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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Sur TV Libertés, retraites : la réforme impossible ? - Politique & Eco n°306


    Olivier Pichon reçoit Guillaume Roquebert, co-fondateur du cabinet ERE Conseils Retraite.

    L’équation est simple : la natalité n’est plus au rendez-vous tandis que l’espérance de vie augmente. Par ailleurs, une réforme des retraites devrait conduire les Français à descendre dans la rue. 60% d’entre eux seraient farouchement opposés à la réforme avant 2022.

    Quelques questions qui fâchent : Repousser l’âge de la retraite est-il inévitable ? Système par répartition, par capitalisation ou un mixte ? Les risques de la capitalisation ? L’argument des fonds de pension qui ont mauvaise presse, les risques de krach ? Les retraites vont-elles diminuer ? Les retraités vont-ils être de plus en plus taxés ? Le fort taux d’épargne des ménages ne s’explique-t-il pas par l’intention de financer sa retraite ? Que penser des solutions, assurance vie, PER défiscalisables ? Quelle valeur donner à l’argument des immigrés pour compenser le système par répartition ? Problème des régimes de la fonction publique et des régimes spéciaux ? Certains prétendent qu’il n’y a pas urgence à reformer...

    Quelques règles élémentaires : se préoccuper de sa retraite à partir de 45 ans. Le métier d’ERE Conseils Retraite : détermination des calculs, collaboration avec les entreprises qui externalisent cette fonction.

    Conclusion : Dans un système par répartition, l’accueil d’enfants est une nécessité et se soucier précocement de la retraite en est une autre.

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    29 décembre 1926 : premières sanctions vaticanes contre l'Action française...

    Il n'est pas exagéré de dire que c'est dans cette période - qui commence avec Léon XIII et son "Ralliement"... - que l'on trouve l'origine principale de l'immense crise que connaîtra l'Église à partir de la deuxième moitié du XXème siècle, avant, pendant et après le Concile Vatican II...

    En rendant les armes face à un Système qui, en fait, est une nouvelle religion, vouant une haine mortelle au christianisme et constitué dans le but premier de le faire disparaître;

    en renonçant à combattre ce Système;

    et, pire, en collaborant avec lui, dans le vain espoir qu'on arrivera à le diriger, l'Église n'a fait que conforter son pire ennemi, en affaiblissant ceux qui le combattaient et le contestaient radicalement, c'est-à-dire remettaient en causes ses fondements mêmes, avant tout anti chrétiens et contraires à toutes les traditions millénaires constitutives de la Nation française ("Du passé faisons table rase !...).

    C'est de l'Église, de sa force et de sa place dans la Société que le Système a réussi à faire table rase, obtenant dans ce combat à mort l'appui inespéré de ceux-là même qu'il s'était juré d'abattre !...

    lafautearousseau

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg7 mars 1936 : L'Allemagne remilitarise la Rhénanie...

    Dès l'Armistice de 1918, l'Action française et, en dehors d'elle, tous les patriotes lucides, demandèrent que l'on entrât en Allemagne, jusqu'à Berlin; que l'on détruisît son armée; et, surtout, que l'on détruisît son unité, follement pensée et voulue par la prussophilie et les nuées des Encyclopédistes, puis follement et systématiquement voulue, organisée et accomplie par Révolution, Républiques et Empires, associées dans un aveuglement insensé, travaillant directement contre l'intérêt national, et prenant le contre-pieds exact de la sage politique des Rois de France : organiser l'émiettement, la division des Allemagnes, pour assurer la paix à la France, à l'Europe et... aux Allemands eux-mêmes !

    Mais Clemenceau et le Système firent passer leur idéologie sectaire, haineusement anticléricale, et leurs "nuées" avant l'intérêt national.

    Ils démembrèrent bien l'un des deux Empires, celui qu'il fallait maintenir, l'Austro-Hongrois, car il était catholique. Pourtant, il maintenait une stabilité certaine dans cette poudrière qu'était l'Europe du centre et de l'Est...

    Mais ils maintinrent intacte l'unité allemande - qui n'avait pas cinquante ans ! - et donc la puissance allemande, économique et démographique : il était facile de prévoir que les Allemands ne tarderaient pas à vouloir se venger des clauses théoriques et humiliantes du Traité de Versailles.

    Bainville fit la prédiction d'une guerre pour dans vingt ans et d'un parti socialiste national : le Système resta sourd, aveugle, insensé, et nous eûmes les deux, conformément à la juste analyse de la situation...

    Oui, ce sont bien Clemenceau et le Système qui nous ont "donné" la Seconde Guerre mondiale, le nazisme et toutes les catastrophes qu'il a entraînées avec lui...

    lafautearousseau

  • « La République des vieux magiciens »

     

    Par Anna

    La République, le Système, vus par une militante d'Action française de 25 ans ...

    On connaît tous le dicton populaire : « On ne fait pas du neuf avec du vieux ». Cette sage parole n’aura jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui. Les magiciens, les illusionnistes de la politique foisonnent à mesure que l’élection présidentielle approche et celle-ci, indéniablement nous promet suspens, rebondissement et issue incertaine. Faut-il s’en réjouir ?

    On pourrait croire que la multitude des projets qui nous sont soumis sont le signe d’un régime politique en bonne santé. On pourrait également être séduit par une nouvelle génération d’hommes politiques, proposant à qui veut l’entendre, espoir, force, redressement, changement radical et bonheur pour tous.

