Démocratie et laïcité, par Guy Adain.
Il est relativement fréquent que de nos amis royalistes fassent l’apologie de la monarchie constitutionnelle et de la laïcité.
Ils pensent que les Français, dans une grande majorité, ne remettraient jamais en cause ces deux dogmes quasiment sacrés de nos institutions : « la Démocratie et la Laïcité. »
En parler, c’est déjà tabou, les contester, s’apparente à de l’incitation à la mise en danger de l’état.
Ne pas être démocrate est un crime de lèse-majesté ; et comble de l’horreur, catholique pratiquant de surcroît, l’on atteint le summum du mauvais goût. Et pour ne pas collaborer à ces tristes dispositions, l’on décide d’en faire un préalable non négociable ; la question ne se pose même pas, une société évoluée et digne de ce nom est nécessairement « Démocrate et Laïque ». Hors de ces piliers de toutes constructions sociétales : point de salut !
La France est née en 1789 et elle éclaire de ses Lumières les Droits des Hommes du Monde !
La reconstitution du Royaume de France avec un Roi laïque qui ne règnerait pas, autant dire, sans Foi ni Loi et Sans-culotte en plus, désespérerait le bon Saint Éloi ! Les Français n’en voudraient pas. La monarchie constitutionnelle, c’est peut-être bien chez les autres, mais pas de ça chez nous, diraient les Français !
…Un irresponsable qu’on ne peut pas…couper ?
Ce que nous Français serions éventuellement capables d’accepter, c’est un Roi débonnaire, responsable de tout et de tous, à l’écoute de ses Peuples dans un Royaume hérissé de nombreux droits coutumiers et de franchises.
Notre histoire n’appelle pas une monarchie constitutionnelle, elle n’apporterait rien à la France quand elle est certainement bénéfique chez nos différents voisins européens. Chez nous ce ne serait que folklore et dépenses supplémentaires. Napoléon l’avait compris et avoir érigé la France en Empire après la Révolution était la marque d’une parfaite connaissance de la nature humaine française, le manque de Roi était patent ; il l’a comblé.
Aujourd’hui nous sommes dans cette situation, il n’y a pas de responsable, quand il y en a…Ils ne sont pas coupables…
L’avenir, autrefois sans limites, est à cinq ans, et ces jours-ci il aurait tendance à se rétrécir !
Alors, amis constitutionnalistes, laissez-moi vous donner mon « choix du Roi ». Non pas l’homme, il existe, il suffirait de l’aller chercher.
Le pouvoir devrait être absolu, non pas dictatorial certes, mais tempéré par le Conseil du Roi. L’absolutisme en 2020 serait comparable au droit parental, le Roi étant le père du Royaume.
Tous les droits sont donnés au Roi, sauf celui de nuire bien évidemment. Un ministère de la catholicité et de la morale serait créé et en charge de veiller à l’éthique religieuse du Royaume. La religion catholique serait instituée religion d’état ; les autres religions en usage dans le Royaume seront libres de pratique et protégées. Un ministère de la Nature prendra le pas sur toutes les décisions gouvernementales, la préservation de la Nature, l’écologie seront toujours prioritaires et mise en avant.
Voici en quelques lignes les grandes orientations qui ne sont pas prises en compte actuellement et à mon humble avis font défaut.
Etre royaliste, c’est avoir quelques idées sur l’organisation du Royaume, c’est aussi et surtout Servir,
Etre d’une fidélité absolue au Prince,
Ne pas être (comme on le voit souvent plus royaliste que le Roi…)
Ce n’est certainement pas un programme de gouvernement, juste quelques mots pour dire combien je suis éloigné d’une monarchie constitutionnelle qui à mon sens n’apporterait rien.
Mon rêve de royauté est ainsi résumé, serions nous quelques uns à partager ?
Guy Adain
01/V/2020