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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • CINEMA • AU CŒUR DES TÉNÈBRES

     

    Les critiques cinématographiques de Jean-Christophe Buisson dans le Figaro magazine,  sont de celles, rares, auxquelles on peut se fier. Qui sont, en tout cas, tout en finesse, intelligence, style et goût.  Celle-ci traite de Sicario, film dont on a beaucoup palé et que Jean-Christophe Buisson définit comme un film magistral. Les cinéphiles aviseront, jugeront ...

    * * * SICARIO, de Denis Villeneuve, avec Emily Blunt, Benicio Del Tore et Josh Brolin.

    Pour mettre en scène la violence sauvage de manière spectaculaire sans tomber dans l'outrance visuelle, il y avait Sam Peckinpah, Michael Mann et Clint Eastwood. On pourra maintenant compter sur Denis Villeneuve. Injustement écarté du palmarès du dernier Festival de Cannes, Sicario a pour cadre la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Un territoire en forme de pré carré pour les narcotrafiquants qui multiplient les ruses afin d'échapper aux contrôles de la police américaine. Pour mettre fin aux actions et exactions d'un cartel, une unité d'intervention affiliée au FBI est chargée de se donner les moyens de ses ambitions. C'est-à-dire passer outre certaines lois... Alternant plusieurs scènes d'action impressionnantes de maîtrise et de fluidité (de jour, de nuit, en plans serrés, en plans larges, en zone close ou ouverte, etc.) et phases de réflexion morale, le cinéaste canadien s'appuie sur deux personnages dont l'alliance contre-nature cristallise les enjeux narratifs du film. Elle, sensible, droite, idéaliste, soucieuse dé réprimer le mal en respectant le droit et la justice (éblouissante Emily Blunt) ; lui, ambigu, mystérieux, efficace, animé par la haine et le désir de vengeance (Benicio Del Toro, extraordinaire). Un film magistral, aux accents conradiens. 

     Jean-Christophe Buisson  -  Le Figaro magazine

     

  • Elle paye son appel aux « réfugiés » ...

     

    Le Figaro nous l'apprend aujourd'hui [Nicolas Barotte, 29.08] : La cote de popularité de la chancelière est en baisse et 50% des Allemands sont opposés à un quatrième mandat (extraits). Quelle que soit la suite, et même si finalement elle devait poursuivre son action, elle sort affaiblie de la crise des migrants ...

    Contestée comme rarement depuis une décennie, Angela Merkel attend le bon moment. À treize mois des élections fédérales en Allemagne, la chancelière n'a pas annoncé si elle souhaitera briguer un quatrième mandat. Le temps « n'est pas venu » d'en parler, répond-elle généralement pour éluder le sujet. Car la réponse à cette question est plus ouverte qu'il y a un an : la politique d'accueil des réfugiés, qu'elle a engagée à l'automne 2013, a suscité du doute et de l'opposition dans les rangs de ceux qui la soutenaient jusqu'à présent. Wolfgang Bosbach, député depuis 1994 et figure du Bundestag, est ainsi devenu le symbole des anti-Merkel au sein de la CDU. Cette semaine, il a annoncé qu'il ne se représenterait pas aux législatives: « Sur quelques questions politiques importantes, je ne peux plus suivre » (...).

    Le doute croissant dans les rangs des conservateurs a bouleversé les plans d'Angela Merkel. À en croire Der Spiegel, souvent bien informé, la chancelière aurait souhaité annoncer une nouvelle candidature au printemps dernier. Mais la crise des réfugiés l'en a empêchée. (...)

    Premier opposant à la politique migratoire d'Angela Merkel, le chef de file de la CSU, Horst Seehofer, a exigé de la chancelière qu'elle patiente. Alliés traditionnels de la CDU, les Bavarois disent hésiter, cette fois, à soutenir la chancelière… (...)

    Seulement 42% (des Allemands) souhaiteraient qu'elle poursuive son action. Lors de la précédente enquête de l'institut, en novembre, ils étaient 45% à souhaiter un nouveau mandat de leur chancelière.

  • Livres • Tout savoir sur l’I.E.

     

    par CS 

    D’un côté, il y a l’intelligence économique (I.E.) qui peut être définie comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques.

    De l’autre il y a le renseignement  qui peut se caractériser par la recherche d’indications, d’informations, ou bien d’éclaircissement à donner sur quelqu’un ou quelque chose. La frontière entre les deux activités peut être poreuse et porter à confusion. C’est ce souci d’éclaircissement qui a motivé l’auteur, Jean-Christophe Damaisin d’Arès, à  rendre accessible, au commun des mortels, l’intelligence économique, autour de laquelle flottent de nombreuses zones d’ombre.  Son objectif est également de faire tomber le mythe que l’intelligence économique aurait des liens quasi exclusifs avec le monde (lui aussi obscur) du renseignement et naturellement de l’espionnage. C’est pourquoi, de manière très pédagogique, il livre ses conseils sur les grands domaines et les outils  à maîtriser pour une action efficace dans le domaine de l’I.E. : veilles juridique, sociale, informatique, concurrentielle ; protection de l’information, des locaux, du personnel, utilisation du SWOT, du Knowledge management etc. Finalement l’esprit de l’ouvrage est bien résumé d’entrée de jeu avec cette citation de Jean-François Bianchi, auteur de la préface : « S’intéresser à la l’intelligence économique, c’est s’intéresser à notre époque ».

