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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur TV Libertés, qui veut la peau d’EDF ? - Politique & Eco n°295 avec Jean-François Auzolle.


    L’histoire de l’EDF se divise en trois parties :

    1. Le temps de la croissance et du succès (1945 - 1980)

    2. Les années du doute et les erreurs stratégiques (1980 - 2000)

    3. A partir du début du XXI° siècle, EDF est à la fois entrée dans les déficits et les incertitudes, au surplus menacée, au motif de ces difficultés, d’être découpée par l’UE avec la complicité de la classe politique française.

    Depuis 1945 et jusqu’aux années 80, l’entreprise française connut des heures de gloire, une grande prospérité, financée par les emprunts internationaux et des progrès techniques importants dans le nucléaire principalement qui fit de la France un pays indépendant et sûr. Puis les années de doute et d’erreur vinrent avec l’abandon du surgénérateur, les mécomptes d’Areva et la lenteur de réalisation des EPR.

    Et voilà maintenant que l’UE veut découper l’entreprise en trois morceau, bleu, vert et azur, et introduire des modes de gestion à l’anglo-saxonne, y compris pour l’eau dont le rôle est décisif dans l’activité des centrales. Jean-François Auzolle, ingénieur de l’école Centrale Paris, nous fait avec passion, la fresque historique et technologique d'un fleuron français victime du mondialisme.

  • En vente à la Librairie de Flore.

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    « Qui suis-je? » – Maurras, 12,00€
    (Editions Pardès, 2011, Broché, 128 pg, nombreuses illustrations.)


    Voila une synthèse qui permettra au lecteur pressé de se tenir informé des avancées les plus significatives dans la recherche sur Charles Maurras.
    #librairiedeflore

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    Elle évoquera, entre autres sujets, la mort de la mère de Charles Maurras : vous y apprendrez, nous l'espérons, certaines choses que beaucoup ignorent, et approfondirez, ainsi, votre connaissance de l'homme Maurras...

     

    lafautearousseau

  • Sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : ”FRP, activités de janvier : demandez le programme !” ....

       Quatre temps forts marqueront le mois de janvier :

    1. : le Café actualité d'Aix : dès le mardi 3 janvier... : Catophobie ? (Animé par Antoine de Crémiers)

    2. : le Café politique de Marseille : le samedi 7 janvier avec Jean-François Mattéi sur : "Le déclin de la civilisation européenne est-il irréversible ?"- Café incluant un moment festif puisqu'il est aussi Pot de Nouvel An et Gâteau des Rois...

    3. : à  Marseille, un 21 janvier d'exception : 

         * Messe pour Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution...

         * Dîner-débat auquel Jean-François-Mattéi participera de nouveau -avec une personnalité de premier plan qui fera la surprise de ce début d'année. 

          Cette année, le 21 janvier est un samedi, ce qui offre plus de liberté, donc de possibilités à tout le monde. Nous espèrons donc un réel effort de participation active de tous, et la présence, non seulement de nombreux Marseillais, mais aussi des Martégaux, des Aixois, des Toulonnais, des Niçois... afin que cette manifestation de dénonciation de l'acte fondateur des Totalitarismes modernes soit une des manifestations qui comptent dans la ville...

    4. Symbolique, le premier Café Histoire de Toulon : le samedi 28 janvier, c'est en effet la première pour le petit nouveau dans le Club : le Café Histoire de Toulon tiendra sa première séance, avec Danièlle Masson, qui sera enregistrée, et la vidéo mise sur le Blog, comme pour les autres Cafés... 

    * Rappel : Comme nous l'avions dit, nous n'envoyons plus d'invitations systématiques pour les Cafés : l'argent que vous nous confiez par vos dons et cotisations doit être mieux utilisé ailleurs (achat de matériel etc...). Seuls recevront une invitation ceux qui n'ont ni Internet ni téléphone portable (pour recevoir l'invitation par SMS) : c'est-à-dire, en fait très peu de monde...

       Faites donc tous un effort pour vous tenir informés des dates des Cafés (pour Aix - le premier mardi de chaque mois - et pour Marseille - le premier ou deuxième samedi de chaque mois) - elles sont publiées sur nos deux Blogs depuis début septembre ! Informez-vous donc, soyez actifs, et faites-vous les "rabatteurs" pour ces Cafés, en y amenant des parents des amis, vos enfants etc.... Ils constituent une réflexion, une formation sérieuses dans la tradition la meilleure de l'Action française. 

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  • Guy de Balanda : deux ans déjà, toujours présent !

