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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • 30 Novembre 1914 ... Triste livre ! Triste lecture !...

    R240065695.jpgFin du quatrième mois de la guerre qui semble entrer dans une phase nouvelle. D'après certaines indications, il se pourrait que l'hiver marquât un ralentissement des opérations. Le général de Castelnau aurait écrit à sa femme que peut-être il viendrait la voir en janvier. 

    En tout cas, la volonté de tenir bon et de poursuivre la lutte jusqu'au bout est énergique dans le pays malgré les souffrances et la fatigue. Mais il y a nos morts à venger, le territoire à libérer, la Belgique à rendre aux Belges. La passion de l'honneur emporte tout...

    Le livre jaune français vient de paraître. Manifestement, il est incomplet, il offre des lacunes. Il n'a ni la belle ordonnance ni la suite du Livre bleu anglais. Avait-on quelque chose à cacher ?... Le chapitre le plus impressionnant est peut-être le premier, intitulé "Avertissements". On y voit que, dès 1913, notre diplomatie a donné au gouvernement de la République les renseignements les plus sérieux sur l'évolution des esprits dans les cercles officiels allemands, les progrès du parti de la guerre, la résistance, de jour en jour moins forte, de Guillaume II  à la pression des éléments belliqueux.

    Mais cela, le Président, les ministres et l'état-major pouvaient le savoir. Le véritable souverain, c'est-à-dire onze millions d'électeurs, n'avait pas connaissance des nouveaux rapports Stoffel qui arrivaient rue Saint-Dominique et au Quai d'Orsay.

     Quant au reste, le Livre jaune accuse la passivité du gouvernement de la République dans les journées décisives de juillet. La diplomatie française s'y montre dépourvue d'initiative, toujours à la remorque de la Russie et de l'Angleterre, manoeuvrée par ses alliés, intimidée par ses adversaires. Quand M. Cambon, à Berlin, veut élever la voix, il est rabroué avec insolence. Triste livre ! Triste lecture !...  ♦ 

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  • Comment, dans quel esprit, les socialistes ont organisé leur jour exceptionnel ... Les clercs de France Inter nous le di

    Dès le lendemain du jour exceptionnel dont il est ici question (la grande marche "républicaine"), la radio la plus écoutée de France donne la clé de la façon dont été dirigées, formatées jusqu'à la nausée, les journées que nous venons de vivre. Les écueils qu'il fallait éviter ? C'était une réaction populaire qui prît la forme d'une affirmation identitaire, voire nationaliste. Plutôt que "Je Suis Français", il a suffi de forger le slogan, l'image, "Je Suis Charlie", répétée des milliers de fois et d'en faire le symbole de notre identité... C'est ce qui fut fait et réusi. Le bon peuple n'y a vu que du feu, s'y est associé de grand coeur et a accepté sans comprendre que son identité fût réduite à celle de Charlie. Ce ne sera pas forcément renouvelable...   Lafautearousseau       

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    « Les écueils des lendemains de grand choc ont été évités. Quelques drapeaux français, quelques Marseillaises bienvenues, mais pas de nationalisme outrancier; aucune affirmation d'ordre identitaire, si ce n'est de l'identité républicaine. Il est significatif que cette manifestation de ce qui est essentiel pour la France se fasse sur l'image devenue symbole de Charlie. »  Thomas Legrand - France Inter


    "Un jour exceptionnel"

     

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    « La France continue d'occupper une place à part dans le coeur du monde, mais à quoi le doit-elle ? : nous le devons d'abord, plus de deux siècles plus tard, à la Révolution française qui a si durablement identifié notre pays aux idéaux de la République. » Bernard Guetta - France Inter.


    "Douce et forte France" 

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    magistro_fr.jpgDépassons les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs  ...  partageons les fondamentaux !


