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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (132)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : L'Assassinat de Jaurès...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De Paris Vécu, 1ème Série, Rive droite, page 24 :

    "...Or c'est dans ce petit Café du Croissant que le 31 juillet au soir Jaurès, dînant, fut assassiné d'un coup de révolver à bout portant.
    Affreux et déplorable trépas, mais qui ne méritait tout de même en aucune façon le Panthéon, si du moins il est entendu que cette église désaffectée doit abriter les restes de ceux qui ont bien servi la Patrie !
    Je n'ai jamais approché Jaurès.
    On m'a dit qu'il avait un charme personnel très grand, et il était très aimé de son entourage.
    Mais je considère le socialisme international comme une infirmité de l'esprit, en dehors même de toute considération politique, et la démagogie, que je ne sépare pas de la démocratie, m'est en horreur.
    Proudhon lui-même me fait l'effet d'un imbécile éloquent et bien doué.
    Le capital, la propriété, l'autonomie familiale sont à mes yeux le fondement de la civilisation, comme la charrue, le pain et le vin; et qui veut détruire les étais de sa propre vie, de son langage, de son foyer et scier sa branche-abri, est un insane ou un abruti.
    Je n'ai jamais lu une ligne de Jaurès présentant le moindre intérêt.
    C'était un tribun, c'est entendu, mais qu'est-ce qu'un tribun hors de la tribune, s'il n'a pas de bon sens ?
    Jaurès n'avait aucun bon sens, aucune prévision, et il ne vit pas venir la guerre.
    Enfin, il était germanisé, quoique Latin; et un Latin germanisé est un hybride qui peut nuire, mais ne saurait être bon à rien..."

    De "La pluie de sang", pages 14/15 :

    "...Quant à la trucidation de ce pauvre Jaurès, quelques heures avant la guerre, dans le petit restaurant du Croissant, où j'ai tant de fois cassé la croûte, elle est demeurée, à mes yeux, énigmatique.
    Dès la première heure, la police politique et les journaux révolutionnaires, celle-là manoeuvrant ceux-ci, l'ont attribué à l'Action française, notamment à mes campagnes et à celles de Maurras.
    Légende absurde, et qui n'a été abandonnée que depuis peu de temps.
    Certes nous ne nous étions pas privés d'engueuler Jaurès au sujet de son aveuglement, de sa germanophilie, de sa folle imprudence, comme nous devions plus tard engueuler Briand, et pour les mêmes motifs.
    Mais nous n'avions jamais parlé à son sujet que de Conseil de Guerre et de châtiment légal; et c'est miracle que cet acte insensé n'ait pas déchaîné l'émeute, sinon la révolution à Paris.
    Qui donc, sinon l'Allemagne, avait intérêt à un tel risque ?
    On redoutait une forte réaction des milieux ouvriers, à l'occasion du meurtre du tribun socialiste. Elle n'eut pas lieu.
    Devant l'affiche de mobilisation - dont ce triple imbécile de Poincaré affirmait "qu'elle n'était pas la guerre" - chacun, bourgeois ou ouvrier, ne songeait qu'à soi; les boutiques de cordonnerie étaient assiégées; et déjà la rumeur se répandait, on ne sait comment, que l'affaire serait très rapide et que, d'ici trois mois, les troupes françaises victorieuses regagneraient leurs foyers.
    Le plus fort est qu'il s'en fallut de peu qu'il en fut ainsi; et si nous avions eu les munitions d'infanterie et d'artillerie suffisantes, les armées allemandes eussent repassé le Rhin en déroute, entre le 20 et le 25 septembre 1914..."

     

    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir ces deux, consacrées à cet assassinat :

    Grandes "Une" de L'Action française (1/2) : L'AF condamne dès le lendemain l'assassinat de Jaurès...

    • Grandes "Une" de L'Action Française (2/2) : sur trois colonnes à la Une, Maurras s'est "incliné" devant la dépouille sanglante de Jaurès...

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  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

            Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche : 533 : Célébration de Saint Rémy. 1200 : Création de l'Université de Paris. 1208 : Début de la Croisade des Albigeois. 1482 : La Provence devient française. 1790 : L'Assemblée constituante ordonne la création de 80 départements carrés. 1826 : Fondation du Figaro. 1871 : Proclamation de l'Empire allemand dans la Galerie des Glaces de Versailles.

    · Lundi : 430 : Mort d'Honorat d'Arles. 1409 : Naissance du futur "Bon roi René". 1675 : Naissance de Saint Simon.

    · Mardi : 86 Avant J.C. : Mort du Consul Caius Marius. Évocation : En 102 Avant Jésus-Christ, en Provence, il avait écrasé les Cimbres et les Teutons, sauvant Rome et la Civilisation....

    · Mercredi : 1462 : Mort du Chancelier Nicolas Rolin. 1641 : Naissance de Louvois. 1650 : Début de la Fronde des Princes. 1800 : Création de la Banque de France. 1871 : Apparition de Pontmain. 1878 : Mort d'Antoine Becquerel.

    · Jeudi : 1771 : Renvoi des Parlements par Louis XV et Maupeou. 1839 : Naissance de Cézanne. 1840 : Découverte de la Terre Adélie. 1915 : Georges Claude dépose le brevet du Tube à Néon. 2001 : Mort de Gustave Thibon.

    · Vendredi : 1601 : Le Bugey, la Bresse et le Pays de Gex deviennent français. 1661 : Mort d'Anne d'Autriche. 1709 : Mort du Père La Chaise. 1775 : Naissance d'Ampère. 1986 : La Transmanche Link maître d'oeuvre du Tunnel sous la Manche.

    · Samedi : 1338 : Naissance du futur Charles V. 1756 : Naissance de Claude François Chauveau Lagarde, défenseur de Marie-Antoinette. 1793 : Dix heures vingt : assassinat de Louis XVI. 1794 : Les Colonnes Infernales commencent la destruction méthodique de la Vendée. 1867 : Naissance de Maxime Weygand. 1938 : Mort de Georges Méliès. 1976 : Premier vol régulier du Concorde.