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    Photo prise aux États-Unis, lors d'une visite chez l'un de ses fils, Axel, qui vit et travaille là-bas...

    Á l'occasion de ce deuxième anniversaire de l'entrée de Guy dans le vrai Royaume, nous lui dédions ce 39ème "Document pour servir à une histoire de l'URP" que vous pouvez regarder ci-après : il s'agit de la courte vidéo (3'45) de notre hommage à Jeanne d'Arc, le 13 Mai 2018, et Guy était présent... 

    L'an passé (premier "anniversaire") la famille de Guy avait organisé une Messe en la cathédrale d'Aix, suivie d'un repas familial. J'avais été convié et, naturellement, j'étais présent. Il en sera de même cette année, ce rendez-vous s'installant ainsi comme une tradition familiale. Bénédicte (soeur aînée de Guy) vient de m'en communiquer les coordonnées : dimanche 27 février, 10h30, Cathédrale saint Sauveur d'Aix. Et, naturellement, j'y serai...

    François Davin, Blogmestre

  • Samedi et dimanche, Salon de la BD historique à Senlis... :

            Entre autre invités : Hugues Capet....

            http://www.senlisbd.com/

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1814 : Louis XVIII établit la Charte constitutionnelle

              

    "Octroyée", et ce "lors de la dix-neuvième année de son règne", elle garantit la liberté de la presse, le respect des biens nationaux, l'égalité devant la loi...

    Elle représente un réel effort pragmatique pour s'accommoder de la révolution-fait et, selon le mot de Chateaubriand, pour "....préparer notre entrée dans l'ère nouvelle, en gardant ce qui valait de l'être de la Révolution et de l'Empire. Avoir un roi qui règne, des ministres qui gouvernent et sont responsables devant les deux chambres de la représentation..."

    Ce que Maurras exprimait d'une autre façon : "s'accomoder de la Révolution-fait, se dépêtrer de la Révolution-idée..."

    lafautearousseau

  • « CETA signé, agriculteurs sacrifiés ! » Les royalistes lyonnais sur le pont !

    Le journal local Lyon people relaye la dernière action des Royalistes lyonnais sur le CETA et la détresse des agriculteurs.

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    Les camelots du roi ont déplié leur banderole sur le pont autoroutier de la Mulatière – Photo DR

    Dans un communiqué, la section lyonnaise de l’Action Française dénonce le traité de libre échange établi entre le Canada et l’Union Européenne – Photo DR

    « Un agriculteur français se suicide tous les deux jours. Les éleveurs bovins et laitiers sont les plus touchés par cette hécatombe. Ils croulent sous les dettes et les contraintes environnementales imposées par la bureaucratie européenne, totalement déconnectée de la réalité du terrain.

    Et « en même temps » le CETA est ratifié le 23 Juillet : les importations continuent d’augmenter au détriment des exportations, les agriculteurs français sont placés en concurrence déloyale avec les pays membres de l’UE et avec le Canada. Le bœuf français devra se montrer compétitif avec le bœuf aux hormones canadien s’il veut survivre.

     

    Face à cet assassinat de l’agriculture française nous lançons notre compagne écologique intégrale. L’écologie, si on la veut intégrale, doit s’insérer dans tout un système et ne pas être déconnectée des questions d’économie, de souverainisme ou même d’identité et d’enracinement.

    Les patriotes lyonnais ont ainsi organisé en ce jour du 2 Octobre une action pour sensibiliser les habitants de Lyon et de ses alentours à l’écologie intégrale que nous portons depuis des années par nationalisme et par souverainisme. La préservation de l’environnement et le respect de la faune et de la flore ne pourront être mise durablement en application que si le système politique est lui-même, par nature, écologique et s’il n’est pas soumis aux intérêts partisans et mercantiles.

    Tout ceci devra passer par une revalorisation du métier des agriculteurs et paysans français qui souffrent trop depuis les politiques de marché commun alors qu’ils sont les premiers écologistes. Leur savoir-faire maintient et préserve des paysages, des territoires, des espèces et des identités locales, à l’opposé du mondialisme.

    Pas de pays sans paysans ! »

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

    La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 9 : Travaillons à préparer le recours royal !)
    Après quelques mots dans les parties précédentes sur ce que peut être et faire la Monarchie royale, il reste à “faire la Monarchie”, tâche rude mais devant laquelle toute personne soucieuse de l’unité française et des libertés publiques ne peut s’abstenir. Conquérir peu à peu le “champ des possibles” commence par un travail humble de réflexion et d’action, par le service des autres et la diffusion des idées royalistes.

