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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (197)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1926 : 60.000 personnes au Mont des Alouettes...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le 25 juillet 1926, 60.000 personnes se pressent dans ce haut lieu...

    De Léon Daudet, dans "Une campagne de réunions", Almanach de l'Action française 1927, page 60 :

    "... "On ne raconte pas la journée du Mont des Alouettes. Il faut l'avoir vécue, avoir assisté à ce déferlement de tout un peuple paysan sur le lieu sacré de la guerre de géants, de tout un peuple rassemblé par la faim du Roi, la soif de justice et de Restauration.
    Car c'est à ces deux ardeurs concrètes et pathétiques qu'aboutit, en fin de compte, la colère nationale, mise en mouvement par la trahison (Caillaux et Malvy), l'assassinat politique et policier (Plateau, Philippe, Berger) et la banqueroute.
    "Assez, nous en avons assez", puis "en avant", "à l'assaut, Daudet, à l'assaut", telles étaient les clameurs qui hachaient chacune de mes phrases ou, plutôt, chacun de mes appels à ces hommes héroïques et fiers, et à leurs aïeux.
    Leurs fantômes, comme ceux des nôtres, étaient au-dessus de nous et nous encourageaient. A l'horizon, dans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l'ouest, - mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer - brasillaient les clochers et les villages.
    Là-bas, c'était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l'histoire...

    La réunion avait pris fin que là-bas, là-bas, sur les pentes de la colline sacrée, arrivaient encore des files de voitures et des gens, que l'embouteillage des routes avaient retardés.
    Depuis midi, les rues des Herbiers étaient parcourues de trépidements, ronflements, sons de trompe de cars, qui amenaient les auditeurs de toute la région, de Bretagne, de Nantes, de Saintes, de Poitiers, d'Angoulême et de Bordeaux.
    C'était, pour cette vaste contrée, une mobilisation de tous ceux qui raisonnent et qui savent que Poincaré le pleutre - père du Cartel et non repenti - ne sauvera rien, que personne ne peut plus sauver la France en dehors du Roi, en dehors (comme l'on dit chez "Le Quotidien" et "L'Humanité" associés), des gens du Roi..."

     

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : 25 juillet 1926, 60.000 vendéens au Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes...

  • Immigration : l’échec et les mensonges de la politique d’Emmanuel Macron révélés, par Frédéric Sirgant.

    Youssoupha commence à vous faire tousser ? Pas de souci, s’occupe de vous. Dès vendredi, en sortant d’une rencontre avec des rappeurs, il avait lâché cette phrase sur les droits et les devoirs des migrants qu’on aime bien entendre et plagié Michel Rocard : « Nous sommes un pays généreux, mais on doit respecter les règles, on ne peut pas donner des papiers à tout . On prend notre part, mais on ne peut pas accueillir tout le monde. »

    5.jpegCe dimanche, il a chargé le député LREM de la 8e circonscription d’Ille-et-Villaine, Florian Bachelier de détailler, dans le JDD, un plan en neuf points pour « réduire l’immigration ».

    1 « Aligner sur les standards européens les avantages du système d’aides sociales accordées aux , en particulier dans le domaine de la santé. » C’est reconnaître que nous sommes bien trop généreux et valider la thèse de la pompe aspirante.

    2 « N’accueillir au titre de l’asile que les personnes en danger vital. » On nous a donc raconté des histoires durant des années.

    3 « Mieux vérifier, par les tests osseux, l’âge des migrants se déclarant mineurs. » Là aussi, aveu de mensonge et d’escroquerie.

    4 « Lutter contre la “guérilla juridique” entourant la demande d’asile. » Ah tiens, là encore, la Justice serait un problème ?

    5 « Amplifier les reconduites à la frontière par la mise en place d’une flotte aérienne dédiée et par une politique de visas et d’aide au développement qui ne soit plus à sens unique mais fondée sur la réciprocité. »

    6 « Permettre à ceux qui ont vocation à rester en France d’y construire leur vie en proposant au réfugié un contrat fondé sur des devoirs. »

    7 « Faire de la langue et de la culture les piliers de l’intégration pour tous, en augmentant le niveau nécessaire de maîtrise de la langue française pour la pérennisation des titres de séjour. »

    8 « Encourager l’intégration par le travail des réfugiés. »

    9 « Mettre en place dans chaque région un préfet dédié à l’immigration et à l’intégration » Les stratèges LREM n’ont pas osé sortir la question du droit du sol, du Code de la nationalité, des déchéances de nationalité, donc les préfets, pour le point 9, c’est pas mal, ça fait lot de consolation après l’annonce de leur suppression, la semaine dernière.

    Tout ça sent quand même pas mal l’improvisation et la panique…

    Plan d’action ? Ou plan de ? Avec un à la clef, pour couper l’herbe sous le pied d’un Zemmour ou d’une Marine le Pen ? Difficile de l’envisager à un an de la présidentielle. Non, ce catalogue de mesures sympathiques est, en creux, un réquisitoire implacable contre l’absence de politique migratoire d’Emmanuel Macron. On est dans la série Darmanin manifeste contre la politique de Darmanin.

    Ce plan est dévoilé dans une tribune que n’aurait pas reniée l’ de 1986, quand il rédigeait un programme vraiment droitier sur l’immigration. Quant à Florian Bachelier, il est issu du PS.

    Jeudi, dans le Gard, Marine Le Pen s’est ainsi exprimée au sujet de ces yeux socialistes, centristes, marcheurs et autres qui s’ouvrent subitement sur la question de l’immigration : « Chaque jour ,nous arrivons à convaincre, puisque même nos adversaires politiques finissent par dire la même chose que nous. J’entends nombre de responsables dire qu’il y a évidemment un lien entre l’immigration et l’insécurité, j’entends Michel Barnier, dont on ne peut pas dire qu’il soit un radical, venir dire qu’il faut un moratoire sur l’immigration. Ça tombe bien, c’est ce que nous réclamons depuis des années. »/em>

    Il fut un temps où les adversaires les plus têtus du RN mettaient en garde contre la tentation, en leurs rangs, de « copier » ses propositions avec l’argument souvent entendu : « Les électeurs préféreront l’original à la copie. »

    Leur prophétie est en passe de se réaliser.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • FORZA SALVINI ! 

