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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Éric Dupont-Moretti et la « vérité », par Aristide Renou.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Avec son regard d’ours vertueux qui retient sa colère, le Garde des Sceaux a expliqué que la délinquance se porte beaucoup moins bien que des gens malhonnêtes ne veulent le faire croire – comme son collègue Darmanin. On est allé regarder les chiffres, puisque le ministre aime les chiffres. Eh bien, les chiffres, eux, ne l’aiment pas.

    Après avoir affirmé que le « sentiment d’insécurité » était un « fantasme » alimenté notamment par le « discours populiste », Éric Dupont-Moretti a remis une (grosse) pièce dans le juke-box.

    Dans une imitation très réussie de Laurent Mucchielli, notre ministre de la Justice a assené devant micros et caméras : « la délinquance des mineurs, dont on parle très souvent, […] n’a pas augmenté depuis dix ans ». « La plupart sont convaincus qu’il y a une augmentation massive de la délinquance des mineurs. Ce n’est pas vrai. »

    Puis il a enchaîné : « Le taux de réponse pénale dans notre pays, c’est 90%. Le taux d’exécution des peines prononcées, c’est 92%. Quand j’entends que les peines prononcées ne sont jamais exécutées, quand j’entends que la justice ne donne pas de réponse pénale, que la délinquance des mineurs augmente, je me dis qu’il faut remettre les choses à leur place et dire la vérité ».

    Et si on disait la vérité, en effet ?

    Dire la vérité c’est important, en effet. Mais alors toute la vérité. Car il est certaines vérités auxquelles il est aisé de faire jouer le rôle de l’arbre qui cache la forêt. Et c’est ainsi que la « vérité » (à laquelle, en ce cas, il faut bien mettre des guillemets) peut servir à camoufler la réalité. Une technique portée à un haut point de perfection, par exemple, par Laurent Mucchielli.

    Examinons donc une à une les affirmations de notre ministre pour voir la part de vérité, ou de « vérité » qu’elles contiennent. Pour ce faire, je ferais l’hypothèse que les statistiques officielles sont un reflet exact de la réalité de la délinquance. Je sais parfaitement que cette hypothèse est fort contestable et qu’il y aurait beaucoup à dire sur l’adéquation très imparfaite entre les chiffres officiels et la réalité. Mais qui a vécu par la statistique périra par la statistique et, puisque le ministre de la justice cite des chiffres, répondons-lui par des chiffres.

    – Première affirmation : « La délinquance des mineurs n’a pas augmenté depuis dix ans. »

    À strictement parler, cette affirmation est vraie. Si nous regardons les Chiffres clés de la justice (disponibles en ligne), auxquels se réfère probablement Éric Dupont-Moretti, nous voyons qu’en 2018, les parquets ont traité 177 761 affaires concernant des mineurs. En 2006, ce chiffre était de 174 533. Comme la population a augmenté entre temps, on peut dire en effet que la délinquance des mineurs n’a pas augmenté depuis 2006, ou à tout le moins que l’activité de la justice concernant les mineurs n’a pas augmenté.

    Sauf que… dans les statistiques de police, entre 1996 et 2006, les mises cause de mineurs pour diverses infractions ont augmenté de plus de 40%. Par exemple, vol à main armée +33%, viols +56%, coups et blessures volontaires +168%. Parallèlement, bien sûr, la « réponse pénale » s’est envolée et le nombre de mineurs condamnés pour crimes et délits a augmenté de près de 90%. S’agissant du rajeunissement des mineurs concernés, les statistiques n’étaient pas moins significatives puisque, sur la même période, le nombre des mineurs de moins de 13 ans condamnés pour délits avait plus que doublé.

    Vous pourrez trouver tous les chiffres qui vont bien dans le rapport remis par la commission Varinard, au ministre de la justice en 2008 et qui s’intitule Adapter la justice des mineurs.

    Par ailleurs, il est nécessaire de tenir compte de l’évolution qualitative de la délinquance. « Pour l’ensemble des mis en cause (majeurs et mineurs), et donc pour les cas où des poursuites pourront être envisagées un suspect ayant été entendu, le point saillant est la croissance de long terme, depuis le milieu des années 1980, d’affaires incluant une forme ou une autre de violence… »

    Cette évolution est particulièrement marquée concernant les mineurs délinquants, ce que même Laurent Mucchielli est obligé de reconnaitre (eh oui). Il écrit ainsi : « En trente ans la structure de la délinquance des mineurs s’est en effet modifiée. Au début des années 1970 les vols (notamment de voiture) représentaient 75% de la délinquance des mineurs poursuivie par la police, contre moins de 40% aujourd’hui. […] Ce sont les délinquances d’ordre public (stupéfiants, heurts avec les policiers, destructions et dégradations) qui portent cette évolution, suivies par les agressions verbales, physiques et sexuelles. » (« L’insécurité est-elle un sentiment ? » Notes et Synthèses de l’IPJ, n°50, février 2020)

    Autrement dit, même si, selon les chiffres officiels, la situation n’est pas pire aujourd’hui qu’il y a dix ans, comme le prétend Éric Dupont-Moretti, cette situation est cependant TRÈS dégradée par rapport à ce qu’elle était au début des années 1990. Il y a bien eu une « augmentation massive » de la délinquance des mineurs (et une augmentation de la violence de ces délinquants), mais simplement AVANT la période de référence choisie par notre ministre. Oh, le petit coquin ! Et si on évitait le jargon qui dissimule la vérité ?

    Deuxième affirmation : « Le taux de réponse pénale dans notre pays, c’est 90%. »

    À strictement parler, cette affirmation est également vraie. Mais qu’est-ce qu’une « réponse pénale » ? Par « réponse pénale », le grand public entend en général « sanction », puisque dans « pénal » il y a « peine ». Sauf que la « réponse pénale » n’a pas grand-chose à voir avec cela. Examinons.

    En 2018, 4 687 990 procès-verbaux ont été transmis aux juridictions. Seuls 1 312 690 d’entre eux ont été considérés comme « poursuivables », soit 28%. Sur ce nombre, 610 475 ont donné effectivement lieu à des poursuite (46,5%), 4,9% à une composition pénale, 36,3% à des procédures alternatives au poursuite et 12,3% à des classements sans suite. La « réponse pénale », c’est ça. C’est l’ensemble des suites données par la justice aux affaires qu’elle estime « poursuivables ».

    Un « rappel à la loi », c’est une « réponse pénale », une « orientation de l’auteur vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle » c’est une « réponse pénale », une « médiation » c’est une « réponse pénale », etc. Nous sommes très loin de l’idée que s’en fait le grand public et on comprend aisément qu’une large part de la « réponse pénale » ne produit ni sanction, ni dissuasion, ce qui semblerait pourtant le but essentiel de la chose. Mais poursuivons.

    La même année, les juridictions ont prononcé 130 290 peines de prison en tout ou partie ferme, ce qui représente 21,4% de toutes les affaires poursuives en 2018, 10% des affaires poursuivables et moins de 2,8% des affaires transmises à la justice. Si nous ajoutons les amendes (180 712) et les travaux d’intérêt général (13 322), les sanctions non symboliques ont concerné seulement 6,9% des affaires portées à la connaissance de la justice cette année-là.

    Autrement dit, la « réponse pénale », c’est à peu près comme le taux de réussite au bac, ou comme les statistiques de la production industrielle en URSS : c’est une mesure de l’activité de la bureaucratie, destinée à impressionner les naïfs, et absolument pas une mesure de la quantité de biens réels produits, que ce bien se nomme « sécurité », « instruction » ou bien « paire de chaussures ». Encore une belle « vérité » que nous a asséné notre ministre de la justice. Et si on exécutait vraiment les peines ?

    Passons à la dernière affirmation : « Le taux d’exécution des peines prononcées, c’est 92% ».

    Je ne sais pas exactement à quoi fait référence le ministre avec ce chiffre. Admettons qu’il s’agisse du taux d’exécution des peines d’emprisonnement ferme. En ce cas nous sommes très près de la vérité statistique puisque, en 2016, ce taux atteignait 90%… au bout de trois ans (Infostat Justice n°163). Le sujet est un peu technique mais il en vaut la peine, suivez-moi patiemment.

