Elle paye son appel aux « réfugiés » ...
Le Figaro nous l'apprend aujourd'hui [Nicolas Barotte, 29.08] : La cote de popularité de la chancelière est en baisse et 50% des Allemands sont opposés à un quatrième mandat (extraits). Quelle que soit la suite, et même si finalement elle devait poursuivre son action, elle sort affaiblie de la crise des migrants ...
Contestée comme rarement depuis une décennie, Angela Merkel attend le bon moment. À treize mois des élections fédérales en Allemagne, la chancelière n'a pas annoncé si elle souhaitera briguer un quatrième mandat. Le temps « n'est pas venu » d'en parler, répond-elle généralement pour éluder le sujet. Car la réponse à cette question est plus ouverte qu'il y a un an : la politique d'accueil des réfugiés, qu'elle a engagée à l'automne 2013, a suscité du doute et de l'opposition dans les rangs de ceux qui la soutenaient jusqu'à présent. Wolfgang Bosbach, député depuis 1994 et figure du Bundestag, est ainsi devenu le symbole des anti-Merkel au sein de la CDU. Cette semaine, il a annoncé qu'il ne se représenterait pas aux législatives: « Sur quelques questions politiques importantes, je ne peux plus suivre » (...).
Le doute croissant dans les rangs des conservateurs a bouleversé les plans d'Angela Merkel. À en croire Der Spiegel, souvent bien informé, la chancelière aurait souhaité annoncer une nouvelle candidature au printemps dernier. Mais la crise des réfugiés l'en a empêchée. (...)
Premier opposant à la politique migratoire d'Angela Merkel, le chef de file de la CSU, Horst Seehofer, a exigé de la chancelière qu'elle patiente. Alliés traditionnels de la CDU, les Bavarois disent hésiter, cette fois, à soutenir la chancelière… (...)
Seulement 42% (des Allemands) souhaiteraient qu'elle poursuive son action. Lors de la précédente enquête de l'institut, en novembre, ils étaient 45% à souhaiter un nouveau mandat de leur chancelière. •
Commentaires
Angela Merkel s'est crue autorisée à faire cavalier seul en Europe, imposant sa vision de l'économie, sa politique d'immigration inconséquente, ses négociations avec Erdogan qui nous mettent à la merci de ce dernier. Elle va maintenant en payer le prix, du moins on l'espère, pour que l'Europe change enfin de politique afin de sauver ses intérêts communs, son identité et sa civilisation.
Q u'elle aille se faire élire dans un pays musulman, je me demande ce qu'elle fabrique au CDU, alors qu'elle ne s'est jamais opposée aux dirigeants de la RDA, est-ce un relent de marxiste ou le fidèle laquais de la haute finance;
AUF WIEDERSEN MERKEL