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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • De #BlackLivesMatter au #privilegeblanc, un seul argument : la menace, l’intimidation et la violence !, par Verlaine Dje

    Actifs sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années, nous sommes plusieurs personnes issues de la diversité afro-antillaise de France à être habituées aux injures, intimidations, menaces et attaques de tout genre, mais ce qu’on vit cette année relève de l’incroyable.

    8.jpgEn effet, le phénomène #BlackLivesMatter a totalement désinhibé les gens, depuis l’affaire #GeorgeFloyd, on est tous appelés à se positionner pour ou contre un « supposé » racisme vécu par les personnes noires.

    En liant racisme et violences policières, les thuriféraires de ce combat en victimisation sont parvenus à faire plier le Blanc, le contraignant à l’humiliation de la génuflexion.

    On a échappé à l’image dégradante du premier flic de France à genoux avec Christophe Castaner, mais on doit subir la réécriture de l’histoire du pays, le déboulonnage des statues et la rebaptisation des rues.

    L’ébahi de la victimisation regarde, tout ébaubi, ce qui se passe outre-Atlantique, caressant le doux espoir d’imposer en France, de gré ou de force, une lutte pour laquelle les histoires sont opposées.

    Soulignons tout de même qu’aux USA, ceux qui mènent BlackLivesMatter sont essentiellement descendants d’esclaves africains, alors qu’en France, ce sont surtout des descendants d’immigrés africains, auxquels nous allons éviter de rappeler que leurs ancêtres ont peut-être joué un rôle dans la traite négrière par la vente ou la cession de leur frères captifs ou esclaves aux commerçants esclavagistes européens…

    C’est pour masquer les incohérences de ces combats que la menace, l’intimidation et les attaques les plus viles sont utilisées par des Noirs contre des Noirs qui ne se sentent pas concernés par BlackLivesMatter et, nouveau détail en France, par la dénonciation du #privilegeblanc.

    Si vous êtes noirs, en France, vous devez dénoncer le racisme systémique, vous devez dénoncer la colonisation, vous devez valider le révisionnisme historique, vous devez dénoncer les violences policières, bref, vous devez vous battre pour faire tomber le système patriarcal, blanc, catholique et… de droite. Sinon, vous allez subir la fronde de la minorité agissante, leurs menaces sont d’une violence inouïe et, à titre personnel, j’en ai fait l’expérience, mais une procédure judiciaire étant en cours, je ne vais pas revenir sur ce détail.

    Le constat que l’on peut tirer de la situation actuelle est triste mais réel. En vérité, très peu de Noirs se reconnaissent dans le combat actuel en victimisation, très peu valident la maxime du #privilegeblanc, très peu confirment le racisme systémique et les violences policières généralisées en France car, en vérité, ceux qui mènent ces combats sont des Blancs, et surtout de gauche. Ils manipulent les minorités grâce à leur mainmise dans les médias, ils imposent des éléments de langage et chassent en meute sur les réseaux sociaux afin de décrédibiliser les voix dissonantes.

    Comment, alors, ne pas s’étonner de voir la majorité afro-antillaise de France restée silencieuse pour éviter la stigmatisation ?

    Malheureusement, le contexte politique et les dirigeants aux affaires encouragent la situation de crise avec leurs mots, avec leurs postures, ce qui est piteusement affligeant.

     

    Verlaine Djeni

    Bloggeur
     
  • Vendredi 19 novembre, 19 heures, Paris : Assemblée générale de Gens de France.......

            S'appuyant sur l'action d'Henri IV, le Prince Jean évoquera "la désagrégation nationale"....

    ASSEMBLEE GENERALE GENS DE FRANCE.pdf 

  • Sur Sacr TV, les Camelots du Roi et les inondations de 1910.

    Documentaire présentant l'action des Camelots du Roi au service des sinistrés des inondations de Paris en 1910. Alors que devant la catastrophe, la république avait laissé les sinistrés à l'abandon, elle n'hésitait pas en revanche à persécuter les Camelots qui eux pourtant, les aidaient tant bien que mal !

  • Vœux aux Français pour 2021 de Nicolas Dupont-Aignan.

    Je souhaite de tout mon cœur qu’en 2021 les Français retrouvent leur liberté de pensée, leur liberté de conscience, leur liberté d’action : c’en est fini de la servitude, de la soumission, de la résignation. Retrouvez mes vœux en vidéo !

  • Sur Boulevard Voltaire, ALICE COFFIN ”AGRESSEE” par L'EXTRÊME-DROITE.