    Il existe en permanence un stock de peines de prison en attente d’exécution. L’existence d’un tel stock n’est pas en elle-même problématique : il est normal que toutes les décisions de justice ne puissent pas être exécutées immédiatement, pour des raisons à la fois matérielles et juridiques. Ce qui peut éventuellement poser problème, c’est le volume du stock et la rapidité de son écoulement.

    Quel est le volume du stock ? On ne sait pas exactement, ce qui donne une mesure de la médiocrité de la statistique judiciaire française. Lorsque des estimations ont été faites par le ministère, on aboutissait à des chiffres quelque part entre 90 000 et 100 000. Le stock en attente serait donc assez proche du volume des peines fermes prononcées chaque année par les tribunaux. Et à quelle vitesse s’écoule-t-il ?

    Selon Infostat, le taux d’exécution était de 57% à six mois, de 73% à un an et de 89% au bout de trois ans (donc, in fine, près de 10% des peines de prison ferme ne sont jamais exécutées…). Encore faut-il s’entendre sur le terme « exécution ». Exécuter une peine de prison ferme ne signifie pas nécessairement mettre le condamné en prison, oh non.

    Une peine exécutoire est dite mise à exécution lorsqu’un premier évènement marquant le début de l’exécution est enregistré : incarcération du condamné, décision d’aménagement de la peine, décision d’inexécution, décès du condamné, etc. En fait, dans un grand nombre de cas, « l’exécution » d’une peine d’emprisonnement ferme signifie que cette peine sera transformée en autre chose que de la prison (surveillance électronique, conversion en sursis avec travail d’intérêt général, etc.).

    Ainsi, Infostat nous informe que près du tiers des peines d’emprisonnement ferme prononcées en 2016 ont fait l’objet d’un aménagement. Nous avons donc un stock très important de peines de prison ferme en attente d’exécution, ce stock s’écoule lentement, voire très lentement pour les courtes peines, les peines les plus lourdes étant exécutées en priorité, et souvent « l’exécution » signifie laisser en liberté la personne qui a été condamnée à de la prison.

    Autrement dit, nous sommes en plein dans le diagnostic posé par Emmanuel Macron il y a quelques jours devant l’Association de la presse présidentielle : « Quand un délinquant est appelé devant le juge six ou huit mois (après les faits qui lui sont reprochés), et qu’il purge sa peine douze ou dix-huit mois après, ça n’a aucune vertu et, pour la victime, c’est insupportable ». Et pourquoi sommes-nous dans cette situation « insupportable » pour les victimes et qui n’a aucune vertu dissuasive pour les délinquants ? Parce que nous manquons terriblement de place de prison.

    Si le stock est si important, s’il s’écoule si lentement, si les peines sont si souvent aménagées, c’est parce, depuis le milieu des années 1960, le nombre de places disponibles en détention a été multiplié à peu près par deux, alors que, entre le milieu des années 1960 et le début des années 2000, le taux de criminalité en France métropolitaine a été multiplié pratiquement par sept. Telle est la vérité très déplaisante que cache la « vérité » énoncée par Éric Dupont-Moretti avec son taux d’exécution de 92%.

    Nous pouvons donc conclure de ce petit exercice de fact-checking que soit notre ministre de la justice est intellectuellement assez malhonnête, soit il a été profondément endoctriné par l’école de la culture de l’excuse et prend pour argent comptant toutes les malhonnêtetés intellectuelles produites par celle-ci. Voilà une intéressante vérité que nous avons gagnée en examinant les « vérités » énoncées par Éric Dupont-Moretti.

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

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    HOMMAGE A JEAN RASPAIL

    A l’appel de royalistes de Haute Bretagne, un hommage à Jean RASPAIL se déroulera le Dimanche 5 Juillet 2020 à 11h00, dans l’enclos de la chapelle du Vieux Bourg, paroisse de Fréhel, anciennement Pléherel.

    Nos raisons en sont les suivantes :

    Notre chagrin est à la hauteur de l’immense écrivain qu’il est et restera.

    Jean RASPAIL est né le 5 juillet 1925.

    Cette date est relativement proche de ses obsèques mais respecte une distanciation à laquelle nous ne saurions déroger.

    Jean RASPAIL était affectivement attaché au site de la chapelle du Vieux Bourg. Il séjournait régulièrement à Fréhel et y témoignait de son attachement à la Bretagne, son identité, sa culture, ses paysages, son peuple. Il s’en était expliqué dans un long entretien à Breizh Info en Aout 2016.

    En période de post-confinement la chapelle sera fermée cet été ; nous nous tiendrons donc dans l’enclos autour de la croix.

    Il n’y aura pas de discours. Seuls deux textes de l’écrivain seront lus.

    Ils seront suivis d’un moment de recueillement et d’une prière.

    Des fleurs de lys seront déposées au pied de la croix.

    Merci d’y associer nos amis royalistes de LAFAUTEAROUSSEAU.

    Votre bien dévoué.

     

    Thierry BECTARTE

     

    Bien entendu lafautearousseau s'associe à cet hommage rendu à Jean Raspail par ses amis de Bretagne.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    2) Vous trouvez ci-joint la vidéo ( merci à notre ami Hervé Cuesta) de la belle causerie de l'abbé de Servigny et d'un extrait des questions auxquelles il a bien voulu nous apporter des réponses : cliquez ici les cathos sont-ils de retour ?
     
     

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    • GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    Site Officiel : http://www.actionroyaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/user/SACRvideos/videos

     

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    • Les Mercredis de la NAR

     

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    Site Officiel : http://nouvelle-action-royaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/La-Nouvelle-Action-Royaliste-1447199795498393/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCRms3CbECdnZlqdHXM1TGkg/videos

     

    A Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 7 €).

    Au siège, 38, rue Sibuet 75012 Paris, Métro: Picpus, Bel-Air (ligne 6). Tél : 01 42 97 42 57 - Courriel : info@nouvelle-action-royaliste.fr
     
  • Sur France info : Où en est la force de dissuasion nucléaire en France...

    En vol, en juin 2018, un Rafale B porteur du missile nucléaire ASMP-A (sous le ventre) 

    Intéressant reportage, bien qu'un peu court, sur France info, ce vendredi matin 7 février, vers 7h15. On y apprend, entre autres choses, que la force nucléaire coûte au contribuable français la somme de ... 70 euros par an !

    On peut comparer cela aux dizaines de milliards (aux centaines ?... ) déversés et gaspillés en pure perte depuis des décennies dans de fumeux autant que dérisoires "plans banlieues" par tous les gouvernements successifs, de droite comme de gauche. De soi-disant "plans" consistant à changer les ascenseurs ou repeindre des cages d'escaliers dans ces zones pudiquement dites "de non-droit", où règne la seule loi de qui l'on sait, qui y impose les trafics et le genre de vie (!) que l'on sait...

    Voilà l'occasion de redire notre position constante : il faut à la France un budget militaire annuel de 4% du PIB (hors salaires et pensions de retraites) : 1% pour chacune des trois armes, et 1% pour l'arme nucléaire...

    Ce qui, rappelons-le, ne ferait que nous ramener au budget de... 1960 !

    Il faut savoir ce que l'on veut : une France grande puissance, ou une France que le Système "efface"...

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    (Résumé du reportage de France info) :

    Neuf pays font partie du "club atomique" : la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne, le Pakistan, l'Inde, Israël, la Corée du Nord et la France. Ces neuf pays détiennent les 14.200 têtes nucléaires en service dans le monde.

    Ce n'est plus que le quart de ce qui était recensé pendant la guerre froide, mais il y a là de quoi "faire sauter en une seconde quarante fois la planète, sans bouger les oreilles", comme l'écrivait Pierre Desproges en 1982. 