    Le Groupe d’Action Royaliste depuis une bonne douzaine d’années s’y emploie, avec de faibles moyens mais une volonté sans faille : considérez cette page, mais aussi son site officiel sur la toile et toutes les ressources en textes, argumentaires, vidéos que la GAR a mis en ligne et à votre disposition, et ce n’est pas terminé, loin de là !
    Car la Monarchie royale est une nécessité pour que perdure la France et son unité respectueuse des particularités régionales, contre tout jacobinisme étatique ; pour que la justice sociale soit réaffirmée en ces temps de mondialisation néo-féodaliste ; pour que l’écologie intégrale devienne une réalité concrète pour préparer le monde de demain soucieux de préserver le surlendemain ; etc.
    Et ne perdons pas de vue les Princes qui incarnent, non pas nos seules espérances, mais celles des générations françaises à venir...
     
  • Patrimoine cinématographique • Le promeneur du Champ de Mars

     

    Par Pierre Builly

    Le promeneur du Champ de Mars de Robert Guédiguian (2005)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgLe vieil homme et la mort 

    Pour une fois, Robert Guédiguian n’évoque pas l'Estaque, le boulevard Michelet, le glorieux Olympique de Marseille et le cours Belzunce. 

    Mais il réalise un film sans aucun rapport avec les docks, la brise marine, le mistral et les calanques. Un film tout entier consacré à un homme. Que cet homme soit alors, et pour quelques mois encore Président de la République n'est pas sans importance, mais n'est pas si décisif que ça. 

    C20eSMOUkAAF46y.jpgAucune ennuyeuse rétrospective, dans Le promeneur du Champ de Mars, de l'action du quatrième chef d’État de la Vème République, aucun jugement de valeur, ni d'appréciation des forces politiques en présence : c'est à peine si est évoquée la réalité, l'actualité ennuyeuse et fébrile : c'est la marche vers la mort évidente et annoncée d'un lettré qui a vécu une vie intense, grisante, éblouissante. 

    D'ailleurs, le film commence par deux éblouissements : le survol de la Beauce et de Chartres à la scansion des mots de Charles Péguy et la présentation des gisants de la basilique de Saint-Denis, nécropole des Rois de France. Celui qui va mourir, et qui le sait, se pétrit encore de la force et de la beauté de ce qu'il a aimé, sans doute de singulière façon, comme il a passionnément aimé le Pouvoir, avec orgueil, cynisme, distance, hauteur. 

    le-promeneur-du-champ-de-mars.jpgFrançois Mitterrand aura été le dernier Président lettré de notre pays, sans doute, et même sûrement pour toujours (si, par malheur, l'agrégé de Lettres classiques François Bayrou était élu, en mai prochain, il ferait tout pour passer pour inculte, n'en doutons pas !) ; un Président qui avait le sens et le goût de l'Histoire et de la permanence des peuples, et celui de la transcendance, aussi (à la fin de son dernier message de vœux, le 31 décembre 1994 Je crois aux forces de l'esprit, et je ne vous quitterai pas !). 

    Du cinéma, tout ceci ? Et comment ! L'ivresse et la vanité du Pouvoir, la solitude du chef, la perspective de la mort douloureuse (et surtout de la perspective d'abandonner tout ça - ainsi que disait Mazarin, autre grand homme d’État -, c'est-à-dire toutes les beautés et les douceurs de la vie...) Du cinéma, bien sûr, quand un réalisateur trouve un acteur aussi exceptionnel que Michel Bouquet, prodigieux de ressemblance, de force intériorisée, de sens du sacré et de sens du dérisoire... 

    le-promeneur-du-champ-de-mars-01.jpgDeux réticences, toutefois : l'ennui de l'anecdote sentimentale qui secoue le confident (Jalil Lespert) du Président, anecdote d'une banalité peu soutenable au regard de la lente agonie du vieil homme (mais, après tout, c'est peut-être voulu, cette juxtaposition), et la trop lourde insistance sur le passé trouble, ou prétendu tel de François Mitterrand, regard vertueux, donc agaçant. 

    Un vieillard hédoniste, ambitieux, secret, cynique et profond meurt devant nous, désespéré, à sa façon, de n'être parvenu au faîte de l’État qu'à l'heure où l'action politique n'avait plus d'existence, avait disparu, noyée par l'omnipotence du Marché et des multinationales. Il aurait été un parfait Capétien. 

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    DVD épuisé, qu’on peut néanmoins trouver autour de 35 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • Emmanuel Macron n’aime pas la France, par Philippe Kerlouan.