    Intelligence économique et renseignement – Jean-Christophe Damaisin d’Arès – Editions JPO – 189 pages – 39,00 euros.

    par

  • C'est reparti : un mois de censure pour notre Page facebook! C'est bon signe : nous parlons juste, nous gênons, donc, no

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    Merci Facebook : Liberté, égalité... disent-ils; manifestement, certains sont plus libres et plus égaux que nous...

    Vous lirez ci-après le message que nous envoie fb aujourd'hui. C'est le message habituel, mais pas dans cette durée : d'ordinaire, le "châtiment", pour "avoir osé", c'est une semaine; là, un mois d'un coup ! C'est notre cadeau de Noël avant l'heure... merci facebook !

    S'ils s'imaginent que cela va nous faire taire...

    Aidez-à lutter contre cette censure, cette tentative d'étouffement, d'étranglement :

    - offrez-nous un "j'aime" sur notre page censurée, et demandez à vos amis d'en faire autant...

    - partagez nos articles qui vous intéressent au maximum de personnes autour de vous...

    - commentez-les et faites nous part de vos réflexions, qui nous intéressent...

    Pour nous, bien loin de nous "refroidir", cette sanction évidemment injuste ne nous en motive que davantage à continuer. Continuer à quoi ? A mener une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet).

    Nous aiderez-vous, pour lutter contre la censure ? Nous n'en doutons pas ! Merci d'avance...

    Le message "sympa" de fb :

    Action bloquée

    • Vous ne pouvez temporairement plus rejoindre et publier dans des groupes jusqu’à 11 décembre, 10:07.
    • Si vous pensez que ceci ne va pas à l’encontre des règles de la communauté, dites-le nous.

    lafautearousseau

  • Royaliste n°1195 (28 Septembre 2020)

    Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1195, daté du 28 septembre) vient de paraître.

    SOMMAIRE du numéro

    Page 1 – Morale Yankee.
    Page 2 - Souveraineté sanitaire : des discours à la réalité.
    Page 2 - Pour une politique pharmaceutique saine.
    Page 3 – La REM : tempête dans un verre d’eau.
    Page 3 – L’Écho du net (Autoroutes et privatisations).
    Page 4 – Une menace sur la sécurité de nos données médicales.
    Page 4 – La quinzaine sociale.
    Page 5 – L’hôpital en voie de guérison ?
    Page 6 – Biélorussie : quel avenir ?
    Page 6 – Voix étrangères (Pipeline poker).
    Page 6 – Les Faits marquants (Canada – Côte d'Ivoire - Japon).
    Page 7 – La nouvelle question d’Orient.
    Pages 8 et 9 – Synthèse : Traité de l'impuissance volontaire de l’État (sur livre de Frédéric Farah “Fake State. L'impuissance organisée de l’État en France).
    Page 10 – Le djihadisme français (sur le livre de Hugo Micheron “Le Jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons”).
    Page 10 – Dans les revues (Cahiers philosophiques n° 160).
    Page 11 – Hommage : Les partis pris de Marc Fumaroli (sur son livre “Parti pris. Littérature, esthétique, politique”).
    Page 12 – Nicolas Baverez et les désillusions du progrès (sur son livre “L'Alerte démocratique”).
    Page 13 – Guy Debord fut-il un “réac” d'un type inconnu ? (sur le livre “La Librairie de Guy Debord”).
    Page 13 – Hommage à Uderzo (sur la BD “Le Menhir d'or”)
    Page 13 – Audiovisuel : Sur le champ (https://www.youtube.com/channel/UCiWrr_SnP8eK-_9yJWFzbEA)
    Page 14 – Royalistes contre nazis : Chavagnes-en-Paillers.
    Page 15 - Brèves royales (Émirats – Serbie – Brésil – Thaïlande – Albanie).
    Page 15 – Le mouvement royaliste (Souscription – Communiqué sur la Fondation Saint-Louis – Mercredis).
    Page 16 – Éditorial : Pour une relance industrielle.

    Cible : Morale yankee.
    A la une : La pharmacie, filière stratégique.
     