    MAGISTRO vous invite à lire :

    •  Paul RIGNAC   Essayiste, historien   Dupont-la-joie
    •  Jacques BICHOT   Economiste, Professeur émérite à l'Université Lyon 3  Une idée à creuser : l’uniforme à l’école
    •  Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire, ancien conseiller à l'Elysée sur l'immigration  Todd, Fourest, Caron, Joffrin : la gauche antiraciste se déchire et la France se désespère
    •  Eric ZEMMOUR  Journaliste politique, écrivain    
    Pavane pour une sociologie défunte 
    Cet "esprit du 11 janvier" qui fracture la gauche
    •  Ivan RIOUFOL  Journaliste politique, écrivain    La France maltraitée est sur la défensive
    •  Michel ROUSSEAU   Economiste, Président de la Fondation Concorde   Sauver l’industrie française !                                                                                          

    Transmettez, faites suivre ...

     

  • Déchéance nationale, nationalité et figure du roi

     

    par CHRISTIAN FRANCHET D’ESPEREY

     

    066.jpgC’est une plaisanterie bien connue, genre brève de comptoir, sur les responsables politiques dégringolant dans les sondages : ils vont finir par trouver du pétrole… Pour dire le vrai, le destin de François Hollande nous soucie peu. Sans doute parce qu’il n’a rien fait pour qu’on y attachât quelque intérêt, mais surtout parce que nous sommes lassés – avec, quand même, une pointe d’étonnement, malgré notre cuir bien tanné à cet égard – de son étrange obstination à se mettre lui-même hors-jeu. Il n’en demeure pas moins que cette descente aux abîmes nous glace le sang. Pourquoi ? Simplement parce que nous ne pouvons plus ignorer que c’est à notre propre effondrement que nous assistons, comme les passagers d’un avion en perdition dont l’équipage ne parvient plus à arrêter la chute. 

    Ce n’est pas le mur du son, mais le mur de l’absurde, du surréalisme sans queue ni tête qui a été franchi avec le débat sur la déchéance de nationalité. Un président, imaginant que les attentats du 13 novembre constituaient une chance inespérée de rassembler les Français autour de lui, chercha une grande idée consensuelle, et crut la trouver dans le retrait de la nationalité française aux terroristes : partant de cette idée simple, le voilà empêtré dans un imbroglio indémêlable, où les politiciens – de droite comme de gauche, tous pris à contre-pied – se déchirent au sein même de leurs formations respectives. L’absurdité est apparue dès que fut décidé qu’on ne ferait de personne un apatride : seuls les binationaux (qui sont plus de 3 millions) seraient concernés. Mais on créerait ainsi une inégalité entre binationaux pouvant être déchus et « mono-nationaux » ne le pouvant pas. Discrimination inacceptable ! Sans que les dénonciateurs ne paraissent s’alarmer de ce que l’inégalité, s’il y en a, est plutôt entre ceux qui ont le privilège d’avoir deux nationalités et les autres… Mais passons !  

    L’issue de l’affaire n’a, en réalité, strictement aucune importance, les terroristes patentés se fichant comme d’une guigne de leur nationalité, tout autant que de son éventuelle déchéance. En revanche, il se trouve qu’à l’occasion de ce débat, ont été soulevées des questions qui ne manquent pas d’attirer l’attention. On en mentionnera une, fort intéressante sur le fond, et aussi en raison de la personnalité de celui qui l’a évoquée. La question est de savoir si, face à un criminel terroriste, la véritable fonction des autorités, plutôt que de le priver de sa qualité de Français, n’est pas de le punir. Et même, en premier lieu, de prévenir le mal. C’est un des hommes qui « montent », Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, qui a défendu cette position : « On ne traite pas le mal, a-t-il dit, en l’expulsant de la communauté nationale ». Il se mettait ainsi en rupture avec la ligne officielle et le consensus rêvé par le président.  