    On serait tenté de dire qu’il est « l’anti-France », mais on n’ignore pas les connotations historiques de cette expression. Vaudrait-il mieux parler d’« anti-République » ? Ce serait confondre, comme le font beaucoup de politiciens, la France et la République. Or, la France n’est pas née avec la République, ce sont le christianisme et la monarchie qui l’ont construite. 

    9.jpegÀ y regarder de près, on ne trouve guère chez lui d’amour de la France, ni dans sa pensée ni dans ses actes, et il s’écarte, en plusieurs occasions, des valeurs républicaines qu’il prétend incarner.

    Ainsi, un de ses premiers actes fut de reconnaître officiellement le drapeau de l’Union européenne. « C’est un geste avant tout symbolique et politique », expliqua alors l’Élysée, ajoutant que « la France confirme ainsi son attachement aux symboles européens, non seulement le drapeau mais aussi l’hymne ou la journée de l’Europe ». Il avait déjà fait jouer l’Ode à la joie, le soir de son élection, et posé avec les drapeaux européen et français pour son portrait officiel. Actes symboliques, peut-être, mais qui traduisent un amour de l’Europe au moins aussi fort que l’amour de la France.

    Le 4 mars 2019, il a lancé la campagne européenne dans une tribune intitulée « Pour une Renaissance européenne », diffusée dans les 28 pays membres. Preuve, s’il en fallait, que la souveraineté européenne lui tient plus à cœur que la souveraineté de la France. On l’a vu encore pendant la crise sanitaire, avec ses réticences à fermer les frontières à l’intérieur de l’espace Schengen. Et que dire de l’allocution prononcée depuis l’Élysée, quelques heures après l’intrusion de manifestants pro-Trump dans l’enceinte du Capitole, devant le drapeau français, européen et… américain ?

    Un autre exemple, qui souligne bien sa mentalité. Pour favoriser le rapprochement avec l’, il n’a pas hésité à manifester une sorte de complaisance pour les anciens ennemis de la France, à tomber dans une repentance qui ne dit pas son nom. D’abord, quand il était candidat, en qualifiant, sur le sol algérien, la colonisation de « crime contre l’humanité ». Puis en déclarant, le 13 septembre 2018, que Maurice Audin, un mathématicien, communiste et anticolonialiste, disparu en 1957, avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires » de l’armée française. Enfin, récemment, en reconnaissant l’assassinat de l’avocat et militant FLN Ali Boumendjel.

    Pas un mot sur les atrocités commises, pendant la guerre d’Algérie, contre des Européens et des Algériens. Pas un mot sur le « massacre oublié » d’Oran, le 5 juillet 1962, où sept cents habitants, pieds-noirs et Algériens ayant choisi la France, furent massacrés sans qu’interviennent les 18.000 militaires, confinés dans leur caserne par le général Katz, qui obéissait lui-même aux instructions venues de plus haut. On ne peut pas mettre toutes ces omissions sur le compte de la jeunesse d’un Président qui n’a pas connu cette période tragique – un Président devrait savoir l’Histoire de son pays : elles révèlent aussi un parti pris qui ne va pas dans le sens de l’amour de la France.

    Macron n’aime pas la France, il n’aime pas non plus la République. Il ne la met en avant que pour légitimer son action, dont il n’est pas prouvé qu’elle serve les intérêts de la France. Il feint de se préoccuper tantôt des plus âgés, tantôt des plus jeunes, en fonction des circonstances. Il se préoccupe surtout d’élargir son électorat, quitte à se contredire ou à défendre demain le contraire de ce qu’il défendait hier. Il prétend vouloir transformer la France, mais il la rend difforme et la dissout dans l’européisme et le mondialisme. Il n’aime que lui-même.

     

  • Le voyage de Pekin

    Emmanuel Macron et Xi Jinping à Pékin, le 9 janvier

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

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    En février 2017, lors d’un voyage en Algérie, le candidat Macron s’était cru autorisé à fustiger les prétendus « crimes contre l’humanité » que la France, y aurait commis, semblant vouloir se donner ainsi, fût-ce au mépris de l’Histoire, une dimension morale.

    En novembre, à Ouagadougou (ex-Haute-Volta) le président Macron a proposé un bilan plus « équilibré » de la période coloniale, prouvant ainsi qu’il a compris la faute politique que constitue une approche trop moralisatrice, à plus forte raison quand elle est fondée sur le déni. En janvier 2018, en voyage officiel en Chine, récusant toute « diplomatie de l’hygiaphone », il explique aux journalistes français que reprocher à Pékin de ne pas respecter les droits de l’homme reviendrait à « ignorer des distances culturelles et des choix profonds de société ». Convenons simplement qu’il a fait des progrès. 