    LA NATION FRANCAISE. – Pages 2 à 5.
    Souveraineté sanitaire : Des discours à la réalité, par André Grandier.
    Souveraineté sanitaire : Pour une politique pharmaceutique saine.
    Politique : La REM, tempête dans un verre d’eau, par Sylvie Fernoy.
    Numérique : une menace sur la santé de nos données médicales, par Guillaume Villers.
    Santé : L’hôpital en voie de guérison ? par Jacques Duconseil.
    L’Écho du net : Autoroutes et privatisations, par Loïc de Bentzmann.
    La Quinzaine sociale : Congé parentale, travailleurs détachés, climat, Plan.
     
    LES CHEMINS DU MONDE. – Pages 6 et 7.
    Actualité : Biélorussie, quel avenir, par Yves Landevennec.
    Chronique internationale : La nouvelle question d’orient, par Yves La Marck.
    Voix étrangères : Pipeline poker, par Yves La Marck.
    Les Faits marquants : Canada, Côte d’Ivoire, Japon.
     
    SYNTHÈSE. – Pages 8 et 9.
    L’impuissance volontaire de l’Etat : sur le livre de Frédéric Farah, Fake State, par Bertrand Renouvin.
     
    LES IDÉES. – Pages 10 à 12.
    Analyse : Radioscopie du Jihadisme, par Marc Sévrien.
    La vie des idées : Les partis pris de Marc Fumaroli par Gérard Leclerc.
    Libéralisme : Baverez et les désillusions du progrès, par Casimir Mazet.
    Dans les revues : Les embarras de la démocratie (Cahiers philosophiques- Vrin).
     
    LES FORMES. – Pages 13.
    Littérature : Guy Debord fut-il un « réac » de type inconnu ? par Philippe Arondel.
    Bande dessinée : Hommage à Uderzo, par Nicolas Palumbo.
    Audiovisuel : Le site historique « Sur le champ ».
     
    LE MOUVEMENT ROYALISTE. – Pages 14 et 15.
    Des royalistes contre les nazis (7) : Chavagnes-en-Paillers, par François-Marin Fleutot.
    Brèves royales : Émirats, Serbie, Brésil, Thaïlande, Albanie, par Frédéric de Natal.
    Actualités royalistes : Notre souscription 2020,  Communiqué, Mercredis de la NAR.
     
    ÉDITORIAL.– Page 16.
    Pour une relance industrielle, par Nicolas Palumbo. 
     

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    Bonne lecture.
    La Rédaction
  • 2021 ! Le choix du Bonheur !, par Guy Adain.

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    Et si, au lieu d’exprimer des demandes et des souhaits, on décidait d’offrir des actions de grâces ?

    • À la France qui nous héberge en son sein.

    • Aux Français, et à tous les Gens de France ; à celles et ceux qui nous ont…Servi, Soigné, Protégé, et à tous les autres, qui par leur simple présence ont fait La France au jour le jour !

    • À la faune et la flore, « Labourage et Pâturage », qui nous ont nourri.

    Et si, au lieu d’exprimer des demandes et des souhaits, on décidait d’offrir des actions de grâces ?

    • À la France qui nous héberge en son sein.

    • Aux Français, et à tous les Gens de France ; à celles et ceux qui nous ont…Servi, Soigné, Protégé, et à tous les autres, qui par leur simple présence ont fait La France au jour le jour !

    • À la faune et la flore, « Labourage et Pâturage », qui nous ont nourri.

    Et si, nous prenions quelques résolutions de 1er de l’An, comme :

    • Embellir notre France physiquement et moralement ?

    • Servir la France et donc tous les Français, tout le temps et en tous lieux ?

    • Qu’ Embellir et Servir soient nos deux mots d’ordre pour 2021.

    Comblé, rassasié jusqu’à l’écoeurement : n’acceptons plus que de : Donner !

    • Que cesse le temps des Droits et que vienne le temps du Devoir !

    • Dieu nous donne une Âme pour engendrer la Beauté, le Service et l’Amour. Rendons grâce à la Divine Providence et faisons nôtre la devise de nôtre belle Comtesse de Paris :

    « Je fais le choix du bonheur tous les jours » !

     

    Guy Adain

    29/01/2020

  • Communiqué de la NAR du 1er février 2021 : Vaccination, une situation très préoccupante.

    Le président de la République s’était engagé, il a six mois, à renforcer notre souveraineté sanitaire, en développant ou en relocalisant, certaines productions. Or, nous sommes aujourd’hui le seul, parmi les grands pays, à ne développer aucun vaccin en propre et à n’en produire aucun. Le retrait de Pasteur et de Sanofi illustrent cet échec.