    "Commandante arrêtée, bateau séquestré"...
    En voilà un qui ose s'en prendre frontalement à la hideuse alliance des mafieux/négriers, des révolutionnaires internationalistes qui veulent abolir les frontières et des pilleurs d'Afrique, qui vampirisent son avenir en lui volant son bien le plus précieux : sa population. 
    Les néo-colonialistes d'aujourd'hui font le même sale boulot que ceux d'hier : piller l'Afrique, vampiriser son avenir... 
    Et cela avec la bénédiction d'un Pape complice, de médias aux ordres de l'Argent-Roi et d'une "pensée unique", d'un "politiquement correct" qui ne vise qu'à dissoudre toutes les singularités nationales, culturelles, spirituelles... en vue d'une mondialisation et d'une marchandisation de "tout", au seul profit de "la fortune anonyme et vagabonde" que dénonçait déjà L'Action française...
    Tartufe est au pouvoir, et dispose de tous les moyens pour tromper le monde : les "migrants" (envahisseurs) c'est le pillage de l'Afrique pour un double bénéficiaire : la Révolution et l'Argent :
    - l'Argent, parce que ce pillage d'hommes fournit aux possédants une main d'oeuvre abondante et à bon marché, afin d'augmenter toujours plus leurs bénéfices..
    - la Révolution, parce que cet effacement des diversités brise les seules résistances à l'internationalisme idéologique : les Nations, avec leur Histoire, leurs Coutumes et Traditions, leurs Moeurs, leur Esprit...
    Un dispositif planétaire de migration(s) est en marche : les vieilles Nations historiques, et nous-mêmes pour commencer, les Européens, ont le devoir et le droit de s'y opposer.
    Il faudra pour cela beaucoup d'actions énergiques et d'hommes courageux, comme Matteo Salvini, pour briser le grand Tabou, et inverser le mouvement, en imposant la re-migration des populations déplacées chez nous, sans notre consentement, sans même que nous ayons été consultés...

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Mercredi 31 Mars, à 20h, l’Action française Brest vous convie à une audio-conférence dont le thème sera le Nationalisme animée par Guillaume Lagaillarde sur Discord.

    Plus d'infos en mp.

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    Mercredi 31 Mars, à 20h, l’Action française Metz vous convie à une audio-conférence dont le thème sera l'anarcho-royalisme animée par Françis Venciton sur Discord.

    Plus d'infos en mp.

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    Vendredi 2 Avril, à 20h30, l’Action française Rouen vous convie à une audio-conférence dont le thème sera Jacques Bainville historien et révolutionnaire animée par Paul Nesque sur Discord.

    Lien du Discord en privé !

    Plus d'infos en mp.

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    Samedi 10 Avril, à 18h30, l’Action française Rennes vous convie à son Cercle Chateaubriand pour  une visio-conférence dont le thème sera la Révolution libérale animée par Alain Pascal sur Youtube.

    Plus d'infos en mp.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal  au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.

    Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
     

    Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
    Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
    Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
    Mars 2021 : Alain Vignal sur son ouvrage en préparation de l'histoire du diocèse de Toulon


  • Sur TV Libertés, explosions survenues à Beyrouth : récit de la tragédie.

    Présent lors des explosions survenues à Beyrouth, Jean-Rémi Méneau, chef de mission de l’association SOS Chrétiens dans la capitale libanaise raconte comment a été vécue cette tragédie.

  • Sur Sud Radio, redoutez vous des pics de chaleur à répétition ?

    Avec Rémy ANDRÉ, météorologue, Brigitte BARÈGES, Maire de Montauban et Jean-François TOUSSAINT, Professeur de physiologie à l’Université de Paris.

  • Sur Sud Radio, le Covid va-t-il réussir à tuer le bac ?

    Le grand débat des Vraies Voix avec Philippe Bilger, Yaël Mellul et Jean Doridot, au micro de Philippe David.

    Et Jean-Rémi Gérard, président du SNALC (Syndicat national des lycées et collèges).

  • III/III : Pour ses propos aussi délirants que démagogiques du Prado, trois réponses à Mélenchon.... : aujourd'hui, le Mé

               .... qui peut apparaître "discriminant" et relever d'un "deux poids deux mesures" injurieux pour les soldats jaunes et noirs venus se battre pour la France, de toutes les régions de l'Empire, durant la Seconde Guerre mondiale...

             C'est la troisième et dernière chose qu'on relèvera, et puis, après, on s'arrêtera là parce que ça fait déjà beaucoup : Mélenchon a salué les maghrébins "qui ont libéré le sol de la patrie des nazis".... Mais rien pour "les autres" : macache oualou !....

             Tiens, donc ! Et les tirailleurs sénégalais, et les spahis, et tous ces héroïques soldats venus de la partie "impériale" de la France, jaunes et noirs venus d'Afrique et d'Indochine ? Ils n'ont pas libéré la France ? Et ceux de l'Outre-mer ? Et ceux natifs de la Métropole ? Ils n'ont pas non plus, libéré la France ? Ils ne se sont pas battus pour elle ? Ils ne méritent même pas un tout petit mot ? Non, semble-t-il, du moins chez Mélanchon....

            Curieux, chez cet adepte du soi-disant anti-racisme, chantre de la non discrimination, cette sorte de "racisme" et de "discrimination" qu'il établit entre les combattants, remerciant les uns, mais oubliant tous les autres (ce qui en fait, tout de même, un sacré paquet !...) : tous furent des héros et des libérateurs, et tous ont droit à notre reconnaissance.

            Sauf, semble-t-il, dans l'Histoire revue et corrigée par Mélenchon...