    La France, à côté des géants russe et américain (respectivement 7.000 et 6.500 têtes nucléaires), dispose de 300 têtes, équipant 48 missiles M51 pour les sous-marins, et 54 missiles ASMP-A pour l'Armée de l'air. Néanmoins, un ASMP-A possède une puissance de destruction comparable à 20 fois celle de la bombe larguée sur Hiroshima en août 1945. Maintenir en état de marche et améliorer la dissuasion nucléaire coûte chaque année près de 4 milliards et demi d'euros, soit 20% du budget des Armées françaises. Ramenée aux 66 millions d'habitants de l'Hexagone, la dissuasion coûte 20 centimes d'euros par jour et par Français.

    FAS et FOST, avions et sous-marins

    La dissuasion nucléaire est divisée en deux "composantes", comme disent les militaires : aéroportée et océanique.

    Les Forces aériennes stratégiques (FAS) ont fêté en octobre dernier leur 20.000ème jour de permanence opérationnelle, sans aucune interruption. 48 Rafales B, basés à Saint Dizier et emportant avec eux le missile ASMP-A, sont chargés de maintenir cette alerte ininterrompue (photo en tête d'article).

    Les FAS regroupent 1850 personnes au sein de l'Armée de l'Air.

     

    Un sous-marin lanceur d'engins (SNLE), de retour en rade de Brest, le 19 décembre 2019
    Un sous-marin lanceur d'engins (SNLE), de retour en rade de Brest, le 19 décembre 2019 (MARINE NATIONALE)

     

    L'autre composante relève elle de la Marine nationale, et est baptisée Force océanique stratégique (FOST), composée de quatre sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) : le Triomphant, le Terrible, le Téméraire et le Vigilant.

    Il y a toujours un SNLE en patrouille, lesté par ses 12 missiles M51 (120 millions d'euros l'unité), quand les trois autres sont en entretien, en entraînement ou en refonte (travaux lourds). Selon des chiffres obtenus en octobre dernier à l'Île-Longue, la base brestoise des SNLE, 2.000 personnes sont engagées au sein de la FOST, parmi lesquels 700 sous-mariniers. Et sous-marinières, puisque depuis deux ans, les femmes ont le droit d'embarquer.

    Lorsque le sous-marin patrouille, jamais au cours des 70 à 90 jours de mission, plus de deux personnes à bord ne connaissent la destination du submersible. Même pas le président de la République, pourtant seul à pouvoir ordonner au sous-marin de lancer une frappe nucléaire.

    Autre anecdote : le SNLE ne fait que recevoir des messages, jamais il n'en envoie. Son mutisme est la garantie de son invisibilité. Depuis 1972, les SNLE français ont conduit 700 patrouilles. 

    La Marine pilote aussi la FANu, la Force aéronavale nucléaire : le missile ASMPA peut en effet être embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, afin d'équiper ensuite les Rafales. 

    La dissuasion ne peut être que nucléaire

    En France, la pertinence de la dissuasion nucléaire n'est pas discutée, ou très rarement. Seules quelques voix critiques se sont fait entendre ces dernières années, dont celle d'un ancien ministre de la Défense. L'arme atomique n'est pas pour le socialiste Paul Quilès la "garantie ultime de la sécurité". Il précisait, lors d'une conférence en 2018, que "le vrai danger était la cyber-menace. Et le hacker ne signe pas. S’il détourne un système de communication d’un sous-marin, que faites-vous avec votre arme nucléaire ? À qui lancez-vous des représailles ?

    Interrogés sur une dissuasion 2.0, basée sur des virus informatiques, plusieurs officiers généraux français ont réfuté cette idée. Pour eux, la dissuasion ne peut-être qu'atomique. Car les têtes nucléaires s'utilisent en état "d'extrême légitime défense", pour causer des "dommages inacceptables". En résumé, une attaque cybernétique désorganise, une attaque nucléaire détruit et vitrifie. Le bouton nucléaire est installé pour faire peur, pas pour appuyer dessus. 

    lafautearousseau

  • Quand l'Etat décide l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

    Un autre éclairage, une réflexion à plusieurs facettes,  sur l'affaire Notre-Dame des Landes et son aboutissement. Une utile analyse, éventuellement pour en débattre.  LFAR 

     

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    Ainsi, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne verra pas le jour, et c'est tant mieux ! Ce projet qui ne correspondait plus aux enjeux économiques ni aux problématiques environnementales de l'Ouest de la France a, enfin, été abandonné, même si, en définitive, les précédents gouvernements n'avaient jamais vraiment pris les moyens de l'imposer, comme si eux-mêmes n'y croyaient pas... La décision de l’État est raisonnable et elle signale, au contraire de ce que disent MM. Alain Duhamel et Bruno Retailleau, une reprise en main par l’État de la « décision politique » quand les prédécesseurs de M. Macron à l’Élysée avaient renoncé à faire preuve d'autorité tout en se plaignant désormais de la décision prise, non par une assemblée parlementaire ni par quelques bureaucrates ministériels, mais par la magistrature suprême de l’État et par son chef de gouvernement. Un vieil ami royaliste me soufflait tout à l'heure que ce retour de la décision d’État s'apparentait à la prise du pouvoir du jeune Louis XIV après que son « parrain » Mazarin ait rendu son âme à Dieu : désormais, le maître, c'était lui, et aujourd'hui, l’État c'est Macron, rajoutait-il, avec un air amusé. Et de soupirer, tout d'un coup mélancolique d'un temps ancien qu'il avait bien connu, entre La Nation Française et la Nouvelle Action Française : « Ah, mais qui sera le Maurice Clavel des zadistes, et le Pierre Boutang du président de la République ? Ils manquent au royalisme, ces deux-là ! ». Cette formule, qui peut sembler bien sibylline à tous ceux qui ne connaissent pas l'histoire du royalisme de la seconde moitié du XXe siècle, méritera, un jour prochain, une plus large explication... Mais je sais qu'elle parlera déjà à quelques vieux monarchistes qui ne désespèrent pas, mais s'impatientent... 

    La colère des partisans de la construction de l'aéroport dans le bocage nantais se comprend, et je ne m'en moquerai pas, mais elle révèle bien le manque de hauteur de quelques élites politiques qui oublient le réel et s'en remettent à l'utopie de quelques grands travaux qui devraient régler les mille problèmes d'emplois, d'aménagement du territoire et d'attractivité qu'elles sont bien incapables de résoudre par une politique à la fois plus locale et plus ambitieuse, plus imaginative : l'opposition que celles-ci font entre économie et écologie démontre une absence de pensée stratégique sur le long terme qui reste celui à privilégier, pour transmettre aux générations qui viennent et sont encore à venir un pays habitable, agréable et tout simplement vivant, dans tous ses coins et recoins, et pas seulement dans de grandes métropoles « connectées » et mondialisées.

    Là où le président de la République a montré qu'il concevait sa fonction de manière verticale et dans la tradition régalienne de l'arbitrage qui tranche quand les opinions et les passions s'affrontent depuis tant d'années, c'est qu'il n'a pas hésité à revenir sur une promesse électorale et à prendre, même, le contre-pied, rappelant ainsi que le Chef de l’État n'est plus le candidat, comme le Roi n'est plus le prétendant ou le simple dauphin, ce que le roi français Louis XI a su démontrer, roi sérieux et responsable quand il avait été jadis un dauphin agité et conspirateur... 

    Certains ont vu dans la décision de l’État, décision officiellement prise et assumée par le Premier ministre quand c'est bien le Président qui a tranché dès lundi soir, un « déni de démocratie », comme M. Ayrault, l'ancien maire de Nantes, et Mme Rolland, qui y siège désormais, et l'argument mérite examen, tout compte fait, car il y a bien eu une consultation démocratique sur le projet d'aéroport, en juin 2016, et une majorité d'électeurs du seul département convié à s'exprimer (quand l'aéroport était censé concerner deux régions...) l'avait approuvé, même si la géographie du vote montrait les forts clivages liés au lieu de résidence des votants, et que les tout premiers concernés, les habitants de Notre-Dame-des-Landes, avaient très largement marqué leur forte opposition au goudronnage de leur bocage... 