    Par ailleurs, les retards annoncés par Pfizer, Moderna et maintenant Astra-Zeneca dans la livraison des vaccins interrogent fortement le choix qui a été fait de confier aux institutions européennes le pilotage de ces commandes. Bruxelles, dont les lourdeurs bureaucratiques sont connues, est à l’évidence dépassé par les évènements. Sans parler de la répartition des stocks, qui tend - semble-t-il - à privilégier certains Etats membres.
    Enfin, au plan national, la logique très centralisée qui a prévalu lors du premier confinement, et que deux rapports parlementaires ont dénoncé à juste titre, se poursuit. La gestion des stocks par les ARS a provoqué des retard de livraison dans les EPAHD, elle conduit à marginaliser les réseaux libéraux et les collectivités territoriales qui devraient pourtant être en première ligne dans la diffusion du vaccin, comme c’est le cas chez nos voisins.
    La NAR estime que les commissions d’enquête parlementaire doivent se saisir au plus vite de cette situation, fournir des réponses aux questions que se posent les Français et faire pression sur le gouvernement pour qu’il révise en profondeur sa politique de vaccination.
     
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : étudiants en détresse...

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    Aujourd'hui en France, nombre des étudiants d'université et de grandes écoles sont condamnés à rester chez eux, loin des amphis de cours et des salles de TD. Cela a de lourdes conséquences psychologiques et risque d'entraîner une forte démotivation des étudiants, préjudiciable à leur avenir.
    Au-delà de ce constat terrible, que faire ? Sans doute faut-il permettre en tout premier lieu, avec des précautions renforcées, le retour en présentiel des étudiants, dans les mêmes conditions rigoureuses que les élèves des classes prépas et des lycées, et leur permettre ainsi de renouer avec une vie sociale et universitaire qui ne soit pas que virtuelle et digitale.
    Mais, encore au-delà de ces mesures d'urgence qui peuvent prendre de multiples formes (retour en cours, soutien par les enseignants et les associations étudiantes - et pas forcément les syndicats, peu appropriés aujourd'hui à cette mission éducative -, aides numériques des communes et des régions en complément des cours, ouverture complète des bibliothèques et d'annexes etc.), il paraît nécessaire de repenser les lieux d'enseignement du lendemain, moins grands, plus décentralisés et proches des familles des étudiants, et de préparer un nouvel aménagement du territoire universitaire, en rupture avec la lourde machine kafkaïenne actuelle. Régionalisation, communalisation des universités et des grandes écoles ; autonomie et patrimoine corporatif des établissements scolaires et universitaires ; formation plus large et plus approfondie des personnels d'accueil des étudiants (enseignants, agents administratifs, techniciens, etc) pour assurer un encadrement plus personnalisé et plus efficace (plus enraciné, pourrait-on dire), avec des liens plus étroits avec les mondes du travail et de la culture locaux : voici quelques unes des propositions et des pistes de réflexion et d'action des Royalistes sociaux du Groupe d'Action Royaliste.
    (à suivre)
  • COMMUNIQUE DE LA NAR DU 11 OCTOBRE 2021 : Défense, diplomatie : des décisions à l’aveugle.

    Depuis le 15 septembre, date de la rupture du contrat des sous-marins australiens, le chef de l’Etat semble naviguer à vue sur des sujets qui engagent l’avenir de la France et qui dépassent largement la durée de son mandat.

    La « riposte » annoncée à l’alliance Aukus a débouché, comme on pouvait s’y attendre, sur un fiasco et les États-Unis ont pu constater, une nouvelle fois, l’impréparation et la docilité de nos dirigeants. Sans tirer aucune leçon de cet échec, Emmanuel Macron s’engage avec empressement dans une relance du projet de défense européenne, qui placerait nos capacités militaires sous un « commandement européen », par nature impuissant, et sous le contrôle de nos voisins. Tout dernièrement, la fourniture de frégates à la Grèce s’est accompagnée d’un accord de défense dangereux puisqu’il peut potentiellement entraîner la France dans des conflits en Méditerranée qu’elle ne maitriserait pas.
    Dans l’esprit de nos institutions, toutes ces initiatives auraient dû faire l’objet d’une information précise du Parlement et d’un vote pour celles qui relèvent de choix sur le long terme. Telle n’a pas été l’attitude du pouvoir. Force est également de constater que sur des sujets aussi cruciaux, le Parlement n’a pas fait valoir ses droits.
    Les prochaines élections, présidentielles puis législatives, donneront aux Français l’occasion de sanctionner la légèreté avec laquelle on traite aujourd’hui notre diplomatie, notre défense et nos institutions.
     
  • Dissolution de Génération identitaire en Conseil des ministres.

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    Cette dissolution avait été évoquée pour la première fois le 26 janvier par le ministre de l’Intérieur, qui s’était dit « scandalisé » par une action symbolique de surveillance des frontières par des militants, dans les Pyrénées. Le 13 février, Gérald Darmanin avait alors annoncé avoir engagé la procédure de dissolution de ce mouvement basé à Lyon et fondé en 2012.

    Le décret de dissolution dénonce la « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine », l’un des motifs prévus par le Code de la sécurité intérieure pour prononcer une dissolution administrative.

    « Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion » et, « par sa forme et son organisation militaires », GI « peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée », justifie Gérald Darmanin dans le décret de dissolution.

    Leur avocat, Maître Pierre-Vincent Lambert, doit déposer un recours auprès du Conseil d’État pour excès de pouvoir, ainsi qu’un référé auprès de la haute juridiction administrative pour annuler la suspension.

    « La bataille de l’activisme est terminée, place à la bataille juridique », estime Clément Martin, porte-parole de l’association pour qui l’interdiction de GI est « bancale juridiquement ».

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    Mercredi matin, les militants de Génération identitaire avaient prévu une dernière action avant la dissolution, celle-ci a été empêchée par des contrôles de . Ils n’ont pas opposé de résistance, ne voulant pas d’affrontement avec les forces de l’ordre.

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    Boulevard Voltaire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Mac Kinsey ? C'est l'Argent et l'Étranger à la tête du Système...

    ENFIN, LE PARQUET NATIONAL FINANCIER A OUVERT UNE ENQUÊTE PRÉLIMINAIRE SUR "L'AFFAIRE MAC KINSEY" !

    Cette enquête porte sur des faits de "blanchiment aggravé de fraude fiscale". Un rapport sénatorial a accusé d’évasion fiscale le cabinet de conseil  américain, auquel le gouvernement Macron a fait largement appel pour des missions au cours du quinquennat mais qui n’a pas payé d’impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020, alors qu’il a réalisé en France un chiffre d’affaires annuel de plusieurs centaines de millions d’euros (329 millions en 2020).

    En clair :

     • des milliards encaissés,

    • zéro euro d'impôts payés !

     

    La République idéologique, le Système, "vend" la France, la "remet" entres des mains étrangères, avec toutes les conséquences ce que cela comporte.

    Nous irons voter dimanche - CONTRE MACRON - mais sans nous faire la moindre illusion : même meilleurs (ou moins pires) que Macron, ou Hollande, ou Sarkozy etc... ce n'est pas par un changement de personnes que la France sera sauvée : il faut arracher l'arbre pourri (le Système) qui donne des fruits pourris.

    Il faut mener la seule action politique qui vaille d'être menée : une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

    VIVE LA FRANCE !

    ET SURTOUT, SUR TOUT,

    POUR QUE VIVE LA FRANCE, VIVE LE ROI !

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  • Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1247 , daté du 2 janvier) vient de paraître...

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    SOMMAIRE du numéro
     
    Page 1 - Toute honte bue
     
    Page 2 – Emploi : la Grande démission ? – Sur le mur de Jean Chouan.
     
    Page 3 – Au mépris de la loi. – L'Écho du net.
     
    Page 4 – Redresser une industrie de défense en crise.
     
    Page 5 – Les enjeux du pacifique français (II).
     
    Page 6 – Des Iraniens toujours debout. – Voix étrangères. – Les Faits marquants.
     
    Page 7 – La Turquie sur le divan.
     
    Pages 8-9 – Après les blocs et les alliances : le cercle d'amis.
     
    Page 10 – L'économie à l'usage du plus grand nombre. – Lectures.
     
    Page 11 – Pascal revisité.
     
    Page 12 – Les princes maudits.
     
    Page 13 – Cinéma : The Offer. – Par cœurs. – Caravage. – B.D. : Huit heures à Berlin.
     
    Page 14 – Fernand Bonnier de La Chapelle (I).
     
    Page 15 – Brèves royales. – Notre souscription. – Mercredis de la NAR.
     
    Page 16 – Éditorial : Quarante ans de rigueur.
  • Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1251, daté du 27 février) vient de paraître...

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    SOMMAIRE du numéro
     
     
     
    Page 2 – Défense : rattrapage ou colmatage ? – Sur le mur de Jean Chouan.
     
    Page 3 – Haro sur les farfadets de Limoges. – L'Écho du net.
     
    Page 4 – Un drame français : la fuite des cerveaux (I).
     
    Page 5 – Crises agricoles. – Brèves agricoles.
     
    Page 6 – République tchèque : un militaire au château. – Voix étrangères. – Les Faits marquants.
     
    Page 7 – Le passage de la mer Rouge.
     
    Pages 8-9 – L’ONU peut-elle sauver la paix ?
     
    Page 10 – Vendée : une biographie collective. – Dans les revues.
     
    Page 11 – Retrouver Charles Péguy.
     
    Page 12 – La République des Hébreux.
     
    Page 13 – Rugby : Du rififi à la FFR. – Théâtre : En attendant Godot.
     
    Page 14 – Joseph de Goislard de Montsabert (I).
     
    Page 15 – Brèves royales. – Mercredis de la NAR – Journée de l'IFCCE.
     
    Page 16 – Editorial : La France face à la guerre.
  • Merveilleux coronavirus ! ! !, par Antoine de Crémiers.