    Deux points de convergence ponctuels (et peut-être critiquables) sur le multilatéralisme et le réchauffement climatique justifiaient déjà le voyage de Pékin, lequel aura par ailleurs donné lieu, comme il se doit, à la signature de nombreux accords et contrats. Mais M. Macron, qui a l’ambition d’établir un « partenariat stratégique » avec la Chine aura eu le bon sens de ne pas se comporter en marchand de tapis, affirmant dès son premier discours que France et Chine ne sont pas des nations tout à fait comme les autres (« Nous sommes deux civilisations, c’est-à-dire deux peuples qui, depuis des siècles, mettent en œuvre, dans tous les domaines, une certaine conception de l’homme »). S’il est difficile de prédire l’avenir franco-chinois, on peut quand même convenir que le volontarisme politique affiché par le chef de l’Etat redore le blason d’une diplomatie française qui semble enfin se retrouver elle-même. 

    Il est vrai que M. Macron inscrit son action dans une conjoncture particulièrement favorable. D’abord il succède aux deux piteux présidents que furent MM. Sarkozy et Hollande, celui-ci ordinaire, celui-là vulgaire, tous les deux incultes. Du coup, le voici qui se déclare. Et s’active, sans tomber dans l’agitation d’un Sarkozy ou le prêchi-prêcha d’un Hollande. Ensuite, il fait son entrée sur la scène internationale alors que les principaux « alliés » de la France - l’Allemagne de Mme Merkel, la Grande-Bretagne de Mme May, les Etats-Unis de M. Trump - sont dans une situation plus ou moins préoccupante pour les raisons que tout le monde connaît. 

    On peut à l’évidence lui reprocher de trop jouer la carte européenne ; on peut tout aussi bien saluer son opportunisme dans ce domaine. De même a-t-il raison, contrairement à tant d’autres, de parler à tout le monde, ce qui est de bonne politique : il reçoit MM. Trump et Poutine, puis MM. Netanyahu et Abbas, puis MM. Erdogan et Kurz ; le voici en Arabie Séoudite et bientôt en Iran, en Afrique noire puis en Chine. Ici et là avec des contrats à la clé mais aussi pour (ré)affirmer les grands axes d’une politique étrangère au fond très classique, avec toujours ce réalisme de bon aloi qui consiste à parler directement et au plus haut niveau des vrais problèmes. 

    A ceux qui trouveraient ces lignes trop enthousiastes, nous concéderons qu’Il ne faut pour autant pas s’emballer car tout cela n’est peut-être qu’un feu de paille. Là comme ailleurs, le temps seul permettra de juger la politique étrangère d’un M. Macron dont on peut seulement dire qu’il laisse entrevoir des perspectives intéressantes.   

  • GRANDS TEXTES (40) : Maurrassisme et Catholicisme

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    Maurras s'explique ici, avec une hauteur de vue incomparable et dans une langue superbe  sur le grand respect, la sourde tendresse, la profonde affection qu'il voue - et avec lui toute l'Action française, croyants ou non - à l'Eglise catholique.

    Au temps où Maurras publie ce vrai grand texte, comme au nôtre, cet attachement a toujours suscité une sorte de critique catholique venue de milieux bien déterminés - suspectant sa sincérité ou mettant en cause ses motivations supposées.

    Cette même mouvance s'employait par ailleurs, à combattre tout ce qui, dans l'Eglise pouvait relever de la Tradition. 

    Nous partageons aujourd'hui encore les analyses et les sentiments de Maurras envers le Catholicisme - ce qui est pourtant devenu parfois fort difficile du fait de tels des revirements, évolutions, ou prises de position actuelles de l'Eglise. 

     

    Mais nous n'ajouterons pas à la longueur de ce texte superbe.   Lafautearousseau 

    I

    maurras_democratie_religieuse_1978_vignette.pngOn se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d'une sourde tendresse et d'une profonde affection. — C'est de la politique, dit-on souvent. Et l'on ajoute : — Simple goût de l'autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d'aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d'un propos de M. Brunetière : « L'Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