    En fait, plusieurs remarques me viennent à l'esprit : d'abord, il est tout de même ironique de constater que ceux-là mêmes qui, après le référendum national sur le projet de constitution européenne, n'ont eu de cesse de contourner le vote des électeurs français avant que de faire approuver ce même texte par le seul Parlement, évidemment moins rétif que le corps électoral, se drapent aujourd'hui dans les plis d'une démocratie qu'ils méprisaient et trahissaient alors, comme le confirment les propos du M. Ayrault de l'époque... Ensuite, cette bronca contre la décision étatique s'inscrit dans la remise en cause de la légitimité de l’État à décider, au-delà des opinions du moment et en dehors des seuls jugements de la foule, fût-elle électorale : c'est la même qui se lève contre le droit de grâce du président, condamné par nombre de démocrates contemporains comme un reste de l'Ancien régime, un vieux droit régalien obsolète, mais que je défends aussi avec vigueur comme l'expression d'une « plus haute justice » qui n'est plus celle des « vengeurs » mais bien celle du « pardon », qui est chose royale comme elle est, aussi, de nature religieuse, divine, pour ceux qui croient en Dieu. 

    Dernière chose (mais il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet) : s'il y a le « déni », ce n'est pas de la démocratie en soi, ne serait-ce que parce que, qu'on l'ait souhaité ou non, c'est bien M. Macron qui est sorti vainqueur des joutes électorales, démocratiques donc, du printemps 2017, soit après juin 2016 et le vote de Loire-Atlantique, et que la démocratie représentative, depuis la Révolution de 1789 et le moment où les états-généraux se sont transformés en Assemblée nationale constituante, ne reconnaît pas le mandat impératif, ce que, pour ce qui concerne les élections législatives, je regrette personnellement, mais que je ne souhaite pas, en revanche, pour l'élection présidentielle (en attendant la succession royale...). De plus, en démocratie, et on peut parfois le regretter, une élection « efface » souvent la précédente, ce qui, d'ailleurs, est la cause d'une instabilité de la magistrature suprême de l’État que la Monarchie résout par son mode de succession tranquille et assurée. 

    Ainsi, l’État, dans cette affaire, a repris l'avantage et, comme tout arbitrage, il s'agit d'un choix qui n'a pas vocation à plaire à tous mais à servir l'ensemble, au-delà des oppositions de la veille. Cela suffit-il à faire une politique ? Sans doute pas, et la République, en ce domaine comme en d'autres, montrera vite ses limites et ses incapacités, mais, pour l'heure, le vieux royaliste que je suis s'avoue satisfait de la décision gouvernementale : il n'est pas certain que j'éprouve la même satisfaction pour les autres et prochaines décisions du pouvoir en place... 

    Alors, le temps de quelques heures, savourons, et promenons-nous dans les bois, à Notre-Dame-des-Landes comme à Versailles !   

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Interdiction de Génération identitaire : une aberration historique et anthropologique, par Roland Hureaux.

    Le ministre Darmanin a voulu rentrer dans l’histoire : il y a réussi. La dissolution de l’association Génération identitaire constitue une première dans l’histoire des peuples, sans doute depuis l’âge de pierre. 

    4.jpegLes autorités des différentes communautés, quelles qu’elles soient (tribus, cités, États), ont toujours criminalisé ou en tous les cas sanctionné les membres de ces communautés qui allaient à l’encontre de leurs intérêts et récompensé ceux qui les défendaient. C’est le contraire que l’on fait aujourd’hui. En même temps que l’on est notoirement très indulgent pour ceux qui ne se cachent de vouloir détruire notre pays.

    Si l’on se place hors de toute référence religieuse, les origines de la morale sont simples : est moral tout ce qui permet au groupe de « persévérer dans l’être », comme dit Spinoza, de se maintenir et de prospérer. Il ne faut pas tuer ou voler ou se nuire entre soi pour préserver l’unité du groupe ; il est en revanche permis de se défendre, y compris par les armes, contre les agressions extérieures.

    Tout un chacun a le droit de discuter les idées portées par le groupe de jeunes appelé . Mais l’interdire est plus que contestable. Il est hors de doute que son but est la préservation du groupe que constitue aujourd’hui la France et non sa destruction : il diffère ainsi des Black Blocks ou de No Borders qui ont de objectifs opposés. Il est hors de doute aussi que certaines de leurs actions, notamment dans les cols des Alpes et des Pyrénées, avaient pour but, non la contestation de la loi mais son application. Il est non moins certain enfin qu’on peut difficilement reprocher à Génération identitaire des actions violentes.

    Ce mouvement est attaché à l’identité française comme tous les hommes de tous les peuples depuis l’origine de temps ont été attachés à l’identité de leur groupe. Cela n’est pas contradictoire avec l’amour des autres peuples, au contraire : pour « aimer les autres comme soi-même », il faut commencer par s’aimer soi-même. Tenir l’amour de soi – ou de son groupe – pour de la haine est une aberration. À titre privé, je souhaite que mes enfants prospèrent et qu’ils transmettent l’héritage Hureaux que j’ai tenté de leur communiquer. Cela ne signifie nullement la haine des Dupont ou des Durand.

    Non seulement les sociétés du passé, et cela jusqu’à une date récente, ne sanctionnaient pas ceux qui défendaient les intérêts du groupe mais ils les mettaient à l’honneur. À Athènes au Ve siècle, les bons citoyens, ceux qui défendaient la cité, étaient récompensés. Depuis Napoléon, on décerne la Légion d’honneur pour services rendus à la nation.

    Bien entendu, cette interdiction ne vient pas par hasard. Macron et Darmanin ne sont pas du genre à penser par eux-mêmes. Ils suivent le grand courant de répression du « politiquement incorrect » qui vient de s’accélérer aux États-Unis après la nomination de Biden : telle éminence démocrate appelle à « déprogrammer les trumpistes » ; s’instaure une sorte de loi de suspects qui se traduit par une véritable interdiction d’emploi ou la coupure des comptes Internet.

    L’interdiction de Génération identitaire s’inscrit dans la montée de l’intolérance qui gagne tout l’Occident et qui vise, non pas, comme dans les sociétés du passé (les sociétés normales, dirons-nous) ceux qui portent préjudice à la collectivité ou qui encouragent à le faire, mais ceux qui au contraire veulent la défendre. Étrange pathologie qui a pris la forme d’idéologies bien plus haineuses que celles qu’elles prétendent combattre : comment ceux qui ne s’aiment pas comme Français, comme Européens, comme Américains pourraient-ils aimer le reste de l’humanité ? L’idéologie nihiliste vise en réalité l’autodestruction. Si elle n’est pas mise en échec, prévoyons la fin de notre culture.

     

    Roland Hureaux

    Essayiste
  • A ne pas manquer : Stéphane Bern nous invite à une soirée ”Versailles”, mardi 30 juillet, sur France 2...

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    On connaît bien Stéphane Bern, et les multiples "services" qu'il a rendus, dans le "média" qui est le sien.

    En remettant bien des idées à l'endroit, en redressant bien des erreurs, en rétablissant bien des vérités et, ce qui ne gâche rien, en donnant le plus souvent une autre vision, aimable et positive, de nos traditions, de notre patrimoine, de notre culture, de notre Être profond : tout ce dont nous parlons tant dans ce Blog, lui sait le faire découvrir et aimer - et cela depuis des années, maintenant... - à des millions de nos compatriotes, par le biais de ses émissions.

    Et on sait très bien que, s'il est capable du meilleur, il est aussi capable... de l'encore meilleur !

    Voici donc qu'après tant de bons moments, il nous convie de nouveau à une soirée "qui promet", comme on le dit familièrement. "Si Versailles m'était conté..." disait Guitry; "Soir de fête à Versailles", propose Bern, et cela en l'année du 400ème anniversaire de la naissance de Le Nôtre, le génial promoteur du Jardin à la française : s'il ne l'a pas, à proprement parlé, inventé, c'est bien lui qui lui a donné ses lettres de noblesse, et qui, par les exemples qu'il en a donné, à Vaux d'abord, à Versailles et dans tant d'autres lieux ensuite, a "étonné le monde", pour reprendre ce mot que nous aimons bien de Jean Dutourd...

