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  • Un crime barbare de plus. Les vrais responsables devront un jour rendre des comptes, par Isidore.

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    Enfant, je n’aurais jamais imaginé, sauf dans mes pires cauchemars, voir dans ma douce France ce qui s’est passé vendredi. Quand on pense à notre nouveau ministre de la Justice qui, le jour de son intronisation, a résumé son objectif en déclarant qu’il allait combattre le racisme, on se dit « Quel orateur » ! Mais de quel racisme parlait-il ? Personne ne sait. Même lui, l’avocat, ne doit plus savoir où il en est. À force d’être payé pour trouver des excuses aux criminels ou les transformer en victimes.

    Et Macron prétend que c’est un méchant réflexe nationaliste de fermer les frontières : « C’est du repli sur soi », selon lui. Oh, mais c’est pas bien, ça ! Pour une majorité de Français de bon sens, c’est tout simplement la même chose que de fermer sa maison à clé. Cela n’empêche pas d’ouvrir et d’accueillir.

    Et nos juges qui sapent tout le travail de la police en libérant à tour de bras, car ils n’aiment pas les prisons. Ce ne serait pas une bonne solution. Mais c’est quoi, leur solution à eux ? On attend toujours.

    Tous ces gens – « qui sont aux responsabilités », comme ils disent – du pouvoir et des médias se disent gaullistes. Ils ont fêté, cette année, son anniversaire en grande pompe. Mais est-ce que le général de Gaulle aurait attendu une seule année pour réagir contre cette avalanche de crimes odieux, barbares et honteux – car il s’agit bien de ça. La France est devenue un pays faible, impuissant devant le terrorisme, la délinquance, le trafic de drogue. « On fait bloc », disait, vendredi soir, le gouvernement. Jusqu’au fin fond de l’Aveyron, on doit en rigoler devant sa télé. Ou plutôt en pleurer !

    Il y a quarante ans, la gauche de Mitterrand a préféré créer SOS Racisme. Était-ce par générosité ? Ou plutôt idéologie et clientélisme ? Et cette droite moribonde qui a peur de son ombre et d’être jugée trop à droite ! Pendant quatre décennies, tous ces gens se sont gentiment partagé le pouvoir tout en nous faisant regarder ailleurs le grand ennemi, le diable, dont il fallait se méfier. C’était . Pourtant, Les Républicains disent désormais, mais du bout des lèvres, ce que lui martelait hier.

    Il faut entendre Mélenchon oser déclarer, juste après le massacre de ce malheureux professeur, que ce barbare fait honte à sa religion. Non, Monsieur, ne « mélenchons » pas tout : il ne fait pas honte mais honneur à sa religion, vous diront certains. C’est écrit dans le Coran. Malgré la violence qui gagne tout le pays, l’Insoumis et ses amis islamo-gauchistes demeurent sur leur cheval de bataille : l’islamophobie. Se sont-ils seulement demandé combien de « jeunes », parmi leur « clientèle », ont applaudi ce crime, vendredi soir ?

    En revanche, Éric Zemmour, le plus patriote de nos journalistes, qui ne pense qu’à protéger la France de ces barbares, lui, est critiqué pour ses propos par la presse en général et attaqué, poursuivi régulièrement par le CSA ou le parquet pour « incitation à la haine ». On se moque du monde. Des oreilles chastes de plusieurs animateurs de grandes radios se sont indignées parce qu’il proposait d’empêcher tous les mineurs migrants isolés de rester sur notre sol. La polémique reposait sur le fait qu’il aurait dit que « tous étaient des délinquants ». Non, non et non ! Il a seulement dit qu’il fallait tous les empêcher de venir pour éviter ces crimes odieux.

    Mais ces animateurs de radio aiment le sensationnel et le scandale, ça fait de l’audience. Alors, on n’est pas à un mensonge près. Ces professionnels des médias, ces responsables au pouvoir, cette justice et ces juges rouges ont une immense responsabilité devant le crime horrible d’hier.

