de provoquer incompréhensions et conflits dans un pays qui n’a vraiment pas besoin de cela à l’heure actuelle !

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • La France est un Pays de Cocagne !, par Guy Adain.

    Sur la porte de l’Enfer, il est écrit :

    « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance ! »

     

    C’est bien ce que nous pensions, se disent les Migrants, Réfugiés, Immigrés, avec ou Sans-papiers, qui se pressent à nos portes.

    Eux se disent : « La France n’est pas l’Enfer ! Ni même le Purgatoire, la France est un pays de cocagne !

    Et dans les pires situations que nous pouvons vivre ; bien plus accueillant que nos pays de naissance respectifs !

    Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,

    Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,

    Sans espoir de duchés ni de dotations;

    Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;

    Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne…(Sic)

    Nous, « les gentils envahisseurs », pour nous, c’est bien la Douce France, celle que les Français cherchent partout, et qu’ils ne trouvent nulle part.

    « La France, le plus beau royaume après celui du Ciel ! » (Sic)

     

    Ils ont des yeux et ils ne voient pas…

    Les citations ne manquent pas pour décrire notre beau pays, et soit nous ne les connaissons plus, soit nous avons honte de les citer !

    À force de mauvaise Foi, car bien malheureusement, nous avons perdu la bonne, (la bonne Foi, bien sûr…) nous Gens de France arrivons à persuader nos gentils envahisseurs qu’ils sont arrivés dans le pays sans Foi ni Loi de la Cour des miracles, où tout est dû, tout est possible… Il suffit de faire la nique à la France !

    Et voilà nos importuns occupants terriblement déçus et floués d’être arrivés dans ce bagne si mal clôturé où ni les murs ni les gardiens n’interdisent plus rien ! Le seul règne qui subsiste c’est la Loi de la Jungle !

    Mais, Oyez, Oyez braves gens !

    Fermez les yeux, ouvrez votre cœur, c’est avec lui que l’on voit le mieux…La France est dans le cœur des Français et de tous les Gens de France, tous ceux qui y vivent, ou veulent y vivre et travailler paisiblement. Cette Douce France existe bien et il nous faut lui redonner toute sa place !

    Commençons par le proclamer !

     

    La France, la vraie existe bien, et comme dans notre magnifique Légion étrangère, tout le monde peut être Français, il suffit de le vouloir.

    L’on ne devient Français qu’en aimant la France, de toutes ses forces, de toute son âme !

    Encore faut-il quitter nos corps-morts pour laisser s’exprimer nos âmes vivantes !

    Retrouver l’Honneur d’abord et en toutes choses !

    Retrouver la Fidélité !

     

    La devise de notre exception française, la Légion étrangère, est : « Legio Patria Nostra » - La Légion est notre Patrie.

    Dieu veuille qu’elle soit la nôtre : La France est notre Patrie, la France est notre Royaume !

     

    Guy Adain

    14/04/2020

  • Jupiter, ou le maître de l’horloge bioéthique, par Marie-Hélène Verdier.

    Ce que le Président maîtrise, ce n’est pas l’épidémie, la violence, le terrorisme, l’immigration, la pauvreté. Ce qu’il sait faire, ce n’est pas redresser le pays mais fermer son veston en sortant d’une voiture officielle sous la mitraille des caméras quand il va à Bruxelles. 

    10.pngC’est déposer une gerbe au pied de l’Arc de Triomphe, hier, tagué, faire un clin d’œil complice à un élu. Laisser filer les voix de ses députés, en maître de la cacophonie, il sait faire aussi. Mais là où il est passé maître, c’est dans la fabrique d’orphelins : la seule promesse faite aux LGBTQI, jamais assumée coram populo. Jupiter, ou le maître de l’horloge bioéthique.

    Dans l’indifférence des Français, résignés au sort de l’enfant du voisin privé de son père et de l’accès à sa filiation, le passage aux forceps de la PMA sans père est un jeu froidement programmé. Abuser la bonne foi des Français en instaurant des états généraux fictifs. Avoir imposé, partout, la loi du silence et invité, au grand débat élyséen, , spécialiste de « la différence de sexes au sein des couples de même sexe », il fallait le faire. C’est chose faite.