    Personne ne sait encore qui est vraiment M. Macron et jusqu’où il ira. Ce qui est sûr, c’est qu’il fait une carrière, et que son réformisme libéral pur et dur a de quoi inquiéter. Mais on l’a découvert capable de propos tellement hétérodoxes, sur l’euro par exemple, qu’on le soupçonne – et dans ce soupçon, chacun pourra placer une pointe d’espérance – de valoir mieux que le bouillon d’inculture au sein duquel il évolue. Il eut un jour, on s’en souviendra peut-être, ces mots, plutôt étonnants dans la bouche d’un ministre socialiste en exercice : « Il y a dans le processus démocratique un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort… La démocratie française ne remplit pas cet espace… Après de Gaulle, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique… » Il n’y a là pas un mot à redire ! Comme si Macron avait placé côte à côte, dans sa bibliothèque, L’Homme révolté de Camus et le dernier livre de Frédéric Rouvillois !  

    Pour revenir à la déchéance de nationalité, on peut s’interroger sur ce que le ministre de l’économie pense du nationalitarisme révolutionnaire jacobin, qui a détruit la conception royale de la nation. C’est une réalité de fait que jamais un roi de France, confronté à un Français coupable de haute trahison, ne l’aurait rayé de la liste de ses sujets. Son unique souci aurait été de le voir déféré devant un de ces magistrats à qui lui-même déléguait son pouvoir de haute justice. À travers le juge, c’est à lui, le roi, garant de l’équité au sein de la collectivité française, que le criminel aurait eu affaire.  

    Mais que sait un Hollande du sens royal de la justice ? Et que sait-il de la nationalité, de la nation, de la France ? Entre les fiches absorbées pour le grand oral de l’ENA et celles où il a noté les misérables petits tas de secrets du PS, a-t-il eu un instant pour y réfléchir ? Tout ce que l’on sent de lui, tout ce qui suinte de sa personne prouve que, de la France, il ne ressent rien. La nation, il l’a mise en fiches pour être élu, puis en friches une fois élu.  

    Quand nous voyons, sur la plus belle terre qui soit sous le ciel, l’état de la France, son mal être, sa vie politique dépressive, son économie en déclin, sa misère sociale, sa diplomatie anémique et son influence dans le monde réduite à rien, il faut bien l’admettre : ce sont les 66 millions de Français qui souffrent aujourd’hui de la déchéance de leur nationalité, 66 millions de condamnés à la déchéance nationale.   

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    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 1 rue de Courcelles, 75008 PARIS - 4 numéros par an - Tarif :  m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €. Étranger et DOM-TOM : 77 € 

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  • Les religions en royauté

     

    par Hilaire de Crémiers

    Publié le vendredi 09 octobre 2015 - Réactualisé le vendredi 9 septembre 2016 

    Nous conseillons vivement d'écouter cette intervention d'Hilaire de Crémiers, lors du colloque « Dessine-moi un roi » du 9 mai 2015, à Paris. 

    L'esprit de ce colloque était de dessiner les contours de ce que pourrait être, dans différents domaines, la royauté que nous souhaitons pour la France. Excellente perspective à laquelle ce colloque a tenté - et à notre avis réussi - de donner le tour le plus concret possible.

    1765778246.2.jpgParmi les sujets évoqués, Hilaire de Crémiers devait traiter des religions dans leurs rapports avec la société et avec l'Etat. Thème dont on aurait pu croire qu'il avait perdu de son importance il y a vingt ou trente ans par l'effacement progressif des religions, mais qui tout au contraire a repris, aujourd'hui, toute son acuité. On comprendra aisément pourquoi en considérant l'actualité la plus quotidienne.

    Hilaire de Crémiers, traitant parfaitement le sujet qui lui avait été donné, dresse, dans une première partie, un état des lieux de la question des religions, sous notre République et des problèmes aigus qu'elle recouvre; puis, dans une seconde partie, il évoque ce que serait, en matière religieuse, la position, la politique d'un roi de France. Il s'agit là d'un véritable précis de politique religieuse dont nos lecteurs doivent avoir connaissance. 