    Chaque fois que vous les entendez se justifier par la République ou ses valeurs, méfiez-vous, ça ne signifie rien mais ça sent l’entourloupe ! Un jour, sûrement, la Cour suprême du peuple retrouvera son pouvoir, les rattrapera un à un et ils devront rendre des comptes.

     

    Isidore

    Chroniqueur
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Au moins, on est prévenus !

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    LÉSISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • Finalement, Raphaël Arnault, le leader antifa de la Jeune Garde investi aux élections législatives sous l’étiquette du Front Populaire, possède 3 fiches S, et non pas une... (Source : Europe 1)

    FICHÉ S

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    • Dans une Réunion publique du Front Ça Pue à Montreuil, le terroriste Taha Bouhafs, camouflé sous un keffieh, a encadré/protégé Rima Hassan jusqu'à la scène, où elle a tenu un discours communautariste...

    Bruno Bilde on X: "Promener la tête de Marine Le Pen en pleine rue : une  pratique normale pour Taha Bouhafs, cadre de la France Insoumise !  L'islamo-gauchisme dans ce qu'il a

    Taha Bouhafs en 2016, comme ses "ancêtres en politique", les terroristes révolutionnaires de 1789/1793...

    • Marion Cotillard se mobilise contre le Rassemblement national... Bravo !

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    1. Une image qui circule en ce moment sur tweeter, révélatrice du "fond" (?) de ce "pote" du cracheur Thuram... : ben, voyons !

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    D'un auditeur, Éric, au micro d'Europe 1 : "Quand on s'est autorisé à gagner beaucoup d'argent avec le PSG, propriété du Qatar, Kylian Mbappé est très mal placé pour nous faire la morale..."

     

    1 BIS. Et ce petit rappel, à propos du papa (Lilian Thuram) du fiston cracheur (Marcus), le bon pote de MBappé : c'est le bien connu Dugarry qui raconte... Merci à Bruno Attal pour le partage... :

    (extrait vidéo 0'39)

    https://x.com/Bruno_Attal_/status/1606692490106511363

    FFF : les Bleus de 98 s'affrontent

    Déjà, en 2019 :

    https://rmcsport.bfmtv.com/football/le-vestiaire-j-ai-ete-choque-par-les-propos-de-thuram-avoue-dugarry_AV-201909090350.html

     

    3. (Sur CNews) Faut-il dissoudre le Syndicat de la Magistrature ? la réponse est OUI ! De Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la Justice :

    "Le Syndicat de la magistrature pousse à la surenchère", en appelant à faire barrage au Rassemblement national...

    Pierre-Marie Sève : «Le Syndicat de la magistrature pousse à la  surenchère», en appelant à faire barrage au Rassemblement national» - Vidéo  Dailymotion

     

    4. Sur OpexNews (en direct du Salon d'EuroSatory) :

    "Face à la haute intensité, les besoins évoluent et les opérations nécessitent des véhicules polyvalents, adaptables face à toutes sortes de menaces. @Arquus_Defense réagit, en dévoilant le prototype de son nouveau blindé multi-rôle, permettant de cumuler emport important, haute protection et armement moyen calibre tout en maintenant une excellente mobilité. MAV’Rx est un véritable véhicule de contact."

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    4 BIS. Toujours sur OpexNews :

    "#Chypre va acquérir, auprès d'@Arquus_Defense et de @MBDAFrance, 12 véhicules blindés Sherpa, qui seront armés du missile antichar Akeron. Un protocole d'accord devrait être prochainement signé entre Chypre et les industriels français."

    Sur dix ans (2013-2022), Chypre a commandé près de 310 millions d'euros de systèmes d'armes à la France.

    Sur dix ans (2013-2022), Chypre a commandé près de 310 millions d'euros de systèmes d'armes à la France

     

    6. D'Henri Proglio, ancien Directeur Général d’EDF, sur Sud Radio :

    "L’Europe a investi 1000 milliards d’euros dans les énergies alternatives, conséquences : doublement des émissions de CO2 à cause du charbon..."

