UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur le Blog La Couronne...

    Le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris

    Monseigneur le comte de Paris est l'héritier légitime des quarante rois qui ont fait la France. Descendant direct du Roi Saint Louis, la famille de Monseigneur le comte de Paris a régné sur la France pendant neuf siècles, d’Hugues Capet jusqu’à Louis-Philippe. Si les Français décidaient de renouer le fil de leur histoire, il régnerait aujourd'hui sous le nom de Jean IV de France.


    Photo du prince par M. David Nivière : https://www.davidnivierephotography.com/

  • Contre le règne des partis, quelles institutions ?

    Les Etats-Généraux tels qu'ils se sont ouverts en 1789
     
    Par Jean-Philippe Chauvin
     

    1262631406.jpg

    Les partis politiques sont épuisés, si l'on en croit le nombre d'adhérents à jour de leur cotisation, et l'opposition, sous ses diverses étiquettes, ne semble pas mieux se porter que le mouvement du président actuel : la seule évocation du cas du parti des Républicains, qui est censé regrouper les restes des formations qui se réclamaient du gaullisme et de la droite conservatrice ou libérale, est éloquent, comme le démontre un article paru dans le quotidien L'Opinion ce lundi 24 septembre 2018, sous le titre « A Paris, à peine 6 % des adhérents LR ont moins de 30 ans » : sur 6.099 adhérents parisiens (pour une métropole de plus de 2 millions d'habitants...), certains arrondissements comptent moins d'une dizaine de membres anté-trentenaires ! Et pourtant, ce parti est considéré comme le parti modéré le plus représentatif de la Droite et celui qui peut être appelé à diriger à nouveau le pays dans quelques temps. Mais que dire, aussi, du Parti Socialiste, encore au pouvoir il y a deux ans, ou des autres partis dits de gouvernement ? Quant aux partis contestataires, leurs effectifs ont fortement diminué depuis leurs échecs respectifs de l'année 2017, année durant laquelle le « dégagisme » a porté M. Macron à la présidence de la République, sans troupes véritables mais avec des ambitions certaines. 

    Et pourtant ! La démocratie représentative contemporaine accorde aux partis une place prépondérante, au point que l'on peut supposer que, dans ce système, la démocratie est bel et bien, et uniquement, le règne des partis et de leurs servants, mais aussi de leurs financiers et commanditaires. Cela peut pourtant sembler exagéré et illogique au regard de la faible adhésion à ces partis et de la vacuité de leurs programmes, réécrits à la veille de chaque élection, au gré d'une adaptation permanente qui apparaît plus comme une nécessité électorale que comme un engagement vraiment politique... Il y a de quoi être perplexe devant les réunions d'avant-campagne durant lesquelles il est fait appel aux propositions des militants, celles-ci étant, en définitive, supplantées par des textes rédigés par des comités d'experts ou des technocrates, voire par des communicants pour lesquels la forme importe plus que le fond : en fait, il s'agit de conquérir le pouvoir, parfois sans idée précise de son exercice, ce que signalait, en son temps, François Mitterrand dont le livre fameux (et terriblement bien écrit tout autant qu'injuste pour le fondateur de la Cinquième République...) « Le coup d’État permanent » trouvera sa meilleure illustration durant le double septennat (1981-1995) de l'ancien lecteur de L'Action Française et rédacteur du bulletin royaliste L'Action angoumoise des années 30...

    incident1-1.jpgLe ras-le-bol français s'exprime souvent par une forme, plus verbale qu'active, d'antiparlementarisme et d'antipartisanisme qui, pour être compréhensible, n'en est pas moins proprement inefficace, et cela depuis fort longtemps, ne trouvant pas de débouché politique et confinant à une forme de désespérance qui, en définitive, permet au système d'éternellement perdurer sans trop d'inquiétude... L'abstention, que certains revendiquent comme une forme d'action politique de désaveu du système politicien, si elle peut être parfois fort sympathique et légitime, reste désespérément sans effet sur les politiques menées et les institutions : elle est juste révélatrice du malaise, et elle est évoquée en début de soirée électorale pour être totalement oubliée la minute d'après... Constatons qu'elle représente presque 60 % aux élections européennes sans que cela n'empêche ni la légitimation des élections ni les déclarations de victoire des partis, ni les élus de se déclarer les seuls représentants de la Vox populi, ceux ne votant pas (ou plus) étant renvoyés à leur « absence » et au silence. 

    La tradition royaliste ne refuse pas les partis, mais elle s'inquiète du règne de ceux-ci sur l’État, règne consubstantiel à la démocratie représentative : c'est une des raisons fortes de la nécessité royale pour la magistrature suprême de l’État, ainsi libérée des jeux de partis et des alliances politiciennes par la transmission héréditaire, la naissance ne s'achetant pas et le nouveau-né ne se choisissant pas plus que le jour de la mort de son prédécesseur n'est connu, a priori, de celui-ci et des autres... Cette « incertitude temporelle » qui est bien encadrée par des lois fondamentales de succession tout en restant profondément liée à la nature de l'homme elle-même, est sans doute une manière simple, la plus naturelle qui soit, de ne rien devoir aux partis et d'être le recours à ceux-ci lorsque la situation leur échappe et que le pays est menacé. 

    1654052_731908013552215_8115551183139222608_n.jpgAinsi, au regard de l'histoire tragique de la France au XXe siècle, s'il y a bien eu un de Gaulle en juin 1940 pour dépasser la défaite, il a manqué un roi en novembre 1918 pour gagner cette paix qui aurait permis d'éviter les malheurs du printemps 1940, malheurs dont les partis se sont vite exonérés en refilant le pouvoir défait à un vieux maréchal qu'ils étaient allés chercher dans son ambassade de Madrid... 

    Bien sûr, la Monarchie n'est pas un « sceptre magique », mais elle autorise à penser à une forme de démocratie qui ne doive pas tout aux partis, et qui n'en soit pas la prisonnière et, parfois, la victime expiatoire.  ■  

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Sur la page facebook d'Emmanuel Boutang...

    "Ici je veux seulement raconter une sèche et brève histoire : quand on doit tout à un homme, que cet homme s'est trouvé à quatre-vingt ans derrière les barreaux d'une injuste prison, la première obligation est pratique, il faut briser les barreaux. Mais Socrate et Maurras se rejoignent, pour en appeler, contre l'injustice, à la justice et à la loi - justice et loi impossibles dans une démocratie corrompue..." (Pierre Boutang)

    94029073_3367839076562916_7679161771583602688_n.jpg

  • JEAN D'ORLÉANS « LA FAMILLE EST AU CŒUR DE L'ESPRIT DE RÉSISTANCE »

    Le duc et la duchesse de Vendôme avec leurs trois premiers enfants, Gaston, Antoinette et Louise-Marguerite. Depuis, Joseph est venu agrandir la famille.

     

    PROPOS RECUEILLIS JEAN-BAPTISTE D'ALBARET

    ENTRETIEN. Enfants, éducation, rapports familiaux, politique, relations avec les royalistes... Après avoir fait visiter le domaine de Dreux et sa chapelle royale, le prince Jean a répondu aux questions de Politique magazine.

     

    Monseigneur, vous venez d'avoir un quatrième enfant. Que représente pour vous la famille ?