    Ne doutons pas qu'il s'agit, en réalité, d'un problème capital qui touche à l'identité française elle-même.    LFAR   

     

     Durée 28 minutes

     

  • Insulter Jeanne d'Arc ... c'est le rôle du service public ? Il a été privatisé par une bande !

     

    De quoi s'agit il ici ? En théorie, de la chronique d'une humoriste, Charline Vanhoenacker, hier matin, sur France Inter, un peu avant 8h.  Et ce dans le cadre de la matinale - ou 7-9 - dont Patrick Cohen est le patron.

    En réalité, sous le masque et sous le prétexte de l'humour, il s'agit d'une chronique militante et naturellement gaucharde où l'on se moque systématiquement via toutes sortes de plaisanteries grossières, vulgaires et salaces de tout ce qui est français, singulièrement de tout ce qui est chrétien, catholique, ou, très accessoirement de toute autre croyance. Et très généralement de tout ce qui ressort de la tradition ou de la culture française.

    Il s'agit donc ici d'humour à assez bon marché aux dépens des de Villiers et de Jeanne d'Arc. Un humour qui fait surtout rire - assez niaisement - les présents dans le studio de France Inter.     

    Est-ce à ce genre d'exercice que doit être utilisé le Service Public ? A moins que - comme Michel Onfray l'a dit lors d'un récent On n'est pas couchéFrance Inter ne soit plus un Service Public, ayant été privatisé par la bande à Cohen. Ce qui semble bien être le fait à suivre la chaîne avec quelque attention ...

    Ces gens-là doivent être dénoncés, montrés du doigt et renvoyés. LFAR  •

     

    2'30''

  • Théâtre • Un théâtre de l’exigence

     

    par Bruno Stéphane-Chambon

    N’attendez point de ce spectacle un florilège de bons mots ou d’aphorismes désabusés, encore moins de traits satiriques. Nous entrons dans le secret de cet homme meurtri que seule la nature semble vouloir sauver.

    Si je pouvais m’arranger avec Dieu, je lui demanderais de me métamorphoser en arbre, en arbre qui, du haut des Croisettes, regarderait mon village. Comme les formes des arbres noirs se dissolvent peu à peu sous la neige, la parole succombe enfin au silence.

    Jules Renard était d’abord et avant tout un homme de la campagne. La grande comédienne, Catherine Sauval, Sociétaire à la Comédie Française, où elle œuvra durant trente et un ans, nous livre ce message avec une grande émotion. L’interprétation est d’une grande rigueur, car la quintessence de l’œuvre implique de l’austérité.

    L’auteur revient à sa nature première pour surmonter cette enfance qu’il a haï. Tiraillé entre le désir de s’imposer dans le domaine des Lettres et le retour à sa nature primordiale, il se dévoile dans cette lettre envoyée au grand homme de théâtre qu’était Antoine : « J’étais né pour regarder les arbres, et l’eau, et pour vous envoyer une fois par an, à titre d’admirateur, une bourriche de perdrix, bien plutôt que pour m’occuper de toutes ces gueules qui composent une salle du Théâtre Antoine. A chaque instant une voix me crie « Fais donc du théâtre ! » et une autre me crie « Quelque belle bucolique, à te rendre immortel ! »

    Nous assistons à un spectacle de l’exigence de par son fond et sa forme. Le théâtre de Poche Montparnasse en est l’écrin. 

    Jules Renard, L’homme qui voulait être Un Arbre
    Adaptation et interprétation de Catherine Sauval
    Théâtre de Poche Montparnasse
    01 45 44 50 21

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  • Numéro de rentrée de Politique magazine : « Mythes et mensonges de l’Education nationale »

     

    Découvrez le numéro de septembre !

    Dossier : « Mythes et mensonges de l’Education nationale »

    Alors que les débats font rage autour de la réforme du collège portée par Najat Vallaud-Belkacem, Politique magazine interroge les principes censés régir notre école. Est-ce le rôle de l’état d’assumer une mission éducative ou s’arroge-t-il des compétences exorbitantes ? Est-ce à l’école d’éduquer à la citoyenneté et de former de bons petits républicains ?