    Tout cela est frivole, pour ne pas dire plus. Quelque étendue que l'on accorde au terme de gouvernement, en quelque sens extrême qu'on le reçoive, il sera toujours débordé par la plénitude du grand être moral auquel s'élève la pensée quand la bouche prononce le nom de l'Église de Rome. Elle est sans doute un gouvernement, elle est aussi mille autres choses. Le vieillard en vêtements blancs qui siège au sommet du système catholique peut ressembler aux princes du sceptre et de l'épée quand il tranche et sépare, quand il rejette ou qu'il fulmine ; mais la plupart du temps son autorité participe de la fonction pacifique du chef de chœur quand il bat la mesure d'un chant que ses choristes conçoivent comme lui, en même temps que lui. La règle extérieure n'épuise pas la notion du Catholicisme, et c'est lui qui passe infiniment cette règle. Mais où la règle cesse, l'harmonie est loin de cesser. Elle s'amplifie au contraire. Sans consister toujours en une obédience, le Catholicisme est partout un ordre. C'est à la notion la plus générale de l'ordre que cette essence religieuse correspond pour ses admirateurs du dehors.

    image.jpgIl ne faut donc pas s'arrêter à la seule hiérarchie visible des personnes et des fonctions. Ces gradins successifs sur lesquels s'échelonne la majestueuse série des juridictions font déjà pressentir les distinctions et les classements que le Catholicisme a su introduire ou raffermir dans la vie de l'esprit et l'intelligence du monde. Les constantes maximes qui distribuent les rangs dans sa propre organisation se retrouvent dans la rigueur des choix critiques, des préférences raisonnées que la logique de son dogme suggère aux plus libres fidèles. Tout ce que pense l'homme reçoit, du jugement et du sentiment de l'Église, place proportionnelle au degré d'importance, d'utilité ou de bonté. Le nombre de ces désignations électives est trop élevé, leur qualification est trop minutieuse, motivée trop subtilement, pour qu'il ne semble pas toujours assez facile d'y contester, avec une apparence de raison, quelque point de détail. Où l'Église prend sa revanche, où tous ses avantages reconquièrent leur force, c'est lorsqu'on en revient à considérer les ensembles. Rien au monde n'est comparable à ce corps de principes si généraux, de coutumes si souples, soumis à la même pensée, et tel enfin que ceux qui consentirent à l'admettre n'ont jamais pu se plaindre sérieusement d'avoir erré par ignorance et faute de savoir au juste ce qu'ils devaient. La conscience humaine, dont le plus grand malheur est peut-être l'incertitude, salue ici le temple des définitions du devoir.

    Cet ordre intellectuel n'a rien de stérile. Ses bienfaits rejoignent la vie pratique. Son génie prévoyant guide et soutient la volonté, l'ayant pressentie avant l'acte, dès l'intention en germe, et même au premier jet naissant du vœu et du désir. Par d'insinuantes manœuvres ou des exercices violents répétés d'âge en âge pour assouplir ou pour dompter, la vie morale est prise à sa source, captée, orientée et même conduite, comme par la main d'un artiste supérieur.

    Pareille discipline des puissances du cœur doit descendre au delà du cœur. Quiconque se prévaut de l'origine catholique en a gardé un corps ondoyé et trempé d'habitudes profondes qui sont symbolisées par l'action de l'encens, du sel ou du chrême sacrés, mais qui déterminent des influences et des modifications radicales. De là est née cette sensibilité catholique, la plus étendue et la plus vibrante du monde moderne, parce qu'elle provient de l'idée d'un ordre imposé à tout. Qui dit ordre dit accumulation et distribution de richesses : moralement, réserve de puissance et de sympathie.

    II

    On pourrait expliquer l'insigne merveille de la sensibilité catholique par les seules vertus d'une prédication de fraternité et d'amour, si la fraternité et l'amour n'avaient produit des résultats assez contraires quand on les a prêchés hors du catholicisme. N'oublions pas que plus d'une fois dans l'histoire il arriva de proposer « la fraternité ou la mort » et que le catholicisme a toujours imposé la fraternité sans l'armer de la plus légère menace : lorsqu'il s'est montré rigoureux ou sévère jusqu'à la mort, c'est de justice ou de salut social qu'il s'est prévalu, non d'amour. Le trait le plus marquant de la prédication catholique est d'avoir préservé la philanthropie de ses propres vertiges, et défendu l'amour contre la logique de son excès. Dans l'intérêt d'une passion qui tend bien au sublime, mais dont la nature est aussi de s'aigrir et de se tourner en haine aussitôt qu'on lui permet d'être la maîtresse, le catholicisme a forgé à l'amour les plus nobles freins, sans l'altérer ni l'opprimer.

    Par une opération comparable aux chefs-d'œuvre de la plus haute poésie, les sentiments furent pliés aux divisions et aux nombres de la Pensée ; ce qui était aveugle en reçut des yeux vigilants ; le cœur humain, qui est aussi prompt aux artifices du sophisme qu'à la brutalité du simple état sauvage, se trouva redressé en même temps qu'éclairé.