    La famille est au centre de mes préoccupations. J'y trouve un équilibre personnel et une façon de m'inscrire dans la grande tradition capétienne. Dans L'art politique français, un livre qui m'a marqué, Jacques Trémolet de Villers explique que le passage des Carolingiens aux Capétiens fut un moment déterminant de notre histoire. Le premier souci d'Hugues Capet fut en effet d'associer son fils à la couronne et, ainsi, de perpétuer une dynastie qui bâtira ce qui constitue encore aujourd'hui notre pays. La France est une nation millénaire parce que la monarchie a consacré la famille plutôt que l'individu ! Chaque fois que les Orléans ont négligé cet aspect, ils ont eu à le regretter.

    Quelle éducation souhaitez-vous transmettre à vos enfants ?

    Avec mon épouse, la duchesse de Vendôme, nous voulons leur transmettre les principes de vie chrétienne et leur donner le goût de l'ouverture aux autres malgré une société qui a tendance à se replier sur elle-même. Nous veillons évidement à développer leurs capacités intellectuelles, mais nous portons une attention toute particulière à l'équilibre de leur personnalité. C'est pourquoi l'environnement est primordial. Il doit être paisible. Proche de Paris tout en étant à la campagne, le domaine de Dreux est idéal de ce point de vue.

    C'est pour cet environnement que vous vous êtes installé ici ?

    Pas uniquement mais Dreux est un lieu qui m'est cher, entré chez les Capétiens il y a bientôt mille ans ! De nombreux souvenirs m'y attachent puisque j'ai passé ici presque toutes mes fins de semaine et périodes de vacances quand j'étais étudiant. Ma mère, la duchesse de Montpensier, y a longtemps vécu. Joseph est né à l'hôpital de la ville dont Louis VI le Gros et le premier comte de Dreux, frère de Louis VII, furent les bienfaiteurs. C'est dire la longue histoire familiale qui nous relie à Dreux à travers les siècles.

    IMG.jpg

    Mais ne vous êtes-vous pas coupé d'un certain nombre d'activités que vous aviez quand vous habitiez à Paris ?

    Ce n'est pas tout à fait juste. Le mode de vie que j'ai choisi m'a permis de prendre du recul et de me recentrer sur l'essentiel. La vérité, c'est que j'oriente désormais mes activités vers une logique de projets là où elles étaient plutôt déterminées par une logique de structures : j'ai réduit la largeur pour étirer la longueur ! L'efficacité et le volume de mes engagements me semblent avoir ainsi gagné en puissance et en profondeur.

    Quels sont aujourd'hui vos principaux engagements ?

    Le premier, hic et nunc, consiste à évoquer auprès des visiteurs du domaine de Dreux l'histoire vivante de ma famille qui est aussi celle de notre pays. Avec mon association Gens de France, nous espérons obtenir des subventions pour faire venir des groupes de jeunes défavorisés ou marginalisés. J'ai déjà pu constater à quel point il manque à ces adolescents un enracinement et des perspectives. À travers l'histoire de la chapelle royale, nous leur parlerons de la monarchie et de la chrétienté, ce qui, croyez-en mon expérience, n'a rien d'une gageure. Le deuxième est mon action au service de mon pays. Colonel dans la réserve citoyenne, qui fait le lien entre l'armée et la nation, j'ai également l'honneur de parrainer le 4e régiment de chasseurs de Gap. Enfin, et c'est un troisième engagement, je participe à un certain nombre de commémorations internationales et d'événements officiels ou familiaux, en relation avec les familles royales étrangères. Bien sûr, il me faut combiner ces différents engagements avec la gestion de mes forêts et les obligations familiales. Tout cela prend du temps ! Je prolonge également mon action en faveur du patrimoine, en réfléchissant particulièrement aux questions de la succession Orléans et de la Fondation Saint-Louis.

    Justement, la succession et vos rapports avec la Fondation n'ont-ils pas un peu brouillé l'image de votre famille ?

    Comme nous sommes en République, certains estiment sans doute que les Orléans devraient se laisser marcher sur les pieds. J'ai même entendu que nous devrions léguer tout l'héritage à l'État. Mais l'État a déjà pris la moitié des affaires de la famille ! Certaines choses auraient sans doute pu se dérouler autrement mais nous n'avons aucune raison de nous laisser faire. J'ai parfois le sentiment que la Fondation voudrait s'affranchir de la famille en gérant les choses de façon indépendante, ce qui n'est pas admissible. Quant à ce que rapportent les médias de nos relations familiales, n'y accordez pas une importance démesurée. Il peut y avoir chez les Orléans des incompréhensions et des querelles comme dans toutes les familles. Mais je vous assure que ses membres sont heureux de se retrouver aussi souvent qu'ils le peuvent à l'occasion des mariages, des baptêmes ou des vacances. Nous sommes 39 cousins germains et Joseph est le 107e cousin issu de germains. À l'heure où nous nous parlons, un 108e est déjà né ! Les Orléans sont une belle et grande famille.

    Quel regard portez-vous sur notre pays et ses dirigeants ?

    Je suis effaré par les dégâts économiques et sociaux et par l'incapacité de notre classe politique à les prendre en considération. Focalisés sur leurs intérêts propres, nos dirigeants sont coupés des préoccupations quotidiennes des Français. Quand je considère l'état de la France, je constate un déclin dont la manifestation la plus patente me semble être des institutions à bout de souffle qui ne garantissent plus l'impartialité ni la durée - ces vertus capétiennes ! - indispensables au développement d'une grande ambition nationale. Quel gâchis si l'on considère dans le même temps les innombrables atouts dont dispose toujours notre pays... Il faudrait rétablir l'homme au coeur de la problématique économique et sociale. Je fais cependant une distinction entre la politique telle qu'elle se pratique à Paris, dans l'antichambre des partis, et celle qui s'exerce au niveau local où les élus font souvent un travail admirable. Je le vois ici à Dreux. Avec la duchesse de Vendôme, nous sommes très impliqués dans la vie municipale car nous croyons beaucoup aux vertus de l'enracinement. Ce qui nous ramène à la famille : depuis les Manif pour tous, auxquelles j'ai moi-même participé deux fois, elle est au coeur de l'esprit de résistance aux forces qui veulent détruire l'écosystème anthropologique et culturel de notre pays. Cet esprit de résistance me touche particulièrement. Sa seule perspective est le bien commun. Quelle formidable espérance !

    Pour terminer, Monseigneur, pouvez-vous nous dire quelles sont vos relations avec les royalistes ?

    Les relations existent, notamment avec les mouvements comme l'Action française, la Restauration nationale, la Nouvelle Action royaliste, l'Alliance royale. J'ai même parfois des échanges avec des groupes dits « légitimistes » plus ouverts que les autres. Cela dit, pour des raisons évidentes, le prince ne peut s'engager dans l'action militante de ces mouvements. Il définit le cadre général de son action et les royalistes, pour ceux qui le souhaitent, intègrent leurs propres actions dans ce cadre général. S'il y a - ou il y a eu - des divergences de vues, ce qui est d'ailleurs normal, les relations sont donc bonnes. Mais il faut comprendre que le prince a sa propre manière d'agir. Chacun fait ensuite avec ses qualités et ses défauts !