            Evidemment, ses amis diront qu'il ne faut rien voir de tout cela dans ses propos, qu'il ne faut pas les sortir de leur contexte, qu'il n'a pas voulu dire cela etc... etc... En tout cas, quand bien même il n'y aurait que de la maladresse, il faut bien admettre qu'elle est extrême...

            Mais, une remarque, puisqu'il a jugé utile de parler de la Guerre, alors que personne ne lui demandait rien : Mélenchon parle de "libérer le sol de la patrie des nazis". Il se garde bien de dire que, s'il a fallu libérer le sol de la Patrie, c'est q'une guerre avait été perdue, par impréparation. Or, ce ne sont pas les avertissements qui ont manqués aux gouvernements successifs de la IIIème République : dès les années 30, Bainville alertait sur "l'énergumène" (Hitler) et, lorsque le danger devint imminent,  L'Action française titra, mais en vain, "armons, ARMONS, ARMONS !".

             Mais la Chambre était communiste, socialiste et radicale socialiste : elle commença par le Front Populaire, mais, une fois celui-ci dissous, resta en place, aux affaires, refusant obstinément de voter les crédit militaires (un certain Léon Blum expliqua (!) à de Gaulle qu'il ne pouvait pas, lui, Blum, le pacifiste de toujours, voter les crédits militaires...). Puis s'enfuit lamentablement, abandonnant misérablement le navire une fois survenue la catastrophe qu'ils avaient provoquée, en confiant les pleins pouvoirs à Pétain (seule une petite centaine de députés ne prenant pas part à ce vote...)

           On a fait beaucoup de procès en 45, et on a beaucoup épuré (c'est-à-dire, parlons français, tué...). Mais on n'a pas fait "le procès" qui est pourtant le plus intéressant, le plus important : celui de ceux qui ont mené la France au pire désastre de son Histoire. Les "politiques" ne sont pas seuls responsables du désastre : l'opinion publique en a sa part (elle qui préférait penser aux "Congés payés" plutôt qu'aux "forges de Vulcain" de l'autre côté du Rhin); l'Armée aussi, où sévissaient tant de vielles bedaines aux conceptions militaire ultra obsolètes et périmées... Il n'empêche, les pouvoirs publics ont, forcément, leur part de responsabilité, et elle est grande. On comprend que Mélenchon s'abstienne de parler des fautes tragiques et criminelles de ses "camarades", et qu'il préfère son Histoire, revue et corrigée..... 

            Il n'empêche : sur les Plages du Prado, ce samedi 14 avril, et sur ce sujet de la libération du sol national, Mélenchon a perdu non pas une, mais deux bonnes occasions de se taire.....

  • Élections régionales : la montée en puissance des listes communautaires, par Marie d'Armagnac.

    En Île-de-France, en Bretagne, dans les Hauts-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes et dans le Grand Est, l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) présente des candidats aux élections régionales et départementales.

    4.jpgPour les municipales de 2020, les listes de l’UDMF étaient considérées par les préfets comme des listes communautaires, terme que le fondateur récuse totalement.

    Fondée en 2012 par Nagib Azergui, l’UDMF est née « suite au constat tragique que le musulman était devenu un argument électoral majeur et récurrent dans la vie politique de notre pays ».

    Dès le départ, le ton victimaire est donné, le filon exploité à outrance et décliné sur tous les tons. Le piège mitterrandien d’accusation « a priori » de né dans les années 80, et qui ces derniers temps renouvelle son expression par les accusations d’islamophobie, fonctionne encore. Et l’UDMF en est un des derniers avatars. Leur leitmotiv de la campagne des régionales ? « Tous unis contre l’islamophobie. Agir pour ne pas subir. »

    Conscients que la tendance démographique de la France joue en leur faveur, les musulmans français (on appréciera la subtile différence de priorité avec ceux qui se disent français musulmans) passe à l’action politique directe, ce que leur permet le régime politique français, libéral et démocratique. Il est d’ailleurs très difficile d’interdire les listes communautaires, comme l’avait demandé, en son temps, Bruno Retailleau : une telle interdiction serait entachée d’inconstitutionnalité.

    « Au sein de l’UDMF, nous croyons en la force de l’engagement politique. Nous voulons protéger les plus fragiles, lutter contre le rejet, combattre l’injustice, préserver notre écosystème, préparer l’avenir de nos enfants et sauvegarder le rôle central de la famille », écrit Nagib Azergui. Propos lénifiants, sans aspérité et qui ont tout du cheval de Troie. Si le hashtag « La République, c’est nous » fleurit sur les réseaux sociaux, le hashtag « Touche pas à mon hijab » aussi. Car, sous couvert d’humanisme bienveillant, les revendications communautaristes, empruntées à l’idéologie de , sont bien présentes.

    À l’UDMF, on milite en effet pour le renforcement de la Cour européenne des droits de l’homme () afin que celle-ci ait un pouvoir de contrainte ou de sanction, notamment en matière de droit des . Ils dénoncent les « violences policières […] sur les camps de réfugiés à Paris ».

    À l’UDMF, on réclame le droit de vote pour les étrangers résidant et travaillant en France, en particulier extra-communautaires.

    Enfin, à l’UDMF, on veut réécrire l’histoire coloniale de la France : « Il est de notre devoir d’agir pour la sauvegarde de notre mémoire et en finir avec ce roman national. » Et déconstruire l’Histoire… L’histoire de l’Algérie française, « réalité effroyable », est honnie et les militants de l’UDMF exigent l’ouverture des archives de la guerre d’Algérie « et la reconnaissance pleine et entière de ces crimes de guerre et de ces crimes d’état ».

    Si le est l’ennemi juré de l’UDMF, la loi confortant les principes républicains, anciennement loi contre le séparatisme, est dans leur viseur : ils ont, d’ailleurs, lancé une pétition, hébergée par le blog de Mediapart, pour « élever nos voix contre la surenchère islamophobe qui nous prive de nos droits fondamentaux ». Assez habilement, ils jouent l’État de droit contre la France, ce piège que nous a tendu l’Union européenne.