    Alice Coffin a été interrompue au cours d'une conférence par un membre de l'organisme Les Normaux lui offrant un bouquet de fleurs. Une action vue par la gauche comme une "agression" et le signe de la montée de la violence d'extrême-droite.

  • Sur Marianne, djihad, radicalisation, déradicalisation : entretien avec le psychanalyste Fethi Benslama.

    Natacha Polony reçoit le psychanalyste Fethi Benslama. Dans son dernier essai Le saut épique ou le basculement dans le jihâd (Éd. Actes Sud) il dissèque la mécanique à l’origine du basculement d’individus radicalisés dans l’action violente.

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Bernanos, fidèle royaliste.

    Une brochure du Groupe d'Action Royaliste à lire sur Calameo.

    https://fr.calameo.com/books/

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur Boulevard Voltaire, COFFIN : INTERVIEW EXCLUSIVE DE L'HOMME AU BOUQUET.

    Interview de Julien, membre du collectif Les Normaux qui a offert un bouquet de fleurs à Alice Coffin en pleine conférence. "Vous n'aimez pas les hommes? " lui a t-il demandé. Il revient avec nous sur l'action.

    Les Normaux : https://www.facebook.com/Les-Normaux-... 

  • «La France sera parmi les derniers pays européens à restaurer la célébration publique des cultes», par Grégor Puppinck.

    Source : https://www.lefigaro.fr/

    Malgré l’insistance de plusieurs responsables religieux, le gouvernement a maintenu l’interdiction des célébrations religieuses publiques jusqu’à la fin du mois de mai. Le juriste Grégor Puppinck observe que la France est l’un des pays européens ayant adopté les mesures les plus sévères à l’égard des cultes.

    1.jpgLes évêques de France ont proposé l’adoption d’une série de mesures sanitaires afin de convaincre le gouvernement d’autoriser la reprise de la célébration publique des cultes. En vain. Ceux-ci restent interdits jusqu’au 2 juin, lendemain du lundi de Pentecôte, à l’exception des funérailles. Tel n’est pas le cas d’autres pays européens: certains n’ont jamais interdit la célébration publique des cultes, d’autres l’ont déjà rétablie ou prévoient de le faire très prochainement.

     

    Parmi les 15 pays que nous avons pu observer, seules l’Espagne et la Pologne n’ont pas suspendu la célébration publique du culte. Dans la plupart de 13 autres pays cependant, les églises sont restées ouvertes, comme en France. L’Allemagne, la Croatie, Monaco et la Slovaquie ont déjà restauré la célébration publique des cultes depuis fin avril ou début mai. D’autres pays ont fixé la date de reprise courant mai (Autriche, Portugal, Italie) ou en juin (France et Suisse). D’autres gouvernements, enfin, n’ont pas encore annoncé de date de reprise des cultes, malgré la fin du déconfinement (Belgique, Lettonie, Luxembourg). Le cas des Pays-Bas est particulier en ce que ce sont les évêques eux-mêmes qui ont décidé de suspendre la célébration publique des messes, et n’envisagent leur reprise qu’à compter du 31 mai prochain.

    Reprise des cultes: de fortes divergences entre pays

    Le cas allemand est particulièrement intéressant, en effet, le 29 avril dernier la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a condamné l’interdiction de la célébration publique des cultes, au motif que le caractère général de ladite interdiction n’est pas justifié, et viole par conséquent la liberté religieuse garantie par la Constitution allemande. Selon la Cour, il faut permettre une adaptation aux situations particulières. Le même reproche pourrait être adressé à la réglementation française en ce qu’elle pose elle aussi une interdiction générale, alors même que la situation sanitaire varie considérablement sur le territoire, et que des mesures spécifiques pourraient être appliquées au cas par cas, par exemple selon la surface des lieux de culte comme c’est le cas dans certains pays.

     

    Il appartient maintenant au Conseil d’Etat français, récemment saisi, de juger si la situation française assure un juste équilibre entre le respect de la liberté de culte et des nécessités de santé publique. À cet égard, la légitimité des restrictions portées à la liberté de culte doit être appréciée sous deux angles complémentaires: d’abord en elle-même, au regard des risques sanitaires causés spécifiquement par tel ou tel culte, puis par comparaison avec l’encadrement sanitaire d’autres activités similaires. Il s’agit alors de se demander, pour faire simple, s’il est justifié au plan sanitaire de traiter différemment un rassemblement selon qu’il se situe dans un lieu de culte ou un lieu profane. Cette appréciation devrait exclure toute considération quant à l’utilité des cultes, car les autorités françaises ne sont pas compétentes, en principe, pour porter un jugement sur les croyances et les pratiques religieuses, mais seulement pour en garantir le libre exercice. Cette incompétence devrait ainsi interdire aux autorités de reporter la reprise des cultes publics au seul motif que la pratique de la religion serait moins utile que celle du commerce, ou que la nourriture de l’âme, ainsi que les catholiques désignent l’Eucharistie, serait moins vitale que celles du corps et de l’esprit. La liberté de religion dispose d’un haut degré de protection en droit international, et sa protection n’est pas réductible à celle de la seule liberté de réunion.