    (extrait vidéo 0'41)

    https://x.com/SudRadio/status/1802668312440057999

    • Question de Bercoff : "Fallait-il fermer la centrale nucléaire de Fessenheim ?"  

    • Réponse de Proglio : "Surtout pas !"

    La fermeture de la centrale de Fessenheim à nouveau décalée d'un an

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

     

    7. Posté sur tweeter par La Tribune de l'ArtL’inquiétant projet du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes... :

    https://www.latribunedelart.com/l-inquietant-projet-du-musee-des-beaux-arts-de-valenciennes

     

     

    À DEMAIN !

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  • Mgr Michel Aupetit dénonce le comportement scandaleux de policiers qui ont tenté d’interrompre une messe dimanche dernie

    Dans sa chronique du jour sur Radio Notre-Dame, Mgr Michel Aupetit dénonce le comportement scandaleux de policiers qui ont tenté d’interrompre une messe dimanche dernier :

     

     

     

  • Disponible et à la vente...

    Et pour juillet... en attendant la NRU n° 64 du mois d'aout avec son dossier : Chrétienté : l'ordre et les désordres, comprenant un entretien de Patrick Buisson avec Charles de Meyer et un autre de Gérard Leclerc (Radio Notre-Dame) sur Vatican II la fin d'un monde ?

  • Sur Valeurs Actuelles, André Bercoff : « Passer pour un facho aux yeux des bobos, est une volupté » (Entretien #2).

    De son enfance dans un Liban multi-confessionnel et pacifié à la France multi-conflictuelle, portrait d'un monument du journalisme, aujourd'hui animateur de Sud Radio, qui a croisé la route de nombreux chefs d'Etats, notamment Donald Trump, voici ses confessions sans concessions.

  • Souvenirs des Camelots du Roi.

    Petite revue d'images de Camelots du Roi par Jean-Marie Keller.


  • Dimanche 18 Avril 2021, marche vers Notre-Dame de Paris.

    Prions fort pour que cette Marche, à la suite de Marie, puisse avoir lieu !

    Deux ans après l'incendie...

  • Dimanche 18 Avril 2021, marche vers Notre-Dame de Paris.

    Prions fort pour que cette Marche, à la suite de Marie, puisse avoir lieu !

    Deux ans après l'incendie...

  • Zemmour : Le Figaro le garde, RTL le vire...

    La radio a osé lui dire :

    "...Tout en restant très attachée à la diversité des opinions, (elle lui a signifié que) ses thèses sont incompatibles avec l'esprit des débats auxquels il participait à l'antenne, et plus largement avec le Vivre ensemble qui caractérise RTL..."

    Ceux qui écoutent la chaîne, et qui en ont assez d'être "enchaînés" au politiquement correct, au totalitarisme des ayatollahs et autres khmers de la pensée unique savent ce qu'il leur reste à faire : CHANGER DE RADIO ! et aller "vivre ensemble" avec d'autres personnes, ayant l'esprit moins "atteint" !...

     

  • Vannes enfin déclarée “Zone de liberté LGBT”, par Didier Desrimais.

    Image d'illustration Unsplash

    Une décision qu’on nous présente comme historique!

    En politique, il peut être avantageux de se jeter corps et âme dans des combats sans risques…

    2.jpegAprès quelques pleurnicheries dans l’air du temps, la ville de Vannes se déclare ainsi “Zone de liberté LGBT”. Guillaume Auffret, conseiller LREM de Vannes et initiateur de la chose, est fier d’avoir grillé la politesse à des villes plus importantes : « Vannes se positionne en pointe de la lutte contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle, avant Rennes, Nantes ou Brest. » Ces dernières seraient-elles encore des lieux où une homophobie décomplexée autoriserait une discrimination affichée des « personnes homosexuelles, bisexuelles, trans, queer, intersexes, asexuelles » ? Ou, plus simplement, le conseiller municipal a-t-il voulu montrer à sa hiérarchie politique qu’en matière d’opération de communication et de pêche aux voix, les représentants LREM de Vannes sont plus vifs que ceux de Nantes ou Brest ? 