    Enfin, évoquant l’importance de l’engagement en politique de l’UDMF aux élections régionales, les militants exhortent ainsi les électeurs : « Faites en sorte que vos enfants soient fiers de vous et bénissent votre combat. »

    Et si on les prenait au mot ?

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Rapport Sauvé : l’Église en procès, ou le procès de l’Église ?, par Marie d'Armagnac.

    Un tsunami, une déflagration, une gifle, un uppercut : les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le rapport, commandé et payé par l’Église de France (3 millions d’euros), que Jean-Marc Sauvé a conduit pour la CIASE, la « Commission d’investigation sur les abus sexuels dans l’Église », instaurée en 2018.

    4.jpgJean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, haut fonctionnaire aux états de service prestigieux, catholique et père de trois enfants, a donc remis solennellement à Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence épiscopale française, et à Sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, les conclusions et recommandations de ce rapport.

    Commandée en 2018, cette enquête sur « les violences sexuelles dans l’Église catholique, France 1950-2020 » a été menée par une vingtaine de membres, choisis « sans aucune interférence extérieure » et experts dans divers domaines : sociologie, psychiatrie, secteur social et éducatif, histoire, théologie, droit civil et canonique. Trente-deux mois de travail, un rapport de 485 pages flanquées de 2.000 pages d’annexes pour aboutir à un chiffre effarant, inimaginable : 216.000 mineurs auraient été victimes de violences sexuelles dans l’Église, dans les 70 dernières années. Entre 1950 et 2020 le clergé français a compté près de 3.000 prêtres prédateurs sexuels sur 115.000, soit environ 2,8 % du clergé.

     

    Méthodes scientifiques utilisées pour parvenir à ce chiffre.

     

    Dans son avant-propos, le rapport explique que la parole des victimes « a été la matrice du travail de la commission ». La connaissance et le témoignage des victimes ont été rendus possibles par les enquêtes archivistiques (archives de 31 diocèses, du ministère de l’Intérieur et de la Justice, articles de presse) et par les appels à témoins : selon les chiffres donnés par Jean-Marc Sauvé lors de sa conférence de presse, mercredi, les appels à témoignages ont permis de recenser 2.700 victimes, quand l’enquête archivistique en a identifié 4.800. 243 auditions de victimes ont aidé à dresser un tableau « qualitatif » des violences subies.

    Par ailleurs, « afin de mieux caractériser la population des personnes ayant été abusées et d’étudier les logiques sociales et institutionnelles qui auraient favorisé ces violences, la CIASE a sollicité la sociologue-démographe Nathalie Bajos, directrice de recherche INSERM et spécialiste des enquêtes sur la sexualité et le genre » pour mener une enquête en population générale sur 28.010 personnes.

    Avec son équipe, dont notamment le sociologue Josselin Tricou, auteur d’une thèse sur Des soutanes et des hommes, subjectivation genrée et politiques de la masculinité au sein du clergé catholique français depuis les années 1980, la sociologue et démographe a rendu une étude de près de 500 pages. Elle livre ce chiffre fatal de 216.000, déterminé selon, donc, la méthode du sondage scientifique, « évaluation à plus ou moins 50.000, intervalle de confiance à 95 % », explique Jean-Marc Sauvé. Évaluation qui grimpe à 330.000 enfants abusés si on inclut les laïcs « en mission d’Église », c’est-à-dire les personnes œuvrant dans les aumôneries, les établissements d’enseignement catholique, les aumôneries, etc.

    Grâce à cette étude, l’INSERM et la CIASE alertent sur un phénomène qui touche la société entière : 5,5 millions de Français aujourd’hui majeurs auraient été victimes d’actes pédophiles, dans les cercles familiaux et amicaux, dans l’Église donc, mais aussi dans le sport, à l’école… Les agissements d’un ne relèvent pas d’un cas isolé mais d’un phénomène massif. On attend les enquêtes publiques menées dans la société française sur le modèle de ce que fait aujourd’hui l’Église.

     

     

    Le procès de la « domination masculine » dans l’Église

    Au-delà de l’étude chiffrée et dévastatrice, la sociologue Nathalie Bajos s’interroge sur les raisons de l’omerta, sur ce qui a poussé, pendant des décennies, certains clercs et hauts prélats à privilégier la logique institutionnelle à la vérité, nue et cruelle.

    À cet égard, elle porte sur l’Église en tant qu’institution un regard qui semble démentir le jugement porté par Jean-Marc Sauvé sur les experts qu’il a lui-même choisis, « pour leurs compétences et leur impartialité, de toutes opinions et confessions ». Ainsi, elle conclut les 500 pages de son étude par une accusation sans appel : « L’institution ecclésiale revendique encore ouvertement la domination masculine et l’inscrit dans sa culture et dans ses structures. Tant qu’elle refusera de renoncer au monopole masculin du pouvoir et à sa métaphorisation paternelle qui, toute symbolique qu’elle soit (sic), n’en a pas moins des effets réels, le risque de violence sexuelle au sein de l’ restera d’actualité. »

    En clair, l’Église « observatoire privilégié de la domination masculine, et plus précisément du fonctionnement d’un système patriarcal » est coupable, et le restera, tant qu’elle demeurera l’Église ! Confondre ainsi l’omerta, l’abus de pouvoir et la lâcheté avec l’exercice d’une autorité paternelle, dénoncer une prétendue masculinité toxique de l’Église en évoquant la fonction sacrée du sacerdoce : l’amalgame est dangereux.

    Que l’Église de France, dans un effort louable d’humilité, de contrition et de transparence face à des actes indicibles ait voulu percer l’abcès est une bonne chose. Qu’elle se soit, pour cela, aliéné les services d’experts dont on peut raisonnablement douter de la neutralité est une erreur qu’elle paiera cher.