    La comparaison des réglementations européennes de la liberté de culte, en cette situation de crise, est aussi instructive en ce qu’elle est révélatrice du rapport de chaque pays à la religion.

     

    Voici, à titre indicatif, un petit tour d’horizon des mesures prises chez nos voisins européens, d’après les informations que l’ECLJ a pu rassembler (sous réserves de modifications).

    Pays n’ayant jamais interdit les célébrations cultuelles publiques

    En Espagne, malgré le confinement, onze évêques ont décidé de continuer à célébrer des messes publiques et à donner la communion. Dans cet État, la conférence des évêques n’avait pas pris de décision sur la continuité ou non des offices, il revenait ainsi à chaque évêque de prendre ses responsabilités. Le gouvernement socialiste a précisé que la présence dans les lieux de culte et les cérémonies religieuses, dont les enterrements, sont conditionnées à l’existence d’une distance d’un mètre entre chaque personne. Toutefois, il semble que des offices aient été interrompus par les forces de l’ordre. En outre, dès le 28 avril, le gouvernement a présenté un plan de déconfinement en quatre étapes qui s’étalera jusqu’à fin juin. Dès la première phase, à partir du 11 mai, il est prévu que les lieux de culte seront autorisés à accueillir les fidèles dans la limite du tiers de leurs capacités. Durant la phase suivante, les lieux de culte pourront accueillir jusqu’à la moitié de leur capacité d’accueil.

    Aux Pays-Bas, le gouvernement avait autorisé les célébrations publiques dans la limite de 29 personnes en respectant les mesures de sécurité, mais les évêques ont décidé de les interdire, à l’exception des funérailles et des mariages. D’après un communiqué de la conférence épiscopale des Pays-Bas du 26 mars, il n’y aurait pas de célébrations publiques avant la Pentecôte, soit le 31 mai.

    En Pologne, il n’a jamais été question d’interdire toute célébration en présence de fidèles. Dès le début de l’épidémie, l’épiscopat polonais a invité les paroisses à multiplier les messes. À compter du 13 mars, le gouvernement polonais a déclaré le pays en état de menace épidémiologique et a alors limité à 50 personnes le nombre de fidèles par célébration religieuse. Ce chiffre fut momentanément réduit à 5 fidèles entre le 24 mars et le 11 avril, puis réévalué à 50 entre le 12 et le 20 avril. Depuis le 20 avril, les offices peuvent être célébrés à condition d’une personne pour 15m², du port du masque et du respect des gestes barrière. Si l’église a une superficie de moins de 75m², le nombre de personnes pouvant assister aux offices est réduit à 5 fidèles.

    Pays ayant interdit puis rétabli les célébrations cultuelles publiques

    En Croatie, après avoir été interdites, les messes publiques sont à nouveau autorisées depuis le 2 mai, en respectant une distance de deux mètres entre chaque personne et en limitant le nombre de fidèles pouvant participer à la messe.

    En Allemagne, les célébrations religieuses avaient été interdites à compter du 11 mars 2020. Mais à la suite d’une décision du 29 avril de la Cour constitutionnelle allemande dénonçant une violation de la liberté de religion garantie par la Constitution allemande, le gouvernement fédéral a levé cette interdiction le 30 avril. L’Allemagne, État fédéral, organise le déconfinement par Länder. À titre d’illustration, la Saxe a été le premier à organiser la reprise des services religieux publics dès le 20 avril 2020 dans la limite de 15 fidèles.

    À Monaco, les célébrations religieuses publiques ont repris le lundi 4 mai aux conditions suivantes: port du masque obligatoire, une personne pour 4m², respect d’une distance de 1,5m entre chaque fidèles, présence de distributeur de produit hydroalcoolique à l’entrée, dans la mesure du possible une entrée et une sortie distincte dans l’église.

    En Slovaquie, depuis le 6 mai 2020, les messes sont autorisées en respectant une distance de 2m entre chaque fidèle dans les églises.