    La politique n’est plus que communication

    Car il s’agit bien de cela et de rien d’autre : un coup de com. Qu’il existe des crétins homophobes en France, personne n’en doute, même s’ils se font heureusement plus rares qu’avant. Mais inventer une “Zone de liberté LGBT” à Vannes sous-entend que la France ne serait rien d’autre qu’un vaste territoire dans lequel les homosexuels seraient privés de liberté et où la bonne ville de Vannes deviendrait une sorte de refuge labellisé, estampillé “sans discriminations” et en avance sur les autres villes françaises. 

    Ne reculant devant aucune facilité, Guillaume Auffret se plie volontiers à l’exercice de l’autosatisfaction en écrivant des tweets grandiloquents et remâchés : « Grande fierté d’avoir participé à cette étape historique pour notre ville. C’est un symbole fort de tolérance d’une ville plus que jamais en phase avec son temps ! » (Tweet du 6 juillet). Cela aurait pu être écrit par Anne Hidalgo ou Éric Piolle. Et ça le sera sûrement lorsque Paris et Grenoble deviendront à leur tour des “zones de liberté LGBT” – ce qui ne saurait tarder.

    La théorie du genre matin, midi et soir

    Comme Vannes, ces villes en profiteront pour souligner leur opposition aux dernières mesures hongroises à propos desquelles il faut rappeler qu’elles ne visent pas les personnes homosexuelles mais la “promotion” de l’homosexualité et de contenus pornographiques auprès des mineurs. En France, la promotion de la théorie du genre accolée à la “lutte contre les stéréotypes” est assurée dans certains manuels scolaires, dans des livres de lecture conseillés dès 2014 aux professeurs des écoles pour les élèves des CP et CE1 par le syndicat enseignant SNUipp-FSU (Papa porte une robe et J’ai deux papas qui s’aiment), ou grâce à des associations « expertes dans l’animation de modules d’intervention sur les questions liées à l’orientation sexuelle et aux transidentités » (Site eduscol de l’Education Nationale). Cette promotion, y compris auprès des mineurs, répond aux incessantes requêtes de l’UE qui, sous la pression de lobbys puissants, contribue activement à la destruction de cette famille traditionnelle qui fait tache dans le merveilleux monde du consumérisme numérique, du divertissement, de la “fluidité” sexuelle et de l’individualisme forcené. L’UE menace d’ailleurs la Hongrie qui refuse le diktat des mouvements LGBT. La ville de Vannes ne craint rien : son geste symbolique et électoraliste la met à l’abri des foudres de Mme Ursula von der Leyen, laquelle trouve en France des alliés jusque dans les studios de la radio publique. Sur la bien-pensante France Culture, lors de son journal de 12h30 (7 juillet), le journaliste Thomas Cluzel a asséné son sentiment personnel à propos des récentes mesures hongroises : « Viktor Orban a choisi de faire de la communauté LGBT sa nouvelle cible politique. Non seulement personne n’est dupe de la procédure fallacieuse […] mais cette loi est, bien entendu une aberration culturelle et juridique dangereuse. » 

    Bien entendu, le journaliste Thomas Cluzel n’a pas demandé au militant Cluzel Thomas de plus amples explications puisque, bien entendu – et à l’inverse de Saint Thomas qui douta même de la résurrection du Christ – Saint Cluzel ne doute absolument pas de la vérité descendue du ciel bruxellois et, berger parmi les croyants européistes, n’hésite jamais à ramener les brebis égarées dans l’enclos progressiste.