     

    Des recommandations révolutionnaires

    Dans le même fil, Jean-Marc Sauvé, à l’issue de son rapport, formule 45 recommandations : « La commission propose des mesures sur les questions de théologie, d’ecclésiologie et de morale sexuelle parce que, dans ces domaines, certaines interprétations ou dénaturations ont, selon elle, favorisé abus et dérives. Elle fait aussi des propositions dans les domaines de la gouvernance de l’Église, de la formation des clercs, de la prévention des abus et de la prise en charge des agresseurs. » Plaidant longuement pour la mise en place de garde-fous indispensables afin que le phénomène de pédérastie pédophile dans l’Église soit éradiqué (80 % des victimes sont des garçons de 10 à 13 ans), il n’en formule pas moins d’autres recommandations surprenantes : ainsi, la commission enjoint l’Église de reconnaitre « la responsabilité civile et sociale de l’Église indépendamment de toute faute personnelle de ses responsables ». De passer au crible « la constitution hiérarchique de l’ au vu des tensions internes sur sa compréhension d’elle-même : entre communion et hiérarchie, entre succession apostolique et synodalité et surtout entre l’affirmation de l’autorité des pasteurs et la réalité des pratiques de terrain, de plus en plus influencées par des fonctionnements démocratiques ». Ou encore de « développer l’esprit critique et les capacités de réflexion et d’élaboration des séminaristes et des novices, notamment sur les questions d’autorité et d’obéissance », mais aussi de revenir sur le secret de la confession, d’ordonner prêtre des hommes mariés (il se réfère au synode sur l’Amazonie), de renforcer la présence des laïcs et des femmes dans les sphères décisionnelles catholiques… Si l’Église ne suit pas ces recommandations, alors ce rapport n’aura servi à rien, dit-il.

    Commandé par l’Église de France, ce rapport pourrait l’affaiblir doublement. D’une œuvre de purification nécessaire, on pourrait arriver à une œuvre de déstabilisation de ses fondements, d’une Église en procès au procès de l’Église.

    Est-ce que cela serait rendre véritablement aux victimes ? Pas sûr.

    L’impossible réparation se fera-t-elle au prix d’une révolution culturelle ?

    Ce serait, assurément, agir au détriment des plus de 97 % des prêtres et religieux qui, humblement, quotidiennement, sans bruit mais avec le panache d’une conscience droite et d’une vie offerte, œuvrent dans l’Église et portent déjà, aux yeux du monde et des médias, la responsabilité des crimes de quelques-uns.

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • ”Non omnis moriar...” : Jean-François Mattéi vient de nous quitter...

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    "Eadem velle, eadem nolle, ea est vera amicitia" : entre Jean-François Mattéi et nous, c'était bien sûr l'amitié d'esprit qui régnait. Mais pas seulement, et beaucoup plus : pour certains, l'amitié personnelle remontait même aux premières années, à l'époque de l'enfance et de la jeunese dans cette ville d'Oran, dans cette Algérie où il était né...

    En ce moment pénible, on ne peut, simplement, que lui dire "A Dieu" et, aussi "Merci". Oui, "Merci" car, s'il fut un ami fidèle, qui jamais ne déçut ni ne fit défaut, il fut aussi un Maître, et il nous enseigna... 

    Avec ses leçons, c'est l'image de son sourire franc et chaleureux que nous voulons garder au moment où, nous associant à la douleur des siens, nous présentons à son épouse Anne, à ses trois enfants et à ses petits-enfants, nos condoléances les plus sincères.

    "Le meilleur d'entre nous subsiste, lorsque le matériel disparaît tout entier" (Charles Maurras).

  • A Toulon, le dr Navarranne a parlé d'Henri IV...

                Il est né à Pau, comme le bon roi Henri; il est membre de l'Académie de Toulon; laquelle aura été, grâce à son exposé, la première en France à rendre hommage à ce grand roi, au cours de cette année 2010 qui lui est consacrée.

                Ce n'est que contraints par une actualité assez dense, et non par une coupable négligence, que nous avons reporté cette relation de l'exposé du dr Navarranne dans une Salle Mozart prise d'assaut....

                Voici donc la page de Var Matin qui lui a été consacrée....

    Henri IV Navarranne.pdf

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    A Roquevaire, devant le caveau de la famille Maurras,
    le Dr Navarranne lit La Prière de la fin....
  • Au-delà des affaires, la question institutionnelle

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

     

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    L'affaire Benalla a largement empoisonné l'été présidentiel et montré quelques failles du système de M. Macron : l'absence de relais véritablement enracinés dans le pays ; un personnel politicien et parlementaire macronien peu efficace, voire trop arrogant pour être entendu par l'opinion publique ; une communication élyséenne maladroite ; la fragilisation de l'image d'autorité du président, soupçonné d'autoritarisme et sa dégradation aux yeux des États étrangers, certains trop heureux de voir les difficultés de la magistrature suprême française occulter leurs propres faiblesses... 

    Il faut pourtant replacer cette affaire dans son contexte et ne pas en faire ce qu'elle n'est pas, dans une dérive qui reste une tendance lourde et facile des médias et des oppositions en régime démocratique d'opinion. L'affaire Benalla est un scandale qui touche la magistrature suprême de l’État, mais ce n'est pas, pour autant, une crise d’État comme certains ont pu le dire ou l'écrire : le régime ne va pas s'effondrer et la République n'a pas tremblé sur ses bases, qu'on le regrette ou non. En revanche, c'est bien plutôt une « crise d'état d'esprit », et, en cela, elle dépasse largement les seuls protagonistes de cette affaire : c'est aussi ce que voulait signifier le slogan popularisé par le Groupe d'Action Royaliste cet été : « Le Roi avait d'Artagnan, le Président a Benalla ! ». La comparaison entre les deux noms et les deux régimes a, d'ailleurs, fait mouche dans la rue et parmi ceux qui ont aperçu cette formule au hasard de leurs déplacements estivaux... 