    Le timing est fin prêt. Le projet de loi est inscrit à l’ordre du jour de la commission spéciale de l’Assemblée à partir du 1er juin. Les sénateurs en débattront à partir du 15 juin, puis en séance le 24. affirme que la loi sera votée d’ici à l’été : on le croit aisément. Les décrets d’application concernant la sont prêts : on lui fait confiance.

    Si la question de l’anonymat du donneur, avec les génétiques, ne se pose plus ni le problème « éthique », se pose celui de la justice et du droit. Si les lesbiennes se font inséminer (c’est leur droit), de quel droit la République française légitimerait-elle cette pratique ? Puisque tout « évolue », le droit aussi. Les notaires tirent la sonnette d’alarme : nul doute que les enfants des couples lesbiens feront une recherche en paternité et intenteront un procès à leur géniteur, enfin retrouvé, pour avoir leur part d’héritage. Et ce serait justice si le donneur est déjà père de famille.

    Le grand marché du matériel génétique est là. Question cruciale : quel pourcentage de bénéfices a été promis à chacun et chacune de nos dirigeants ? Demain, la GPA. On comprend pourquoi le Président n’a pas parlé de l’esclavage, le jour de la commémoration de son abolition. Après moi, le déluge ? Il est là.

    L’association Juristes pour l’enfance demande que chacun de nous envoie une carte à son député, ainsi rédigée : « Votez contre le projet de loi bioéthique ou je ne vote pas pour vous aux élections. »

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la berline royale d'Henri V, comme vous ne l'avez jamais vu.

    Le château de Chambord vient de publier ces photos inédites de l’intérieur du la berline royale, qui aurait dû servir lors la tentative de IIIème restauration de la monarchie, pour l’entrée solennelle dans Paris du Roi Henri V de France…

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    L'intérieur du carrosse du Comte de Chambord

    Le contexte historique

    Une troisième restauration de la monarchie fut imaginée et préparée après la chute du Second Empire, en 1870, après la Commune de Paris et après les élections législatives de 1871 qui donnèrent une majorité royaliste à l’Assemblée nationale. C’est Henri d’Artois, comte de Chambord, petit-fils du roi Charles X, qui est le candidat favori au trône. Sa légitimité devient incontestable parmi les royalistes après que son cousin, Philippe d’Orléans, comte de Paris et chef de file des orléanistes, eut accepté de le reconnaître comme unique prétendant. Appelé « Henri V » par ses partisans, le comte de Chambord prépare son entrée dans Paris.

    Tout est prêt, le trône, la proclamation de l’assemblée nationale appelant le nouveau Roi Henri V de France, les costumes de la nouvelle garde royale et les voitures utilisées pour l’entrée solennelle du Roi à Paris… Mais contre toute attente, cette restauration échouera, en raison des hésitations du Comte de Chambord.

    La collection de véhicules hippomobiles du comte de Chambord

    Chambord conserve un ensemble unique de véhicules hippomobiles au rez-de-chaussée de l’aile royale : les dernières voitures « royales » françaises construites entre 1871 et 1873. L’ensemble est réalisé par les « princes de la carrosserie », les Frères Binder, installés à Paris. Il se composait à l’origine de 8 voitures à cheval dont 6 ont été achevées et 5 sont encore conservées dans les collections nationales (toutes présentées au château de Chambord) : trois berlines, une calèche et un coupé de gala.

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    Les véhicules hippomobiles du Comte de Chambord

    Remarquez notamment la luxueuse Berline de Grand Gala à sept glaces ornée de splendides lanternes et d’ornements en bronze argenté et ciselé (frise, poignées, etc.). La caisse et les portières, peintes en noir rechampi d’or, sont ornées des Armes et attributs des rois de France, et de branches de fleurs de lys. A l’intérieur, l’habitacle est entièrement recouvert de satin de soie brodé, ivoire et or.

    Photos: Château de Chambord

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Cet été, visitez un château… le vôtre !, par Iris Bridier.