    Pays ayant levé le confinement, mais pas encore l’interdiction des célébrations cultuelles publiques

    En Autriche, alors que le déconfinement est mis en place depuis le 14 avril, ce n’est qu’à compter du 15 mai prochain que les messes publiques seront autorisées. Pour les enterrements, le nombre maximum de participants a été fixé à 30. L’Autriche fut le premier État à décréter un confinement drastique, qu’il a assoupli dès le 14 avril.

    En Italie, depuis le confinement, les messes publiques sont interdites, mais les églises sont restées ouvertes. Lors de la présentation du plan de déconfinement le 26 avril 2020, les mesures pour la reprise des messes ont été omises. Toutefois, la Conférence épiscopale italienne et le gouvernement ont signé le 7 mai un accord rétablissant la pratique publique du culte à partir du 18 mai, à condition pour les fidèles de porter un masque et de respecter une distance de sécurité.

    Au Portugal, les églises sont ouvertes mais les messes publiques interdites jusqu’au 30-31 mai, provoquant des contestations parmi les fidèles en raison de la reprise normale de l’activité économique.

    En Suisse, et notamment dans le canton de Genève, l’évêque a décidé de lui-même de suspendre toutes les messes publiques entre le 11 mars et le 15 mai 2020, craignant de ne pas pouvoir faire respecter les mesures préconisées par le Conseil d’État suisse, à savoir de limiter les réunions à 100 personnes espacées d’au moins 2 mètres. Dans le reste de la Suisse, malgré la proposition de la Conférence des évêques, il n’y aura pas de messes publiques avant le 8 juin 2020, leur reprise faisant partie de la dernière phase du déconfinement en trois étapes (27 avril, 11 mai, 8 juin) organisé par le gouvernement.

    Les pays sans date de reprise des célébrations cultuelles publiques

    En Belgique, l’Église catholique a annoncé la suspension de toutes les célébrations liturgiques à compter du 14 mars. Si le déconfinement a été mis en place dès le 4 mai, la reprise des cultes n’a pas encore eu lieu. Aucune date officielle n’a été mentionnée par le gouvernement. La conférence des évêques de Belgique espère une reprise rapide des célébrations publiques.

    En Lettonie, tout rassemblement public est interdit. Les églises restent cependant ouvertes et les fidèles sont autorisés à s’y rendre pour prier, recevoir la communion ou se confesser, mais seulement un par un et en observant une distance de 2 mètres. Ces mesures sont valables jusqu’au 12 mai, date à laquelle le gouvernement prendra de nouvelles décisions.

    Au Luxembourg, le confinement est levé depuis le 4 mai 2020. En principe, à compter du 10 mai prochain, si les résultats de la première étape du confinement sont positifs, les célébrations religieuses publiques devraient reprendre. Il est prévu toutefois que les premières communions, les confirmations, les mariages religieux et les baptêmes ne pourront pas être célébrés avant mi-septembre.

    Au Royaume-Uni, le Premier Ministre a annoncé le 10 mai la prolongation du confinement jusqu’au 1er juin 2020. Toutes les églises sont fermées depuis le mois de mars. L’église d’Angleterre propose une reprise de la vie ecclésiale en plusieurs étapes. La première étape consiste en l’ouverture des églises pour la prière personnelle et offices en ligne. Ensuite, la seconde étape permettrait certaines cérémonies avec des précautions physiques et d’hygiène appropriées. Pour finir, la phase finale consisterait en la reprise des cultes lorsque les restrictions gouvernementales l’autoriseront.

     

    Grégor Puppinck est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il est membre du panel d’experts de l’OSCE sur la liberté de conscience et de religion. Il a récemment publié Les droits de l’homme dénaturé (éd. du Cerf, novembre 2018).

  • Effondrement de la France et de l’Italie en 2022, si la croissance est faible, par Marc Rousset.