    Un de nos interlocuteurs résumait par une autre formule (approchante) cette affaire : « Quand la Monarchie suscite le service et la fidélité, la République, elle, valorise les grands principes... et favorise les opportunistes ». Cela n'a pas empêché la Monarchie de connaître aussi des scandales et des courtisans, mais sa nature même empêchait les dérives inhérentes à la logique propre et à la pratique des institutions républicaines, et pouvait préserver l'autorité de l’État qui, non élu en sa magistrature suprême, ne dépendait pas des coteries ou des arrangements entre les plus puissants : un Nicolas Fouquet fit d'ailleurs les frais de cette politique d'indépendance de la Monarchie à l'égard des féodalités de l'Argent, et c'est d'Artagnan lui-même qui, sur ordre du roi Louis XIV, se chargea de l'arrêter au sortir d'un conseil des ministres. Cela paraît inenvisageable dans la République actuelle, et, au regard de l'histoire des cinq Républiques françaises, cela semble bien une constante depuis Danton, corrompu au plus haut point et qui, exception marquante et néanmoins sinistre, le payera de sa tête au nom d'une vertu républicaine que Robespierre incarnera dans le sang et qui fera regretter l'ancienne justice royale, plus mesurée en comparaison. 

    danton.jpgNéanmoins, la pression de l'opinion publique ou, plutôt, celle des médias et des réseaux sociaux, se fait désormais derrière des écrans, ce qui évite à la République d'avoir à affronter des manifestations de rue comme celles, tragiques en leur terme, des mois de janvier et février 1934, initiées et emmenées par l'Action Française et ses Camelots du Roi dont plusieurs seront alors tués par une République aux abois et toujours scandaleuse. Soyons précis : les affaires actuelles, pour ce que l'on en sait et ce qu'en feuilletonne Le Canard enchaîné avec gourmandise, sont bien mineures au regard de l'affaire Stavisky, du nom de cet autre « Monsieur Alexandre », ou de celles qui concernent les multinationales de la chimie (Monsanto, Bayer), de l'agroalimentaire ou des « GAFAM » états-uniens, celles-ci privant le budget de l’État de plusieurs milliards d'euros chaque année  ! En fait, Benalla, Kohler ou Nyssen, au-delà de leurs fautes respectives et évidemment condamnables, au moins politiquement et moralement, ne sont que des leurres qui, parfois, nous empêchent de voir le plus grave et le plus inquiétant, cette main-mise des féodalités financières et économiques sur nos sociétés et sur les États politiques contemporains, ce que dénonçait, dans une scène d'anthologie, le « Président Beaufort » (Jean Gabin) devant un parlement houleux et furieux de voir sa proximité avec les milieux d'affaires ainsi mise en lumière par celui qui paraît bien le seul homme libre de l'assemblée, ce que la République parlementaire ne peut, d'ailleurs, longtemps supporter... Que dirait-il aujourd'hui ! 

    Le-président.jpgDepuis ses origines tumultueuses, la République a un vrai problème avec l'Argent, une forme d'addiction qui est la règle quand la Monarchie, elle, cherchait et réussissait souvent à ne pas en être dépendante, aidée en cela par le principe de la transmission héréditaire : « la naissance ne s'achète pas », diront les théoriciens royalistes du XXe siècle, ce qui assure, d'office, une véritable indépendance de la magistrature suprême de l’État à travers la personne du roi qui s'est « contenté » de naître « fils de roi » et qui doit attendre l'événement le plus triste qui soit, la mort de son prédécesseur, de son propre père le plus souvent, pour monter sur le trône. Cet avantage de la Monarchie repose aussi sur une approche liée à sa tradition plus politique que financière, et à sa compréhension de la fameuse formule issue de l'Antiquité romaine : « L'Argent est un bon serviteur mais un mauvais maître ». Le général de Gaulle avait, sous son règne présidentiel, traduit la citation par « L'intendance suivra » qui remettait l'Argent à sa place, qui ne doit pas être la première, mais cela ne dura que le temps des fondateurs de la Cinquième République. 

    Ce qui manque à la magistrature suprême de l’État aujourd'hui en République (même cinquième et malgré de Gaulle), c'est cette indépendance véritable à l'égard des puissances d'argent et cet enracinement dans le temps et l'histoire qui permettent la fidélité à l'Auctoritas et le service désintéressé de l’État : en cela, la République, hors quelques idéalistes, hommes d'honneur ou honnêtes commis, ne peut susciter ces d'Artagnan qui, pourtant et en ces temps de mondialisation déstabilisante, seraient fort utiles à la France...    

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • 30 et 31 janvier : Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

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    https://www.lamanifpourtous.fr/actualites/communiques-de-presse/30-et-31-janvier-manifestations-marchons-enfants-partout-en-france-contre-la-pma-sans-pere-la-gpa-et-le-projet-de-loi-bioethique?utm_source=newsletter&utm_medium=bouton-cp-30-31-janvier&utm_campaign=nl29122020&fbclid=IwAR1yi2CEnh14L8SAGKPGV6USjrsMJWzbYO9bTDj8zQ9Q3-mIshQI9wD6-qA

     

     

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    Nous vous rappelons les manifestations qui auront lieu les 30 et 31 janvier partout en France contre le projet de loi de bioéthique.

    Nous vous invitons tout particulièrement à venir au rassemblement qui se tiendra dimanche à Versailles, Place d'Arme, de 15h à 16h.

    Seront notamment présents le chanteur Patrice Martineau, des représentants associatifs et politiques, parmi lesquels Jean-Frédéric Poisson, président de d'ex-Parti Chrétien-Démocrate, VIA- la voie du peuple.

    Nous vous remercions de votre mobilisation et nous vous invitons à encourager vivement votre entourage à venir manifester dimanche. 

     

     

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    • Hommage au "Colonel Armand" Armand Tuffin de la Rouërie Commune de Saint-Denoual, Samedi 30 Janvier, 11h

     

    C'est avec un très grand plaisir que nous avons reçu hier le message suivant de notre ami Thierry BECTARTE, que nous vous communiquons sans délai. Bien entendu, lafautearousseau appelle tous ses lecteurs et amis qui le pourront à se rendre à cette journée d'hommage à laquelle nous souhaitons le plus grand succès possible; et dont nous ne manquerons pas de rendre compte.