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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Vendredi 30 Octobre à 19h00, l'Action française Toulouse vous invite à son cercle pour une audio-conférence dont le thème sera les grandes figures d'Action française animée par Edouard Emery.


    Plus d'informations par MP ou rendez-vous directement sur le discord Institut d'Action française

    (https://discord.gg/MQXqvvk)

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    Vendredi 30 Octobre à 20h30, l'Action française La Rochelle vous invite à une conférence dont le thème sera vers une écologie intégrale animée par Francis Venciton, secrétaire général adjoint de l'Action Française.

    La Rochelle centre.

    Nous vous attendons nombreux à la conférence mais aussi autour de l'apéritif qui suivra.

    N'hésitez pas à nous contacter par Facebook ou par mail (inscrits sur le visuel) afin de confirmer ou d'infirmer votre présence parmi nous.

    Et pour que vive la France, vive le roi.

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    Hommage à nos morts

    Comme chaque année, une délé­ga­tion d’amis de l’Action française Ile de France ira fleu­rir les tombes de Georges Cal­zant, Pierre Juhel, Mar­cel Lan­glois, Marius Pla­teau et de plu­sieurs Came­lots du Roi qui reposent dans le cime­tière de Vau­gi­rard.

    Le Dimanche 1er Novembre 2020 à 10h00

    320, rue Lecourbe – Paris XVème (Métro Bou­ci­caut)

    L’hommage ren­du à nos morts est un témoi­gnage aus­si fon­da­men­tal que le com­bat que nous menons au quo­ti­dien pour pré­ser­ver la sou­ve­rai­ne­té de la France et œuvrer à la res­tau­ra­tion des ins­ti­tu­tions monar­chiques. L’histoire des Came­lots du Roi est riche d’enseignements pour les batailles que nous avons à mener cette année.

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    HONNEUR AUX MORTS

    Le Mercredi 11 Novembre prochain, l'Action française Toulouse rendra hommage aux soldats morts pour la France afin de ne jamais oublier ceux qui ont combattu pour que notre patrie reste libre

    Plus d'informations par mail (toulouse@actionfrancaise.net) ou par MP !

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal  au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.

    Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )

    Octobre 2020 : Olivier Barruel et son ouvrage sur la radicalisation islamiste (au Seuil) .
    Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
    Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
    Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    Vendredi 30 Octobre à 19h00, l'Action française Toulouse vous invite à son cercle pour une audio-conférence dont le thème sera les grandes figures d'Action française animée par Edouard Emery.


    Plus d'informations par MP ou rendez-vous directement sur le discord Institut d'Action française

    (https://discord.gg/MQXqvvk)

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    Vendredi 30 Octobre à 20h30, l'Action française La Rochelle vous invite à une conférence dont le thème sera vers une écologie intégrale animée par Francis Venciton, secrétaire général adjoint de l'Action Française.

    La Rochelle centre.

    Nous vous attendons nombreux à la conférence mais aussi autour de l'apéritif qui suivra.

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    Hommage à nos morts

    Comme chaque année, une délé­ga­tion d’amis de l’Action française Ile de France ira fleu­rir les tombes de Georges Cal­zant, Pierre Juhel, Mar­cel Lan­glois, Marius Pla­teau et de plu­sieurs Came­lots du Roi qui reposent dans le cime­tière de Vau­gi­rard.

    Le Dimanche 1er Novembre 2020 à 10h00

    320, rue Lecourbe – Paris XVème (Métro Bou­ci­caut)

    L’hommage ren­du à nos morts est un témoi­gnage aus­si fon­da­men­tal que le com­bat que nous menons au quo­ti­dien pour pré­ser­ver la sou­ve­rai­ne­té de la France et œuvrer à la res­tau­ra­tion des ins­ti­tu­tions monar­chiques. L’histoire des Came­lots du Roi est riche d’enseignements pour les batailles que nous avons à mener cette année.

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    HONNEUR AUX MORTS

    Le Mercredi 11 Novembre prochain, l'Action française Toulouse rendra hommage aux soldats morts pour la France afin de ne jamais oublier ceux qui ont combattu pour que notre patrie reste libre

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    • URBVM

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal  au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.

    Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
     

    Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
    Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
    Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
    Mars 2021 : Alain Vignal sur son ouvrage en préparation de l'hist
  • Bientôt ”les fêtes” ? Oui, mais c'est toute l'année qu'il faut penser à offrir de bons livres à la jeunesse !...

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    Le Catalogue Automne-Hiver des Editions du Triomphe vient de paraître...

    Plusieurs rééditions dans ce catalogue, mais aussi toujours les "grands classiques", et plusieurs nouveautés : notamment le premier "Hélie Denoix de Saint-Marc" et "La Bataille de la Marne" (dessinés par Guillaume Berteloot), "L'Indien du Saint Laurent", le double album "L'Odyssée de Saint Paul" (de Dominique Bar), "La Manipulation" (roman politique fiction)...

    Cinq titres Langelot, de Vladimir Volkoff, ont également été réimprimés, et - pour la 8ème fois - "La Blanche", de Serge Dalens...

    Bons achats, bons cadeaux !...

     

    Les Éditions du Triomphe, 7 rue Bayen - 75017 Paris.

    Tél: 01 40 54 06 91 - Fax: 01 40 54 92 08 :  

         -  www.editionsdutriomphe.fr.

         - contact : info@editionsdutriomphe.fr
  • Pourquoi le 6 février 1934 a été stérile : l'analyse de Maurice PUJO

    SPECIAL FEVRIER copie.jpgPourquoi les manifestations de janvier et février 1934, dont celle, tragique, du 6 février, n’ont pas débouché sur ce changement de régime, pour lequel l’Action française s’était toujours battue ? Maurice Pujo, après avoir conduit toute la campagne de l’Action française sur l’affaire Stavisky et dirigé l’action des camelots du Roi, en a donné l’explication en termes simples * : sans une Action française suffisamment forte et reconnue tant sur le plan de la pensée politique que de la conduite de l’action proprement dite, l'union des patriotes est stérile. Et la leçon vaut pour aujourd’hui.