    Il suffit de se pencher un peu plus sur les hommes et les projets. A gauche, Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg, Benoit Hamon, Emmanuel Macron aujourd’hui, François Hollande demain ? A droite, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon, Jean-François Copé ? La liste serait trop longue mais les personnalités citées se suffisent à elles-mêmes pour faire la démonstration d’une pure illusion.

    Ces hommes politiques qui prétendent incarner le renouveau des idées – mais surtout pas des actes – sont pour les Français qui n’oublient pas trop vite, des têtes bien connues de la vie politique, du système républicain.

    Il est d’ailleurs opportun de rappeler leurs lettres de noblesses, sic ; respectivement, sénateur, ministres, présidents de la république ou encore premier ministre. Leurs parcours sont éloquents. Ils ont tous eu la chance d’exercer les plus hautes fonctions de l’Etat. Ils sont donc tous responsables, au moins complices de l’échec total de la république. Bien-sûr, loin de nous l’idée de s’émouvoir de cet échec et encore moins de vouloir venir au secours d’un système que nous dénonçons depuis plus d’un siècle.

    Notre maigre ambition est d’essayer d’éclairer les Français sur la tragi-comédie qui les attend s’ils ne se réveillent pas. Les crises sociales (inégalités des richesses, zones islamisées, échec scolaire patent), démographiques (immigration de masse, faible renouvellement de la population française), économiques (mondialisation, chômage de masse, désindustrialisation, mauvaise répartition de l’impôt) sont le résultat de leurs politiques désastreuses.

    Inutile de rappeler combien ces professionnels de la politique et de la communication sont ensemble complices d’un même système. Ambitieux pour la France ? Non, ambitieux pour eux ! Le système républicain est l’ascenseur parfait de cet entre soi hors-sol et déconnecté de la vie quotidienne des Français. L’idée du bien commun est purement absente de leur projet. Aucun d’eux ne peut nous satisfaire, il est temps d’en prendre conscience.

    Français, ne vous laissez pas berner par tant d’illusions. La République, c’est la crise ! 

  • ”Le” débat d'hier soir : ”la France, Patrie des Lumières” (Macron) ? Niaiserie ! Par contre, la Révolution, mère de la T

    lfar flamme.jpgLe débat d'hier a été plus serein et policé que le dernier d'il y a cinq ans; parfois un peu long, trop technique, voire ennuyeux.

    On parlera ici d'un seul moment de ce débat, celui où Macron, se voulant lyrique, a cru bon de devoir parler de "la France des Lumières".

    Hubert Védrine - qui ferait un excellent Ministre des Affaires étrangères du Roi de France... -  avait déjà parlé, il y a pas mal de temps, de ces "vieilles lumières" qui, de toutes façons, n'intéressent pas grand monde sur terre, à part les privilégiés du Système qui, ici, en France, en vivent...

    Ces "vieilles lumières" qui, sitôt advenue la Révolution qu'elle ont amenée, ont immédiatement naufragé et sombré dans le terrorisme d'État, la Terreur, le Génocide vendéen; elles qui ont débouché sur le scientisme du XIXème siècle, puis sur les horreurs et monstruosités des Totalitarismes du XXème, nazi et marxiste-léniniste...

    Que Macron s'y soit référé, comme à une sorte de talisman, c'est normal : il est le chef, aujourd'hui, de ce que Gustave Thibon appelait le "chaos figé des conservateurs du désordre", qui s'appelle "République française" mais qui n'a de république (et de démocratie) que le nom, pas la chose; et qui se veut et se proclame héritière du "chaos explosif des révolutionnaires" de 89/93.

    Macron, c'est Robespierre et les sans culottes en costard/cravate, mais c'est bien Robespierre et Danton, Saint Just et la Convention, comme le stipule le court préambule de l'actuelle Constitiution.

    Les incantations n'y changeront rien : la France d'aujourd'hui, considérablement déclassée et appauvrie par rapport à "la Chine de l'Europe" qu'était la France royale de Louis XVI, est livrée (telle la mouche dans une bouteille, dont elle n'arrive pas à sortir...) au totalitarisme de fait de la Nouvelle Religion Républicaine. Et ce n'est pas en changeant simplement la tête de ce Système intrinsèquement malfaisant et pervers, pourri jusqu'au trognon, qu'on la sauvera : c'est en renvoyant ce Système, et en re-branchant la France - si on nous permet l'expression - sur le Régime qui l'a faite, en mille ans, et qui a fait sa grandeur.

    La France se sauvera en retrouvant ses vraies lumières, celle de ses traditions fondatrices, gréco-romaines et judéo-chrétiennes, et non pas en cultivant les "vieilles lumières" (soi-disant et auto-proclamées lumières...) des soi-disant et auto-proclamés "philosophes" du XVIIIème.

    Macron a, finalement, bien fait de lancer son incantation/mantra : quand on voit l'obscurité et les ténèbres qui résultent aujourd'hui de ces "vieilles lumières" dont parle Védrine; la décadence effroyable qui en est le fruit actuellement, on comprend bien, en creux, que le vrai choix pour la France n'est pas celui de la nouvelle tête du Système, mais celui entre le mauvais Système qui la tue lentement et le bon Régime, le bon gouvernement pour elle : sa Royauté traditionnelle.

    Voilà pourquoi, confortés par cette péripétie du débat d'hier, nous poursuivons dès ce matin - et nous la poursuivrons dès dimanche, après être allé voter, contre Macron, le toujours antinational -  la seule action qui vaille d'être menée, "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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  • Les chiffres et la dure réalité condamnent Mélenchon et ses incantations révolutionnaires...