    C’était un rêve inaccessible, c’est en train de devenir une tendance : la vie de château est à la mode, et ce luxe d’habiter une demeure historique, réservé aux héritiers de grandes familles ou à quelques émirs fortunés, est devenu un marché accessible à un public de plus en plus nombreux. La raison de cette brèche qui s’ouvre dans la muraille ? 

    8.pngL’effet conjugué de plusieurs phénomènes.

    Côté vendeur, de plus en plus de mises en vente, d’abord. Allongement de la vie oblige, on hérite plus âgé du château de , et avec moins d’entrain pour se lancer dans l’aventure passionnante mais exigeante de l’entretien d’une demeure de . Ou, converti à la heureuse, on préfère la vie nomade du citoyen du monde à la vie sédentaire du propriétaire terrien. Un château, ou même ses petits frères logis, maison forte, gentilhommière ou maison de maître, on lui appartient avant qu’il ne vous appartienne, tant sont mobilisatrices de temps et d’argent sa restauration, sa conservation, sa valorisation.

    Côté acheteur, pourtant, on se presse ! De plus en plus nombreux, candidats à la reconversion, passionnés de vieilles pierres, nouveaux entrepreneurs en quête de sens, familles à la recherche d’espace, investisseurs en mal de campagne se ruent sur les sites spécialisés et ouvrent des yeux étonnés sur des annonces offrant un cadre royal pour le prix d’un trois-pièces à . Patrice Besse, Barnes, Le Nail, Groupe Mercure, Château pour tous… autant de portes ouvertes sur une nouvelle vie jusque-là réservée aux milliardaires et, tout à coup, à portée de main. Un marché qui n’est pas près de se refermer, à en croire Patrice Besse qui évoque, dans Le Parisien, une hausse de 40 % des transactions en 2020 et anticipe le double au bilan de 2021 ! Comme si, quitte à être confiné, on soit au large et, quitte à télé-travailler, on le fasse pour des projets durables.

    Alors, bien sûr, il faudra de la patience en plus de la passion pour relever le défi et devenir un nouveau chevalier du patrimoine, à la tête de son domaine ; il faudra se muer en ouvrier, maçon, charpentier et couvreur, il faudra accepter le froid de l’hiver et la chaleur des combles, s’équiper pour entretenir le parc aussi grand qu’un lotissement et imaginer de nouvelles sources de revenus : mais là encore, les idées, les soutiens, les réseaux ne manquent pas : la start-up Hephata vous conseille dans la valorisation de votre patrimoine par des activités innovantes, Patrivia met en ligne votre billetterie de visites, La demeure historique ou Vieilles maisons françaises vous assurent un large réseau d’expertises et d’expériences…

    Alors, cet été, plutôt que de guetter les châteaux imprenables sans passe sanitaire, les jardins remarquables sans chirurgical ou les points de vue exceptionnels sans préalable, partez en quête de votre propre Graal, rejoignez la croisade des nouveaux châtelains, accomplissez votre rêve de conquête et d’aventure et servez, du même coup, la plus belle cause qui soit : sauvez et valorisez le patrimoine du plus beau royaume qui soit après celui du Ciel : La  !

     

    Iris Bridier

    Journaliste

    Auteur
     
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Séquence surréaliste chez Morandini : une militante de SOS Racisme refuse de répondre quand elle est confrontée aux affiches de son association menaçant de "faire taire Zemmour" !...

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-482602-sequence-surrealiste-une-militante-de-sos-racisme-refuse-de-repondre-quand-elle-est-confrontee-aux-affiches-de-son-association-menacant-de-faire-taire-zemmour-video.html

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    1. Valérie Pécresse/Traîtresse ? Marion Maréchal a, évidemment, raison :

    "Le parcours de Valerie Pecresse reflète une forme d'incohérence et d'inconsistance. Elle avait appelé sans scrupules à voter pour Macron face à Marine Le Pen en 2017 et elle le refera en 2022"

    https://twitter.com/SudRadio/status/1467485639935504389?s=20

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    1 BIS. Pour Marion Maréchal, Éric Zemmour comble "un besoin des électeurs"; elle juge qu’il est encore trop tôt pour choisir un "candidat unique" entre Eric Zemmour et Marine Le Pen...