    À force de le répéter, les gens du Front populaire ont fini par croire que le Six Février était le résultat d’une terrible conjuration tramée de toutes pièces par d’affreux "fascistes" contre les institutions républicaines.

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     Rien ne correspond moins à la réalité. Le 6 Février a été, à son origine, le sursaut national le plus spontané, le plus pur d’arrière-pensées. Il a été la révolte de l’honnêteté et de l’honneur français contre un scandale qui était une des hontes naturelles et cachées du régime : le pillage de l’épargne sans défense avec la complicité des gouvernants qui en ont la garde. 

     

    Sans doute, ce scandale a été mis en lumière, développé, "exploité", si l’on veut, par des patriotes conscients qui étaient les hommes de l’Action française. Là-dessus, M. Bonnevay, président de la Commission du Six Février, ne s’est pas trompé lorsqu’il nous a désignés comme les responsables de la mobilisation de l’opinion et de la rue.

    C’est nous qui avons publié les deux fameuses lettres Dalimier qui avaient été, aux mains de Stavisky, les instruments de l’escroquerie. C’est nous qui, par nos premières manifestations, avons chassé du ministère ce Dalimier qui se cramponnait. C’est nous qui, pendant trois semaines, encadrant tous les patriotes accourus à nos appels, avons fait à dix reprises le siège du Palais-Bourbon. C’est nous qui, par cette pression sur le gouvernement et les parlementaires, avons arraché chaque progrès de l’enquête, empêché chaque tentative d’étouffement. C’est nous aussi qui avons publié la preuve de la corruption d’un autre ministre, Raynaldi, et c’est nous qui, en rassemblant des dizaines de milliers de patriotes, le 27 janvier, au centre de Paris, avons chassé le ministère Chautemps qui cherchait à se maintenir [...]

    Tenter le coup ?

    Dira-t-on que nous envisagions le renversement du régime ? Eh ! nous ne cessons jamais de l’envisager ! Nous avons, dès nos débuts, proclamé que nous formions une conspiration permanente pour la destruction de la République, cause organique de nos maux, et pour la restauration de la monarchie, qui seule pourra les guérir.

    Mais, en menant la chasse aux prévaricateurs complices de Stavisky, nous n’avions pas visé, de façon préconçue, cet heureux événement. Il y avait des services immédiats à rendre à la France ; nous les lui rendions. Si, au terme de cette crise, la restauration de la Monarchie pouvait être tentée, nous n’en manquerions certes pas l’occasion. C’est seulement un fait qu’il n’y a pas eu d’occasion parce que les conditions nécessaires ne se sont pas trouvées réunies.

    C’est ce que nous devons répondre à ceux qui, nous faisant le reproche inverse de celui de M. Bonnevay, estiment que nous aurions dû "tenter le coup". Il y avait sans doute – ce qui est important – un malaise incontestable qui, au-delà des hommes au pouvoir, était de nature à faire incriminer le régime. Il y avait même, à quelque degré, dans l’esprit public, un certain état d’acceptation éventuelle d’un changement. Il y avait aussi l’inorganisation relative et le sommeil des éléments actifs chez l’adversaire socialiste et communiste. Mais ces conditions favorables, en quelque sorte négatives, ne pouvaient suppléer à l’absence de conditions positives indispensables pour avoir raison de cette chose solide par elle-même qu’est l’armature d’un régime resté maître de son administration, de sa police et de son armée. Et il faut un simplisme bien naïf pour s’imaginer qu’en dehors des jours de grande catastrophe où les assises de l’État sont ébranlées, comme au lendemain de Sedan, le succès peut dépendre d’un barrage rompu...

    Pourquoi Monk n’a pas marché

    Ce qui a manqué au Six Février pour aboutir à quelque chose de plus substantiel que des résultats "moraux", c’est – disons-le tout net – l’intervention de ce personnage que Charles Maurras a pris dans l’Histoire pour l’élever à la hauteur d’un type et d’une fonction, l’intervention de Monk. Un Monk civil ou militaire qui, du sein du pays légal, étant en mesure de donner des ordres à la troupe ou à la police, eût tendu la main à la révolte du pays réel et favorisé son effort. Un Monk assez puissant non seulement pour ouvrir les barrages de police, aussi pour assurer immédiatement le fonctionnement des services publics et parer à la grève générale du lendemain.

    La question de ce qu’on a appelé à tort l’échec du Six Février se ramène à celle-ci : pourquoi Monk n’a-t-il pas marché ?

    Répondra-t-on qu’il n’a pas marché parce qu’aucun Monk n’existait ? Il est certain que personne ne s’était désigné pour ce rôle. Mais c’est essentiellement un domaine où le besoin et la fonction créent l’organe. Il y aurait eu un Monk et même plusieurs si les circonstances avaient été telles qu’elles pussent lui donner confiance.

    Certains s’imaginent qu’ils décideront Monk par la seule vertu de leurs bonnes relations avec lui et dans quelques conciliabules de salon. Singulière chimère ! Monk éprouve très vivement le sentiment de sa responsabilité. Ce n’est qu’à bon escient qu’il acceptera les risques à courir pour lui-même et pour le pays et il a besoin de voir clairement les suites de son entreprise. Devant apporter une force matérielle qui est tout de même composée d’hommes, il a besoin de pouvoir compter, pour le soutenir, sur une force morale assez puissante. Il ne réclame pas de civils armés – c’est là l’erreur de la Cagoule – qui doubleraient inutilement et gêneraient plutôt les soldats, mais il veut trouver autour de lui, lorsqu’il descendra dans la rue, une "opinion" claire, forte et unie.