    Vous l'aurez compris : une fois encore, c'est bien plus qu'une leçon d'Histoire et de Culture que nous allons prendre : Stéphane Bern va - n'en doutons pas - nous donner à voir, a toucher, à rencontrer cette Beauté dont - comme il avait raison !... - Dostoïevski disait qu'elle "sauverait le monde"...

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     Et puisqu'on parle de Versailles, nous vous rappelons que vous pouvez, en permanence :

    * retrouver, sur notre Page qui lui est consacrée, l'extraordinaire Exposition qui s'est tenue au Château :  

    Science et curiosité à la Cour de Versaille

    * et, pour comprendre ce qu'a voulu faire Louis XIV à Versailles, à savoir un triple poème, humaniste, politique et chrétien, consulter notre Album :

     Racines (IV) : Versailles, le Palais-temple du soleil...

  • 100 000 visas supplémentaires pour les Algériens ! Politique magazine dénonce et s'indigne ... Nous aussi !

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    30 % en un an : c’est l’augmentation du nombre de visas que la France devrait avoir délivré à la seule Algérie cette année. Soit près de 300 000, l’équivalent de la population de Strasbourg. A l’heure où le chômage et le défaut d’intégration atteignent des niveaux record, le gouvernement de Manuel Valls poursuit sa politique électoraliste de « Grand remplacement ».

    Sarkozy pire que Chirac ? Oui, et Manuel Valls pire que Sarkozy. Il fallait le faire. C’est au détour d’une déclaration de l’ambassade de France en Algérie à l’agence de presse APS que nous apprenions la nouvelle : près de 300 000 visas auront sans doute été délivrés aux Algériens en 2014, soit une augmentation de 30% en un an, sur simple ordre du gouvernement.

    300 000, c’est plus que les villes de Bordeaux ou de Lille. Une paille…

    Dans le même temps, Manuel Valls affiche un objectif de 100 000 naturalisations chaque année. Dans le même temps, un amendement ajouté en commission parlementaire sur la loi relative « à l’adaptation de la société au vieillissement » donne la possibilité aux étrangers de plus de 65 ans qui ont des enfants de nationalité française de la demander pour eux-mêmes, révélait en septembre l’hebdomadaire Minute. Comment ? « Sur simple déclaration » en préfecture, selon la ministre en charge du dossier. Plus de 700 000 personnes seraient concernées.

    Le PS sait se fabriquer des électeurs. Pourtant, ledit amendement n’a pas été combattu par l’UMP.

    A l’heure où le chômage atteint un niveau record et où l’assimilation n’est plus qu’un lointain souvenir, le gouvernement et leurs financiers augmentent encore le débit migratoire.

    Les livres d’histoire destinés aux étudiants détailleront, un jour, les réseaux de ceux qui ont voulu détruire le pays France.  ♦

     

    Politique magazine : Par  

  • Communiqué : Courrier d'informations de l'Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire

    Chers amis,

    Comme vous le savez, le Centre Royaliste d’Action Française présidé par Stéphane BLANCHONNET et la Restauration Nationale co-dirigée par Bernard PASCAUD et Hilaire de CREMIERS (Directeur de Politique Magazine et de la Nouvelle Revue Universelle) se sont rapprochés.

    L’URBVM, organe de la Restauration Nationale en Bretagne et Vendée, issue de l’école d’Action Française, a également entrepris ce rapprochement. C’est ainsi que notre ami Amaury de PERROS, Délégué Général du CRAF pour la Loire Atlantique, a accepté de prendre la Vice-Présidence de l’URBVM.

    Créée en 1972, l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire (URBVM) s’efforce de démontrer la pertinence de la pensée d’Action Française au sein de notre région. Hier sous l’égide de l’infatigable Jean-Richard d’AMPHERNET et aujourd’hui présidée par Jean-Christophe VISOMBLAIN avec l’aide précieuse de Julien de COURCELLES (Secrétaire Général), l’URBVM poursuit et développe son action.

    Comme certains l’ont constaté depuis quelques mois en Loire Atlantique, plusieurs de nos cadres d’Action Française ont été aux avant-postes de la contestation de la loi Taubira par le biais de tous les collectifs de défense de la famille sans exclusive aucune (LMPT 44, Veilleurs, Printemps Français, Unions des Enfants Nantais, Hommen, Croquant Nantais, Nantais Pour la Famille…).

    Les Jeunes nantais d’Action Française (Action Française Etudiante) ont été aussi le fer de lance de cette contestation sous la houlette de notre jeune ami salarié FANCH, puis dans le Morbihan sous la direction du dynamique Augustin DEBACKER (responsable de la communication AF/URBVM sur les réseaux sociaux et Internet dont notre site s’enorgueillit de plus de 700 connexions par semaine).

    Action réfléchie et formation doctrinale ont toujours été les maitre-mots de l’école d’Action Française. Il nous appartient de démontrer aujourd’hui (plus qu’hier peut être, étant donné le climat propice), l’inanité de notre système politique. Comment et par quel processus, sommes-nous arrivés à cet état de délabrement moral, spirituel et politique en France. Comment des lois iniques ont pu être votées au mépris de toutes les valeurs civilisatrices et anthropologiques?

    Certes, l'esprit révolutionnaire de mai 1968 est en partie responsable de ce délitement, mais nos institutions ne sont-elles pas, elles aussi à pointer du doigt? Plus clairement, le système de représentation nationale n'est-il pas responsable? En d'autres termes, c'est bien le parlement qui est à l'origine du vote des textes de loi. Et ces lois (anti-famille par exemple, car l’exemple ici est particulièrement criant) sont bien d'inspiration idéologique? Et l'idéologie d'où vient-elle? Des partis, n'est-ce pas? Alors si nous pensions autrement. Si nous commencions à jeter les bases d'une nouvelle organisation de la cité où les partis n'auraient plus le monopole de la représentation nationale. Voilà un des préalables à mettre en avant dans le cadre d'une refonte institutionnelle française.

    En 1789, les organes de représentation du peuple français (états généraux, ordres et parlement) étaient devenus obsolètes mais l'esprit idéologique et révolutionnaire soufflait. En 2013, la remise en cause du système représentatif est également criante mais le souffle de l'esprit et de la jeunesse est d'essence chrétienne et non-révolutionnaire. Alors, tout est espérance même si d'autres problèmes cruciaux persistent, liés à notre identité face à ces poussées migratoires particulièrement importantes.

    C’est la raison pour laquelle, nous tenions à vous informer de la mise en place de cercles d’étude à destination des jeunes (lycéens, étudiants et professionnels) qui se dérouleront le 4ème samedi de chaque mois en vue d’apporter une formation politique, économique et doctrinale à nos jeunes générations. Le premier cercle d’étude se tiendra le samedi 28 septembre 2013 à 15h00. Le lieu de la réunion sera précisé ultérieurement. Parallèlement, le Conseil d’Administration de l’URBVM composé de huit administrateurs se réuni également mensuellement pour définir les actions, la ligne directrice de notre journal « PRO » et la stratégie de diffusion de nos idées dans notre région Bretagne, Vendée et Loire Atlantique.

    Nous vous rappelons que nous avons repris tout dernièrement l’association l’INSTITUT NANTAIS HISTORIQUE ET LITTERAIRE qui était présidée par feu notre ami Bernard MALLET. Elle permettait de réserver les salles pour les conférences de l’URBVM, y compris celles d’associations amies qui souhaitaient bénéficier d’une location de salles sur Nantes. Elle conservera bien évidemment cette vocation.

    Dans l’attente de vous retrouver,

    Nous vous prions d’agréer, chers amis, l’expression de nos cordiales salutations d’Action Française.

     

    Amaury de Perros, Délégué Général du CRAF, Vice-Président de l'URBVM
    Julien de Courcelles, Secrétaire Général de l'URBVM, Président de l'INHL
    Jean-Christophe Visomblain, Président de l'URBVM, Vice-Président de l'INHL 

  • L'Episcopat parle, mais à qui ? Aux Français ? Non, « Aux habitants de notre pays » ...