    Repris du numéro de juillet-Août de Politique magazine - Dossier : Le royalisme aujourd'hui >  Commander ou s'abonner ici !

  • Fête de Jeanne d'Arc • Images du Cortège traditionnel & Discours de François Bel-Ker [Paris, 8.05]

     

    par LDC News agency

    Comme chaque année, depuis près d’un siècle, l’Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

    On pourra y entendre en 2e partie le discours de François Bel-Ber, place des Pyramides; discours dont nous avons déjà publié le texte et signalé l'intérêt.  LFAR  •

     

     

    Agence LDC News

     

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : les Rois ont fait la France, elle se défait sans Roi.

    Une couverture du journal royaliste d'Action Française, "Aspects de la France" (années 1960-70), qui résume plutôt bien les idées et propositions royalistes d'aujourd'hui comme d'hier !

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Lille, Samedi 20 Juillet...

    ACTION FRANÇAISE - LILLE :

    Participez à notre camp de fin d'année situé dans les Weppes, autour d'un cadre estival, verdoyant et festif

    Au programme : olympiades, conférences, quizz, repas enraciné et soirée dans la nuit !

    Il ne manque QUE TOI ! Viens en MP pour t'inscrire !

    #lille #actionfrancaise #quizz #olympiades

    1A.jpg

  • L’AF, école de liberté.

    La chro­nique de Sté­phane Blanchonnet

    L’Action fran­çaise recrute d’abord par sa capa­ci­té à don­ner une réponse claire et com­plète au pro­blème du redres­se­ment de l’autorité de l’État, sou­hai­té par tout patriote.

    Stéphane Blanchonnet.pngC’est dans le recours à la légi­ti­mi­té his­to­rique la plus longue, – celle de la monar­chie capé­tienne -, que l’on peut pui­ser l’énergie, le pres­tige, l’indépendance, la hau­teur de vue pour fon­der dura­ble­ment le poli­tique. Mais elle a un autre atout qui est la liber­té de pen­ser qui y règne. Cette liber­té, les mili­tants de mon âge l’ont bien connue à la fin des années 80 et au cours des années 90, avec le foi­son­ne­ment des revues (Le Feu Fol­let, Insur­rec­tion, Réac­tion, Immé­dia­te­ment et, un peu plus tard, Les Épées) dans les­quels les maitres de l’AF, – Bou­tang y com­pris -, étaient invo­qués aux côtés d’auteurs aus­si dif­fé­rents (et en appa­rence éloi­gnés de nous) que Nietzsche, Hegel, Marx, Prou­dhon, Orwell, Hayek et beau­coup d’autres. Était-ce l’héritage des ori­gines de l’AF, dont il faut rap­pe­ler qu’elle n’avait rien en 1900 d’un cercle de réac­tion­naires mais res­sem­blait plu­tôt à une de ces avant-gardes si carac­té­ris­tiques de la Belle Époque ? Sans doute. Et l’intérêt par­ti­cu­lier por­té par les mili­tants de la « Géné­ra­tion Maur­ras » à la période de l’Âge d’or du maur­ras­sisme (avant 1914), selon la for­mule de Pau­gham, per­met de véri­fier cette hypo­thèse. En tout cas, cette liber­té dans le choix des réfé­rences, cette capa­ci­té à aller pui­ser dans tous les cou­rants inté­res­sants du moment, pour les inté­grer à notre syn­thèse natio­nale et royale n’a jamais ces­sé. Aujourd’hui une nou­velle géné­ra­tion se signale par son audace dans les domaines de l’écologie inté­grale ou du com­bat contre le nou­veau pro­gres­sisme qui menace de détruire tout ves­tige de civi­li­sa­tion. En témoignent les publi­ca­tions des Édi­tions de Flore, les articles du Bien Com­mun, l’extraordinaire déve­lop­pe­ment des Camps Maxime Réal del Sarte ces der­nières années ou l’abondante offre de for­ma­tion pro­po­sée en ligne aux mili­tants par leurs pairs. Puisse l’AF res­ter tou­jours fidèle à cette liber­té d’esprit et à cette audace qui la rat­tache au meilleur de l’esprit français !

    3.jpg

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (186)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    12A.jpg

    Douzième partie : De Paris à Paris, en passant par la Belgique !

    Aujourd'hui : L'assassinat de Philippe Daudet (I)...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

    Le jeune Philippe Daudet - quatorze ans et demi l'année de son assassinat - était un pré-adolescent comme tous les autres pré-adolescents; il était simplement d'une extrême sensibilité, et d'une fragilité nerveuse et psychologique certaine ("...étant atteint d'une maladie nerveuse..." dit Massis), sujet à des angoisses régulières, et habité par un besoin périodique et irrépressible "d'aller voir ailleurs", en clair, de fuguer...
    Toutes ses fugues se terminèrent "bien", par un retour chez ses parents, et la ferme décision de ne plus recommencer; jusqu'à la survenue d'une nouvelle pulsion irrépressible...
    Parti une fois en Normandie, une autre à Bordeaux, une autre à Marseille, il revenait toujours chez lui, au bout de quelques jours...
    Aussi, ce mardi 20 novembre 1923, lorsque Philippe ne rentre pas, le soir, ses parents s'inquiètent-ils, mais pas plus que d'habitude; les jours passent, et l'inquiétude augmente; le samedi 24, un adolescent mourant est transporté à l'Hôpital Lariboisière et, le dimanche 25, "Le Petit Parisien" publie un entrefilet sur le "suicide d'un adolescent" : sa mère, alors, a un pressentiment...

     

    De "Député de Paris", début du Chapitre VI, "La deuxième année du Cabinet Poincaré - L'occupation de la Ruhr - L'assassinat de Plateau et de Philippe Daudet (1923)", pages 148/149 :

    "L'année 1923 - la deuxième du cabinet Poincaré - fut celle de l'occupation de la Ruhr, décidée à notre instigation, et qui aurait mis l'Allemagne à genoux, si elle avait été menée à son terme.
    Elle fut aussi, concurremment, celle de l'assassinat de notre collaborateur et bien cher ami Marius Plateau, tué dans les bureaux de notre journal, 12, rue de Rome, le 22 janvier 1923, vers deux heures de l'après-midi, par la fille de police Germaine Berton, laquelle, le même jour, avait tenté de tuer Maurras à la messe anniversaire du roi Louis XVI à Saint-Germain-l'Auxerrois.
    L'avant-veille, samedi 20 janvier, également dans la matinée, cette indicatrice était venue à mon domicile, 31, rue Saint-Guillaume, pour me tuer.
    Elle avait demandé à être reçue, me faisant remettre une lettre où elle me dénonçait un prétendu complot dirigé contre l'Action française.
    C'est le truc classique.
    Soupçonnant je ne sais quoi, en raison de notes bizarres et comminatoires parues dans "L'Oeuvre" de Téry et "L'Ère Nouvelle" de Dubarry, les jours précédents, j'éconduisis cette émule de la femme Caillaux (1).
    Neuf mois plus tard, le samedi 24 novembre 1923, notre petit Philippe, encore un enfant (quatorze ans et demi) était assassiné à son tour par un commissaire de la Sûreté générale, dans un guet-apens organisé chez le marchand de livres obscènes et indicateur de police, officiel et émargeant, Flaoutter, amant de la Berton.
    Les deux crimes, étroitement connexes, avaient eu lieu à l'instigation de Lannes, beau-frère de Poincaré et contrôleur à la rue des Saussaies.
    Mais nous ne sûmes le fond de l'affaire que par la suite, après une longue enquête et des évènements retentissants..."