    Un pareil travail d'ennoblissement opéré sur l'âme sensible par l'âme raisonnable était d'une nécessité d'autant plus vive que la puissance de sentir semble avoir redoublé depuis l'ère moderne. « Dieu est tout amour », disait-on. Que serait devenu le monde si, retournant les termes de ce principe, on eût tiré de là que « tout amour est Dieu » ? Bien des âmes que la tendresse de l'évangile touche, inclinent à la flatteuse erreur de ce panthéisme qui, égalisant tous les actes, confondant tous les êtres, légitime et avilit tout. Si elle eût triomphé, un peu de temps aurait suffi pour détruire l'épargne des plus belles générations de l'humanité. Mais elle a été combattue par l'enseignement et l'éducation que donnait l'Église : — Tout amour n'est pas Dieu, tout amour est « DE DIEU ». Les croyants durent formuler, sous peine de retranchement, cette distinction vénérable, qui sauve encore l'Occident de ceux que Macaulay appelle les barbares d'en bas.

    Aux plus beaux mouvements de l'âme, l'Église répéta comme un dogme de foi : « Vous n'êtes pas des dieux ». À la plus belle âme elle-même : « Vous n'êtes pas un Dieu non plus ». En rappelant le membre à la notion du corps, la partie à l'idée et à l'observance du tout, les avis de l'Église éloignèrent l'individu de l'autel qu'un fol amour-propre lui proposait tout bas de s'édifier à lui-même ; ils lui représentèrent combien d'êtres et d'hommes, existant près de lui, méritaient d'être considérés avec lui : — n'étant pas seul au monde, tu ne fais pas la loi du monde, ni seulement ta propre loi. Ce sage et dur rappel à la vue des choses réelles ne fut tant écouté que parce qu'il venait de l'Église même. La meilleure amie de chaque homme, la bienfaitrice commune du genre humain, sans cesse inclinée sur les âmes pour les cultiver, les polir et les perfectionner, pouvait leur interdire de se choisir pour centre.

    Elle leur montrait ce point dangereux de tous les progrès obtenus ou désirés par elle. L'apothéose de l'individu abstrait se trouvait ainsi réprouvée par l'institution la plus secourable à tout individu vivant. L'individualisme était exclu au nom du plus large amour des personnes, et ceux-là mêmes qu'entre tous les hommes elle appelait, avec une dilection profonde, les humbles, recevaient d'elle un traitement de privilège, à la condition très précise de ne point tirer de leur humilité un orgueil, ni de la sujétion le principe de la révolte. 

    La douce main qu'elle leur tend n'est point destinée à leur bander les yeux. Elle peut s'efforcer de corriger l'effet d'une vérité âpre. Elle ne cherche pas à la nier ni à la remplacer par de vides fictions. Ce qui est : voilà le principe de toute charitable sagesse. On peut désirer autre chose. Il faut d'abord savoir cela. Puisque le système du monde veut que les plus sérieuses garanties de tous les « droits des humbles » ou leurs plus sûres chances de bien et de salut soient liées au salut et au bien des puissants, l'Église n'encombre pas cette vérité de contestations superflues. S'il y a des puissants féroces, elle les adoucit, pour que le bien de la puissance qui est en eux donne tous ses fruits ; s'ils sont bons, elle fortifie leur autorité en l'utilisant pour ses vues, loin d'en relâcher la précieuse consistance. Il faudrait se conduire tout autrement si notre univers était construit d'autre sorte et si l'on pouvait y obtenir des progrès d'une autre façon. Mais tel est l'ordre. Il faut le connaître si l'on veut utiliser un seul de ses éléments. Se conformer à l'ordre abrège et facilite l'œuvre. Contredire ou discuter l'ordre est perdre son temps. Le catholicisme n'a jamais usé ses puissances contre des statuts éternels ; il a renouvelé la face de la terre par un effort d'enthousiasme soutenu et mis en valeur au moyen d'un parfait bon sens. Les réformateurs radicaux et les amateurs de révolution n'ont pas manqué de lui conseiller une autre conduite, en le raillant amèrement de tant de précautions. Mais il les a tranquillement excommuniés un par un.