     

    Mur-bleu gds.jpgIl faut reconnaître ses mérites à Mélenchon : il est cultivé, il est sans-doute personnellement honnête même si - il l'admet - il vit bien du Système, et surtout, c'est un vrai militant. Et, en tant que tel, il mérite le respect des militants que nous sommes nous-mêmes.

    Cela étant dit, il faut bien reconnaître que son discours d'ensemble est assez répétitif, depuis un nombre d'années assez grand maintenant, et que ses incantations mille fois reprises sur la République et la Révolution ont de plus en plus de mal à « passer ». Tout simplement parce qu'il y a une question que Mélenchon ne se pose pas, et c'est bien là le problème.

    Ecoutez-le parler (par exemple, ce samedi, place de la République). Parler ou, plutôt, prêcher, envoûter un public conquis d'avance; l'enflammer, lyrique, par les souvenirs glorieux - dit-il et croit-il - de la Révolution, de la Commune, de Jaurès, de la République et tout le tremblement... Tout cela est bel et bon, mais ce que Jean-Luc ne nous dit pas c'est comment il se fait que, avec des ancêtres pareils, et le régime qu'ils nous ont donné, la France en soit réduite à l'état lamentable où elle est aujourd'hui...

    Il y a, depuis 1875, 142 ans que la République est installée, en France. Elle affirme hautement sa filiation avec la révolution qui s'est produite il y a 228 ans, dans laquelle elle trouve son fondement.

    L'arbre a donc eu tout le temps nécessaire pour produire de bons fruits. Or, les fruits se révèlent être pourris. Et Jean-Luc Mélenchon ne s'en rend pas compte. Au lieu d'arracher cet arbre, qui produit de si mauvais fruits, il va chercher mille et une excuses (et même une sixième république !) au lieu de se poser la seule question qui vaille :  comment se fait-il qu'un si merveilleux Système ait transformé en vil plomb l'héritage fastueux qui était celui de la France ?

    La République idéologique endette la France de 2.700 euros par seconde, le règlement des seuls intérêts de la dette engloutit chaque année 50 milliards d'euros (c'est le second poste de dépenses, après le budget du lamentable Ministère de la des-Education nationale !), et la dette dont la même république a chargé la France atteint les 2.105 milliards d'euros ! A titre indicatif, cela signifie que la république idéologique, tant vantée par Mélenchon, a contracté, pour chaque Français, 30.000 euros de dette !

    1687822_7_1a99_lors-de-la-maniefstation-pour-la-vie_19d1787fded0186eb1bcc73fa70373d3.jpgEt c'est ce régime-là, ce Système de folie que Mélenchon idolâtre, et fait acclamer par une foule dont on se demande si, un jour, les mots « réflexion », « bon sens », « simple observation du réel » ont eu un sens, du sens. 

    Encore ne s'en tient-on, ici, qu'à l'aspect matériel des choses, à l'échec patent du Système dans sa gestion des choses et des gens, à la catastrophe purement monétaire et financière qu'il nous a apportée. Les dégâts immatériels, parce que moraux, sur l'esprit public et le mental du peuple français étant plus importants encore, et condamnant évidemment encore plus ce Système, que Mélenchon, lyrique, extatique, persiste à voir, contre toute évidence, comme un grand soleil levant, mais que nous voyons, nous (pour reprendre le mot de Jacques Julliard) comme « un soleil levant drapé de deuil... un immense cauchemar ». 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    La dernière bombe de Michel Onfray :
     
    "En France, une majorité de la presse est Mélenchoniste" avec ce qu'il y a de pire dans la gauche, "l'antisionisme associé à l'antisémitisme", cet antisémitisme qui prend la forme de l'islamo-gauchisme, soutenu par Mélenchon...
     
     
    Et, pendant ce temps-là, le Pays légal, le Système, interdit et ostracise Maurras, sous prétexte... d'antisémitisme !
     

     

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    1. Le Système, veut, organise, impose ce que Macron lui-même, dans un moment de sincérité ou par un lapsus révélateur, a appelé "la transition démographique". Et tous les Français qui aiment la France, tous les patriotes, à quelque bord qu'ils appartiennent, n'en veulent pas, de cette "transition démographique" !

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    2. Intéressant et important : Au sein même d’Europe Écologie-Les Verts, la lutte contre le nucléaire ne fait plus l’unanimité !...

    https://www.letelegramme.fr/france/au-sein-meme-d-europe-ecologie-les-verts-la-lutte-contre-le-nucleaire-ne-fait-plus-l-unanimite-28-02-2023-13286892.php

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    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    2 BIS. Justement, à propos du nucléaire... La France et dix États de l'UE s'unissent pour défendre l'énergie nucléaire (source : Le Figaro Sciences). Et, surtout, quittons le marché européen de l'énergie, cette folie furieuse qui va ruiner et les particuliers et les entreprises (faillites, chômage...)

    https://www.lefigaro.fr/sciences/climat-la-france-et-dix-etats-de-l-ue-s-unissent-pour-defendre-l-energie-nucleaire-20230228

    Les ministres européens de l'Énergie sont réunis ce mardi à Stockholm, en Suède.
     

    Les ministres européens de l'Énergie réunis ce mardi 28 février en Suède, à Stockholm...

    Allo, Herr Scholz ?

    La Chancellerie ne répond plus ?