    «  Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux

    qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres… Au-dessus d’eux s’élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, prévoyant et doux, et ne cherche qu’à fixer les hommes irrévocablement dans l’enfance. Il aime que les citoyens se réjouissent pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs… Que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ? » (Alexis de Tocqueville)

    PREAMBULE

    Le cauchemar « imaginé » par Alexis de Tocqueville est aujourd’hui en grande partie réalisé et se révèle comme descriptif d’une cruelle actualité.

    Par un étrange retournement, faiblement perceptible tout d’abord puis de plus en plus affirmé et brutal, l’idée d’un bien commun a non seulement disparu, mais elle est considérée comme source de violence et fait désormais l’objet d’une traque impitoyable organisée par les défenseurs du « bien ». Les chiens de garde du système surveillent les conduites, traquent les pensées déviantes, y compris dans les sphères les plus intimes, martèlent dès le plus jeune âge les « dictats » du nouvel ordre et formatent les esprits pour que tous adhèrent à la nouvelle « normalité » et en deviennent les agents et les propagandistes.

    Ce qui différencie le totalitarisme des figures classiques des diverses tyrannies et dictatures est bien le fait qu’il ne se limite pas à une forme de gouvernement mais vise l’ensemble des rapports, non seulement entre les individus et l’État, mais encore entre les individus eux-mêmes ; il concerne donc la société tout entière et tous les aspects de la vie. Il instaure une société de surveillance caractérisée par la dictature de tous sur tous. Il ne s’agit plus de se contenter de respecter la norme, mais de l’intérioriser et de penser suivant la norme.

    La crise dite du coronavirus aura été un formidable accélérateur de ce totalitarisme qui ne prend plus la peine de se dissimuler et s’affirme brutalement sans le moindre scrupule.

    NOTRE BEL AUJOURD’HUI

    Depuis assez longtemps déjà, le système marchait vers l’abîme, condamné à patiner de plus en plus vite sur une glace de plus en plus mince, appuyé sur un endettement délirant suscité en partie, mais pas uniquement, par la crise des années 2007/2008, époque où les Etats avaient répondu au problème de la dette par plus de dettes, en transformant par un tour de passe-passe les dettes privées en dettes publiques. Dans un mouvement sans fin alimenté par des taux maintenus au plus bas, parfois même négatifs, et une création monétaire apparemment

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    Inépuisable dont la part essentielle, sans s’investir dans l’économie, tournait en rond dans la sphère financière, le système ressemblait fort au catoblépas, cet animal fabuleux tellement bête qu’il se dévorait lui-même. Sachant que l’implosion était proche, nos hommes politiques ne savaient plus que faire pour dissimuler leur folie, et tous leurs efforts visaient à en retarder l’échéance ; il leur paraissait encore possible de prolonger indéfiniment l’état des choses, ou du moins jusqu’au passage du relais à leurs successeurs.

    L’heure des règlements de compte approchait dangereusement lorsque survint, comme par enchantement, le coronavirus. Bienheureux coronavirus dont il faut à tout prix noircir et dramatiser les effets pour permettre de se déguiser en chef de guerre sans craindre le ridicule, lui attribuer tous les maux du temps présent, exonérer ceux qui en sont responsables et tuer l’économie qui ne pourra être sauvée à nouveau que par une création monétaire encore plus délirante et, « en même temps », tenter de rassurer les peuples par des promesses intenables, l’État devant jouer le rôle d’un assureur tous risques. Leur seule arme, c’est la planche à billets. Cette crise sanitaire réputée imprévisible et purement exogène vient donner un répit au système. Répit qui sera de courte durée toutefois, les comparaisons rassurantes qui sont faites avec la période 2007/2008 et même avec celle de 1929 étant nulles et non avenues. On voit même des prévisionnistes et analystes économiques, ceux qui se trompent toujours, expliquer doctement que oui, il y aura un moment difficile, mais dès le troisième trimestre et surtout au quatrième, la croissance repartira…

    Nous constaterons très vite le décalage entre promesses et réalisations. Nos économies sont à l’arrêt et beaucoup d’entreprises et de professions indépendantes cesseront leurs activités, ce qui mécaniquement entraînera des baisses de rentrées fiscales et une augmentation du chômage… Or, nous ne savons pas quand la production pourra repartir, quelle sera l’importance du chômage et celle des personnes sans ressources et pas davantage combien de banques, d’assureurs et d’Etats ( ?) vont faire faillite, nous ne savons pas… Nous sommes devant une catastrophe économique sans précédent, et le jour d‘après risque fort d’être celui de la colère contre les « habiles » qui ne peuvent cacher leurs méfaits, incapables de fournir du gel hydro alcoolique, des masques, des respirateurs, des lits, des tests, qui tiennent des propos contradictoires, prennent des décisions qui ne le sont pas moins, révélant leur dramatique incurie. Ce sera la colère des maires, celle des forces de l’ordre, du personnel médical et hospitalier et de ceux, nombreux, trompés et abusés par des menteurs professionnels qui ne feront plus illusion.