    (1) Qui avait assassiné Gaston Calmette, directeur du Figaro, à l'instigation de son mari Joseph Caillaux, en mars 1914.

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

    lfar flamme.jpg

     

    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : SOS Éducation, le Collectif Némesis / La Cocarde étudiante /Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

    lfar espace.jpg

     

     

    Jeudi 21 Octobre à 20h00, l'Action Française Poitiers vous convie à une conférence dont le thème sera " histoire de l'Action française jusqu'en 1945 " animée par Louis Bourrier.

    Plus d'infos en mp.

    9.jpg

     

     

    Jeudi 21 Octobre à 20h00, l'Action Française Vannes vous convie à une conférence dont le thème sera " histoire de l'Action française " animée par Lucas Kroener en direct sur discord.

    Nous continuons notre dynamique de formation.
    MP pour plus d'informations.

    2.jpg

     

     

    Vendredi 22 Octobre à 20h00, l'Action française Vannes organise son prochain Banquet Camelot : patriotisme, convivialité et bon esprit seront au rendez-vous !
    MP pour plus d'informations et contact. Faites passer autour de vous !

    3.jpg

     

    Samedi 23 Octobre à 10h00, l'Action Française Nantes vous convie à une conférence dont le thème sera " histoire de l'Action française " animée par Amaury de Perrros.

    1.jpg

     

     

    Samedi 23 Octobre à 16h00, l'Action Française Bourgogne fait sa Réunion de Rentrée à Chalon-sur-Saône.

    Au programme :
    - Stands
    - Conférence
    - Camaraderie
    Venez pour nous rejoindre, adhérer ou simplement prendre contact !
    Plus d’informations en MP !

    8.jpg

     

    9.jpg

     

     

    Lundi 25 Octobre à 19h00, l'Action Française Clermont Ferrand vous convie à un cercle dont le thème sera " le coup de force ".

    5.jpg

     

     

    Samedi 13 Novembre à 19h30, l'Action Française Strasbourg vous convie à une conférence dont le thème sera " la postmodernité " animée par Michel Maffesoli universitaire et sociologue réputé, sur "la postmodernité".

    Pour plus d'informations, nos messages privés sont ouverts.
    On vous y attend nombreux.
    " La postmodernité est d’abord et surtout “glissement du vertical à horizontal”, passage de la loi du Père à la loi des Frères. "

    1.jpg

     

     

    lfar espace.jpg

     

     

    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

    1.jpg

     

    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     
    Vendredi 22 octobre à 20h, le Cercle de Flore recevra Paul Sugy pour la sortie de son dernier livre " L'extinction de l'homme, le projet fou des antispécistes. "
    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.
    Plus d'informations sur la page de l'évènement :
     

    4.png

     

     

    lfar espace.jpg

     

     

    • CERCLE DE FLORE LYON

     

    2.jpg

     

    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     
     
     

  • L'Hommage au ”Colonel Armand”...

    Comme chaque année, nos amis Bretons ont rendu hommage au Marquis Armand Tuffin de la Rouërie, dit "Colonel Armand". Et, comme chaque année, lafautearousseau est heureux et fier d'être aux côtés de ses amis Bretons et d'apporter sa modeste contribution à cet hommage à cet hommage.

    Voici - envoyés par nos amis - quelques photos accompagnant le compte-rendu de la cérémonie ainsi que les paroles qui ont été prononcées ce lundi 30 janvier à La Guyomarais, autour de la sépulture du Marquis...

    1A.jpg

    Portrait d'Armand Tuffin de La Rouërie, huile sur toile de Charles Willson Peale, 1783, Philadelphia History Museum at the Atwater Kent

    MARQUIS 2023 Assistance (1).JPG

    Hommage au "Colonel Armand", Armand Tuffin de La Rouërie

    Chaque année les Bretons se retrouvent à La Guyomarais, paroisse de Saint-Denoual, en ce lieu où le 30 janvier 1793 le Marquis de La Rouërie s’est éteint, terrassé par la maladie et la nouvelle de la mort de son Roi alors qu’il préparait par son Association Bretonne le juste combat qu’il avait résolu de mener pour le rétablissement de l’autorité royale préalable à celui des libertés de la Bretagne au travers de ses Etats et de son Parlement.

    Notre hommage a été ponctué par les hymnes traditionnels de notre Province, dont la Marche de Cadoudal, interprétés par deux bombardes, un biniou kozh et une cornemuse, au pied du drapeau blanc fleurdelisé de la Vieille France et blanc à croix noir de la Bretagne.

    Il a été donné lecture du beau texte gravé sur la stèle, offerte par le Gouvernement des USA en l’honneur du Colonel Armand, en français par Florence de l’association des Filles de la Révolution Américaine, en anglais par Childéric.

    L’hommage qui s’en suivit portait sur les rapports entre la France et la Bretagne dans les manifestes de l’Association Bretonne et les écrits et pouvoirs des Princes émigrés. Ils témoignent d’une Bretagne désireuse de rétablir ses droits historiques par la restauration de l’autorité royale. C’est dire qu’il n’y a nul antagonisme entre la Monarchie française et la Bretagne conçue comme une nation libre mais entièrement partie prenante de la France. La poursuite de cette conception des rapports entre la France et ses Provinces aux XIXème et XXème siècles a été évoquée  au travers de l’oeuvre de Charles Le Goffic pour la Bretagne et de Frédéric Mistral et Charles Maurras pour la Provence.

    Puis l’assistance s’est déployée autour de la sépulture du Marquis, dans la clairière où il repose. Un bouquet de roses blanches déposé contre les pierres et deux ou trois airs aux bombardes, biniou et cornemuse avant de nous séparer.

    MARQUIS 2023 TB 3.JPG

    Texte de l'allocution :

    Nous sommes ici, jour anniversaire de la mort du Marquis de La Rouërie le 30 janvier 1793 pour lui rendre hommage.

    Nous y associons ses compagnons, dont certains vivaient paisiblement en ces lieux, qui furent condamnés à mort par le Tribunal criminel extraordinaire  (dit révolutionnaire) établi par la Loi du  10/03/1793.

    Par arrêt du 18/06/1793,   douze condamnations à mort furent prononcées :

    • Joseph de La Guyomarais

    • Mme Marie-Jeanne de La Guyomarais née Micault de Mainville

     • Alexandre de La Chauvinais, Précepteur des enfants

     • Jean Vincent, de l’Association Bretonne

     • Georges de Fontevieux, émissaire des Princes

    • Melle Thérèse de Moëlien, cousine du Marquis, de l’Association Bretonne

    • Mme Angélique de La Fonchais née Desilles, de l’Association Bretonne

     • Alain de Limoëlan, de l’Association Bretonne

     • Guillaume Morin de Launay, de l’Association Bretonne

     • Victor. Locqet de Granville, de l’Association Bretonne

     • Groult de La Motte, de l’Association Bretonne

     • Anne Louis du Pontavice , de l’Association Bretonne

    Et deux condamnations à la déportation en Guyane :

    • François PERRIN, jardinier ayant révélé à LALLIGANT-MORILLON la sépulture du Marquis dans le petit bois du Vieux Semis

    • Dr LEMASSON

    Mais transférés à la prison de Bicêtre pour attendre leur départ en déportation, ils furent guillotinés le 8 Messidor de l’an II des suites de la "conspiration des prisons" (26 juin 1794).