    Il ne s'est pas suicidé, comme tonton A... ?

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    2 TER. Charles Gave a évidemment raison, et il fait bien aussi de le prendre avec humour. Il faut cependant répondre à la question qu'il pose : "Qui a inventé cette espèce de monstre ?". La réponse est bien connue :

    LE SYSTÈME, ANTI NATIONAL, COMME D'HABITUDE !

    https://twitter.com/Ligne__Droite/status/1630519068603080704?s=20

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    5. Entièrement d'accord avec Jordan Bardella... :

    "On n'a jamais fait aussi peu d'enfants. Il faut desserrer l'étau financier sur les familles qui souhaiteraient avoir des enfants : nous reviendrons sur les mesures contre la famille mises en place sous François Hollande."
     

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    6. ...et avec "le Z" ! :

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    7. "devrait", oui. Mais le Système a tellement déboussolé/manipulé les Français, leur a tellement menti, leur a tellement bourré le crâne, et les fait vivre dans un quotidien tellement difficile... 

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    À DEMAIN !

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  • Le porteur d’eau, par Louis-Joseph Delanglade

    M. Obama a donc décidé de surseoir à toute intervention en Syrie. Le voici empêtré dans une de ces contradictions dont un homme politique sort rarement indemne : aller au bout de ses menaces ou s’incliner devant un éventuel veto du Congrès. Sachant que des « frappes aériennes ciblées » n’auraient aucun autre objectif que de marquer le coup, tout en faisant courir un risque de conflagration, on peut se poser quelques questions.

     

    Des esprits peut-être mal intentionnés prétendent que les Etats-Unis d’Amérique ne cessent de (re)tisser leur toile impériale qui inclurait dans une alliance baroque quelques vieux pays d’Europe, les monarchies pétro-sunnites du golfe et l’incontournable Israël. Dès lors, déstabiliser la Syrie s’inscrirait dans une perspective régionale ayant pour objectif l’instauration d’Etats croupions balkanisés et à merci. Quitte à provoquer de temps à autre un bain de sang. Soit. Mais la petite France, là-dedans ?

     

    Avons-nous une stratégie géopolitique qui justifierait l’ouverture des hostilités comme le souhaitent les bellicistes enragés ? Mesure-t-on bien le coût et les conséquences d’une telle opération et, surtout, peut-on nous dire à quoi cela nous servirait, ce que cela nous rapporterait ? Que l’on sache, on n’a pas entendu M. Hollande là-dessus. Le chef de l’Etat n’a jamais posé la seule question qui compte : qu’est-ce que la France peut avoir à gagner ou à perdre dans cette affaire ?

     

    Parlant trop et trop vite, M. Hollande a choisi – faute impardonnable - de se situer sur le terrain moral (« le massacre de Damas ne peut ni ne doit rester impuni »). Outre que morale et politique ne sont pas du même ordre - il faut être Mme Joly (Eva) ou M. Lévy (Bernard-Henri) pour confondre les deux -, qui a autorité pour dire le bien et le mal ? Certainement pas M. Hollande, dont la seule fonction est de servir la France. Encore moins M. Obama, chef de la seule puissance qui a osé utiliser l’arme nucléaire contre le Japon après avoir traité quelques villes allemandes au phosphore. Comme toujours, les justiciers autoproclamés cherchent simplement, au nom d’un prétendu droit international, à faire prévaloir leur loi du plus fort et les va-t-en-guerre de tout poil sont les complices objectifs des massacres programmés (en l’occurrence, ceux auxquels sont promises les diverses « minorités » syriennes en cas de chute de M. Assad).

     

    hollande syrie guerre.JPGExit la morale, donc. Seule peut et doit compter une approche politique. Mais, maintenant qu’ils ont sorti leurs griffes, les « Occidentaux » auraient bonne mine de ne rien faire. Il aurait mieux valu alors ne rien dire. Voyez ce pauvre M. Cameron ! Pour un peu, on souhaiterait une intervention, synonyme de fermeté. Pas vraiment, quand même En somme, M. Hollande a le choix entre agir c'est-à-dire s’aventurer (à la remorque des Etats-uniens) pour un résultat soit vraisemblablement nul soit apocalyptique et ne pas agir c’est-à-dire déconsidérer au-delà de sa petite personne l’Etat et le pays. Etre au mieux ou au pis (c’est selon) le porteur d’eau de M. Obama : cette fois, il a tout faux.

  • Droit du sol et Royauté...

              Il est amusant de voir comment certains, à gauche et à l'extrême-gauche, font un usage immodéré et presqu'incantatoire, de l'expression "le droit du sol". On en étonnerait plus d'un, chez les trotskistes par exemple, si on leur rappelait cette évidence historique: ce sont les Rois de France -horresco referens...- qui ont inventé le droit du sol; ou, pour être plus juste et plus précis, qui l'ont expérimenté et mis en pratique les premiers dans notre Histoire. Mais, à l'inverse des trotskistes d'aujourd'hui, qui en ont une vision idéologique et qui en font un instrument dans leur entreprise de démolition de tout ce qui rattache la France à ses origines, les Rois avaient une vision pragmatique et empirique du droit du sol, et ils mettaient cette vision au service de la construction de la France: la différence est radicale et essentielle...