    Des associatifs ramassent beaucoup d’argent

    Quimper et Vannes devenues “Zones de liberté LGBT”, les homosexuels n’y seront ni plus ni moins libres ; en revanche, les activistes LGBT savent maintenant qu’ils pourront y imposer toutes les lubies d’une association politique dont l’acronyme ne cesse de s’étendre et dont le véritable but est de renverser la réalité d’une hétérosexualité majoritaire pour la remplacer par ce relativisme fluide qui n’est que « la fiction d’une nature sans genre » échafaudée par « une poignée de pseudo-scientifiques lesbiennes des universités nord-américaines, imitées par des militants qui s’appuient sur la figure du transsexuel pour établir un modèle universel ! » (Benoît Duteurtre, Ma vie extraordinaire). 

    Les “Zones de liberté LGBT” ne changent donc fondamentalement rien, ni dans un sens ni dans l’autre, mais ça fait joli dans le tableau du progressisme ambiant. Certaines mairies mettent la main au porte-monnaie du contribuable : le conseil de Paris vient de voter à l’unanimité des subventions pour… 34 associations LGBT. Des “Centres d’archives LGBTQIA+” (sic) voient le jour un peu partout. Plus roués que leurs prédécesseurs, les activistes de ces mouvements ne se lassent plus de débusquer de nouvelles et minuscules discriminations, de dénoncer le “système hétéronormatif”, de voir dans l’urbanisme un agencement “hétéronormé” ou “genré”. Comme Alice Coffin, ils refusent « tout ce discours de la complémentarité entre les hommes et les femmes. » À Rouen, cette militante LGBT s’est vu “agresser” par des hommes qui se sont agenouillés devant elle pour lui offrir un bouquet de fleurs en lui demandant les raisons de sa misandrie. Il est grand temps que Rouen devienne à son tour une “Zone de liberté LGBT” dans laquelle les lesbiennes n’auront plus à redouter des comportements aussi abjects !

     

    Amateur de livres et de musique. Auteur de Lettre sur les chauves (éditions Ovadia, juin 2021) et de Les Gobeurs (éditions Ovadia, juin 2021).
  • Après Le Barroux, le Mont Athos... : Yvon Bertorello nous emmène sur ces hauts lieux, où souffle l'esprit...

                Nous vous avons présenté récemment le très beau DVD d'Yvon Bertorello sur les moines du Barroux, intitulé Veilleurs dans la nuit (1). Yvon Bertorello a réalisé un autre document, de grande qualité lui aussi, dont vous avez eu un très rapide aperçu et que vous allez découvrir plus amplement....

                En voici la bande annonce: 

                http://www.dailymotion.com/video/xb7avj_mont-athos-la-republique-des-moines_shortfilms 

                Et aussi le lien internet vers le site du Vatican où l'on peut retrouver le sujet "Veilleurs dans la nuit":

                http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=365134

                Les deux films sont disponibles en dvd dans les librairies La Procure, Tequi, Siloé et sans doute bientôt dans les fnacs.

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    (1) : nous redonnons ici la note consacrée, le jeudi 18 février 2010, au superbe Veilleurs dans la nuit:
     

    Veilleurs dans la nuit.....

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                Le film “Veilleurs dans la nuit — Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux”, programmé sur la chaîne KTO pendant la semaine de Noël 2009, a été retenu et primé par le jury du Club Audiovisuel de Paris qui décerne chaque année les Lauriers de la radio et de la télévision.

                Le lundi 15 février 2010, dans les salons du Sénat à Paris, le Nonce Apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, a remis aux co-réalisateurs de ce film, Eddy Vicken et Yvon Bertorello, le “Laurier Première Œuvre — Prix Marcel-Jullian”, en présence de Dom Louis-Marie, abbé du Barroux.

    V

    Bande annonce et vente en ligne: http://www.barroux.org/dvd.html

    Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
    Mieux que lors d’une opération “portes ouvertes” découvrez la vie des moines du Barroux au cours d’une journée de travail et de prières. Des images superbes dans un cadre enchanteur pour goûter la splendeur de la liturgie monastique.
    Narration de Michael Lonsdale
    52 mn + bonus
    Sous-titrages en anglais, allemand, italien et espagnol (ainsi que français pour les malentendants).