    230 ans se sont écoulés et cette année, l’Institut Franco-américain en partenariat avec l’Institut Culturel de Bretagne organisait un colloque, samedi dernier à Rennes, intitulé « Armand Tuffin de La Rouërie et l’histoire des relations entre la Bretagne et les Etats Unis, sous un angle historique puis contemporain.

    Nous avons déjà évoqué le rôle du Marquis de La Rouërie, sous le nom de Colonel Armand, dans la guerre d’indépendance des Etats Unis d’Amérique, l’amitié qui le liait au Général Washington, la correspondance qu’il entretint longtemps avec lui de retour en France, le soin qu’il consacra à ses compagnons d’arme afin qu’ils soient comblés des promesses qui leur avaient été faites notamment en ce qui concerne leur installation en Amérique. Nous avions été honoré alors, c’était en 2020, de la présence de Monsieur le Consul des Etats Unis d’Amérique pour la Bretagne, la Normandie et les Pays de Loire.

    Cette année, je vous propose une réflexion sur le Marquis sous l’angle de la Bretagne et de la France.

    MARQUIS 2023 Florence.JPG

    La vie, les écrits, la mémoire du Marquis de La Rouërie témoignent d’un homme d’action, de convictions, de réflexion portant un intérêt tout politique sur le monde, la Bretagne, la France.

    Son premier engagement fut au côté des insurgés américains en lutte pour leur liberté puis leur indépendance. Il fut alors un modèle de soldat tant dans le feu des combats qu’auprès de ses compagnons d’arme.

    Son deuxième engagement fut pour la Bretagne. De retour en France, les réformes judiciaires de Mai 1788 retirant aux Parlements l’enregistrement des Ordonnances et Edits au Profit d’une Cour plénière le place dans les premiers rangs d’une Bretagne en ébullition. Les Etats de Bretagne, le Parlement de Rennes protestent au nom du contrat d’union du Duché de Bretagne avec le Royaume de France dans le cadre du mariage du roi Louis XII et de la duchesse Anne.

    Le marquis est de la délégation des douze  gentilshommes porteurs au roi à Versailles des remontrances de la province et réclamant le maintien de la vielle Constitution bretonne.

    La préparation des Etats Généraux en 1789 le vit contester l’ordonnance de Necker qui réglait le mode d’élection des délégués sans prendre suffisamment en compte les lois et coutumes de la Bretagne. 

    Plus tard il s’oppose à la suppression des lois, statuts et coutumes propres à la Bretagne, considérés comme des privilèges, dans la nuit du 4 aout 1789 par une assemblée auto-proclamée constituante, reprochant aux députés bretons du tiers-état d’avoir approuvé cette abolition sans en avoir reçu mandat de la Bretagne.

    Son troisième engament fut pour la France au travers de l’Association Bretonne. En effet le développement du processus révolutionnaire avec son cortège de violences, pillages, meurtres, restriction des libertés le conduit à rentrer en résistance par la création d’une association pour la défense des lois particulières de la Bretagne. Défense dont la condition première devint le rétablissement de l’autorité royale.

    MARQUIS 2023 stèle 2 (1).jpg

    Au service du rétablissement de cette autorité, le Marquis recherche l’approbation des frères du roi. Elle lui fut accordée en mai 1791 par le Comte d’Artois qui approuve son action tout en précisant dans son pouvoir : « Monsieur le Comte d’Artois informé qu’on a conçu en Bretagne quelques inquiétudes sur les suites de l’association déclare… qu’on peut compter qu’un des premiers effets de la contre révolution sera de réintégrer les provinces dans leurs droits et de leur rendre les états dont la convocation aura lieu à l’instant même que le retour au bon ordre le permettra ».

    Le 4 octobre 1791, le Comte de Provence approuvait cette « association …  pour le bien de la Province de Bretagne ».

    Le 5 décembre 1791, un manifeste secret pose les bases de l’Association Bretonne.

    Son préambule déclare : « Par ordre des Princes, avec l’accession des Bretons émigrés, pour l’honneur des associés et le bien de la province. »

    Son article 6 stipule :  « L’objet de l’association est de contribuer essentiellement et par les moyens les plus doux au retour de la monarchie, au salut des droits de la province, celui des propriétés et l’honneur breton. »

    Dans un dernier manifeste de la fin décembre 1791, les citoyens de la province de Bretagne donnent les motifs de leur association :

    Le vœu le plus cher à notre coeur est de vivre libre ou mourir, ainsi que l’exprimait par son organisation notre ancien gouvernement breton.

    Ce vœu n’exclut de notre part l’obéissance et la fidélité que nous devons au roi.

    L’acceptation de la constitution du 3 septembre 1791 et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

    L’acceptation du principe qui en découle que la loi est l’expression de la volonté générale et que tous les citoyens ont le droit de concourir personnellement  à sa formation.

    L’affirmation que la Bretagne a perdu illégalement son antique Constitution et ses droits, franchises et libertés n’ayant été convoquée ni représentée régulièrement aux Etats généraux de 1789.

    Ainsi qu’en témoignent ces écrits, pour le Marquis son engagement dans la restauration  des droits historiques de la Monarchie est indissolublement lié au rétablissement des droits de la Bretagne. L’une ne va pas sans l’autre.

    C’est dire qu’il n’y a nul antagonisme entre la Monarchie française et la Bretagne conçue comme une nation libre mais entièrement partie prenante de la France dont elle attend d’être respectée dans sa singularité.

    La mort du Marquis, la répression qui en suivit mit un terme à ce projet politique.

    Les guerres tant intérieures qu’extérieures, qui ravagèrent Bretagne, Vendée, France, Europe pendant plus de vingt années, l’administration centralisatrice mise en place dans un souci de contrôle par la 1ère République et le 1er Empire, lié à une conception universaliste de l’homme s’opposèrent de plein fouet à la singularité de la Bretagne.

    Lorsque vint après deux invasions de la France la Restauration suivie de la Monarchie de Juillet il ne fut plus question  de l’engagement des Princes devenus Rois « de réintégrer les Provinces dans leurs droits et de leur rendre leurs Etats ».  La concentration à Paris des Pouvoirs leur parut un instrument bien utile pour tenter autant que faire se peut d’apaiser une France déchirée intérieurement et vaincue extérieurement. 

    Alors la Bretagne malgré la perte de ses lois et statuts constitutifs de sa Vieille Constitution  poursuivit son existence à l’extrémité du continent dans la survivance de ses coutumes et ce tout au long du XIXème siècle.