              Au fond, qu'est-ce que c'est un Roi de France? C'est un collectionneur. Là où d'autres collectionnent des meubles ou des tableaux ou des objets précieux, lui collectionne des Provinces, et de l'ensemble de sa collection il fait, peu à peu, la France; et, chaque fois qu'il rattache une Province nouvelle à "l'ensemble France" -incomplet mais déjà existant- le même problème se re-pose: il est bien obligé de prendre la Province dans l'état où elle est au moment du rattachement; de "prendre" tous les habitants qui s'y trouvent: il ne peut pas choisir une partie seulement de la population, ni en rejeter une autre: là est l'origine historique du "droit du sol", une idée et une pratique fort ancienne chez nous et -n'en déplaise aux trotskistes- fort "royale" (eh oui!...). Mais, redisons-le, il s'agissait uniquement d'être réaliste lors du rattachement de la Bretagne, de l'Alsace, de  la Provence...Il s'agissait, pendant quelques décennies, de donner "un temps" à la nouvelle Province pour s'intégrer, se fondre dans l'ensemble, jusqu'au moment où elle en devenait à son tour, pleinement, un membre essentiel et constitutif.

              Rien de tout cela, bien sûr, chez nos trotskistes d'aujourd'hui: les mots sont bien les mêmes ("droit du sol") mais seule l'enveloppe extérieure reste: l'intérieur est tout changé. Il ne s'agit plus maintenant que d'une escroquerie morale; l'esprit révolutionnaire est passé par là, et ce qui était positivement mis au service de la construction de la Nation Française est devenue une folle et pernicieuse utopie, mise au service de la démolition de cette même Nation Française; le "droit du sol", totalement perverti, n'est plus qu'une sorte d'alibi permettant aux trotskistes et aux révolutionnaires d'imposer une immigration massive; et, avec elle et par elle (entre autres, car l'immigration n'est pas le seul moyen  pour les révolutionnaires de couper la France de ses racines...) la dissolution et la dilution de notre Héritage: c'est ce mauvais coup qu'il faut dénoncer....

     

  • La Dizaine de MAGISTRO...

             MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)


    * Patrice MAYNIAL, Premier avocat général honoraire à la cour de cassation : Le crime et le châtiment de Moitaret  La détention à perpétuité décidée par la cour d’assises ...
    * Roland HUREAUX, Essayiste : La laïcité, la gauche et la droite  Elisabeth Badinter a récemment jeté un pavé dans la marre ...
    * Yves MEAUDRE, Directeur général d'Enfants du Mékong : Loi 'mémorielle' : D’accord ou pas d’accord ?  Même si sans l’ombre d’un doute ...
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : La réponse de Vaclav Havel 
    * Yves-Marie LAULAN, Economiste : Ca y est : on laisse l’euro et on retourne au Franc  Que va-t-il se passer ?
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : Génocide: la France n'a pas de leçon à donner à la Turquie  C'est pour un mauvais prétexte ...
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : Qu'est-ce qui ne fait pas monter le FN ? 
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : La défaite des idéologues est la bonne nouvelle de 2011  En arrière toute !
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : Nicolas Sarkozy est-il un homme d'Etat ?
    * Eric ZEMMOUR Journaliste : Le parti des tricheurs, L’arrivée au pouvoir de …
    * François JOURDIER, Officier, Contre amiral (2S) : Gribouille en Syrie  Au moment où le printemps arabe se transforme ...
    * Etienne de MONTETY, Journaliste : Noël, fête premium ?

    Extrait du Bilger, La réponse de Vaclav Havel :

            Alors que je viens de terminer une biographie de Primo Levi (Fayard), j'apprends la mort de Vaclav Havel (lemonde.fr, nouvelobs.com).
            L'obsession du premier à la fin de sa vie s'attachait à ce qu'il appelait "la zone grise" et le génie courageux et fier du second a été précisément, dans sa lutte victorieuse contre le communisme, de s'échapper de cet entre-deux où les victimes, par complaisance, lâcheté, faiblesse ou ambition, facilitent l'action des bourreaux. Contre la zone grise, la lumière épique.
            Vaclav Havel fait partie de ces rares personnalités qui, ayant pu embrasser une multiplicité contrastée de destinées, de la dissidence à la gloire, de la résistance au pouvoir, du combat contre la dictature à la reconnaissance de tout un peuple, de la passion littéraire à la politique morale et pragmatique à la fois, rendent insipides les carrières classiques et deviennent des héros pour le monde.
            Sa disparition, je n'en doute pas, suscitera les hommages émus et publics que son existence justifie.
            Mais, pour ma part, je demeure sur cette zone grise qui engloutit dans les situations de malheur et de dépendance, au cœur de l'inhumanité concentrationnaire ou pour les peuples soumis, les âmes, les esprits et les êtres qui succombent à la tentation du pire, celle de la complicité, celle du déshonneur. Les auxiliaires et les profiteurs. Ceux pour qui le non n'est surtout pas définitif...."

  • Abracadabra ! Après ”Moi, Président...”, voici ”Moi, Merlin...”. Ou : le nouvel ”Eloge de la folie”

    merlin l'enchanteur.jpgA ce rythme-là, c'est sûr, tous les journaux écrits ou parlés nous le serinent sur tous les tons, la barre des 3 millions de chômeurs sera atteinte - hélas.. - incessamment sous peu. Sans compter, bien sûr, les précaires, intermittents, CDD, temps partiels forcés etc.. etc... Les Restos du coeur, qui ne pensaient jamais durer si longtemps, vont sombrer, tel le Titanic, face au choc avec cet iceberg de pauvreté qui ne cesse de croître et d'embellir : ce sont plus de huit millions de pauvres qui sont recensés, officiellement, par des Associations comme l'Abbé Pierre... 