    Eclairé par des témoignages de terrain, Politique magazine pose les questions qui fâchent. Et notamment à l’académicien Marc Fumaroli, à la tête de la mobilisation d’un certain nombre d’intellectuels inquiets de cette énième réforme qui, explique-t-il à notre journal, porterait « un coup fatal à la langue française ». Et si c’était tout le système qu’il fallait réformer ? 

    >  Grand entretien avec Marc Fumaroli : « L’égalitarisme conduit à l’élitisme le plus brutal ».

    Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, d’analyse et de culture !  

    Sommaire

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  • BD • Le retour du capitaine perdu

     

    par CS

    Dans le premier tome, Louis Groston de Bellerive de Saint-Ange (1700-1774), dernier capitaine français en poste, devait remettre les clefs de différents forts français aux mains des Anglais. C’était là une manière de mettre un terme (physique) à la guerre de Sept ans.

    Mais fin 1765, les Français ne sont toujours pas partis. Pourtant l’accord signé avec les Anglais date de 1760. Certains chefs indiens ont signé la paix avec ces derniers mais tous ne sont pas disposés à suivre la « perfide Albion ». Même Louis de Saint-Ange doute des intentions réelles des Anglais sur leurs nouveaux fiefs.

    Il est fort peu pressé d’honorer les engagements de la reddition française. Surtout qu’il convole en justes noces avec Dimanche Manitoua, jeune femme indienne native de la province de l’Illinois…

    Ce deuxième opus invite le lecteur à s’envoler vers les belles contrées d’Amérique du Nord et du Canada à la manière d’un Jean Raspail qui nous invitait à le suivre dans le Royaume d’Auracaunie et de Patagonie avec Antoine de Tounens.

    Il est vrai qu’il a adapté les Sept cavaliers et Les Royaume de Borée du grand écrivain. Avec un sens de la mise en scène et du détail, en particulier celui des uniformes, Jean Terpant prouve qu’il compte dans le milieu du 9e art. Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs. 

    Capitaine Perdu -Tome 2 – Jacques Terpant – Editions Glénat – 56 pages – 14,50 euros 

    Pemier tome

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  • Le drapeau de la discorde

     

    Un éditorial de Henri Vernet

    Qui est paru dans Le Parisien le 11 octobre et que nous aurions pu signer. Le voici, pour les lecteurs de Lafautearousseau, suivi d'une chronique de Gérard Leclerc qui dit des choses essentielles sur le même sujet. Les deux réflexions se complètent utilement.  LFAR  

     

    le parisien.pngQuel est le dossier le plus urgent à régler aujourd’hui en Europe ?

    Le cactus de l’indépendance de la Catalogne, comment faire baisser la température entre les adversaires Madrid et Barcelone ? Donner suite aux propositions françaises sur une réforme de la Zone euro pour la rendre plus transparente et, surtout, plus efficace contre le chômage ? Coordonner une bonne fois pour tous les efforts des polices et services de renseignement des Etats membres dans la lutte antiterrorisme ? Voilà des sujets d’importance pour nos concitoyens.

    Mais ce sur quoi s’empaillent nos responsables politiques est d’un tout autre ordre, purement symbolique. Le drapeau européen doit-il oui ou non flotter à l’Assemblée nationale ? Jean-Luc Mélenchon et ses Insoumis veulent le faire valser de l’hémicycle, y voyant une atteinte à la souveraineté nationale et, pis, un signe intolérable de bondieuserie (au motif que son créateur avait un peu bêtement expliqué s’être inspiré des représentations de la vierge Marie pour le fond bleu étoilé...).

    Du coup, Emmanuel Macron, pour couper court, vient d’annoncer que la France adoptera officiellement le drapeau européen lors du prochain sommet de Bruxelles.