    Le chiffre spectaculaire de la chinoise de 18,2 %, au premier trimestre 2021, n’est qu’un trompe-l’œil, suite à un très faible premier trimestre 2020. Aux États-Unis, suite aux vaccins, à la relance gigantesque de Biden, à la politique laxiste de la Fed, il y aura un fort redémarrage, et même des risques de surchauffe, d’inflation de 3,7 %, avec un taux d’intérêt à 10 ans de 1,59 %, des mises en chantier de logements neufs au plus haut depuis 2006, mais le phénomène sera-t-il durable en et dans les années suivantes ?

    marc rousset.jpgEn France, préoccupé par le surendettement de nombreux pays ( 200 %, Italie 160 %, 122 % et France 117 %), Emmanuel Macron veut lancer la réforme des règles européennes sur la dette et le déficit. Même la vertueuse n’a jamais autant emprunté (370 milliards d’euros en 2020). Selon les « sages » allemands de la Cour des comptes qui s’inquiètent de la fuite en avant du gouvernement Merkel, « sortir de la crise et de la dette par la seule croissance est irréaliste ». Mais exception faite de la règle selon laquelle les pays qui dépassent 60 % du PIB pour la dette publique doivent, chaque année, réduire de 5 % leur endettement, changer les règles ne changera rien à la réalité de la catastrophique situation financière et économique. La réalité, c’est également la Cour des comptes française qui redoute le manque de réalisme des prévisions actuelles, avec des à venir très supérieures, d’autant plus que les aides ne seront pas aussi rapidement débranchées que le prétend Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics.

    La réalité de la situation, c’est aussi que la France vient de dépenser, en 2020, 424 milliards d’euros pour les mesures de soutien, que les vaccins finiront probablement par prendre le dessus. Mais sans doute sera-t-on obligé de revacciner tous les six mois, en faisant face à de nouveaux variants et une crise sanitaire qui ne va pas se terminer miraculeusement en 2021. Les vaccins semblent seulement diminuer les taux de mortalité, mais n’empêchent pas complètement d’attraper le virus ni de le transmettre. Les prévisions de pour les taux de croissance des prochaines années sont aussi jugées « optimistes » par le Haut Conseil des finances publiques. La croissance à venir dépendra, enfin, fortement de la propension des ménages à consommer ou à épargner, par crainte ou non de l’avenir.

    La réalité, c’est qu’il y a des cycles en matière économique, qu’il y a eu 1929 mais que, suite au krach boursier du 9 mai 1873 à Vienne, Paris et New York, les États-Unis et l’ ont plongé dans un long marasme économique qui n’a pris fin qu’au milieu des années 1890.

    L’Italie de Draghi laisse monter Macron au créneau, mais joue exactement le même jeu que la France. Draghi parie sur la croissance et une forte reprise de l’économie pour assainir la dette. Mais en 2021, il augmente les dépenses publiques de 40 milliards d’euros et révise à la baisse ses prévisions de croissance à 4,5 % et 4,8 % pour 2021 et 2022, avec un déficit public de 11,8 % du PIB en 2021 et une dette à 160 % du PIB, soit le plus haut niveau depuis 1921 ! « Nous parions sur la croissance » avec davantage d’investissements, nous dit Draghi, mais que se passera-t-il si les dettes sont toujours là mais que la croissance n’est pas au rendez-vous ? « Vous ne seriez pas le président du Conseil, on serait absolument terrifié par de tels chiffres », a pu lui dire une journaliste lors de sa conférence de presse.

    Le drame, c’est qu’il y a de fortes chances, compte tenu des expériences passées, que les dépenses publiques seront plus élevées que les prévisions, aussi bien en France qu’en Italie et aux États-Unis, mais que les taux de croissance espérés ne seront probablement pas atteints. Auquel cas, l’optimisme actuel des marchés laissera place à une panique pire qu’en 1873 et 1929. La fausse prospérité des marchés boursiers provoquée par les délices des vaccins, du « QE », de l’endettement exponentiel, des bas taux d’intérêt, des dépenses publiques actuelles très élevées, des prévisions trop optimistes en matière budgétaire et de croissance, prépare l’effondrement à venir à partir de 2022. La seule véritable incertitude, c’est de savoir si l’effondrement probable aura lieu, dans un premier temps, dans un cadre déflationniste ou inflationniste.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • La reprise est là, mais la France de Macron est déjà en faillite !, par Marc Rousset.

    La « fourmi » allemande met déjà en garde la France sur son budget, souhaitant une « Union de la stabilité et non une Union de la dette », même si la chancelière Merkel est consciente que des dépenses publiques gigantesques devront être budgétées dans le secteur des hautes technologies, et plus particulièrement dans l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, les batteries et les puces électroniques. 

    marc rousset.jpgLa France « cigale », qui gaspille depuis quarante ans avec une socialiste de dépenses de fonctionnement inacceptables (âge de la retraite, 35 heures, régimes spéciaux, invasion migratoire, deux millions de fonctionnaires en trop…), risque de caler beaucoup plus vite qu’espéré, rattrapée par ses dettes passées, de ne plus pouvoir emprunter en raison de la hausse des taux, ce qui l’empêcherait alors d’investir dans les investissements d’avenir.