            Mais qu'est-ce que tout cela, quand on est idéologue ? Rien du tout : les réalités, on s'en fiche et contre-fiche, et éperdument, s'il vous plaît : seule compte la magie - ou réputée telle... - du verbe et, pour paraphraser la pub de Paris Match, le poids des mots, le choc des nuées... 

              Car, enfin, que doit-on penser des princes qui nous gouvernent lorsqu'on lit, partout et n'importe où : "Le gouvernement élargit l'accès au marché du travail pour les Roms en France"; ou "La ministre du Logement et de l'Egalité des territoires, Cécile Duflot, a annoncé aujourd'hui la suppression de la taxe dont doivent s'acquitter les sociétés qui emploient des Roms et l'élargissement de la liste des métiers pouvant être exercés par eux" ?

               Et lorsqu'on voit, comme on l'a vu, un Olivier Bailly, porte-parole de la Commission de Bruxelles, venir parler gravement et doctement à la télé : il avait l'air sévère et "grondeur" d'un grand'père qui aurait chipé le petit-fils les doigts dans le pot de confiture, et a déclaré, sans rire, car il avait une tête à tout sauf à rire, et à faire rire : "Cette décision va dans le bon sens"...

               Nous avons clairement et toujours dit que nous n'avions rien contre les Roms, és-qualités, pas plus que contre les Kosovars, Tchétchénes, Maliens, Sénagalais ou pauvres de la terre entière. Ce contre quoi nous en avons, c'est la folie, car il n'ya  pas d'autre mot pour qualifier les propos que nous venons de citer et la "politique" (!) qu'ils sont censés incarner.

            D'abord "Moi, Merlin", alias Jean-Marc Ayrault, premier ministre de "Moi, normal" fait preuve d'une présomption grotesque s'il s'imagine qu'il va, comme ça, en claquant des doigts, trouver 17.000 postes de travail aux Roms alors que, dans le même temps, et par charettes entières, les Français tombent dans la trappe de Pôle emploi. La Fontaine a fait une fable avec la grenouille qui s'enfle, qui s'y croit, qui veut se faire grande et forte comme elle n'est pas : on sait comment cela finit...

            Ensuite, et c'est le plus grave, "Moi Merlin Ayrault Duflot et Cie" mentent et prennent les gens pour des imbéciles.

    1. Ils mentent à ces pauvres malheureux, qu'ils maintiennent dans une illusion folle en leur adressant des paroles fausses et mensongères, propres à entretenir chez eux le mirage insensé d'une vie décente qu'ils ne trouveront pas ici : c'est criminel et, pourquoi ne pas le dire, déguelasse... On ne joue pas ainsi avec des êtres humains, on n'en fait pas les jouets de son idéologie, c'est carrément misérable.

    2. Quant à nous, les Français, (eh, oui, n'en déplaise à Éric Besson, ça existe "les Français"...), ils nous prennent carrément pour des imbéciles. C'est toujours une grave erreur, en politique, de prendre les gens pour des imbéciles : l'histoire l'a montré maintes fois. 

  • La Dizaine de MAGISTRO...

                 * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)  

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)  


    * Roland HUREAUX, Essayiste : Réflexions sur la monnaie - Ethique
    * François-Xavier BELLAMY, Professeur agrégé de philosophie : C'est maintenant
    * Roland HUREAUX, Essayiste : Réflexions sur la monnaie
    * Philippe BILGER, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris : Quelque chose dans l'air...
    * Basile de KOCH, Journaliste : "And the winner is..."
    * François JOURDIER, Officier, contre amiral (2S) : Bêtise
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Présidence normale ?
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste politique : Hollande sera-t-il l'obligé de son électorat musulman ?
    * Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l’université Lyon 3 : Quelle relance ?

    Texte du Tandonnet, Présidence normale ? :

            La notion de "présidence normale" me laisse perplexe.
            A quoi pourrait bien correspondre la normalité d’une présidence de la République ? En effet, dans la Vème République où le chef de l’Etat dispose de responsabilités considérables, aucune présidence ne ressemble à une autre et d’ailleurs, chacune comporte des séquences extrêmement distinctes les unes des autres.
            Les paramètres du déroulement d’un mandat présidentiel sont multiples :
            D’abord, le caractère du président :  de Gaulle autoritaire, Pompidou méticuleux, Giscard d’Estaing monarchique, Mitterrand machiavélien, Chirac  adaptable, Sarkozy hyper actif.
            Ensuite ses liens avec le Premier ministre : aux personnalités énergiques de Chaban Delmas, Michel Rocard, Alain Juppé, correspondent souvent des présidences en retrait alors que la relative discrétion d’un Debré, Mauroy, Fillon, ouvrent un champ d’action présidentielle actif et  étendu.
            Les circonstances, les événements contribuent à forger profondément une présidence : la guerre d’Algérie, mai 1968, la crise de 1973-1974, celle de 2008, les guerres du Golfe arabo-persiques, la chute du mur de Berlin, ont eu pour effet de chambouler en profondeur le déroulement des mandats présidentiels correspondants.
            La situation politique intérieure exerce une influence considérable sur une présidence : que le chef de l’Etat dispose d’une majorité favorable ou non (cohabitation) détermine le style de la présidence.
    Alors qu’est-ce qu’une présidence normale ? Sous la IIIème République et sous la IVème, il existait bien une norme présidentielle tout à fait claire et admise : celle d’un président discret, neutre, déléguant ses pouvoirs au Président du Conseil  (Premier ministre) et largement soumis à lui. Sous la Vème, dans la mesure où le chef de l’Etat est à la barre du pays, il n’y a aucune normalité possible : il est un souverain et forcément au-dessus de la normale.
            Une présidence normale ne pourrait être qu’un quinquennat d’immobilisme, où rien ne se passerait. Or nous allons vers des temps profondément troublés. Il faut s’attendre à de profondes secousses sur l’Europe, le risque d’une explosion de la zone euro, des violences, des mouvements de révoltes dramatiques, des crises liées à l’immigration, ou des événements encore plus inattendus et imprévisibles. Dans la tourmente, la France n’attendra sûrement pas de son président qu’il soit "normal", mais au contraire qu’il impose son autorité de chef et de héros de la nation.