    Et cela n’existait pas au Six Février. Si les manifestants étaient unis par le sentiment patriotique et le mépris de la pourriture politicienne, ils n’avaient pas d’idée commune sur le régime qui conviendrait à la France pour la faire vivre "dans l’honneur et la propreté". De plus, les rivalités de groupes et les compétitions des chefs empêchaient même que, séparés dans la doctrine, ils pussent s’unir dans l’action.

    Depuis le début de l’affaire Stavisky jusqu’au 27 janvier où notre manifestation des grands boulevards renversa le ministère Chautemps, il y avait eu, dans l’action, une direction unique : celle de l’Action française. C’est à ses mobilisations que l’on répondait ; c’est à ses consignes que l’on obéissait. (On lui obéit même le jour où, en raison de la pluie et pour épargner un service plus pénible à la police, nous renonçâmes à la manifestation) Mais, à partir du 27 janvier, devant les résultats politiques obtenus et ceux qui s’annonçaient, les ambitions s’éveillèrent, et les groupements nationaux préparèrent jalousement, chacun de son côté, leur participation à une action dont ils comptaient se réserver le bénéfice. Cette agitation et cette division ne firent que croître, après la démission de M. Chiappe, préfet de police, survenue le 3 février.

    Aucune entente

    La Commission d’enquête a cherché un complot du Six Février. Mais il n’y avait pas un complot pour la bonne raison qu’il y en avait cinq ou six qui s’excluaient, se contrariaient et se cachaient les uns des autres. Il y en avait dans tous les coins et sur les canapés de tous les salons. On peut se rendre compte qu’il n’y avait aucune entente entre les groupes divers en examinant les rendez-vous qu’ils avaient donné pour la soirée historique, et les dispositions qu’ils avaient prises, sans parler des manœuvres qu’ils firent et dont à peu près aucune n’était d’ailleurs préméditée.

    Si, par impossible, les patriotes l’avaient emporté dans de telles conditions, s’ils avaient chassé le gouvernement et le parlement, le désaccord entre eux n’aurait pas manqué d’apparaître presque aussitôt et les gauches vaincues n’auraient pas tardé à reprendre le pouvoir.

    C’est à quoi le Monk inconnu, le Monk en puissance, devait songer. C’est pourquoi il s’est abstenu d’une intervention qui aurait été stérile. C’est pourquoi la journée du Six Février n’a pas donné de plus grands résultats.

    Maurice Pujo

     

    * étude (extraits) publiée par la Revue Universelle du 15 juillet 1938.

     

  • Pourquoi le 6 février 1934 a été stérile : l'analyse de Maurice PUJO

     

    3253704197.jpgPourquoi les manifestations de janvier et février 1934, dont celle, tragique, du 6 février, n’ont pas débouché sur ce changement de régime, pour lequel l’Action française s’était toujours battue ? Maurice Pujo, après avoir conduit toute la campagne de l’Action française sur l’affaire Stavisky et dirigé l’action des Camelots du Roi, en a donné l’explication en termes simples * : sans une Action française suffisamment forte et reconnue tant sur le plan de la pensée politique que de la conduite de l’action proprement dite, l'union des patriotes est stérile. Et la leçon vaut pour aujourd’hui. LFAR

     

    18135321.jpgÀ force de le répéter, les gens du Front populaire ont fini par croire que le Six Février était le résultat d’une terrible conjuration tramée de toutes pièces par d’affreux "fascistes" contre les institutions républicaines.

    Rien ne correspond moins à la réalité. Le 6 Février a été, à son origine, le sursaut national le plus spontané, le plus pur d’arrière-pensées. Il a été la révolte de l’honnêteté et de l’honneur français contre un scandale qui était une des hontes naturelles et cachées du régime : le pillage de l’épargne sans défense avec la complicité des gouvernants qui en ont la garde. 

    Sans doute, ce scandale a été mis en lumière, développé, "exploité", si l’on veut, par des patriotes conscients qui étaient les hommes de l’Action française. Là-dessus, M. Bonnevay, président de la Commission du Six Février, ne s’est pas trompé lorsqu’il nous a désignés comme les responsables de la mobilisation de l’opinion et de la rue.

    C’est nous qui avons publié les deux fameuses lettres Dalimier qui avaient été, aux mains de Stavisky, les instruments de l’escroquerie. C’est nous qui, par nos premières manifestations, avons chassé du ministère ce Dalimier qui se cramponnait. C’est nous qui, pendant trois semaines, encadrant tous les patriotes accourus à nos appels, avons fait à dix reprises le siège du Palais-Bourbon. C’est nous qui, par cette pression sur le gouvernement et les parlementaires, avons arraché chaque progrès de l’enquête, empêché chaque tentative d’étouffement. C’est nous aussi qui avons publié la preuve de la corruption d’un autre ministre, Raynaldi, et c’est nous qui, en rassemblant des dizaines de milliers de patriotes, le 27 janvier, au centre de Paris, avons chassé le ministère Chautemps qui cherchait à se maintenir [...]

    Tenter le coup ?

    Dira-t-on que nous envisagions le renversement du régime ? Eh ! nous ne cessons jamais de l’envisager ! Nous avons, dès nos débuts, proclamé que nous formions une conspiration permanente pour la destruction de la République, cause organique de nos maux, et pour la restauration de la monarchie, qui seule pourra les guérir.

    Mais, en menant la chasse aux prévaricateurs complices de Stavisky, nous n’avions pas visé, de façon préconçue, cet heureux événement. Il y avait des services immédiats à rendre à la France ; nous les lui rendions. Si, au terme de cette crise, la restauration de la Monarchie pouvait être tentée, nous n’en manquerions certes pas l’occasion. C’est seulement un fait qu’il n’y a pas eu d’occasion parce que les conditions nécessaires ne se sont pas trouvées réunies.