    La question essentielle était bien à l’évidence celle du jour qui ferait suite à ce confinement, solution imbécile dont on n’a pas fini de mesurer les conséquences économiques, financières, sociales et politiques. Le numéro du 14 mai du journal « Valeurs actuelles » annonçait de manière prémonitoire : « Chômage, Faillites, Dette, Le tsunami qui vient ». Et pendant ce temps là… les « habiles » non seulement plaident non coupables, mais répètent qu’ils avaient raison. Le confinement était effectivement pour eux la seule solution possible, pour masquer leur incroyable incurie, mais également, en diffusant sans cesse un matraquage médiatique anxiogène et proprement délirant, pour installer une nouvelle cage de fer, un totalitarisme sanitaire venant réduire pour longtemps les derniers espaces de liberté.

    Et après… Suivant une partition désormais habituelle, on retrouve les tenants du système, inquiets de sa possible désagrégation mais optimistes malgré tout, ceux, assez nombreux qui se veulent libéraux quand même tout en étant conservateurs ! et cherchent une solution dans un

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    post-libéralisme heureux, et ceux, tout aussi optimistes pour lesquels rien ne sera plus comme avant.

    Quelques voix discordantes se font entendre, que certains qualifieront d’outrageusement pessimistes, comme celle de Michel Houellebecq.

    En ce qui concerne la première catégorie, celle des optimistes, plus ou moins inquiets quand même, on notera successivement les noms de :

    Mathieu Laine

    Dans un livre récent intitulé « Il faut sauver le monde libre », l’auteur défile les propos convenus d’un libéralisme tranquille pourtant menacé par des ennemis qui deviennent chaque jour plus dangereux.

    Mathieu Laine accuse les contestataires de sombrer dans le racisme, l’antisémitisme, l’obscurantisme, foulant aux pieds le fondement vital de nos démocraties que sont les droits essentiels, les institutions, les votes, les élus et leurs mandats. La très grande puissance du monde libre réside dans sa capacité à changer de dirigeants par le vote et non par la force. Certains l’ont manifestement oublié (interdit de rigoler ! ! !). Cette radicalisation est une insulte à la raison, une mise en marge de la république et une menace profonde pour l’avenir de notre communauté humaine. Et dans un paragraphe intitulé « La convergence des brutes », il ajoute « l’époque n’a pas seulement redonné vie – dans un concert mêlant comme jamais auparavant le vrai et le faux – aux promesses les plus démagogiques, elle a aussi fait resurgir les fantômes du passé. En France, le mouvement des gilets jaunes parti d’une jacquerie fiscale, a réveillé le serpent de mer de la lutte des classes, des places, et des crasses. Comme à la grande époque de la convergence des brutes, le jaune a fini par s’assombrir et ressusciter une sinistre pandore virant inexorablement au jaune rouge et au jaune brun. »

    Dans un article paru dans le Figaro du mercredi 1er avril ( !) Mathieu Laine, psychorigide et monomaniaque, poursuit l’analyse que lui dicte son idéologie et lui fait tenir des propos absurdes : « En ces temps tragiques où nous luttons contre un mal invisible et pleurons nos morts, mesurant dans nos chairs l’importance parfois oubliée du primat de la liberté ( !), l’heure a sonné de penser aux lendemains… A ce moment-là, un premier piège nous tendra les bras : le repli durable sur nous-mêmes. Parce que nombreux sont ceux qui associent l’épidémie à la mondialisation, la tentation sera grande de maintenir nos frontières fermées et nos volets baissés sur le pas-de-porte de l’altérité. Notre monde y allait tout droit, cédant aux injonctions de la peur, de la colère et de l’envie tout en niant les apports objectifs de la circulation des biens, des hommes et de la connaissance. Ce serait là une erreur majeure… » Nous voilà prévenus.

    Alain Minc ou les raisons d’être optimiste ! ! !

    A son tour, manifestant la même incompréhension du temps présent, et tout aussi psychorigide, Alain Minc dans un article du Figaro du mardi 31 mars nous donne « des raisons sérieuses d’espérer » car, dit-il, les pouvoirs publics ont tort de proclamer que nous vivons une crise pire qu’en 1929 ; c’est paradoxalement grâce à eux que nous éviterons la grande dépression car ils prennent les bonnes mesures : « Politique budgétaire unanime et incroyablement expansionniste, création monétaire sans limite, monétisation aussi large que nécessaire de dettes publiques, volonté de garder les effectifs professionnels et d’éviter le chômage de masse. »