    https://www.valeursactuelles.com/politique/presidentielle-2022-pour-marion-marechal-eric-zemmour-comble-un-besoin-des-electeurs/

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    1 TER. Cela commence à barder et à tanguer fortement chez Les Républicains. On le comprend aisément : ils recherchent la quadrature du cercle. Qui aimerait, aujourd'hui, être à la place de Valérie Pécresse ?... En réunion de comité stratégique LR, le président du parti Christian Jacob a annoncé qu’il retirait à Guillaume Peltier son statut de vice-président, après son tweet laudateur sur le discours d’Eric Zemmour à Villepinte ("Comment rester insensible au discours d'Éric Zemmour ? a-t-il écrit : ô, sacrilège épouvantable !)...

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    4. Juste pour info : 725.000 personnes ont suivi le discours de Mélenchon sur les mêmes chaînes : mais ce sont plus de 3 millions de Français qui ont suivi le discours d'Éric Zemmour dimanche à Villepinte :

    1,4 million sur BFM;

    • 800 000 sur Youtube;

    • 713 000 sur CNEWS;

    • 428 000 sur LCI...

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    5. Macron vu par Zemmour, en 1'26, chez Bourdin... : "le grand vide..."

    "Emmanuel Macron est le grand vide. C’est un adolescent qui se cherche. Il donne l’impression de n’avoir les idées claires sur rien. Il dit tout et le contraire de tout."

    https://twitter.com/Jean_Martial_/status/1468129493546156033?s=20

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    6. Dans Le courrier des stratèges : Macron a-t-il favorisé Pfizer au détriment de l'industrie française ? Un ex-sénateur se met à table...

    https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/06/macron-a-t-il-favorise-pfizer-au-detriment-de-lindustrie-francaise-un-ex-senateur-se-met-a-table/

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    7. D'accord avec Gilles Penelle : en Bretagne, les subventions pleuvent sur SOS Méditerranée, maillon essentiel de la chaîne du trafic d'êtres humains. Gilles Penelle a raison de dénoncer - une fois de plus... - ce scandale

    (extrait vidéo 1'28)

    https://twitter.com/GillesPennelle/status/1467915041781465103?s=20

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    À DEMAIN !

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  • Livres : Parmi les meilleures ventes : ”Comment sauver la France/ Pour une Europe des nations avec la Russie”

    Le succès, deux mois seulement après la sortie de l'ouvrage, se précise chaque jour davantage, avec à la clé, une explosion médiatique très probable, comme on pourra en juger selon les faits énumérés  ci-après, et compte tenu de l'émission toute récente de Marc Rousset avec André Bercoff  sur Sud-Radio :

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    réactions enthousiastes de l'ancien député Jacques Myard, du Professeur émérite de l'Université Jean-Louis Harouel, de l'historien Jean-Christian Petitfils, du Polytechnicien Brunot Mégret, de Thierry Mariani, Député européen et ancien Ministre...

    réaction favorable à l'émission sur Radio Courtoisie avec Christian Vanneste et à la recension par Bruno Guillard sur Boulevard Voltaire (dont Marc Rousset est le chroniqueur économique hebdomadaire)...

    l'Ambassade de Russie va organiser début 2022 un évènement médiatique autour de ouvrage, puis il y aura une émission sur TV Libertés avec Olivier Pichon et Pierre Bergerault, qui sera suivie d'une deuxième, d'un article à paraître prochainement sur Valeurs actuelles avec l'accord du  rédacteur en chef  Geoffroy Lejeune ainsi que du Président du Groupe Valmonde François d'Orcival...

    un discours de présentation en séance à l'Académie des Sciences Morales et Politiques sera fait  par le Président Yvon Gattaz, et l'ouvrage sera déposé à la Bibliothèque de l'Institut de France...

    une émission avec le Président d'Avenir de la langue française, Albert Salon, sur Radio Courtoisie sera suivie d'une recension, par ses soins...