    Le budget 2022 de Bercy est une plaisanterie irréaliste, un conte de fées qui se paie de mots. Alors que les dépenses publiques ont augmenté de 1,9 % en 2019, 1,3 % en 2020, 2,3 % en 2021, Olivier Dussopt veut nous faire croire qu’elles n’augmenteront plus chaque année, à partir de 2022, que de 0,7 % jusqu’en 2027. On vient d’apprendre que la seule assurance maladie, en équilibre ces dernières années, connaîtra en 2021, après 2020, de nouveau un déficit substantiel de 31 milliards d’euros ! Le déficit public et la , en 2022, seront bien supérieurs aux 5,3 % et 116,3 % du PIB annoncés. La du technocrate Macron, après l’usine à gaz du prélèvement à la source en lieu et place d’un simple prélèvement mensuel basé sur l’impôt de l’année précédente, devrait se limiter à une simple augmentation de l’âge du départ à la retraite et à la fin immédiate des régimes spéciaux, sans vouloir chambouler pour autant, d’une façon injuste, tout le système.

    La dette publique française, à la fin mars 2021, représente déjà 2.739,2 milliards d’euros et 118,2 % du PIB. L’endettement de la France représente donc le double de l’autorisation maximale de 60 % du PIB. est obligé de changer le texte de sa chansonnette : il reconnaît que la croissance ne suffira pas pour rembourser la dette, qu’il faudra (mais demain, toujours demain) des réformes de structure, diminuer fortement les dépenses publiques sans rien décider pour l’instant avec Macron. Les taux finiront, un jour, inéluctablement par remonter ; les marchés, ce que reconnaît la Cour des comptes, peuvent décider d’arrêter de prêter du jour au lendemain.

    Tandis que les autres pays vont voir leur taux d’endettement diminuer, la France gardera au mieux son taux démentiel et la moindre hausse des taux d’intérêt sera le coup de grâce qui la conduira au tapis ! Les perspectives d’inflation aux États-Unis pourraient faire connaître au monde, d’ici un an ou deux, avec ces gigantesques masses monétaires déjà créées par les banques centrales, une situation semblable aux années 1970 avec des taux d’intérêt qui s’étaient élevés au-delà de 20 % dans les premiers jours de 1981 ! Le système occidental ne supporterait pas, aujourd’hui, une augmentation de taux d’intérêt au-delà de 3 %. Dans ces conditions, l’inflation a de beaux jours potentiels devant elle. En , l’inflation vient déjà de dépasser les 3 %. Une augmentation rampante non temporaire de l’inflation est, pour l’instant, plus que probable partout dans le monde.

    La dernière réunion du n’était qu’une exhortation à poursuivre la fuite en avant de la création monétaire et de l’augmentation des dépenses publiques. Mario Draghi a alors déclaré qu’il était absolument nécessaire de rassurer les investisseurs avec un « ancrage budgétaire à long terme », pour éviter une hausse des taux d’intérêt. Faut-il encore que cet ancrage budgétaire soit sérieux, ce qui n’est pas le cas de la France… Draghi, de son côté, a fait son possible pour favoriser, dans ses budgets, l’investissement en Italie, mais il n’a pas encore gagné la partie pour autant. La situation de la France et de l’Italie ne tient, en fait, qu’à un fil, et le moindre nouveau cygne noir déclencheur d’une hausse des taux d’intérêt conduira inéluctablement ces deux pays à la faillite officielle, au retrait de la zone euro afin de pouvoir dévaluer la lire et le franc, ce qui créera une gigantesque hyperinflation.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Mardi 5 et Jeudi 7 : deux programmes à ne pas rater…

    ZCA9F1EJ3CA1KQHIOCAMV4CM6CAR933DSCA7KIFPUCA3ENH5PCAS63IKSCAOTH9SQCA79PJMGCAGRCA9QCAJAZVDPCA3VFVUSCAPACL3ICA2S9XLPCAJ5XFXGCARK1WQTCAISXY4WCA9DZZXD.jpg          Un an après sa mort, KTO propose, le mardi 5 août, une « soirée spéciale Monseigneur Lustiger » (de 20h à 23h30), articulée en trois parties.