    III

    L'Église catholique, l'Église de l'Ordre, c'étaient pour beaucoup d'entre nous deux termes si évidemment synonymes qu'il arrivait de dire : « un livre catholique » pour désigner un beau livre, classique, composé en conformité avec la raison universelle et la coutume séculaire du monde civilisé ; au lieu qu'un « livre protestant » nous désignait tout au contraire des sauvageons sans race, dont les auteurs, non dépourvus de tout génie personnel, apparaissaient des révoltés ou des incultes. Un peu de réflexion nous avait aisément délivrés des contradictions possibles établies par l'histoire et la philosophie romantiques entre le catholicisme du Moyen-Âge et celui de la Renaissance. Nous cessions d'opposer ces deux périodes, ne pouvant raisonnablement reconnaître de différences bien profondes entre le génie religieux qui s'était montré accueillant pour Aristote et pour Virgile et celui qui reçut un peu plus tard, dans une mesure à peine plus forte, les influences d'Homère et de Phidias. Nous admirions quelle inimitié ardente, austère, implacable, ont montrée aux œuvres de l'art et aux signes de la beauté les plus résolus ennemis de l'organisation catholique. Luther est iconoclaste comme Tolstoï, comme Rousseau. Leur commun rêve est de briser les formes et de diviser les esprits. C'est un rêve anti-catholique. Au contraire, le rêve d'assembler et de composer, la volonté de réunir, sans être des aspirations nécessairement catholiques, sont nécessairement les amis du catholicisme. À tous les points de vue, dans tous les domaines et sous tous les rapports, ce qui construit est pour, ce qui détruit est contre ; quel esprit noble ou quel esprit juste peut hésiter ?

    Chez quelques-uns, que je connais, on n'hésita guère. Plus encore que par sa structure extérieure, d'ailleurs admirable, plus que par ses vertus politiques, d'ailleurs infiniment précieuses, le catholicisme faisait leur admiration pour sa nature intime, pour son esprit. Mais ce n'était pas l'offenser que de l'avoir considéré aussi comme l'arche du salut des sociétés. S'il inspire le respect de la propriété ou le culte de l'autorité paternelle ou l'amour de la concorde publique, comment ceux qui ont songé particulièrement à l'utilité de ces biens seraient-ils blâmables d'en avoir témoigné gratitude au catholicisme ? Il y a presque du courage à louer aujourd'hui une doctrine religieuse qui affaiblit la révolution et resserre le lien de discipline et de concorde publique, je l'avouerai sans embarras. Dans un milieu de politiques positivistes que je connais bien, c'est d'un Êtes vous catholiques ? que l'on a toujours salué les nouveaux arrivants qui témoignaient de quelque sentiment religieux. Une profession catholique rassurait instantanément et, bien qu'on n'ait jamais exclu personne pour ses croyances, la pleine confiance, l'entente parfaite n'a jamais existé qu'à titre exceptionnel hors de cette condition.

    La raison en est simple en effet, dès qu'on s'en tient à ce point de vue social. Le croyant qui n'est pas catholique dissimule dans les replis inaccessibles du for intérieur un monde obscur et vague de pensées ou de volontés que la moindre ébullition, morale ou immorale, peut lui présenter aisément comme la voix, l'inspiration et l'opération de Dieu même.

    Aucun contrôle extérieur de ce qui est ainsi cru le bien et le mal absolus. Point de juge, point de conseil à opposer au jugement et au conseil de ce divin arbitre intérieur. Les plus malfaisantes erreurs peuvent être affectées et multipliées, de ce fait, par un infini. Effrénée comme une passion et consacrée comme une idole, cette conscience privée peut se déclarer, s'il lui plaît, pour peu que l'illusion s'en mêle, maîtresse d'elle-même et loi plénière de tout : ce métaphysique instrument de révolte n'est pas un élément sociable, on en conviendra, mais un caprice et un mystère toujours menaçant pour autrui.

    Le-pape-Francois-inaugure-le-debut-de-l-Annee-sainte (1).jpgIl faut définir les lois de la conscience pour poser la question des rapports de l'homme et de la société ; pour la résoudre, il faut constituer des autorités vivantes chargées d'interpréter les cas conformément aux lois. Ces deux conditions ne se trouvent réunies que dans le catholicisme. Là et là seulement, l'homme obtient ses garanties, mais la société conserve les siennes : l'homme n'ignore pas à quel tribunal ouvrir son cœur sur un scrupule ou se plaindre d'un froissement, et la société trouve devant elle un grand corps, une société complète avec qui régler les litiges survenus entre deux juridictions semblablement quoique inégalement compétentes. L'Église incarne, représente l'homme intérieur tout entier ; l'unité des personnes est rassemblée magiquement dans son unité organique. L'État, un lui aussi, peut conférer, traiter, discuter et négocier avec elle. Que peut-il contre une poussière de consciences individuelles, que les asservir à ses lois ou flotter à la merci de leur tourbillon ? 

     

     

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    le rouge et le noir.JPG 

     

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