     

    Mur-bleu gds.jpgLors du congrès de la J.O.C. (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), en 1974, Georges Marchais, Secrétaire général du Parti Communiste et invité d'honneur (!) entonna l'Internationale, reprise en chœur par les 35.000 jeunes « catholiques » (!) présents, devant 44 évêques qui ne bronchèrent pas.   

    L'Episcopat d'alors était issu des « nouveaux » séminaires, ceux d'après les sanctions vaticanes de Pie XI contre l'Action française, en 1926 : jusque-là, et bien qu'il y ait dans l'Eglise de France une très active minorité agissante d'abbés démocrates, la grande majorité des prêtres était, sinon totalement acquise, du moins largement en faveur de nos idées, les séminaires formaient le plus souvent des prêtres royalistes, et une réelle synergie existait entre L'Action française et l'Eglise; ce fut d'ailleurs l'une des causes de ces sanctions vaticanes, Pie XI voulant garder la main sur « ses troupes ». A partir de 1926, les séminaires furent réorientés, et la mainmise démocrate sur l'Eglise marqua la victoire posthume du Ralliement, voulu dès 1892 par Léon XIII, mais qui fut, alors, un échec pour lui. 

    Ce n'est donc pas d'hier que l'Eglise-institution « joue contre » les idées que nous défendons, et qu'elle a choisi son nouveau camp : celui du Pays légal républicain idéologique. L'épisode tragi-comique du congrès de la JOC de 74 n'en est qu'une des illustrations les plus parlantes. En ce temps-là, qui semble si lointain, c'était avec le marxisme-léninisme que l'Episcopat estimait devoir trouver des « accommodements raisonnables », parce qu'il le considérait comme l'horizon philosophique indépassable de l'époque. 

    Aujourd'hui, la roue a tourné, le marxisme-léninisme est mort, et il a été remplacé par l'Islam et par le soi-disant antiracisme, comme Finkielkraut l'avait annoncé dans les années 70. Après s'être lourdement trompés dans la seconde moitié du XXe siècle, on aurait pu espérer que nos Evêques auraient médité leur erreur : que nenni ! Ils recommencent exactement comme hier, en changeant simplement d'erreur : leur erreur d'aujourd'hui s'appelle Islam au lieu de marxisme, mais ils cherchent par tous les moyens à s'accommoder avec lui, comme l'explique leur Lettre où ils disent qu'ils « s’adressent à tous les habitants de notre pays parce qu’il est fragilisé. Et que c’est ensemble que nous pourrons nous atteler à le refonder... »

    Comme si on pouvait refonder un corps social avec ceux-là-mêmes qui, précisément, accentuent et accélèrent son délitement, déjà mis en place, dans les esprits et dans les faits, depuis 1875 par l'idéologie de la Nouvelle Religion Républicaine ! 

    2004278973.jpgRalliement en 1892, sanctions vaticanes en 1926 ; aujourd'hui, ouverture à l'immigration, qui n'est rien d'autre que le grand remplacement alors que même François Hollande dit « je pense qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là... »; ou « comment on peut éviter la partition ? car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition »; ou « il y a un problème avec l'Islam, c'est vrai. Nul n'en doute » ... 

    Nul n'en doute, sauf l'épiscopat français en tant que corps, même si une forte minorité, et peut-être même le quart de nos cent/cent dix évêques n'est pas sous la coupe du politiquement correct, bien au contraire...; notre épiscopat rallié et surtout son nouveau chef, Georges Pontier, archevêque de Marseille et des sans-papiers-sans-frontières et tutti quanti, choisi pour débarquer l'encombrant archevêque de Paris, André Vingt-Trois, qui avait été impeccable lors du grand moment de La Manif pour tous... 

    Illustration ci-dessus : Léon XIII, le pape du Ralliement à la République

     

  • Livres • Un essai entre théologie et lieux communs

     
     
    Par Axel Tisserand
     
     
    1964667714.jpgQuel rôle les catholiques sont-ils appelés à jouer dans la cité  ? Telle est la question posée par Jean-Luc Marion dans un essai publié au printemps dernier.

    Un livre du philosophe catholique Jean-Luc Marion est toujours à prendre au sérieux. Surtout lorsque cet intellectuel, réputé difficile, publie un ouvrage court, exigeant certes, mais à l’intention sinon du grand public, du moins d’un public cultivé sans être spécialiste. Signe des temps, assurément, les ouvrages, certes inégaux, se succèdent depuis la fin 2015 et l’excellent, bien que problématique, Situation de la France de Pierre Manent, sur le rôle des catholiques aujourd’hui dans la cité.

    Différentes strates de lecture

    Tel est également le sujet de celui de Jean-Luc Marion, qui se lit à différentes strates, puisque, de la situation des catholiques en France aujourd’hui, il s’oriente vers une réflexion théologique sur la nature même de l’engagement civique des catholiques  : quel rapport le peuple de la communion universelle au corps du Christ peut-il avoir avec la communauté de naissance et le bien commun temporel  ? Certes, nous n’échappons pas à la (désormais) trop célèbre lettre À Diognète, épître anonyme de la fin du IIe siècle très en vogue aujourd’hui, sur le rapport nécessairement paradoxal des chrétiens au monde, auquel ils n’appartiennent pas fondamentalement. Le blogueur Le Morhedec l’avait déjà exploitée dans son brûlot du début de l’année. L’analyse de Marion est évidemment d’une grande tenue. «  Les chrétiens font exception, qu’on le veuille ou non.  » Pourquoi  ? Parce que, comme le dit le martyr Justin, les chrétiens (christianoi) sont les citoyens les plus utiles (chrestatoi) en raison même de leur désintéressement. Et ils le seront «  parce qu’ils identifieront le danger  » et montreront ce qui sauve du nihilisme contemporain, alors qu’ «  il est plus tard que nous le pensons  ».

    Le christianisme et l’islam

    Jean-Luc Marion est d’une grande lucidité  : «  Quand le pouvoir politique apparaît comme une imposture impuissante et qu’il ne peut que faire la leçon au peuple en lui faisant payer le prix, toujours plus grand, de sa faillite, alors il ne s’agit plus d’une crise, mais d’une décadence.  » En ce sens, il aggrave le diagnostic de Pierre Manent. Il va jusqu’à se demander, mais Manent le fait aussi, en quel sens on peut qualifier semblablement de religion le christianisme et l’islam. Ce terme ne serait-il pas un piège dissimulant la spécificité (et donc le rôle dans nos sociétés) du christianisme tout autant que celle de l’islam  ? Faut-il pour autant préférer, au terme de laïcité – appartenant à l’univers religieux puisque le laïque distingue, au sein même de la communauté chrétienne, le non-consacré du consacré –, celui de séparation  ? Les chrétiens formeraient-ils le peuple de la séparation du politique et du religieux  ? Nous ne le pensons pas.

    Le champ de la distinction

    Entre la confusion musulmane et une séparation stricte, il y a le champ de la distinction que le sacre des rois de France exprimait, incarnant le paradoxe fondamental de la relation du chrétien à la cité, la «  modification chrétienne du pouvoir  » (Pierre Boutang). Mais, malheureusement, le philosophe partage avec le blogueur – fondés sur une même répugnance de l’impureté du politique et du temporel  ? – les mêmes lieux communs et contre-sens sur les relations historiques du politique et du religieux depuis Constantin, une «  France fille aînée de l’Église  » que Jean-Paul II méprisait assurément moins, ou sur le «  politique d’abord  » et le prétendu «  athéisme théorique  » de l’Action française… En la matière, on attendait mieux de Jean-Luc Marion.   

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Gilles-William Goldnadel communique : 

    G-William Goldnadel
    "Aujourd’hui j’ai eu l’honneur de représenter 5 généraux qu’une ministre a cru devoir citer devant un conseil militaire. Ceux- ci ne se sont pas présentés pour ne pas cautionner un procès politique. Je suis sûr que l’armée, comme la majorité du peuple français, est derrière eux."