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    Nous ne sommes pas non plus, poursuit-il, en 2008, époque où le système bancaire aurait pu exploser et l’économie de marché sombrer. « Aujourd’hui, l’univers bancaire est efficace, alimente les circuits économiques qui fonctionnent à 65 % et demain sans doute davantage, compte tenu des redémarrages en vue. L’économie réelle marche, fut-ce à vitesse réduite, et sera en situation de redémarrer, une fois la crise finie, au prix d’un plan de relance ». Ayez confiance donc et résistons aux « passions tristes car, dans un monde qui ne cessait de disqualifier chaque jour l’action politique, jamais celle-ci n’a pris depuis des décennies une telle légitimité. » A voir ce libéral saluer l’action des pouvoirs publics, certains pourraient penser, à tort, que ce renforcement du rôle de l’État signe le faire-part de décès du libéralisme. Il n’en est rien, bien au contraire, le renforcement de l’action des pouvoirs publics visant, c’est une constante, à sauver le marché et les règles de la concurrence. Alain Minc est un vrai libéral, il en assume complètement les contraintes.

    Luc Ferry

    Il ne manquait plus à ce florilège de propos imbéciles que ceux du vieux barbon républicain et kantien. Dans un article du Figaro, daté du jeudi 26 mars, notre cigale s’attaque violemment aux « vautours », aux oiseaux de malheur qui « sonnent le réveil ». « L’avenir, nous dit-il, montrera vite que cette crise ne changera au final que peu de choses. Certes, elle touchera durement des personnes et des entreprises, mais pas le système de la mondialisation libérale (Ouf !) que consacre au contraire la logique des GAFA : jamais smartphones et tablettes n’ont autant servi ! Oui, il y aura des faillites, une récession colossale et un endettement inévitable, néanmoins dramatique… Un Etat endetté, voire en faillite, n’en restera pas moins un Etat faible. La croissance libérale mondialisée repartira donc en flèche dès que la situation sera sous contrôle. Les revenus de nos concitoyens auront diminué, certes, mais ils auront aussi fait des économies et elles inonderont le marché dès la fin du confinement. » Donc, « Ce sera reparti non pas comme en 14, mais comme dans les périodes d’après-guerre. Business as usual est l’hypothèse la plus probable, et du reste aussi la plus raisonnable, n’en déplaise aux collapsologues. »

    Les trois positions évoquées ci-dessus ne peuvent que nous laisser sidérés. Elles traduisent une absence totale de logique, de cohérence et cette incapacité des idéologues à comprendre le réel qui les transforme, comme le dit si bien Charles Gave à propos de Macron, en parfait crétins, mais dangereux comme le montrera très certainement la suite des évènements. Ils craignent par dessus tout les remises en cause du dogme : l’efficience des marchés et les bienfaits de la mondialisation.

    Et puis, il y a la cohorte de ceux qui voudraient bien que tout s’arrange, qui mettent le doigt sur les nombreux défauts du système, mais qui espèrent toujours une évolution pacifique sans rupture brutale et sans affrontements. C’est le cas de nombreux libéraux conservateurs, c’est le cas en particulier de Phillip Blond, ancien conseiller de David Cameron, qui voudrait marier un conservatisme populaire et social, à droite sur le plan culturel, mais s’émancipant sur le plan économique d’un certain libéralisme dévoyé par la globalisation ! Dans un article du journal Le Figaro du mois de mai, il voit dans la crise sanitaire le catalyseur d’une vaste restructuration politique… Il y aurait, pense-t-il, une tendance de fond qui correspond à l’effritement de l’ordre libéral. « Allons-nous assister à l’essor d’une pensée communautaire post-libérale lucide ou demeurer impuissants face à la résurgence d’un nationalisme agressif ( !) et ethno centré ? »

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    En résumé « trois alternatives (ou plutôt trois hypothèses) sont devant nous : un libéralisme à nouveau vigoureux, une recomposition post-libérale heureuse et une plongée dans les eaux troubles du nationalisme. » Une quatrième possibilité lui échappe alors qu’elle est la plus vraisemblable : le chaos. (À suivre)

  • Café politique de Marseille : Enquête sur la République, Acte II, Succès II...

    Antoine .jpg        Deuxième salle pleine pour la deuxième pierre apportée à notre édifice  en construction : l'Enquête sur la République.

            Un mois après Gérard Leclerc, fort et brillant, Antoine de Crémiers a été fort et brillant, lui aussi : la République est morte, la "modernité" dont elle se voulait porteuse a échoué, victime de ses contradictions originelles; des promesses des Lumières aux échecs de nos jours, le Système n'a pas apporté ce bonheur, idée neuve en Europe, qui ne serait plus dans l'au-delà mais ici-bas.. : inutile d'en dire plus, la vidéo sera là dans les tous prochains jours.

            Prochain rendez-vous, le samedi 15 décembre, avec Laurent Wetzel, ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire, professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie, ancien maire de Sartrouville : Ils ont tué l'Histoire-Géo. Qui, et pourquoi ?...