    Charles LE GOFFIC le grand érudit, témoin et acteur de la culture bretonne écrit au tout début du XXème siècle dans son recueil « L’âme bretonne » : « La Bretagne est la terre du passé. Nulle part les mœurs n’ont gardé un parfum d’archaïsme, une noblesse et un charme surannés aussi pénétrants. Sur ce cap avancé du monde, dans le crépuscule éternel du jour, la vie est toute embrumée de mystère ; les âmes sont graves et résignées et comme sous l’oppression du double infini de la mer et du ciel »

    Dans la deuxième série du même recueil, quelques années plus tard, il écrira :  « Nous avons vécu, en dix ans, plus que les générations antérieures en l’espace d’un siècle… mais d’autre part dans le tourbillon vertigineux qui emportait le reste de la France, n’y avait- il point naïveté à croire que la Bretagne demeurerait seule immobile et continuerait d’opposer à la bourrasque révolutionnaire le roc inentamable de sa Foi ? … Une Bretagne jacobine et libre-penseuse remplace sans transition la Bretagne de l’ancienne formule, conservatrice et catholique … Rien ne change en Bretagne. L’écrirais-je encore, cette phrase sentencieuse et péremptoire. Peut-être l’essentiel d’un peuple, c’est son

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : sociaux parce que royalistes.

    Cet autocollant édité par le Groupe d'Action Royaliste résume la doctrine des Royalistes sociaux qui suivent le chemin tracé par la lettre sur les ouvriers du Comte de Chambord, et par les monarchistes Albert de Mun, La Tour du Pin, Firmin Bacconnier, mais aussi Villeneuve-Bargemont, Villermé, Jacques Valdour, sans oublier le livre du Comte de Paris intitulé Le Prolétariat (en cours de réédition, avec commentaires inédits) et les textes de la presse sociale royaliste : L'Accord Social ; Justice Sociale ; L'Action Ouvrière Française ; Notre Avenir Français... ainsi que les publications des "Métiers Français" et de l'Union des Corporations Françaises, ou les Cahiers des Etats-Généraux des années 1920, rédigés par les royalistes sociaux proches de l'AF...

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • Vérité sur l’abolition des privilèges la nuit du 4 aout, par Karl Michel Mer­tens-von Hohenberg.

    Avant-hier nous célé­brions la fameuse abo­li­tion des pri­vi­lèges par l’assemblée consti­tuante cen­sée mettre fin aux inéga­li­tés d’ancien régime, alors qu’en réa­li­té elle affai­bli­ra les faibles et ren­for­ce­ra les forts. Non seule­ment cette loi est injuste, mais elle réduc­trice des liber­tés et annonce déjà la loi le Cha­pe­lier qui  sera pro­mul­guée en 1791 et met­tra un terme à la pro­tec­tion sociale  dans les métiers. (AF)

    le 4 août 1789 : abo­li­tion des « pri­vi­lèges » par l’As­sem­blée constituante.

    « La nuit du 4 août 1789 est un évé­ne­ment fon­da­men­tal de la Révo­lu­tion fran­çaise, puisque l’As­sem­blée consti­tuante pro­clame la fin du régime féo­dal et de ses privilèges. »

    Voi­ci ce qu’on peut lire dans tous les livres d’his­toire depuis la 3ème répu­blique jus­qu’à nos jours. C’est un énorme men­songe, qui cache le viol fait par une mino­ri­té d’i­déo­logues extré­mistes. La nuit du 4 août n’est pas l’a­bo­li­tion des « pri­vi­lèges de la noblesse et du cler­gé » mais la dis­pa­ri­tion de tous les us et cou­tumes propre à chaque pro­vince fran­çaise. Le sys­tème féo­dal a été sup­pri­mé peu de temps avant, entre le 20 juin 1789, date du ser­ment du jeu de paume et le 27 juin quand Louis XVI cède et que les trois états se réunissent en Assem­blée nationale.

    Les Rois de France ne par­laient pas du « peuple fran­çais », mais de « nos peuples » ; sou­li­gnant par là, la diver­si­té des tra­di­tions, des langues et des cultures des pro­vinces de France. Les « Pri­vi­lèges » sont éty­mo­lo­gi­que­ment les « pri­va­ta lex », les« lois pri­vées ». C’est-à-dire que chaque déci­sion royale devait avant être enre­gis­trée par les Par­le­ments pro­vin­ciaux pour avoir force de loi loca­le­ment. Ce sys­tème fai­sait de la Monar­chie fran­çaise un sys­tème de gou­ver­ne­ment équi­li­bré, tem­pé­ré où la liber­té était pro­fon­dé­ment respectée.

    Le 4 août ces gardes fous dis­pa­raissent ; les déci­sions pari­siennes s’im­posent à tous. Les par­le­ments sont sup­pri­més. L’on est bien loin du mythe révo­lu­tion­naire d’une France assoif­fée d’é­ga­li­té ! La répu­blique pour détruire ces tra­di­tions va impo­ser par la vio­lence la langue fran­çaise, un nou­veau décou­page admi­nis­tra­tif avec les dépar­te­ments qui font fi de l’his­toire locale, des lois uni­for­mi­sa­trices contraires à la volon­té des Français.

    Jean Sévil­lia note que la nuit du 4 août est une manœuvre pré­pa­rée à l’avance.

    « Ce n’est pas seule­ment l’é­ga­li­té devant la loi, réforme que Louis XVI n’a­vait pu réa­li­ser, qui est adop­tée. En quelques heures ce sont tous les sta­tuts par­ti­cu­liers, ces fran­chises, liber­tés, cou­tumes et lois pri­vées (Lex pri­va­ta pri­vi­lèges) qui par­ti­cu­la­ri­saient la socié­té d’an­cien régime qui sont abo­lis. Un coup de rabot légis­la­tif apla­nit la condi­tion des Fran­çais à quelque milieu qu’ils appar­tiennent : la révo­lu­tion sociale est faite. »

    Abo­li­tion des pri­vi­lèges. Nuit du 4 au 5 août 1789. Exemp­tions d’im­pôts cler­gé et noblesse.

    Mais pour­quoi en jouis­saient ils ?

    (D’après « Men­songes révo­lu­tion­naires », paru en 1854)

    Au milieu du XIXe siècle, Alexandre Rémy, rédac­teur en chef du jour­nal La Mode et « de ceux que la véri­té pas­sionne, et que la mau­vaise foi révolte », publie un recueil inti­tu­lé Men­songes révo­lu­tion­naires, au sein duquel il entend réfu­ter les contre-véri­tés véhi­cu­lées par des écri­vains bros­sant une his­toire de cette période dans le seul but de la fal­si­fier. Où l’on apprend que Louis XVI oeu­vrait à ne pas ali­men­ter la frac­ture sociale et que les exemp­tions d’impôts, ces fameux « pri­vi­lèges » abo­lis dans la nuit du 4 août 1789 et dont jouis­saient la noblesse et le cler­gé, n’étaient pas concé­dées sans exi­ger lourde contrepartie.