  • Une société en métamorphose, par Gérard Leclerc.

    LECLERC.jpgLa France à changé en quelques heures depuis qu’elle a pris conscience du danger de la pandémie du coronavirus. C’est d’abord manifeste dans la vie quotidienne et la sociabilité de la rue. Mais aussi dans la vie religieuse.

    Après cette étonnante journée de dimanche, c’est comme si nous étions en phase de métamorphose. Peut-être nos prédécesseurs ont-ils connu quelque chose d’analogue avec l’état de guerre. C’est tout un climat anthropologique qui apparaît, comme si nous changions de monde.

    La rue n’est plus la même. On ne s’y attarde plus. Tous les cafés ont fermé, et singulièrement ceux qui étaient le lieu d’une convivialité particulière, rassemblant surtout des jeunes. Les supermarchés, par contre, sont assaillis. De longues files s’étendent jusqu’aux caisses et l’on admire la constance de celles qui les tiennent. Il y a risque de rupture de stock et certains magasins sont obligés de fermer quelques heures, ce qui a au moins l’avantage de soulager un peu le personnel. Il en va de même pour les pharmacies. C’est la première fois que je vois une file de clients attendant patiemment dans la rue et observant la distance réglementaire.

    Il faut croire qu’après la folle inconscience des jours derniers, la population a, enfin, réalisé la gravité de ce qui s’abattait sur elle. Si certains avaient encore la volonté de s’en distraire, il leur faudra rester chez eux, observant des consignes de confinement strictes. Car s’il leur fallait quérir à tout prix leur paquet de cigarette au bureau de tabac du coin, il se retrouveraient devant la tête masquée du patron et ils n’auraient même pas la faculté de reconnaître le visage du caissier caché derrière un voile de plastique. On comprend que certains veuillent fuir vers la campagne. Mais tout le monde ne le peut pas, et par ailleurs il faut bien que ce nouveau monde survive, ne serait-ce qu’en entretenant un minimum d’activité économique parce qu’il faut bien nourrir la population.

    En ce qui concerne la vie religieuse, il faut bien aussi s’adapter à la situation. Certes, nos évêques ne sont plus à même d’imiter leurs prédécesseurs des temps héroïques, les Borromée et les Belsunce, mais ils s’inspirent quand même de leur tradition. C’est le Pape qui processionne seul dans les rues de Rome pour aller prier dans les sanctuaires protecteurs contre les épidémies d’hier. C’est l’évêque de Gap qui va brûler un cierge dans le sanctuaire de Notre-Dame du Laus, le recteur de Fourvière qui renouvelle les gestes de ses prédécesseurs. Notre humanité se souvient qu’elle est fragile et elle se tourne vers la maternelle protection de Marie.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 mars 2020.

  • Le signal de Notre-Dame, par Gérard Leclerc.

    © P Deliss / Godong

    Que le bourdon de Notre-dame ait sonné hier soir à 20h, à la fois pour nous rappeler le premier anniversaire du terrible incendie de la cathédrale et pour s’associer à l’hommage rendu aux soignants chaque jour, constitue un très beau signal adressé à tout un pays et même au-delà. Sur ce point précis, comment ne pas approuver la déclaration du président de la République : « Si la restauration de Notre-Dame nous importe à tous, c’est sans doute aussi parce qu’elle est un symbole de la résilience de notre peuple, de sa capacité à surmonter les épreuves, et à se relever. »

    gerard leclerc.jpgEt comme si cela ne suffisait pas, Emmanuel Macron d’ajouter à l’adresse de tous ceux qui participent à la renaissance de la cathédrale : « Vous avez pavé le chemin de ces jours meilleurs où les Français retrouveront la joie d’être ensemble et où la flèche de Notre-Dame s’élancera de nouveau vers le ciel. »