              D’abord un documentaire de 50 minutes, réalisé en 2005 : « Regard sur la télévision », reprenant l’entretien accordé par le Cardinal à Serge Moati sur le rôle de la télé, dans lequel il observe le rétrécissement du champ de la liberté à partir des années 8O (« …plus d’espace pour les débats, mais trop grand intérêt porté au jeu des « petites phrases », plus de temps pour construire une pensée, mais des émissions de téléréalité qui tendent le miroir au téléspectateur et qui l’enferment dans un narcissisme complice…

    petit trianon.JPG          « C’est un conformisme social, une forme de totalitarisme » estime le prélat, qui en appelle à la liberté intérieure… Du grand Lustiger ! » d’après Maryvonne Gasse).

              Ensuite un hommage au Cardinal (1h35).

              Enfin, pendant 1h05, « Le Cardinal Jean-Marie Lustiger, chemins d’une pensée ». Au soir de sa vie, le Cardinal revient sur sa trajectoire hors du commun, répondant aux questions de Gérard Leclerc. (« Toute mon histoire est improbable de bout en bout… » disait-il.).

               « En retraçant les grandes étapes de sa vie, c’est non seulement un puissant témoignage personnel qu’il donne, mais aussi une magistrale leçon d’Histoire de France depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, avec le portrait de grands penseurs qui ont façonné la théologie contemporaine : le cardinal Daniélou, le cardinal Balthazar, le cardinal de Lubac dont il cite le titre d’un livre – « Le Drame de l’Humanisme athée » - pour rendre compte de sa vision de l’homme sans Dieu. Impressionnant .»(toujours Maryvonne Gasse).
     

               Changement de chaîne et de registre: Stéphane Bern, lui, présentera sur France 2, le jeudi 7 août, à 20h50, le deuxième volet de la série de quatre émissions « Secrets d’Histoire ».

               Après avoir évoqué Catherine de Médicis et les Châteaux de la Loire, il parlera de Marie-Antoinette (pendant 1h55) en nous faisant visiter des lieux de Versailles et du Petit Trianon habituellement fermés au public : bibliothèque, méridienne, salle de bains, salon de musique…

  • Gare à la politique des sanctions ! Gare à l'engrenage des alliances !

     Premiers exercices navals russo-chinois en Baltique, théâtre de tensions Russie-Otan

     

    En deux mots.jpgL'idée que la prépondérance dite désormais inéluctable de l'économique sur le politique garantirait à l'avenir la paix et l'unité du monde, a fait long feu, naufrage. Comme on voudra. La fin de l'Histoire n'est plus au programme.

    Même le postmoderne Macron l'a déclarée tragique dans son discours devant le Congrès. Et, naturellement, l'Histoire ne finit pas. Il y a quelques années, nous n'étions que quelques-uns - à vrai dire nous étions presque seuls - à rappeler ces permanences. Ceux qui les niaient hier, les reprennent aujourd'hui à leur compte, sans s'en sentir autrement gênés. Ne nous en plaignons pas. Le mouvement des idées est fait de tels retours depuis les lointains de l'Histoire.

    Réarmement partout ; foyers de conflits - pour l'instant régionaux - en plusieurs points du globe ; menaces guerrières, manœuvres et contre-manœuvres : russes, américaines, chinoises, nord-coréennes ; sanctions croisées, expulsions réciproques massives de diplomates, etc. Ce sont là des mots mais surtout des réalités, qui ne font plus peur, qui deviennent même banales et qui pourtant rappellent furieusement notre dernière avant-guerre. Mots et réalités dont, en effet, on ne s'inquiète pas outre-mesure, quoique de sinistre mémoire. Et dont au moins quelques-uns savent à quoi tout cela peut préluder. Ainsi se pourrait-il que la génération qui monte ait à vivre, comme les précédentes, un nouveau conflit mondial.

    Ainsi la guerre d’Espagne – dont la guerre syrienne pourrait bien être une sorte de réplique – comme les sanctions contre l’Italie, précédèrent la Seconde Guerre Mondiale.

    Une autre idée devrait être présente à nos esprits - surtout à ceux de nos dirigeants - et c'est le risque de l'engrenage des alliances ; le risque d'un engagement automatique dans un conflit que nous n'approuverions pas, où nos intérêts ne seraient pas menacés, où, en fin de compte, nous devrions mourir pour d'autres. Par exemple en cas d’un inepte conflit américano-russe où nous n’aurions rien à défendre …Tout à perdre. Sans-doute est-ce le moment pour la France de se souvenir que par deux fois au siècle dernier, elle a été entraînée dans un conflit mondial par l'engrenage d’alliances dont elle avait négocié les conditions sans précaution ni prudence. C'est évidemment le cas de la guerre de 1914-1918, dont on a pu dire que personne ne l'avait réellement voulue ni décidée. Et qui fut un drame européen.