    Mais voilà que les souverainistes et l’extrême-droite font front avec Mélenchon, de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan, qui ne réclament rien de moins qu’un référendum pour trancher ce drame existentiel. Pour les vrais problèmes des Français, on n’aura qu’à attendre...  

    Le Parisien

  • Famille de France • Le Duc et la Duchesse de Vendôme, invités d’honneur des 900 ans de l’Abbaye de Josaphat

     

    Le vendredi 15 septembre, Leurs Altesses Royales, le duc et la duchesse de Vendôme, étaient à Lèves pour assister à l’inauguration officielle d’une plaque célébrant les 900 ans de l’abbaye de Josaphat.

    L’héritier de la Maison royale de France est venu à cette inauguration accompagné de Stéphane Bern et de Victor Provôt, le Maire de Thiron-Gardais. 

    À l’occasion de cette cérémonie, le prince a pu s’entretenir avec Monseigneur Pansard évêque de Chartres, les sénateurs Albéric de Montgolfier et Chantal Deseyne.

    Située en Eure-et-Loir, l’Abbaye de Josaphat est l’ancienne nécropole des évêques de Chartres, malheureusement détruite en partie lors de la Révolution Française.

    À l’occasion des 900 ans de l’abbaye Notre-Dame de Josaphat, la ville de Lèves, l’association des Amis de l’abbaye de Josaphat et la Fondation d’Aligre, mettent à l’honneur ce site patrimonial fondé en 1117 par l’évêque de Chartres, Geoffroy de Lèves, afin soutenir la préservation de ce patrimoine aujourd’hui en danger et afin de financer la restauration des vestiges de l’Abbaye de Josaphat et des éléments patrimoniaux de la Fondation d’Aligre.  

     

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    La Couronne

  • Racines et Patrimoine : à ne pas manquer, samedi soir sur Arte, ”Les cathédrales dévoilées”....

            Geste "fort" en cette Semaine sainte, de la part de la chaîne ? Samedi soir, 23 avril, Arte présentera un documentaire d'exception, intitulé Les cathédrales dévoilées, qui sera disponible en DVD dès le mardi suivant, 26 avril :

            http://www.arte.tv/fr/Echappees-culturelles/Les-cathedrales-devoilees/3804468.html

            http://videos.arte.tv/fr/videos/les_cathedrales_devoilees_extrait_2_-3822640.html

            Le toujours excellent Blog de Benoît de Sagazan en profite pour présneter l'émission ainsi que de très intéressants développements sur le sujet.

            Comment mieux promouvoir ces racines chrétiennes et cette culture française qui nous tiennent tant à coeur et qui, dans les tourmentes et des incertitudes d'aujourd'hui, sont - de toute évidence - au coeur du débat ? Il ne suffit évidemment pas d'en parler mais de les vivre et d'en vivre, pour paraphraser Sacha Guitry. Merci à Benoît de Sagazan de nous y aider....

           http://patrimoine.blog.pelerin.info/2011/04/20/les-cathedrales-devoilees-sur-arte/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+PatrimoineEnBlog+%28Patrimoine+en+blog%29

     

  • Retour sur une interview de Marisol TOURAINE, Ministre de la santé, par Jean-Jacques BOURDIN à RMC : indignation toujou

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    Au début de l'interview, question de Jean-Jacques BOURDIN :

    - Le Président Algérien est à nouveau hospitalisé au Val de Grâce... qui va payer ?

    - Touraine : silence ....

    - Bourdin :"Pouvez-vous me dire combien l'état algérien doit à la Sécu française pour les algériens se faisant soigner en France ?"

    - Touraine :... silence .....

    - Bourdin : "Eh bien, Madame la Ministre je vais vous le dire : L'Algérie doit 6 milliards d'Euros à notre pays, (oui, 6.000.000.000 d'Euros), c'est bien de notre argent qu'il s'agit.

    - Touraine : silence .... puis : "Oui on étudie cette question.." (il serait temps !!!)