    Dans le qua­trième cha­pitre de son ouvrage, Alexandre Rémy revient sur les pro­pos repro­duits com­plai­sam­ment en 1853 par le Consti­tu­tion­nel, pro­pos tenus ori­gi­nel­le­ment dans une bro­chure en date de 1804 inti­tu­lée Natu­rel et légi­time et dont l’objet était d’établir que la dynas­tie des Bour­bons avait, par le fait et dans la per­sonne de Louis XVI, per­du le carac­tère de légi­ti­mi­té qu’elle tenait de son ori­gine et du temps, en refu­sant à la nation les réformes que le pro­grès avait ren­du néces­saires. Cette thèse, que le jour­nal minis­té­riel s’appropriait en y don­nant un assen­ti­ment expli­cite, explique Rémy, s’appuie sur les asser­tions suivantes :

    « Des qua­li­fi­ca­tions deve­nues insi­gni­fiantes, des par­che­mins et des livrées, restes absurdes de la féo­da­li­té, sépa­raient hon­teu­se­ment vingt mil­lions de Fran­çais, pleins de cou­rage, de talents et d’industrie, d’une caste oisive et dégé­né­rée, à laquelle étaient réser­vés tous les emplois, qui seule avait la faveur du sou­ve­rain, et à laquelle seule le sou­ve­rain se van­tait d’appartenir. La classe indus­trieuse sem­blait être la pro­prié­té de la classe fai­néante. Le roi disait mon peuple ; alors le peuple ne voyait plus son roi.

    Séance de l’As­sem­blée natio­nale dans la nuit du 4 au 5 août 1789

    Séance de l’Assemblée natio­nale dans la nuit du 4 au 5 août 1789

    « (…) L’affranchissement des impôts des nobles ren­dait encore plus révol­tante la condi­tion de ces ineptes pri­vi­lé­giés. Le cler­gé pos­sé­dait des biens immenses sou­mis à de faibles taxes ; des évêques intri­gants, des moines fai­néants et dépra­vés, regor­geaient de richesses ; des pas­teurs vigi­lants et secou­rables lan­guis­saient dans une avi­lis­sante pauvreté. »

    On ne sau­rait, s’indigne Alexandre Rémy, faus­ser l’histoire avec plus d’impudence, et calom­nier plus sys­té­ma­ti­que­ment notre ancienne royau­té dans la per­sonne d’un monarque à qui l’Assemblée consti­tuante a décer­né le titre de Res­tau­ra­teur des liber­tés fran­çaises. Le Consti­tu­tion­nel, qui s’est don­né pour mis­sion de réha­bi­li­ter le prin­cipe d’autorité au pro­fit, il est vrai, d’une qua­trième dynas­tie, devrait peut-être moins que tout autre remettre au jour ces argu­ments usés de l’école révo­lu­tion­naire, pour­suit Rémy pour qui trois asser­tions prin­ci­pales consti­tuent la thèse que le Consti­tu­tion­nel prend hau­te­ment sous son patro­nage, et qui a pour but de jus­ti­fier la répu­dia­tion de la mai­son de Bourbon.

    La pre­mière, explique-t-il, tend à pré­sen­ter la nation, au moment où écla­ta la Révo­lu­tion, comme divi­sée en deux classes, dont l’une mono­po­li­sait les emplois et la faveur du sou­ve­rain, et dont l’autre, com­po­sée de vingt mil­lions de Fran­çais, sem­blait être la pro­prié­té de la pre­mière. Que cet état de choses ait exis­té en effet sous l’Ancien Régime, la ques­tion n’est point là ; ce qu’il s’agit de savoir, c’est si le main­tient des pri­vi­lèges dont jouis­saient la noblesse et le cler­gé consti­tuait, dans la pen­sée royale, un sys­tème poli­tique auquel il fût inter­dit de tou­cher, ou si plu­tôt ce n’est point par le fait que la royau­té même, c’est-à-dire par sa propre ini­tia­tive, que la sup­pres­sion de ces pri­vi­lèges fut pro­vo­quée, et si cette sup­pres­sion n’a point pré­cé­dé la Révolution.

    Or, ce point his­to­rique ne souffre aucune contro­verse sérieuse, affirme Alexandre Rémy : dès 1787, en effet, Louis XVI, s’adressant à la noblesse et au cler­gé, deman­da à ces deux ordres de se sou­mettre de leur plein gré au droit com­mun qu’il vou­lait réta­blir dans le royaume ; d’un autre côté, et cette même année, le col­lège des pairs de France, se por­tant fort pour l’ordre entier de la noblesse, acquies­ça solen­nel­le­ment à la demande du roi ; cet acquies­ce­ment fut renou­ve­lé par les deux ordres, dans l’assemblée des notables qui se tint quelque temps après ; et enfin, dans la fameuse nuit du 4 au 5 août, le cler­gé et la noblesse firent volon­tai­re­ment l’abandon de ce qui leur res­tait de pri­vi­lèges et de droits féodaux.

    Que ces droits et ces pri­vi­lèges fussent autant d’abus contre les­quels pro­tes­tait l’esprit public, la ques­tion n’est point là davan­tage, ren­ché­rit Rémy ; ce qu’il importe seule­ment de savoir, c’est, comme nous l’avons déjà dit, si la réforme de ces abus, deman­dée par la nation, entrait dans le pro­gramme de la poli­tique royale, et si cette réforme a été réa­li­sée en effet sous le gou­ver­ne­ment même de Louis XVI.

    Or, cette ques­tion est tran­chée affir­ma­ti­ve­ment par les faits mêmes. Il n’y a pas lieu, dès lors, à tirer de l’existence anté­rieure de ces abus un grief contre l’ancienne royau­té, et encore moins un grief de nature à ôter ipso fac­to à cette der­nière « le carac­tère de légi­ti­mi­té qu’elle tenait de son ori­gine et du temps. » L’argument invo­qué par le Consti­tu­tion­nel n’existe donc pas, ou plu­tôt n’existe que sous béné­fice de men­songe historique.

    La seconde asser­tion, qui, par le fond, rentre dans l’objet de la pre­mière, et n’en est qu’un déve­lop­pe­ment spé­cial, porte sur l’exemption des impôts en faveur du cler­gé et de la noblesse. En admet­tant que cette exemp­tion fût un abus, nous venons de voir com­ment il prit fin : or, dès lors qu’il avait ces­sé d’exister, la Révo­lu­tion n’était donc pas fon­dée à s’en faire un argu­ment contre la monarchie.

    Rémy explique recon­naître sans dif­fi­cul­té le fait de cette exemp­tion : oui, le cler­gé et la noblesse étaient exempts de la taille pour leurs biens nobles. Mais que va dire le Consti­tu­tion­nel, quand nous lui aurons appris et démon­tré que cette exemp­tion, pour être un pri­vi­lège, n’en était pas moins pour les deux ordres plu­tôt un far­deau qu’un avan­tage ? lance-t-il.

    Com­men­çons par le cler­gé : avant 1789, c’est le cler­gé qui, avec ses seuls et propres reve­nus, sub­ve­nait aux besoins du culte, à l’entretien des pauvres, des veuves et des orphe­lins, et plus tard à celui des hôpi­taux. C’était, ce nous semble, contri­buer pour une bonne part aux charges publiques ; et peut-être, si l’on était moins pré­ve­nu, recon­naî­trait-on que l’exemption de la taille n’était à son égard que de stricte jus­tice. Mais hâtons-nous de dire que le cler­gé ne se retran­cha jamais dans ce pri­vi­lège, puisque pri­vi­lège il y a, pour refu­ser de venir en aide à l’État, quand celui-ci fai­sait appel à son patrio­tisme. On a même pu cal­cu­ler que ses dons volon­taires ont plus rap­por­té au tré­sor public que n’eût fait un impôt régu­lier éta­bli sur ses propriétés.