    Que nous devions en toutes circonstances rester maîtres de nos engagements, devrait redevenir pour nous, dans les temps bellicistes qui s'annoncent et courent déjà, un impératif de survie.

    Que cette considération devrait nous conduire à réviser les conditions de nos alliances est une évidence. Et ceci concerne en particulier notre appartenance, non pas à l'alliance américaine, mais en tout cas au moins au commandement intégré de l'OTAN.  

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Donne-moi des ailes

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    A l’affiche, Donne-moi des ailes, un film français de Nicolas Vanier, avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey et Louis Vazquez (Christian, Paola et leur fils Thomas), Frédéric Saurel (Bjorn), Dominique Pinon (Pichon, le maire), Lilou Fogli (Diane, la journaliste), Grégori Baquet (Julien, le nouveau compagnon de Paola) et Philippe Magnan (Ménard), inspiré de l’histoire vraie de Christian Moullec, dont le réalisateur a déjà écrit le roman sous le même titre.

    Donne-moi des ailes… La salle a applaudi ce nouveau long-métrage magnifique, après L’école buissonnière, de Nicolas Vanier.

    Il m’a rappelé un documentaire de 2017 sur La Migration des grues, mais celui-ci était plombé par un discours de propagande sur les migrations, alors que Nicolas Vanier nous raconte une belle histoire, émouvante, écolo dans le bon sens du terme à telle enseigne qu’elle aboutit aussi à une reconstruction familiale.

    Il s’agissait pour Christian Moullec de protéger une race d’oies « naines » en voie de disparition, en lui traçant une nouvelle route de migration quand les plus anciennes sont encombrées d’obstacles : « pollution lumineuse (…) aéroports (…) zones de chasse non contrôlées » auxquelles j’ajoute évidemment la prolifération des éoliennes.

    Un propos de conclusion du film met en regard la disparition complète d’espèces animales – 420 millions d’oiseaux ont disparu du ciel européen ces trente dernières années – et la bétonisation du paysage… 

    L’ « écologie » éolienne, précisément, contribue à enfouir des milliers de tonnes de béton dans les champs !

    Une histoire ahurissante et amusante, un film « sain »(1H53)  à voir absolument, en famille.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Donne-moi des ailes

    non

    09/10/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Downton Abbey

    non

    02/10/2019

    Un bon film

    Bacurau

    oui

    05/10/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Viendra le feu

    non

    01/10/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Ad Astra

    non

    26/09/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Au cinéma : Rosalie, par Guilhem de Tarlé

    Rosalie - Film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Rosalie, un film franco-belge de Stéphanie Di Giusto, avec Benoît Magimel et Nadia Tereszkiewicz (Abel et son épouse Rosalie), et Benjamin Biolay (Barcelin).

    « Ah quel plaisir d'avoir une belle barbouse et d's'en servir »

                                                   (Ouverture du Barbier de Séville)

    Rosalie… ce film aura au moins eu un atout, celui de me faire découvrir que les femmes à barbe , ça existe, et que cette pathologie s’appelle l’hirsutisme.

    Mes frères et sœurs se souviennent d’une amie qui disait souvent « faudra qu’j’enlève tout ça… ».  Avait-elle du poil au menton ?

    La réalisation est inspirée de l’histoire vraie d’une certaine Clémentine Delait qui, dans les années 1900, tenait un débit de boissons dans les Vosges. Si on rêve de voir de jolies filles et des pin-up au cinéma, mieux vaut fuir cette production dont le petit porno n’a rien d’érotique.

    Le réalisateur et les acteurs prétendent qu’il s’agit d’une histoire d’amour…
    Pour moi il s’agit plutôt de l’histoire d’un mari trompé… trompé sur la marchandise.

    Les trois premiers quarts se laissent voir avec intérêt mais, une fois encore, la dernière demi-heure est de trop pour faire un bon film.

    J’ai parfaitement admis que Rosalie s’affiche barbue dans son bar, mais une fois l’effet de surprise atteint et la clientèle acquise, j’ai trouvé son attitude malsaine de ne pas se raser. Abel a manqué de virilité de ne pas lui dire : c’est ou ta barbe, ou moi !

    Mon épouse est moins sévère que moi, et c’est peut-être une réaction purement masculine de trouver que cette œuvre manque de féminité.
    Bref, à la fin je me suis barbé

    Rosalie se passera de ma déclaration d’amour, en ce mois d’avril où d’autres – barbus ? – réclament nos déclarations.

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