    C’est ce que nous devons répondre à ceux qui, nous faisant le reproche inverse de celui de M. Bonnevay, estiment que nous aurions dû "tenter le coup". Il y avait sans doute – ce qui est important – un malaise incontestable qui, au-delà des hommes au pouvoir, était de nature à faire incriminer le régime. Il y avait même, à quelque degré, dans l’esprit public, un certain état d’acceptation éventuelle d’un changement. Il y avait aussi l’inorganisation relative et le sommeil des éléments actifs chez l’adversaire socialiste et communiste. Mais ces conditions favorables, en quelque sorte négatives, ne pouvaient suppléer à l’absence de conditions positives indispensables pour avoir raison de cette chose solide par elle-même qu’est l’armature d’un régime resté maître de son administration, de sa police et de son armée. Et il faut un simplisme bien naïf pour s’imaginer qu’en dehors des jours de grande catastrophe où les assises de l’État sont ébranlées, comme au lendemain de Sedan, le succès peut dépendre d’un barrage rompu...

    Pourquoi Monk n’a pas marché

    Ce qui a manqué au Six Février pour aboutir à quelque chose de plus substantiel que des résultats "moraux", c’est – disons-le tout net – l’intervention de ce personnage que Charles Maurras a pris dans l’Histoire pour l’élever à la hauteur d’un type et d’une fonction, l’intervention de Monk. Un Monk civil ou militaire qui, du sein du pays légal, étant en mesure de donner des ordres à la troupe ou à la police, eût tendu la main à la révolte du pays réel et favorisé son effort. Un Monk assez puissant non seulement pour ouvrir les barrages de police, aussi pour assurer immédiatement le fonctionnement des services publics et parer à la grève générale du lendemain.

    La question de ce qu’on a appelé à tort l’échec du Six Février se ramène à celle-ci : pourquoi Monk n’a-t-il pas marché ?

    Répondra-t-on qu’il n’a pas marché parce qu’aucun Monk n’existait ? Il est certain que personne ne s’était désigné pour ce rôle. Mais c’est essentiellement un domaine où le besoin et la fonction créent l’organe. Il y aurait eu un Monk et même plusieurs si les circonstances avaient été telles qu’elles pussent lui donner confiance.

    Certains s’imaginent qu’ils décideront Monk par la seule vertu de leurs bonnes relations avec lui et dans quelques conciliabules de salon. Singulière chimère ! Monk éprouve très vivement le sentiment de sa responsabilité. Ce n’est qu’à bon escient qu’il acceptera les risques à courir pour lui-même et pour le pays et il a besoin de voir clairement les suites de son entreprise. Devant apporter une force matérielle qui est tout de même composée d’hommes, il a besoin de pouvoir compter, pour le soutenir, sur une force morale assez puissante. Il ne réclame pas de civils armés – c’est là l’erreur de la Cagoule – qui doubleraient inutilement et gêneraient plutôt les soldats, mais il veut trouver autour de lui, lorsqu’il descendra dans la rue, une "opinion" claire, forte et unie.

    Et cela n’existait pas au Six Février. Si les manifestants étaient unis par le sentiment patriotique et le mépris de la pourriture politicienne, ils n’avaient pas d’idée commune sur le régime qui conviendrait à la France pour la faire vivre "dans l’honneur et la propreté". De plus, les rivalités de groupes et les compétitions des chefs empêchaient même que, séparés dans la doctrine, ils pussent s’unir dans l’action.

    Depuis le début de l’affaire Stavisky jusqu’au 27 janvier où notre manifestation des grands boulevards renversa le ministère Chautemps, il y avait eu, dans l’action, une direction unique : celle de l’Action française. C’est à ses mobilisations que l’on répondait ; c’est à ses consignes que l’on obéissait. (On lui obéit même le jour où, en raison de la pluie et pour épargner un service plus pénible à la police, nous renonçâmes à la manifestation) Mais, à partir du 27 janvier, devant les résultats politiques obtenus et ceux qui s’annonçaient, les ambitions s’éveillèrent, et les groupements nationaux préparèrent jalousement, chacun de son côté, leur participation à une action dont ils comptaient se réserver le bénéfice. Cette agitation et cette division ne firent que croître, après la démission de M. Chiappe, préfet de police, survenue le 3 février.

    Aucune entente

    La Commission d’enquête a cherché un complot du Six Février. Mais il n’y avait pas un complot pour la bonne raison qu’il y en avait cinq ou six qui s’excluaient, se contrariaient et se cachaient les uns des autres. Il y en avait dans tous les coins et sur les canapés de tous les salons. On peut se rendre compte qu’il n’y avait aucune entente entre les groupes divers en examinant les rendez-vous qu’ils avaient donné pour la soirée historique, et les dispositions qu’ils avaient prises, sans parler des manœuvres qu’ils firent et dont à peu près aucune n’était d’ailleurs préméditée.

    Si, par impossible, les patriotes l’avaient emporté dans de telles conditions, s’ils avaient chassé le gouvernement et le parlement, le désaccord entre eux n’aurait pas manqué d’apparaître presque aussitôt et les gauches vaincues n’auraient pas tardé à reprendre le pouvoir.

    C’est à quoi le Monk inconnu, le Monk en puissance, devait songer. C’est pourquoi il s’est abstenu d’une intervention qui aurait été stérile. C’est pourquoi la journée du Six Février n’a pas donné de plus grands résultats.

    Maurice Pujo

     

    * étude (extraits) publiée par la Revue Universelle du 15 juillet 1938.

  • GRANDS TEXTES (48) : D'où vient la France ? Éloge des Celtes, qui ont su saisir la chance de la romanisation...

    ... par Charles Maurras et Jacques Bainville

    1AA.jpg

    Buste de César en marbre, trouvé dans le Rhône en 2008...
     
    En janvier 2010, Éric Besson, bien pâle et bien falot ministre du très mauvais Président que fut Nicolas Sarkozy, proféra l'insanité suivante : "La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage..."