    •  une émission géopolitique et militaire  avec  l'ancien Président de l'ASAF Philippe Nicolardot, sur Radio Courtoisie, sera suivie d'une émission sur la même chaîne  avec l'ancien député et  Président du Cercle Renaissance Michel de Rostolan, le Ministre et Directeur Leonid Kadychev de l'imposant  centre spirituel et  culturel  orthodoxe russe Quai Branly ainsi qu'avec le Directeur Benjamin Blanchard de SOS Chrétiens d'Orient...

     

     Ci-après les liens des émissions Sud-Radio avec André Bercoff et TV Libertés :

    Marc Rousset – Europe : "les gens ne sont pas prêt à mourir sur du Beethoven" - YouTube

    Marc Rousset : "Le responsable de cet état catastrophique pour l’Europe, c’est l’Amérique" (sudradio.fr)

    https://www.tvlibertes.com/leuro-explosera-apres-la-faillite-de-la-france-politique-eco-avec-marc-rousset

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    Comment sauver la France : 440 pages - 26,90 euros 

    Imprimé  par Hachette et diffusé par le réseau Hachette, l'ouvrage peut être commandé sur tous les sites et dans toutes les librairies

  • Dans notre Ephéméride de ce jour, un ”personnage” : Lally Tollendal

    1830 : Mort de Lally Tollendal
     
     
    Ce grand royaliste, qui demanda à la Convention de défendre Louis XVI - ce qui lui fut refusé... - était le descendant d'une famille irlandaise passée en France avec Jacques II.
    Le père de Lally Tollendal, devenu colonel d'un régiment irlandais de son nom, créé pour lui en 1744, fut nommé, par Louis XV, Brigadier sur le champ de bataille de Fontenoy, en 1745.

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    1er octobre 1744 : création du régiment de Lally (Tollendal), réformé en 1762 par incorporation au régiment de Dillon; le régiment apporta une contribution décisive lors de la bataille de Fontenoy...

    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France (472 photos), voir plus particulièrement la partie "Les six Régiments de la Brigade irlandaise" (16 photos)...

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    En 1756, il fut nommé lieutenant général et commandant général de tous les établissements français dans les Indes : malgré de réels talents militaires dans la guerre contre les Anglais, il commit de non moins réelles erreurs et maladresses, et, de plus,  il manquait de ressources suffisantes. Aussi, ses premiers succès furent suivis de revers et, assiégé dans Pondichéry, après une résistance de dix mois face à des forces incomparablement supérieures, il fut forcé de se rendre en 1761.
    Emmené prisonnier en Angleterre, il fut autorisé à passer en France pour se justifier : mais il y fut condamné à mort, accusé de trahison, et fut exécutée en 1766... 
     
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    Son fils Gérard (ci dessus) s'adressa au conseil du roi pour obtenir la révision du procès de son père, et un arrêt royal cassa en 1778 le jugement du Parlement de Paris, que le Parlement de Rouen, devant lequel l'affaire avait été renvoyée, maintint néanmoins. On était en pleine guerre entre la Royauté et les Parlements que Louis XV et Maupeou avaient intelligent "renvoyés" (voir notre Éphéméride du 19 janvier) et que Louis XVI, dès son avènement avait imprudemment "rappelé" (voir notre Éphéméride du 12 novembre), ce qui rendait la Révolution inévitable, car les Parlementaires n'avaient en vue que la conservation égoïste de leurs intérêts de classe et non les réformes indispensables, déjà bien commencées par Louis XV, et même Louis XVI, celui-ci entravé par ces même Parlements qu'il venait follement de "rappeler" !...

    Député aux états généraux, Gérard de Lally Tollendal donna sa démission après les journées des 5 et 6 octobre 1789, et émigra en Suisse. Rentré en France pour défendre la monarchie en 1792, il fut emprisonné après la journée du 10 août, et réussit à s'évader la veille des massacres de septembre.

    Retiré en Angleterre, il demanda à la Convention d'être l'un des avocats de Louis XVI, mais la Convention ne lui répondit même pas.