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    Vendredi 29 Janvier à 18h, l'Action française-Restauration Nationale vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera l'économie organique : alternative au socialisme et au libéralisme animée par Antoine Berth, sur Discord.

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    Samedi 30 Janvier à 15h, l'Action française Mulhouse vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera la décentralisation animée par Nicolas Koenig, sur Discord.

    Pas d'action sans formation !
    Infos en mp.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon<

  • Sécurité globale : quelle politique pour notre pays ? Le défi migratoire (partie 2), par Philippe FRANCESCHI (Consultant

    OPINION. 2022 approche et les attentes et inquiétudes des Français en termes de sécurité sont immenses. Conseiller en sécurité, notre contributeur présente les mesures à prendre, selon lui, pour redresser la barre. Premier défi : l’immigration.

    6.jpegL’assassinat de Samuel Paty par un immigré musulman tchétchène qui s’est radicalisé sur notre territoire remet en lumière, une fois de plus, la problématique plus générale de notre politique d’immigration et de droit d’asile. Les nations européennes dont la France se sont petit à petit liées les mains au fil des traités et ont organisé et amplifié l’appel d’air immigrationniste que nous connaissons aujourd’hui.

    Ce cercle vicieux qui aboutit à affaiblir l’identité européenne et la lutte contre le terrorisme islamiste nécessite que les nations européennes reprennent leur liberté d’action. C’est possible, mais en remettant en question les textes européens qui nous condamnent à cette situation et, d’une manière générale, la supériorité de la législation européenne sur les lois nationales, en faisant prévaloir le principe de « subsidiarité descendante » sur la problématique migratoire. L’assentiment des Français souverains devra se faire par référendum.

    Immigration : reprenons notre liberté d’action

    Où en sommes-nous ? Le traité sur l’Union européenne, dans sa version consolidée après le traité de Lisbonne de 2009, dispose en son article 6 que l’Union adhère à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH) qui vise aussi, au-delà de la convention de Genève de 1951, à protéger quiconque, et donc les « migrants », de la torture, des peines et traitements inhumains et à ne pas les expulser vers un pays où ils courent le risque d’être victime d’un tel traitement. Cette Convention proclame aussi le droit au respect de la vie privée et familiale, ce qui recouvre le regroupement familial (art. 8). D’autre part, le 13 décembre 2011, l’Union européenne est allée plus loin en adoptant la directive « qualification » 2011/95/UE, qui fait elle-même référence à la Convention de Genève et qui consacre une « protection subsidiaire » à côté de celle du statut de réfugié traditionnel. Celle-ci est attribuée à l’étranger qui ne remplit pas les conditions d’obtention du statut de réfugié et qui prouve qu’il est exposé, dans son pays, à la peine de mort, la torture, les traitements inhumains ou dégradants, mais aussi — et c’est là que le bât blesse — à une « menace grave et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence qui peut s’étendre à des personnes sans considération de leur situation personnelle et résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ». C’est évidemment la porte ouverte à l’immigration massive musulmane incontrôlée, compte tenu du nombre de conflits dans le monde. On voit donc bien comment l’étau s’est petit à petit resserré et a fini par nous étrangler. Pour aggraver la situation, la loi française n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 poussa le raisonnement jusqu’au bout en supprimant le délit de séjour irrégulier sur notre territoire suite à plusieurs arrêts de la Cour de Justice de l’Union européenne allant dans le sens de ce qui précède.

    La loi 2018 « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie » n’est qu’une adaptation à cette situation et a vocation à essayer vainement de réduire les délais d’attente et davantage reconduire à la frontière. Autant de vœux régulièrement formulés depuis vingt ans par les gouvernements successifs. Ce n’est pas un cap de fermeté contre l’immigration massive comme annoncé par Emmanuel Macron. Pour couronner le tout, le Pacte de Marrakech de 2018, pacte mondial « pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » vise in fine petit à petit, à imposer une coopération en matière de migrations internationales et vient encore obscurcir l’émergence de solutions alternatives. Alors, comment sortir de cet étau ?

    Nous avons besoin de remplacer ce système par un cercle vertueux c’est-à-dire par la révision des dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) en matière d’asile et de regroupement familial, et par une réécriture plus stricte de la notion de protection « subsidiaire » de la directive « qualification » 2011/95/UE. Sinon, il nous faudra constater cette impasse et sortir de ces traités par référendum, y compris celui de Schengen, afin de renouer avec le contrôle de nos frontières nationales. Il s’agit de valoriser le principe de subsidiarité descendante qui figure dans l’esprit de l’art 5 du TFUE. Au regard des principes évoqués, il apparaît parfaitement envisageable de proposer une révision de la répartition entre les compétences exclusives et celles partagées, au regard du niveau de souveraineté à retrouver, et de vérifier si le niveau d’implication de l’Union dans les compétences partagées est bien conforme au principe de proportionnalité. Par ailleurs, il faudra évidemment rétablir le délit de séjour irrégulier sur notre territoire.

    D’autres mesures devront être prises : Le code de la nationalité mérite d’être remis à plat avec des principes fondamentaux inscrits dans la Constitution, dont le maintien du droit du sol, mais sous conditions (acquisition de la nationalité française à 18 ans, sous réserve d’une prestation de serment portant allégeance aux valeurs de la République, le parjure générant d’office la perte de la nationalité française).