    Nous répondîmes aussitôt, dans ces colonnes, à cette stupidité monumentale, rappelant cette évidence : à partir du moment où l'on quitte la Préhistoire pour entrer dans l'Histoire, il y a un premier peuplement connu, identifié sûrement, dans cette terre qui s'appelle aujourd'hui "la France" : c'est le peuple Basque. Celui-ci, comme les deux tiers de l'Europe, fut comme recouvert par une immense migration : celle des Celtes, qui recouvrirent toute l'Europe de l'ouest et l'Europe centrale.
    Ce sont donc les Basques, puis les Celtes, qui sont à la base même du peuple français d'aujourd'hui, qui en sont comme les fondations.
    Sans savoir qu'il répondait par avance à cet ignare d'Éric Besson, Maurras évoquait, dans un article de L'Action française du 6 juillet 1912, intitulé L'Hospitalité :
    "Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie."
     
     
    "Vingt siècles". Nous voilà ramenés à l'époques des Celtes, précisément, et à l'époque où les Celtes entrèrent en contact avec le monde Romain (et aussi, par la Massalie, avec le monde Grec). Et l'on va voir que la romanisation du pays, induite par la conquête des Gaules menée par César, fut féconde et heureuse. C'est là, à cette époque, à ce moment historique, que commence véritablement ce qui va devenir "la France"...
     
    Cependant, l'éloge qu'on peut faire de la romanisation du pays serait incomplet, et même faux, si l'on excluait de l'extraordinaire réussite que fut cette romanisation... le peuple Celte.
    Sans les Celtes, en effet, sans leurs grandes qualités et leur non moins grande ouverture d'esprit, la romanisation aurait été la simple conquête militaire d'un territoire - un de plus... - par les Romains, qui en ont conquis tant d'autres; mais elle n'aurait pas produit tout ce qu'elle a produit chez les Celtes, avec eux, et grâce à eux, aux côtés des Romains.

    Il s'agit donc bien d'une fusion, au meilleur sens du terme, entre deux grands peuples, d'une addition de leurs qualités, en quelque sorte, et non simplement de la conquête des uns (les Celtes) par les autres (les Romains), quelles que soient les qualités intrinsèques de ces derniers et ce qu'ils apportaient de bon et de fécond...

    Le trésor qu'apportaient les romains n'a pu fructifier à ce point que parce qu'il tombait sur une terre tout à fait apte et disposée à le recevoir et à le faire produire au centuple.

    C'est ce que dit fort bien Jacques Bainville, dès les premières lignes de sa magistrale Histoire de France :

    "La fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation..."

    Voilà pourquoi, à partir de Jules César, conquérant des Gaules, qui a mis rudement les deux peuples en contact, nous évoquerons d'abord, avec Jacques Bainville, l'apport romain dans cette merveilleuse fusion de deux peuples. Mais, sitôt après, nous lirons un beau texte de Charles Maurras, exaltant les vertus ancestrales et la grandeur évidente de ces Celtes, sans lesquels, redisons-le, rien de ce à quoi l'on a assisté par la suite ne se serait passé de la même façon...

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    L'Arc municipal d'Orange
     
     
     
    I : Éloge de la Romanisation (de Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre I : Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome) :

     

    "...À qui devons-nous notre civilisation ? À quoi devons-nous d'être ce que nous sommes ? À la conquête des Romains. Et cette conquête, elle eût échoué, elle se fût faite plus tard, dans des conditions différentes, peut-être moins bonnes, si les Gaulois n'avaient été divisés entre eux et perdus par leur anarchie. Les campagnes de César furent grandement facilitées par les jalousies et les rivalités des tribus. Et ces tribus étaient nombreuses : plus tard, l'administration d'Auguste ne reconnut pas moins de soixante nations ou cités. À aucun moment, même sous le noble Vercingétorix, la Gaule ne parvint à présenter un front vraiment uni, mais seulement des coalitions. Rome trouva toujours, par exemple chez les Rèmes (de Reims) et chez les Eduens de la Saône, des sympathies ou des intelligences. La guerre civile, le grand vice gaulois, livra le pays aux Romains. Un gouvernement informe, instable, une organisation politique primitive, balancée entre la démocratie et l'oligarchie : ainsi furent rendus vains les efforts de la Gaule pour défendre son indépendance.

    Les Français n'ont jamais renié l'alouette gauloise et le soulèvement national dont Vercingétorix fut l'âme nous donne encore de la fierté. Les Gaulois avaient le tempérament militaire. Jadis, leurs expéditions et leurs migrations les avaient conduits à travers l'Europe, jusqu'en Asie Mineure. Ils avaient fait trembler Rome, où ils étaient entrés en vainqueurs. Sans vertus militaires, un peuple ne subsiste pas; elles ne suffisent pas à le faire subsister. Les Gaulois ont transmis ces vertus à leurs successeurs. L'héroïsme de Vercingétorix et de ses alliés n'a pas été perdu : il a été comme une semence. Mais il était impossible que Vercingétorix triomphât et c'eût été un malheur s'il avait triomphé.

    Au moment où le chef gaulois fut mis à mort après le triomphe de César (51 avant l'ère chrétienne), aucune comparaison n'était possible entre la civilisation romaine et cette pauvre civilisation gauloise, qui ne connaissait même pas l'écriture, dont la religion était restée aux sacrifices humains. À cette conquête, nous devons presque tout. Elle fut rude : César avait été cruel, impitoyable. La civilisation a été imposée à nos ancêtres par le fer et par le feu et elle a été payée par beaucoup de sang. Elle nous a été apportée par la violence. Si nous sommes devenus des civilisés supérieurs, si nous avons eu, sur les autres peuples, une avance considérable, c'est à la force que nous le devons.

    voie romaine.JPG
    Voie romaine près de Vienne.
     
     

    Les Gaulois ne devaient pas tarder à reconnaître que cette force avait été bienfaisante. Ils avaient le don de l'assimilation, une aptitude naturelle à recevoir la civilisation gréco-latine qui, par Marseille et le Narbonnais, avait commencé à les pénétrer. Jamais colonisation n'a été plus heureuse, n'a porté plus de beaux fruits, que celle des Romains en Gaule. D'autres colonisateurs ont détruit les peuples conquis. Ou bien les vaincus, repliés sur eux-mêmes, ont vécu à l'écart des vainqueurs. Cent ans après César, la fusion était presque accomplie et des Gaulois entraient au Sénat romain.