    Abo­li­tion des pri­vi­lèges (nuit du 4 août 1789)

    Abo­li­tion des pri­vi­lèges (nuit du 4 août 1789)

    Au sur­plus, ajoute Alexandre Rémy, le cler­gé n’hésita pas, en 1789, à se dépouiller au pro­fit de l’État d’une for­tune qui était immense, sans doute, mais dont il avait tou­jours fait le plus saint et le plus patrio­tique usage, et cela sous la seule réserve d’une dota­tion indis­pen­sable à ses besoins, à l’entretien des églises et à la digni­té du culte. Et l’on sait com­ment la Révo­lu­tion acquit­ta envers lui la dette de l’État ! Si par hasard le Consti­tu­tion­nel l’ignorait, qu’il fasse le compte des prêtres dépor­tés et guillo­ti­nés, s’insurge notre auteur.

    Venons main­te­nant à la noblesse : l’exemption de la taille n’était pas moins fon­dée en équi­té que par rap­port au cler­gé. Les nobles, en effet, étaient sou­mis au ser­vice du ban et de l’arrière-ban – ce qui équi­vaut à dire qu’ils avaient le pri­vi­lège de ver­ser gra­tui­te­ment leur sang pour la patrie sur les champs de bataille, et de se rui­ner géné­reu­se­ment en frais de guerre pour la défense du pays. C’était là un pri­vi­lège glo­rieux, sans doute ; mais il est juste de recon­naître que la Révo­lu­tion s’en est suf­fi­sam­ment ven­gée par la pros­crip­tion, la confis­ca­tion et l’échafaud. Ajou­tez à cela que, riva­li­sant avec le cler­gé de dévoue­ment à la chose publique, ils ne son­geaient pas plus que lui à mar­chan­der à l’État leurs dons volon­taires, quand le tré­sor royal se trou­vait épuisé.

    On voit que l’exemption de la taille pour les biens nobles seule­ment, car elle ne s’étendait pas aux biens rotu­riers qui étaient entre les mains des deux ordres pri­vi­lé­giés, repo­sait sur des consi­dé­ra­tions de jus­tice dont on peut bien tenir un peu compte. Dans tous les cas, la nuit du 4 au 5 août en eut défi­ni­ti­ve­ment rai­son ; et dès lors qu’elle a été abo­lie en droit et en fait sous le règne de Louis XVI même, on ne peut être admis à s’en faire une arme contre le gou­ver­ne­ment de ce monarque.

    La troi­sième asser­tion, écrit Rémy, tend à pré­sen­ter Louis XVI comme iso­lé de la nation, et réci­pro­que­ment le peuple comme sépa­ré de son roi. Si jamais men­songe his­to­rique fut fla­grant, c’est bien, certes, celui-là. Le roi et la nation sépa­rés ! Mais jamais l’accord du peuple et de la royau­té se mani­fes­ta-t-il, dans tout le cours de notre his­toire, avec un éclat aus­si solen­nel qu’en 1789 ? Qu’on rap­proche la Décla­ra­tion royale, du 23 juin de cette année, des Cahiers des dépu­tés aux États-Géné­raux, et l’on ver­ra que la royau­té avait sanc­tion­né d’avance les droits et les réformes reven­di­qués par la nation !

    En pré­sence d’une si mani­feste iden­ti­fi­ca­tion d’un roi avec son peuple, que venez-vous donc nous par­ler de dynas­tie usée et aban­don­née de la sève natio­nale ? s’indigne Rémy. Usée ! Une dynas­tie qui venait pré­ci­sé­ment de se retrem­per dans sa source même ; aban­don­née de la sève natio­nale ! Une dynas­tie qui venait pré­ci­sé­ment de rece­voir comme une nou­velle consé­cra­tion popu­laire des suf­frages de six mil­lions de Français !

    Le citoyen Caus­si­dière [Marc Caus­si­dière (1808 – 1861) : haute figure du mou­ve­ment répu­bli­cain fran­çais de la pre­mière moi­tié du XIXe siècle, il pren­dra une part active au sein de la Révo­lu­tion de février 1848] avait la pré­ten­tion de faire de l’ordre avec du désordre : le métier de cer­tains écri­vains serait-il d’écrire l’Histoire uni­que­ment pour la fal­si­fier ? s’interroge Alexandre Rémy.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides, marquées par la réflexion hautement politique sur l'action, et le sort des Girondins, ces "idiots utiles" dont parlera un jour Lénine. Jacques Bainville, comme d'habitude, nous aidera à tirer cette leçon politique sur la malfaisance de ces orateurs brillants, et intelligents, mais tellement imbus de leur personne qu'ils se sont figuré pouvoir règler le cours des choses en fonction de leurs souhaits, et faire une révolution, à leur profit, bien sûr.

                Alors qu'en sapant l'édifice politique millénaire de la Monarchie, c'est tout simplement l'avènement inéluctable de "la" Révolution qu'ils ont favorisé.... Et, accessoirement si l'on peut dire, leur propre perte....

    Ephémérides :

    ·       Dimanche : Martyre de Jeanne d'Arc. Création de La Gazette de France. Mort de Voltaire.

    ·       Lundi : Fin des travaux de restauration de Notre-Dame de Paris par Viollet-le-Duc.

    ·       Mardi : Election d'Hugues Capet.

    ·       Mercredi : Arrestation des Girondins.

    ·       Jeudi : Première vaccination contre la rage. Ascension de l'Annapurna par Maurice Herzog. Mort de Georges Bizet.

    ·       Vendredi : Le Misanthrope. Premier vol de montgolfière. Louis XVIII "octroie" la Charte Constitutionnelle de 1814.

    ·       Samedi : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. Carrousel de Louis XIV. Inauguration du Sacré Coeur.

     

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (60) : (2/2) Marseille, Dimanche 12 Juin 1938, le tri-centenaire de Louis

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

    1AZZZ.jpg

    1A.jpg

    Hôtel de ville  de Marseille, façade sur le Vieux Port : Louis XIV domine la ville...

    Et voici donc, maintenant, comme annoncé la veille, le compte-rendu du tri-centenaire de Louis XIV, dans le numéro du Mardi 14 Juin 38 (signé "Grimardias") :

    • D'abord, en "Une", moitié inférieure des deux premières colonnes, avec un "lire la suite en 3ème page"... :

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    1A.png

    1A.png

    Voici un "agrandissement" de la prise de parole de notre Président, l'infatigable Commandant Dromard :

    1A.png

     

    • ...et, en page trois le compte-rendu se trouve d'abord dans les deux colonnes centrales (partie inférieure)... :

    1A.png

    1A.png

    •... puis s'achève avec les vingt-six premières lignes de la cinquième colonne :

    1A.png

    • Enfin, pour être tout à fait complet sur ce compte-rendu, donnons la manchette de la "Une", même si c'est en fin de note :

    1A.png