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    Voilà une promesse d’avenir digne d’éclairer notre imaginaire collectif. La flèche de Notre-Dame s’élançant vers le ciel comme image même de notre renouveau, de notre sortie de l’épreuve. Et que dire du paradoxe d’une république laïque se reconnaissant dans un édifice religieux ? Voilà qui n’étonnera pas un Régis Debray sur le seul terrain de la philosophie politique, qui rappelle que, quelle que soit l’époque, l’autorité se réclame forcément d’une transcendance. Il se trouve que cette transcendance s’identifie ici à la sollicitude maternelle de la Vierge Marie. Ce monument superbe n’est pas dédié à un dieu inconnu ou à une instance anonyme. Il contient la couronne d’épine vénérée par l’archevêque de Paris le Vendredi saint. Et lorsque Judith Chemla fait retentir sous les voutes blessées de la cathédrale l’Ave Maria de Schubert, c’est une certitude absolue. Notre-Dame de Paris, c’est bien la Vierge du pilier, « la femme à la grâce restituée » dont parle Claudel, « la mère du genre humain, la nouvelle Ève » dont parle Bernanos, qui dit encore d’elle qu’elle est « plus jeune que le péché et la cadette du genre humain ». Même les Français qui ne croient pas au Ciel se tournent vers elle comme l’icône de la plus belle espérance.

    Chronique diffusée sur radio Notre-Dame le 16 avril 2020.

  • Le Pape et Macron, par Gérard Leclerc.

    © Antoine Mekary / Godong

    Quand le président et le pape se téléphonent, un autre terrain de préoccupations se dessine, qui ne concerne plus seulement les responsabilités des politiques par rapport au souci médical. C’est celui de la charité et de la morale.

    gerard leclerc.jpgMardi, Emmanuel Macron a donc eu une conversation téléphonique avec le pape François. Quelques images ont été diffusées de l’événement depuis le bureau du président à l’Élysée. On en a retenu l’invitation réitérée au Saint-Père de venir en France, mais la communication présidentielle a aussi insisté sur les convergences qui ont été réaffirmées sur des points importants, ceux que François avait mis en avant dans son allocution de Pâques : solidarité européenne, soutien au continent africain, abolition de la dette dans les pays les plus pauvres, arrêt total des conflits guerriers en cours. On ne sous-estimera pas l’importance de ces points d’accord, qui ont encore besoin d’être concrétisés en projets applicables sur le terrain.

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    Incontestablement, cet entretien nous permet de comprendre comment la crise mondiale actuelle impose une réflexion où le politique et le moral se recoupent. Et le Pape est dans sa pleine mission lorsqu’il intervient ainsi auprès d’un chef d’État. Mais il n’est pas inutile de prendre un peu de distance pour mesurer la mission du successeur de Pierre dans la conjoncture mondiale. Un excellent papier de Marie-Lucile Kubacki dans l’hebdomadaire La Vie, nous en donne une idée judicieuse, ne serait-ce qu’en rappelant un propos de François qui trouve sa peine signification dans les circonstances présentes : « Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille. » Peut-être sommes-nous encore en pleine bataille, mais la mission n’en est que plus urgente : « Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui, c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer les cœurs des fidèles, la proximité, la convivialité. »

    Il n’y a pas que l’arbitrage entre les connaissances médicales et les responsabilités politiques qui compte. Il y a aussi cette dimension caritative au sens fort, qui rejoint d’ailleurs les préoccupations des penseurs qui tentent de définir les défis éthiques du présent. Je pense notamment à Jürgen Habermas, qui s’est exprimé, il y a quelques jours dans Le Monde, en s’opposant à ce qu’il appelle l’utilitarisme. Le même met en garde contre une primauté de l’économie qui justifierait la levée de certaines protections : « Les droits fondamentaux interdisent aux institutions étatiques toute décision qui s’accommode de la mort de personnes physiques. »

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 avril 2020.