    Jusqu'en 472, jusqu'à la chute de l'Empire d'Occident, la vie de la Gaule s'est confondue avec celle de Rome. Nous ne sommes pas assez habitués à penser que le quart de notre histoire, depuis le commencement de l'ère chrétienne, s'est écoulé dans cette communauté : quatre à cinq siècles, une période de temps à peu près aussi longue que de Louis XII à nos jours et chargée d'autant d'événements et de révolutions. Le détail, si l'on s'y arrêtait, ferait bâiller. Et pourtant, que distingue-t-on à travers les grandes lignes ? Les traits permanents de la France qui commencent à se former..."

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    La maison carrée, à Nîmes
     
     
     

    II : Éloge des Celtes (de Charles Maurras, allocution prononcée en 1939) :

     

    Dolmen-de-Saint-Nectaire-Photo-Gilles-RASSON_1.jpg
    Dolmen de Saint Nectaire.
     
     

    "...Notre confrère Edouard Helsey mène en ce moment, au Journal, une lucide enquête sur les égarements sincères du peuple français. Et il a touché au point vif, très juste, quand il a observé qu'il existait dans les profondeurs de notre nationalité un élément d'anarchisme qui se met en mouvement un peu plus souvent qu'à son tour.

    C'est quelque chose de notre vieux fond gaulois. Ce peuple généreux, mais trop avide d'éloquence, porté à l'esprit de parti, aux divisions, aux jeux naïfs de la jalousie ou même de l'envie, n'a jamais pu s'unifier ni se discipliner, en raison de ce gros défaut.

    Mais Helsey oublie une chose. C'était un peuple très intelligent, très ami de l'intelligence, très sensible aux splendeurs de la vie intellectuelle, et l'on se trompe beaucoup toutes les fois que l'on fait honneur aux seules armées de César, au seul glaive des Légions et au seul faisceau des Licteurs de leur rapide conquête assimilatrice, si forte et si profonde que l'Histoire hésite à en admettre toutes les parties. Pour la bien comprendre, il faut se représenter l'admirable ouverture d'esprit du Gaulois et aussi la magique beauté de l'apport romain; c'était la raison, et c'était la science, et c'était l'intelligence, et c'était tout l'esprit de la civilisation générale héritée de la Grèce, de l'Egypte, de l'Etrurie.

    Les gaulois auraient indéfiniment résisté à la force de la Légion. Ils ne résistèrent ni à l'ordre ni à l'intelligence qui leur apportaient, avec le Droit, la Loi, avec la discipline aimée et voulue autre chose qui y ressemble : la Charité du genre humain.... Ce fut le dernier coup. Le Gaulois n'y tint plus. Il admit Rome, il la reçut chez lui, en lui. Il constitua cette brillante improvisation de l'Empire qui s'appelle le Gallo-Romain. N'était-il pas trop bien doué pour s'y dérober plus longtemps ?..."

    bijoux_celtes_500_toulhoat.jpg
     
    Bijoux gaulois (ci-dessus) et, ci-dessous,
    le calendrier gaulois de Coligny : un exemple d'écriture gauloise, utilisant les caractères latins
     
    calendrier gaulois de coligny.jpg
     
     
     
     ANNEXES 
     
     
     
    I : L'opinion concordante de François-Guillaume Lorrain et Jean-Louis Brunaux, dans Le Point :

    CESAR 1.jpg

    La Une du Point, 15 juillet 2010 (n° 1974)

     
    Rendons à César...
     
    ...ce que la Gaule lui doit.
    Ce printemps, un ouvrage ("1940", Ed. Tallandier) imaginait le sort de la France si elle avait continué à se battre en 1940.
    Qu'en serait-il de notre pays si, à l'âge de 42 ans, le proconsul Caius Julius Caesar n'avait pas, en 58 avant J.C., mis le pied avec ses légions en Gaule chevelue ? 
    César, sans la Gaule, ne serait sans doute pas devenu César, mais la Gaule, sans César, aurait à coup sûr raté le coche d'une première unification et d'une révolution culturelle, politique, urbaine et religieuse. Elle aurait surtout été, et c'est la thèse passionnante défendue ici par Jean-Louis Brunaux, balayée par les envahisseurs germains.
    Le rôle de César, involontaire et indirect, aura donc été celui d'un conservateur, qui accéléra une romanisation déjà en cours de la Gaule et la fit basculer à tout jamais dans la sphère méditerranéenne.
    Comme pour nous rappeler cette dette, son buste repêché par Luc Long a resurgi, tel un fantôme, des tréfonds du Rhône. Les traits marqués d'une noble énergie.
    Ave Caesar !
     
     
    II : pour aller plus loin sur le sujet...

    Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l'influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Éphémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l'Antiquité : voici le rappel des plus importantes d'entre elles, étant bien entendu qu'un grand nombre d'autres Éphémérides traitent d'autres personnalités, événements, monuments etc... de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s'appelle : la France...

     

    En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que "le divin Jules" avait été appelé à l'aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s'opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes - en 58 avant J.C - pour s'établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (voir l'Éphéméride du 28 mars); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d'Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (voir l'Éphéméride du 5 août); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l'avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome... Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l'actuelle Orléans), en 52 (voir l'Éphéméride du 23 janvier); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (voir l'

  • Rions un peu, avec Philippe Kaminski...

    Philippe Kaminski est le Président de Les Amis de la Bastide du Chemin de Paradis, association aux activités de laquelle participe lafautearousseau et à laquelle nous conseillons vivement de s'inscrire, afin de lui donner les moyens et la force de mener à bien son combat et ses objectifs...

    Il m'envoie ce petit "divertissement", savoureux, dont je tiens à vous faire profiter (avec son accord, bien entendu) !