  • Pour Setadire, et pour tous ceux qui nous font l'amitié d'écrire des commentaires....

            Nous l'avons dit cent fois (cela fera cent une...) : la possibilité de poster des "commentaires" est une force pour notre quotidien. Aujourd'hui Setadire réagit à l'annonce que nous faisons de "The war of the vendée". Il fustige, à juste titre, le manque de courage des uns, la chape de plomb imposée par les autres...

            Pourtant "ça bouge", nous le lui disons dans une réponse à son commentaire, et, comme on ne peut passer ni images, ni pdf, ni liens dans un commentaire, nous remettons carrément, ci-après, notre note du 3 octobre 2011...

    lundi, 03 octobre 2011

    "Ce sera le rôle de ma vie" : le Lorant Deutsch nouveau, c'est pour bientôt....

           ....et ce Lorant Deutsch confirme celui qu'on connaît bien, maintenant :

            A la question d'un journaliste (Nathalie Saint-Cricq, pour être précis), Quels sont vos projets ? qui suit un long développement sur le succès de son Métronome (un million cent mille exemplaires vendus !...), il répond, sans hésiter :

     

    lorant deutsch,charette,napoléon,metronome

     


           "Je suis en train d'écrire un nouveau livre sur les routes et les différentes voies de communication de France. Jusqu'au XVIIIème siècle, d'un village à l'autre, c'est à peine si on parlait la même langue, si on se connaissait. Grâce aux routes, les Français se sont découverts les uns les autres, le pays a commencé à s'unifier..."

            Si c'est de la même veine, et dans le même style, que Métronome, cela promet. Pourtant, le plus important n'est pas là. Il vient avec la question suivante, Y a-t-il un rôle dont vous rêvez ?

            Et, là, on se régale de la réponse :

           "Le rôle du Général Charette, héros de la Guerre de Vendée. J'écris en ce moment ce scénario sur les chouans avec Pierre Péan. Ce serait pour la télévision mais, si elle nous ferme ses portes pour des raisons budgétaires, car les films en costume n'ont plus droit de cité et on prend les téléspectateurs pour des abrutis, nous irons au cinéma. C'est un personnage romantique, héroïque. Quand on l'a fusillé, il a refusé qu'on lui bande les yeux. Napoléon l'admirait à tel point que, quand il croisait la veuve Charette qui s'était remariée, il la toisait en lui disant : "Quand on a le nom d'un héros, on le garde !". Sa devise était : "Combattu, souvent, battu, parfois, abattu, jamais." Ce sera le rôle de ma vie. 

    Charette.jpg

      "Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous.  Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi... Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ?  Vous le comprenez, vous ?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds... Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu...

                On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions; faut rire !  Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs !  Sommes la jeunesse de Dieu.  La jeunesse de la fidélité !  Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur". 

     
  • Lu sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : le compte-rendu de la réunion de rentrée..... (1/4)

    Notre 24 septembre : Qu'est-ce qu'une Réunion de rentrée réussie ?....(1/4) : Impression générale....

            Pour nous, c'est si l'on peut constater, tout simplement, au moins trois choses :

    1. La première, que des amis se retrouvent avec un réel plaisir, après la coupure des vacances; qu'ils sont heureux d'être ensemble et que règne un véritable et sincère esprit d'amitié...

    2. La deuxième, c'est si l'on peut, en se retournant vers l'année écoulée, constater que les décisions qui avaient été prises l'année dernière à pareille époque et en pareille circonstance, les souhaits qui avaient été exprimés, les objectifs qui avaient été fixés ont été tenus et réalisés, sinon dans leur totalité, du moins pour la plus grande partie d'entre eux, et en tout cas les plus importants...

    3. Et la troisième, que de nouveaux projets fusent, et que l'on se met d'accord pour travailler de plus en plus en synergie, en coordonnant de plus en plus nos actions, et en mettant de plus en plus tout en commun, pour toujours plus d'efficacité... 

            Comme ce triple constat a, de toute évidence, été fait par tous les participants, nous ne pouvons que nous réjouir de cette Réunion de rentrée 2011, en Arles et à Fontvieille : non seulement parce que ce fut une vraie fête, mais surtout parce qu'elle a été utile pour la préparation de l'année à venir, et c'est bien le plus important..... 