    La teneur de cette interview est facilement vérifiable. Il vous suffit d'aller sur RMC, puis "J.J. BOURDIN replay"...

    Commentaires indignés des internautes : 

    SIX MILLIARDS EUR - 6.000.000000 EUR que l'on n'ose pas réclamer, (ou que l'on ne peut pas ou que l'on ne veut pas) mais on racle partout pour x millions d'économies sur notre dos (100 millions par ci, 250 millions par là)dans notre poche.

    Six Milliards qui représentent pour 2013 la moitié du déficit de la Sécurité Sociale !

    Déficit 2013 :

    Douze Milliards cinq cents millions EUR exactement, toutes prestations confondues

    · La branche maladie représentant à elle seule 6 Milliards huit cents millions ¤ 6.800.000.000  Ce que doit à peu près l'Algérie !

    MERCI À NOTRE GOUVERNEMENT ET VIVE LE SOCIALISME À LA FRANCAISE QUI NE FAIT RIEN.  u 

  • Les deux occasions ratées de Robert Badinter, homme à l'indignation sélective...

    L’ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, Robert Badinter a pris un coup de sang, face à une image de manifestants qui brandissaient une photo de la tête d’Emmanuel Macron au bout d’une pique.

    Condamner la violence terroriste, qui est à la base du Système que nous combattons ? Comme nous sommes d'accord avec lui !

    Mais Robert Badinter aurait été plus crédible - et, surtout, plus sérieux... - si, il y a quelques semaines, il avait réagi de la même manière face à cette scandaleuse photo, prise il y a peu de temps, montrant un membre de La France insoumise brandissant la tête de Marine Le Pen au bout d'une pique !...

    Par ailleurs, nous sortons de la période de commémoration de l'assassinat de Louis XVI, prélude à celui de Marie-Antoinette et au monstrueux infanticide perpétré sur le petit roi sans défense Louis XVII; prélude au Génocide vendéen et au martyre de nombreuses villes française (Toulon, Lyon, Marseille, Nantes...); prélude à la Terreur, dont le nom dit bien ce qu'il veut dire; et succédant aux monstrueux massacres de septembre... : là aussi, que n'a-t-il clamé son indignation, cet indigné monsieur Badinter, à la mémoire et à l'indignation décidément beaucoup trop sélective pour nous...

    lafautearousseau

  • Une semaine libanaise avec Annie Laurent...

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    Annie_Laurent.jpgAnnie Laurent vient de me remettre un ensemble de huit articles consacrés au Liban, regroupés sous le titre général Le Liban centenaire : un avenir incertain.

    Cinq de ces articles sont rédigés de sa main; les trois autres documents sont trois entretiens : deux réalisés par elle-même (l'un avec Fouad Abou Nader, l'autre avec Sa Béatitude Ignace III Younan); seul le dernier a été réalisé par Christophe Geffroy, de La Nef  (avec Bernard Antony).

    Je l'en ai chaleureusement remercié, persuadé que vous y trouverez tous matière à nourrir votre intérêt pour ce grand petit pays où l'on dit couramment, sous forme de dicton, "Tout ce qui vient de France est bon"...

    Un grand merci, donc, à notre chère amie Annie Laurent, et un grand bravo pour cette contribution significative; sa publication ajoute à la qualité et à l'intérêt de notre quotidien...

    Nous en commencerons la publication dès demain, mardi; voici la liste de ces huit textes :


    1. Le Liban en colère
    2. Le Liban centenaire
    3. Béchir Gemayel, emblème de la résistance chrétienne
    4. Le rôle clé des chrétiens libanais, entretien avec Fouad Abou Nader
    5. Le Liban, un « message de liberté » en péril
    6. Aider l’islam à se réformer, entretien avec Sa Béatitude Ignace III Younan
    7. La francophonie en danger
    8. Le Liban, pays de l’Amitié française, entretien avec Bernard Antony

    Bonne lecture à tous, et à demain pour le premier article !

    François Davin,

    Blogmestre