    (le début de l'article réservé aux abonnés, ci-dessous) 

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/tribune-des-generaux-pour-gilles-william-goldnadel-il-ny-a-aucune-raison-morale-ou-judiciaire-que-les-generaux-soient-poursuivis/

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    2. D'accord avec nos amis de l'Action Française/Arras : 

     "Xavier Bertrand reprend la tête de la région, mais quelle légitimité a t-il ? Aucune, rien de tel ne sort d'un scrutin, encore moins quand ce dernier connaît une abstention monstre."
     
    Encore faut-il ajouter à ce constant sur "l'abstention monstre" les 10% d'électeurs non-inscrits (ce qui est une forme de "boycott radical" du Système) : sur 45,5 millions de Français en âge de voter, cela nous rajoute encore quatre millions et demis de "partis", d' "ailleurs" ! Et on parlerait de "légitimité" ?

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    3. Éric Zemmour lâché par son éditeur Albin Michel Torquemada de la bien-pensance et du politiquement correct. L’éditorialiste a annoncé ce lundi soir qu’Albin Michel, avec qui il collabore depuis une dizaine d’années, refuse de publier son prochain livre... :

    1. https://www.lepoint.fr/politique/eric-zemmour-lache-par-son-editeur-albin-michel-28-06-2021-2433181_20.php

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    4. La cour d'appel de Paris a confirmé ce lundi 28 juin la mise en examen du militant islamiste Abdelhakim Sefrioui pour "complicité d'assassinat" du professeur Samuel Paty en octobre 2020 :

    https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/assassinat-de-samuel-paty-la-mise-en-examen-de-lislamiste-abdelhakim-sefrioui-confirmee?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&Echobox=1624887293#xtor=CS2-5

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    5. Un grand bravo à Louis Aliot, Maire de Perpignan, qui fait ce que devrait faire le Ministère de l'Intérieur ! Le Maire a envoyé sa Police municipale murer un local utilisé par des vendeurs de drogue, et il a bien fait ! :

    https://www.lindependant.fr/2021/06/29/perpignan-la-police-municipale-mure-le-point-de-deal-de-la-cite-el-vives-9638577.php

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    6. Mohammed_Rahman_Arsala, un afghan "chance pour la France", venu pour "payer nos retraites", faire "les travaux que les Français ne veulent pas faire" etc... etc...  viole un garçon de 12 ans à Saint Brieuc : son avocat plaide la "coutume" ! Belle "coutume" ! On en fait venir d'autres ? Cette "Chance" ne prend que 15 ans ! Avec un tee-shirt Zemmour, il aurait pris perpétuité !...

    https://www.letelegramme.fr/bretagne/saint-brieuc-un-afghan-condamne-a-15-ans-de-reclusion-pour-viol-sur-mineur-28-06-2021-12779089.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter

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    7. Et, pour quitter l'horreur et finir en beauté cette série d'aujourd'hui : vu sur l'excellent Site de nos amis du Courrier Royal... :  La pyramide de Fontenoy à Cysoing (près de Lille), récemment restaurée. Malgré son nom de pyramide, il s'agit d'un obélisque de pierre bleue d'Écaussinnes, de 17 m de haut, sur base triangulaire, érigé en 1751 en l'honneur de Louis XV.

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (179)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1922 : Le Stupide XIXème siècle... (1/1)

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Cet ouvrage est un inventaire des idées fausses et "meurtrières" qui ont dominé le XIXème siècle, mises en parallèle avec le désaveu que l’expérience leur a apporté.
    Les personnages qui les ont incarnées ne sont pas épargnés non plus.
    Il nous a semblé intéressant, et original, de ne choisir qu'un seul thème - le colonialisme - pour montrer, à travers cinq citations, combien les mensonges couramment admis du politiquement et historiquement corrects ne sont que de grossiers travestissements de la réalité.
    De Marx, Jaurès, Ferry, Blum et Daudet, c'est bien Daudet qui, sur ce sujet délicat, est le plus "ouvert", le plus "moderne". Quant aux autres !... : que chacun se fasse son opinion !



    1. Léon Daudet, "Le Stupide XIXème siècle", 1922 :

    "Il est comique de songer que les colonisateurs prétendent apporter le progrès à des populations raffinées, comme celles de l’Indochine par exemple, où les usages de politesse sont infiniment supérieurs à ceux de l’Occident, où tant de très vieilles civilisations sont superposées et fondues, à la façon des strates de laque polie."
    À quoi l'on peut rajouter ceci :
    "Je trouve scandaleux qu'on n'ait encore rien fait pour les Noirs après ce que les Noirs ont fait pour nous.
    Ni humainement, ni politiquement, cette sécheresse n'est digne du gouvernement, ni de la chambre du 16 novembre.
    Il faudra absolument réparer cela. La race noire monte, il n'y a pas d'erreur, et elle monte vite.
    Gare à ceux qui ne le comprennent pas!" (L'Action française, année 1921 - cité par François Broche : "Léon Daudet, le dernier imprécateur" (Robert Laffont, 1992).

    2. Léon Blum, le 9 juillet 1925, à la Chambre des députés, discours sur le budget des colonies :

    "Nous avons trop l’amour de notre pays pour désavouer l’expansion de la pensée, de la civilisation française...
    Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation.

    3. Jules Ferry, devant l’Assemblée nationale, le 28 juillet 1885 :

    "Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures....parce qu’il y a un devoir pour elles.
    Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures."

    4. Jean Jaurès, Discours à la Chambre des Députés, 1903 :

    "...la France a d'autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la Civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l'état présent du régime marocain.".

    5. Karl Marx, "The Northern Star", 22 Janvier 1848.

    En gros notre opinion est qu'il est très heureux que le chef arabe Abd el Kader ait été pris.
    La lutte des Bédouins était sans espoir, mais bien que la façon dont la guerre a été menée par des soldats brutaux comme Bugeaud soit très condamnable, la conquête de l'Algérie est un fait important et propice au progrès de la civilisation.
    Tous ces peuples de Barbares en liberté semblent très fiers, nobles et glorieux, vus de loin, mais vous n'avez qu'à les approcher pour découvrir que tout comme les nations les plus civilisées, ils sont mus par la convoitise du gain; simplement, ils emploient des moyens plus grossiers et plus cruels.
    Après tout, le bourgeois moderne, avec la civilisation, l'industrie, l'ordre et les "lumières" qu'il apporte tout de même avec lui, est préférable au seigneur féodal ou au pillard de grand chemin, et à l'état barbare de la société à laquelle ils appartiennent.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

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    La question posée par la Sénatrice, le 8 décembre 2022, et la réponse officielle, le 13 avril 2023 :

    https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ221204252.html

     

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    LÉSISLATIVES ET FRONT POPU QUI PUE :

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT...

    • Horreur absolue du viol de la fillette de 12 ans, dont le seul tort était d'être juive : parole d'un présent à la manifestation de soutien :

    "Où est la communauté maghrébine ? Comme d habitude absente. Où est LFI-le nouveau Front populaire ? Comme d habitude absent. Quand une racaille fait un refus d'obtempérer après avoir volé une voiture et qu'il tombe, ils sont tous dans la rue à crier "la police tue". Les français ont désormais la preuve que le nouveau Front populaire préfère défendre la racaille plutôt qu'une enfant juive qui a été violée et torturée !" :

    (extrait vidéo 0'20)

    https://x.com/Corleone040480/status/1803660520764952667

    COURBEVOIE : VIOL EN RÉUNION ET LES VIOLENCES ANTISÉMITES SUBIES PAR UNE  JEUNE FILLE DE 12 ANS - YouTube

    • Bruno Attal a raison (sur tweeter) :

    "Toujours aucune réaction de Mbappé et Omar Sy concernant le viol d’une enfant juive à Courbevoie. Il faut s’appeler Nahël ou Traoré pour avoir leur compassion."

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    • Et les populations vivant en France, victimes du "dérèglement cérébral", elles pourront "demander l'asile", elles aussi ? Au Groenland, ou pour les frileux... dans le désert de Gobi, par exemple ?

    Oh,OUIIIIIII !!!!!!