    Nommé par Louis XVIII membre de son conseil privé, il le suivit à Gand pendant les Cent-jours (voir notre Éphéméride du 30 mars), et fut nommé à la Chambre des Pairs en 1815.

    Membre de l'Académie française à partir de 1816, il est l'auteur des Mémoires pour la réhabilitation de son père; de Lettres à Edmond Burke; du Plaidoyer pour Louis XVI...

  • Électricité : les Français condamnés à payer pour un marché qui n’est pas le leur, par Jean-Marc Frenove.

    Il est à espérer que les Français vont enfin comprendre dans quelle impasse les a menés la pantomime du tarif de l’électricité à laquelle ont souscrit les dirigeants français, ces dirigeants parfaitement incompétents qui ne comprennent rien au marché de cette énergie.

    5.jpgIl était autrefois l’EDF. Créée au lendemain de la guerre, elle était un État dans l’État, mais aussi une entreprise dont les ingénieurs dirigeants avaient compris que l’énergie disponible est le facteur fondamental qui permet le développement économique d’un pays. Force est de constater qu’elle a accompli sa mission de façon remarquable, d’abord par ses aménagements hydrauliques (2.300 barrage, dont 433 exploités par EDF), et ensuite par la construction de 19 centrales nucléaires regroupant 58 réacteurs (18 et 56 aujourd’hui, hélas).

    L’EDF était une entreprise une et indivisible qui fonctionnait selon un monopole, et qui a permis à la France d’avoir en abondance et sans la moindre panne (sauf intempéries) l’électricité la moins chère du monde.

    Cette situation ne pouvait pas convenir aux gnomes de Bruxelles. Mon Dieu, un monopole ! disaient les Bruxellois. Mon Dieu, ces Français font mieux que nous ! disaient les Allemands. Mon Dieu, le nucléaire ! disaient les imbéciles !

    On va donc faire un marché unique de l’électricité dans lequel les Français sont obligés d’introduire la concurrence ! Pire : M. Macron, petit garçon obéissant, en profite pour fermer Fessenheim et ses deux réacteurs nucléaires.

    Marché unique : le prix de l’électricité sera désormais indexé sur le coût marginal, c’est-à-dire le coût du dernier kilowatt produit. Autrement dit, quand la demande oblige à démarrer les centrales les moins rentables, celles qu’on garde en secours, le prix de vente de toute l’électricité s’aligne sur le prix de revient des centrales les plus chères. C’est la vente au coût marginal, chère aux économistes de Bruxelles, la seule qui peut fonctionner dans une de libre concurrence (sinon, les dernières centrales s’arrêtent).

    Or, l’électricité la plus chère est celle qui provient des centrales à gaz, en raison du coût exorbitant de cette énergie. Voilà pourquoi le prix du kWh, en France, est indexé sur le prix du gaz, alors que notre électricité est nucléaire.

    L’alignement sur le prix des centrales les plus chères en est le résultat mécanique 1) de la disparition du monopole et 2) de la concurrence obligatoire imposée par Bruxelles.

    Ainsi Bruxelles, par ses attaques répétées contre notre système électrique – probablement le meilleur en Europe – et par l’obsession antinucléaire pilotée par les Allemands, est parvenue à affaiblir dangereusement la production électrique française.

    Au point que la France va devoir importer de plus en plus. Ainsi, peu de temps après la fermeture de Fessenheim, on passait commande à l’Allemand Siemens de la construction d’une centrale au gaz à Landivisiau, avec contrat de maintenance sur vingt ans et fourniture du gaz venant de par les Allemands. Donc, des importations au prix fort et le risque de chantage du fournisseur en prime.

    Mais ce n’est pas tout. RTE, devant l’affaiblissement de notre réseau, a préparé un plan de coupures électriques qui sera appliqué cet hiver en cas de grand froid. Ce sont des coupures tournantes de deux heures par paquets de 200.000 foyers (soit environ 450.000 personnes).

    Tel est le résultat de la gestion lamentable de nos édiles.

     

    Jean-Marc Frenove

    Economiste et spécialiste des énergies