    Nous devons réviser les accords bilatéraux signés avec les pays d’origine des migrants, qui facilitent actuellement l’immigration « subie » et n’ont plus de justification aujourd’hui (Algérie, Maroc, Tunisie). Il faut instaurer la préférence nationale pour les aides sociales afin d’en finir avec les pompes aspirantes de nos droits sociaux. Les regroupements familiaux et les prestations sociales qui en découlent doivent être strictement limités à une épouse et aux enfants de cette dernière. Le non-respect de cette règle par des collectivités publiques doit être sanctionné pénalement. Les reconduites à la frontière doivent être systématisées dès le refus de résider sur le territoire français notifié, tandis que les États qui refusent de reconnaître leurs ressortissants doivent être pénalisés par des mesures économiques. La règle du maintien en France des mineurs isolés doit être abrogée. Les demandes de droit d’asile doivent être effectuées exclusivement dans nos ambassades. Afin de lutter — enfin — efficacement contre les réseaux de passeurs, trafiquants de chair humaine, aux ramifications nationales, mais surtout internationales, un office central de lutte contre l’immigration clandestine sera créé. Il sera rattaché à la Police aux frontières (PAF). Le trafic d’êtres humains sera sanctionné par 20 ans de réclusion. L’objectif est de lutter contre les passeurs en empêchant les départs par bateau de la Libye et les passages par les Balkans. Enfin, la double nationalité ne sera plus autorisée pour les fonctions de député, sénateur, ministre, Premier ministre et président de la République, en raison des conflits d’intérêts évidents.

    Redonner confiance aux forces de l’ordre tout en exigeant des résultats

    La lutte contre le sentiment d’insécurité a été une imposture cherchant à masquer la réalité de la situation. L’insécurité s’est accrue alors que les effectifs et moyens des forces de sécurité intérieure et des armées ont été réduits, affectant dramatiquement la protection et la défense du pays. Une loi de programmation pour la sécurité intérieure sera nécessaire à l’instar de celle pour la Justice. Il s’agit de rassurer les forces de l’ordre sur les moyens indispensables à leurs missions incluant des investissements clairement affichés et sanctuarisés, en particulier la reconstitution en cinq ans des effectifs des forces de sécurité supprimés par Nicolas Sarkozy (14 500 suppressions de poste) et qui n’ont pas été comblés ni par François Hollande ni par Emmanuel Macron, mais aussi par des mesures sociales comme par exemple une facilitation du logement des policiers dans leur zone de travail.

    Accroître l’empreinte territoriale des forces de l’ordre

    L’État doit reprendre toute sa place régalienne dans le domaine de la sécurité. En contrepartie de l’investissement de l’État dans la mission « sécurité », une exigence de résultats sera attendue de la part des forces de sécurité intérieure police et gendarmerie qui devront accroître leur « empreinte territoriale » : nombre de patrouilles de jour, de nuit, réellement déployées au quotidien, modalités d’intervention, réserves disponibles. Elles devront reprendre le chemin de la police de voie publique ou de proximité, mission ayant glissé petit à petit vers les polices municipales qui en assurent aujourd’hui la quasi-totalité dans nombre de villes. Cela devra se traduire par une nécessaire transformation profonde de la police nationale tant au niveau de la formation initiale et continue que du commandement, ainsi qu’une nécessaire adaptation de l’organisation du temps de travail aux besoins opérationnels, comme le réclame le rapport d’octobre 2020 de la Cour des comptes sur l'organisation du temps de travail et les heures supplémentaires dans la police nationale. Son fonctionnement sera amélioré, en particulier en plaçant sous l’autorité d’un seul responsable, dans chaque département, des services de police en charge de la sécurité publique, de la police judiciaire et de la police des frontières (quand il y a lieu). Un chef, une mission, des moyens, voilà un principe qui a fait ses preuves !

    Accroître l’empreinte sécuritaire

    Au niveau de la répartition de la compétence territoriale police/gendarmerie, le critère du seuil de densité démographique est dépassé. Le critère pertinent est devenu celui du seuil géographique de « fracture sécuritaire », c’est-à-dire lorsque l’équilibre est en danger. À cet égard, au critère du volume d’effectifs appliqué à une zone, il faut substituer celui de la performance. C’est d’ailleurs ce que propose également le rapport de la Cour des comptes de mai 2021 sur le bilan du rattachement de la gendarmerie nationale au ministère de l’Intérieur, qui demande qu’un audit soit effectué sur les redéploiements de compétence effectués jusqu’en 2015. La Cour des comptes écrit, à juste titre, qu’« il pourrait être souhaitable de prendre en compte la doctrine d’emploi et le mode d’organisation de chaque force, de façon à attribuer la compétence sur des bassins de délinquance particuliers à celle qui apparaîtrait là mieux à même de répondre aux problèmes qui s’y présentent ». À la police comme à la gendarmerie de s’interroger sur leurs territoires à « fracture sécuritaire » comme les quartiers dits de reconquête républicaine et d’y concentrer des moyens humains issus de leur zone de responsabilité encore non fracturée.

    Un « continuum de sécurité » dont il faut dénoncer les effets pervers

    D’une manière générale, la tendance au désengagement de l’État de cette mission régalienne s’il en est qu’est la sécurité doit être endiguée. En effet, le besoin accru de sécurité est patent, mais au lieu de renforcer la police et la gendarmerie nationales, l’État transfert de plus en plus depuis une quarantaine d’années une partie de cette responsabilité aux polices municipales et semble aujourd’hui prêt, selon une espèce de glissement inéluctable, à y associer les sociétés privées de sécurité. La complémentarité doit rester la règle, mais pas le transfert de responsabilité par petites touches successives. Renforcer de plus en plus les polices municipales au lieu des forces de sécurité d’État aboutit à plus de sécurité pour les villes qui en ont les moyens (le cas de Nice est emblématique). Cela engendre donc une inégalité de sécurité entre les Français. Attention donc à la cohérence avec l’exigence de sécurité partout et pour tous. Il est donc nécessaire de dénoncer la forfaiture du gouvernement actuel qui conçoit le renforcement des polices municipales et de la sécurité privée dans le cadre du concept fumeux de Police de Sécurité du Quotidien (PSQ), sous couvert d’un « continuum de sécurité » dont il faut dénoncer les effets pervers.

     

    Philippe FRANCESCHI
    Consultant en sécurité
    Philippe Franceschi, ancien officier supérieur de gendarmerie et ex-responsable du projet "contre-terrorisme Sahel" de la Commission européenne, est consultant dans le domaine de la sécurité.

    Source : https://frontpopulaire.fr/