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    • Dans la Famille (et la Série) "Cingleries de Foldingues", on demande, aujourd'hui... Clémentine Autain :

    "C'est en mairie qu'est enregistrée notre identité, avec deux cases binaires à remplir : homme ou femme. La liberté de choisir son identité de genre, voilà ce que nous proposons. Cela n'enlève rien à personne. Cela permet une avancée pour certain.es d'entre nous."
    Ce n'est pas la sainte Clémentine, aujourd'hui, mais, pourtant, on a un cadeau pour elle : les réflexions d'un Sage, nommé Jacques Bainville, qui pourront, peut-être - qui sait ? - guérir Clémentine de ses crises et accès de cinglerie; voici ces réflexions, sur des délires d'aujourd'hui, déjà dénoncés dans l'Action Française du Dimanche 22 Janvier 1911 :

    Grandes "Une" de L'Action française : En 1911, Bainville étrillait déjà les élucubrations et délires des "dé-constructeurs" d'aujourd'hui !...

     

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    1. Salon EuroSatory 2024 (Source : OpexNews) : Beau succès pour le canon français CAESAR (acronyme de CAmion Equipé d’un Système d’ARtillerie)...

    • 36 exemplaires pour l’Arménie:

    • 12 exemplaires pour la Croatie;

    •  12 exemplaires pour l’Estonie...

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    2. Sur CNews, Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignements, explique l'énormité de l'information : la ville de Bruxelles a refuse d’organiser un match de football entre la Belgique et Israël :

    "...C’est pour ne pas déplaire à une partie de la population..."

    Bon... On le savait, on le disait, on l'écrivait : maintenant, on y est !

    (extrait vidéo 1'51)

    https://x.com/CNEWS/status/1803646233279451509

    Bruxelles refuse d’organiser le match de la Ligue des Nations entre la  Belgique et Israël

    https://www.20minutes.fr/sport/football/ligue-nations/4097137-20240620-ligue-nations-bruxelles-refuse-accueillir-match-belgique-israel-raisons-securite#:~:text=La%20ville%20de%20Bruxelles%20a,%C3%A0%20la%20guerre%20%C3%A0%20Gaza.

     

    3. "3677" : un numéro d'appel national dédiée à la maltraitance animale sera lancé ce lundi, une première en France...

    https://www.cnews.fr/france/2024-06-19/3677-un-numero-dappel-national-dediee-la-maltraitance-animale-sera-lance-ce-lundi

    Bianca, la troisième mascotte de lafautearousseau, approuve chaleureusement...

     

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    4. Dans Famille chrétienne : Hausse du nombre de prêtres ordonnés en 2024. Après une très nette baisse en 2023, le nombre d’ordinations est reparti à la hausse cette année. L’Eglise de France comptera ainsi 105 nouveaux prêtres en 2024...

    <p>Après une année 2023 morose, les chiffres des ordinations sont repartis à la hausse en 2024.</p>

     

    5.  Juste et bel édito de Gabrielle Cluzel, sur CNews, concernant la fillette violée à Courbevoie : cette gauche est vraiment abjecte...

    "Les premières réactions à gauche, c’était le minimum syndical..." 

    (extrait vidéo 3'57)

    https://x.com/YHWH_RAOUL/status/1803517065002733754

    @CNEWS's video Tweet

     

    6. Merci à Raymond, pour ce partage, sur tweeter :

     

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    7. De SOS Paris :

    "#NonAuxTaxisVolants  Rejoignez-nous ce vendredi 21 juin à 18h30 quai d'Austerlitz (sous la Cité de la mode) pour un rassemblement festif et familial avec concert ! Non à la privatisation du ciel de Paris. Non à ce projet imposé par la ruse et par la force par État + Région."

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    À DEMAIN !

  • Aux Mercredis de la NAR : #52 - Fadi El Hage pour son livre “Le sabordage de la noblesse”.

    Mercredi 12 juin, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Fadi El Hage pour son livre “Le sabordage de la noblesse”. Historien, auteur d’une thèse sur les maréchaux de France de 1515 à 1793 qui a reçu le Prix d’histoire militaire en 2011, Fadi EL HAGE est chercheur associé au sein de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine et collabore à la revue « Guerres et histoire ». Entre autres ouvrages, il a publié « La Guerre de succession d’Autriche » en 2017. Fadi El Hage a accepté de nous présenter le livre qu’il a tout récemment consacré à la noblesse française au XVIIIème siècle. Ce groupe social, très divers, appuyait son statut sur son héroïsme militaire. Or la puissance militaire de la France décline sous Louis XV, une partie de la noblesse se détourne du métier des armes et le prestige des nobles décroît dans l’opinion publique. Peut-on en conclure que le XVIIIème siècle fut celui du “Sabordage de la noblesse” selon le titre du livre de notre invité ? Fadi El Hage nous fera saisir les mythes et les réalités d’une décadence nobiliaire sanctionnée par la Révolution française et qui donne à réfléchir sur la manière dont les élites d’un pays font naufrage.

  • ERIC ZEMMOUR SUR LA QUESTION ALLEMANDE ... A LIRE ABSOLUMENT

    Sans titre-1.jpgExcellente analyse, une fois encore, d'Eric Zemmour sur le retour de la question allemande, dans le Figaro Magazine de cette semaineA vrai dire, ces réflexions, sur ce grand sujet, de tout temps  crucial pour la France, sont pétries  d'esprit maurrasso-bainvillien. Et elles collent à l'actualité la plus immédiate, raison pour laquelle nous la publions. 

    L'ALLEMAGNE NE PAIERA PAS !

     

    C'est le grand retour de la question allemande. Les socialistes, qui ont le don de tout gâcher, l'ont transformée en manœuvre grossière de diversion pour dissimuler leurs divergences partisanes sur la politi­que du gouvernement Ayrault; par peur d'être accusés de germanophobie et souci de tout ramener à un clivage droite-gauche démonétisé, ils ont fait croire qu'ils cherchaient querelle aux seuls conservateurs allemands, alors que leurs compatriotes sociaux-démocrates feraient à peu près la même politique et l'ont amplement prouvé par le passé. Cette question allemande mérite pourtant mieux que les gros sabots des apparatchiks de la Rue de Solferino. [Allemagne domine l'Europe, personne ne le conteste. Sa puissance commerciale est l'unique réassurance de l'Euro aux yeux des marchés. Son Bundestag et sa Cour de Karlsruhe trient le bon grain de l'ivraie des accords européens. Ses autorités financières rejettent l'union bancaire après avoir fait mine de l'accepter. Bruxelles n'est que la courroie de transmission des oukases berlinois. Merkel impose une politique de l'Euro fort et de rigueur budgétaire qui correspond à sa démographie vieillissante et à son industrie de produits à haute valeur ajoutée. L'exact contraire de la France.ZEMMOUR 2.jpg

     

    L'industrie française se meurt, prise en étau entre les pays à faibles salaires et à produits bas de gamme (la Chine et les émergents) et les industries à forte valeur ajoutée (Allemagne et nord de l'Eu­rope). Le prix Nobel d'économie Paul Krugman nous a enseigné que dans toute zone unifiée par une même monnaie, les régions les mieux dotées sont encore favorisées. Des jeunes ingénieurs espa­gnols, grecs (demain les Français et les Italiens ?) prennent la route des usines bavaroises, qui manquent justement de main-d’œuvre ! Si l'Euro avait existé dès les années 60, nous roulerions déjà tous en Volkswagen. Ce sont les dévaluations compétitives des années 70 et 80, tant décriées, qui avaient permis à l'industrie française (et ita­lienne) de résister jusqu'alors au rouleau compresseur germanique. De même qu'après la guerre de 1914, Aristide Briand avait cru que la paix signifiait la fin de la guerre, Lionel Jospin a cru que l'Euro était une sorte de fin de l'Histoire, nous protégeant et nous permettant n'importe quoi : 35 heures, relâchement salarial, et surtout endettement à tout-va pour financer un mo­dèle social obèse. Les socialistes découvrent effarés que les ajustements autrefois monétaires se font désormais par l'emploi et les salaires. Leur monde s'écroule. Et ils ont enfin compris que cette fois encore, l'Allemagne ne paiera pas...