            Pour celles et ceux qui n'ont pu s'y rendre, nous allons vous en retracer les grandes lignes, en commençant par le clip de 21 minutes, réalisé par Paul, qui montre ce qui a été fait depuis la dernière réunion de Fontvieille, l'an dernier, le 25 septembre :

     Que s'est-il passé depuis la dernière réunion de rentrée ? 9 Cafés Actualités à Aix et 11 Cafés actualités à Marseille (la vidéo de l'an prochain montrera ceux d'Aix et de Toulon...); la Messe du 21 janvier, journée refondée depuis plusieurs années et conçue comme la dénonciation de l'établissement des Totalitarismes modernes; la Fête de Jeanne d'Arc, elle aussi maintenant refondée, et conçue, comme l'explique Hilaire de Crémiers, comme l'exaltation de la Legitimité; la création de plus de 30 clips vidéos pour la Restauration nationale et le Blog d'Hilaire de Crémiers; l'entretien de lafauterousseau sur la Radio québecoise Radio Notre-Dame; la "passation de pouvoirs", à Toulon, entre le docteur Pierre Navarranne et Philippe Lallement; la poursuite et l'expansion de nos deux Blogs : le Blog de la FRP et le Blog lafauteraousseau, à vocation nationale (et au delà...); la mise à disposition du serveur Viméo, sur lequel sont proposées des dizaines de vidéos, totalisant, pour l'instant, plus de 150.000 téléchargements.... A quoi il convient de rajouter la création / réalisation par une équipe de Marseillais du nouveau Site officiel du Prince Jean de France

    Pas mal, non ? La Fédération Royaliste Provençale, c'est tout cela. Et c'est l'Action française, en Provence. Il faut que ce soit encore mieux l'année prochaine : pour cela, tous doivent s'y mettre et apporter leur pierre....

    A suivre - 2/4 : le récit du début de l'après-midi, avec des photos de Solange...

                 - 3/4 : nos projets pour l'année à venir....

                 - 4/4 : la vidéo de Paul, avec l'intervention remarquée de Jean-Baptiste Donnier, Le royalisme et le Prince : une autre vision de la France et du monde....

  • Mondialisation ?

           (En 2008, les jeudi 21 et vendredi 22 février, nous avions rendu compte du reportage de Vincent Hervouët qui, sur LCI, s'était arrêté, dans sa toujours très intéressante chronique Ainsi va le monde, sur la situation à Cuba et sur la contestation du régime par la jeunesse... : CUBA CASTRO.pdf ) 

            A quoi rêve maintenant le jeune Cubain, opposant du castrisme, qui n’avait d’autre revendication que de pouvoir enfin prendre autant d’avions qu’il le voudrait pour parcourir le monde ? Mais où en sont les possibilités du voyage, du simple tourisme, aujourd’hui, dans notre monde prétendument globalisé ? Regardons un planisphère. Quelles sont les régions du monde où l’on peut encore aller sans risque d’être pris en otage, tué, ou détroussé ? Si l’on jette un regard rapide sur les différents continents, l’on s’apercevra assez vite que, malgré la mondialisation, la globalisation, ces zones se sont singulièrement réduites ces cinquante dernières années et qu’en gros le monde est devenu, au contraire de ce qui était prévu, plus hostile, plus dangereux au cours de ce demi-siècle.

            Une bonne partie de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique centrale, de l’Amérique du Sud, de certaines contrées aux limites de l’Europe, le Proche Orient, sont désormais à éviter. Les voyageurs s’en détournent. Et les plages de Normandie recommenceront bientôt à être plus recommandables que celles de Tunisie ; les châteaux de la Loire, la Bavière de Louis II, la Toscane et l’Ombrie, apparaîtront beaucoup plus sûres que les destinations du bout du monde, où, souvent, la violence règne … Nous sommes loin du temps où Kessel parcourait sans trop de risque l’Afghanistan de Zaher Shah …

            Est-ce un paradoxe, à l’ère d’Internet, des communications faciles, des distances raccourcies, du brassage des peuples et des biens ? Si l’on y regarde bien, tous ces facteurs ont suscité autant d’anticorps qui les annulent ou, même qui les exacerbent. De sorte que le monde a beaucoup de chances de se retrouver bientôt plus désuni, plus conflictuel que jamais, mondialisation ou pas.

            Nous nous sommes placés du simple point de vue du voyage. Mais l’on ferait les mêmes constatations si l’on observait le terrain économique ou financier, les rivalités entre nations et continents, la lutte pour les matières premières, la compétition entre les programmes militaires, la montée des conflits religieux, ethniques ou territoriaux. Sans compter les réactions sociales, plus ou moins violentes, que la crise soulève … Athènes, Le Caire, ce ne sont plus des villes sûres pour le voyageur …

            Au fond, à quoi ce sera ramenée la globalisation ? Elle n’a pas uni le monde ; elle n’a pas supprimé les peuples, les ambitions, les rapports de force, les fondamentaux des divers continents et sous-continents, ni les oppositions culturelles ou religieuses. Simplement, elle les a libérés, elle a supprimé ou prétendu supprimer les barrières, les protections, les limites qui assuraient des solidarités intermédiaires. Elle les a affaiblies. Et les luttes, les compétitions en sont simplement devenues plus âpres, plus sauvages, plus totales qu’auparavant. En gros, le monde en sera devenu plus violent. C’est pourquoi de bons esprits comme Régis Debray, se sont avisés de faire l’éloge des frontières, qui, tous comptes faits, contribuaient à l’ordre du monde. Et l’on s’apercevra, sans-doute, à assez bref délai, qu'en définitive la mondialisation dont on a fait si grand cas, n’aura rien fait gagner, tout au contraire, à la vie des hommes de ce temps.   

            Les esprits chimériques en seront déçus ? Mais qu’est-ce que cela changera ?