    François Davin, Blogmestre

    1A.jpg

    Vous avez certainement entendu parler de ChatGPT (un câble...), ce système d'intelligence artificielle capable de faire des devoirs sans fautes à la place des étudiants. Eh bien croyez-moi, il coulera encore beaucoup d'eau sous les ponts et beaucoup de vin dans nos verres avant que ce Chat nous apprenne quelque chose sur Maurras. Je lui ai posé deux questions innocentes sur Martigues, et vous trouverez ci-après ses réponses, aussi convenues que consternantes...

    Bonne lecture !
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    • Quels sont les grands hommes qui ont marqué la ville de MARTIGUES ?

    Martigues est une ville française située dans les Bouches-du-Rhône, et elle a connu plusieurs personnalités importantes au fil des siècles. Cependant, il n'y a pas de liste exhaustive de ces personnalités, car cela dépendra des critères d'importance utilisés. Voici cependant quelques personnes qui ont marqué Martigues :
    • Léopold Massoni : il était un peintre et sculpteur français né à Martigues en 1865. Il est connu pour son style unique qui combinait des éléments de l'art nouveau et de l'art déco.
    • Léon Sari : il était un peintre français né à Martigues en 1910. Il est surtout connu pour ses peintures à l'huile et à l'aquarelle représentant des scènes de la vie quotidienne en Provence.
    • Jean-Luc Roudaut : il est un écrivain français né à Martigues en 1949. Il est surtout connu pour ses romans sur la vie en Provence, qui ont été largement salués par la critique.
    Ce ne sont là que quelques exemples, et il y a certainement d'autres personnalités importantes qui ont marqué Martigues dans d'autres domaines, tels que la politique, les sciences, etc.

    • Quels sont les monuments et bâtiments les plus remarquables de MARTIGUES ?

    Martigues est une ville située dans le sud de la France qui abrite plusieurs monuments et bâtiments intéressants. Voici quelques-uns des plus remarquables :
    1. Église Saint-Pons : Cette église gothique est située au cœur du vieux Martigues et est un exemple de l'architecture médiévale de la région.
    2. Le Château d'eau : Ce bâtiment emblématique est situé sur les bords du canal de Caronte et est considéré comme l'un des plus beaux exemples d'architecture industrielle de la ville.
    3. Le Musée de Martigues : Ce musée est dédié à l'histoire et à la culture de Martigues et abrite des collections d'art, d'archéologie et d'ethnologie.
    4. Le Jardin des Sens : Ce jardin botanique est situé sur les bords du canal de Caronte et offre une vue panoramique sur la ville.
    5. Le Port de Martigues : Ce port de plaisance est un lieu de promenade populaire pour les habitants et les touristes, et offre une vue imprenable sur le canal de Caronte et les montagnes environnantes.
    Ces monuments et bâtiments sont des témoins importants de l'histoire et de la culture de Martigues, et sont incontournables pour les visiteurs de la ville.


    • Quels écrivains ont été marqués par MARTIGUES ?


    Plusieurs écrivains ont été marqués par Martigues, une commune du sud de la France située sur la côte méditerranéenne. Parmi eux, on peut citer André Suarès, qui est né à Marseille mais a passé une partie de sa jeunesse à Martigues, ainsi que Blaise Cendrars, qui a séjourné dans cette ville et y a situé une partie de son roman "La main coupée". D'autres écrivains comme Henri Bosco, Philippe Jaccottet et René Char ont également mentionné ou évoqué Martigues dans leurs œuvres.


    • Et Maurras ?

    Charles Maurras, un écrivain et homme politique français, est né à Martigues en 1868 et y a passé son enfance. Il a notamment évoqué la ville et ses souvenirs d'enfance dans son ouvrage "Mes idées politiques" et a écrit des poèmes sur la région de Martigues. Toutefois, il est important de noter que Charles Maurras a été une figure controversée de la vie politique française en raison de ses positions nationalistes et de son engagement en faveur de l'extrême droite

     

    À TOUT ? VRAIMENT ?

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  • Le Jugement des Juges (Robert Brasillach*)

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    Le jugement des juges : c'est le titre de notre note politique d'hier, mardi, signée Louis-Joseph Delanglade.

    Chacun sait que c'est aussi le titre de l'un des poèmes de Fresnes de Robert Brasillach. Poème d'esprit subversif d'un certain ordre établi dont nous savons, plus que jamais, ce qu'il vaut.  

    C'est d'ailleurs pourquoi nous le publions ici, aujourd'hui. Ceux qui le souhaitent pourront le lire ou le relire.

    Pourquoi ne pourrions-nous pas citer Brasillach, comme certains interdits voudraient nous y contraindre ? Sa politique, Maurras, l'Action française, ne l'ont pas approuvée. Pendant l'occupation, Maurras refusa de recevoir Brasillach qui eût voulu le revoir ("je n'ai rien à vous dire que vous ne sachiez déjà"). Nous n'avons ni leçon ni interdit à accepter sur ce point. Mais ni la politique ni la condamnation de Brasillach ne suppriment son talent littéraire, pas plus que son courage face à l'épreuve des prisons et face à la mort.   

    ____________________________________

     

    Ceux qu’on enferme dans le froid, sous les serrures solennelles,
    Ceux qu’on a de bure vêtus, ceux qui s’accrochent aux barreaux,
    Ceux qu’on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
    Ceux qui partent les mains liées, refusés à l’aube nouvelle,
    Ceux qui tombent dans le matin, tout disloqués à leur poteau,
    Ceux qui lancent un dernier cri au moment de quitter leur peau,
    Ils seront quelque jour pourtant la Cour de Justice éternelle.

    Car avant même de juger le criminel et l’innocent,
    Ce sont les juges tout d’abord qu’il faudra bien que l’on rassemble.
    Qui sortiront de leurs tombeaux, du fond des siècles, tous ensemble,
    Sous leurs galons de militaire ou leur robe couleur de sang,
    Les colonels de nos falots, les procureurs dont le dos tremble.
    Les évêques qui, face au ciel, ont jugé ce que bon leur semble,
    Ils seront à leur tour aussi à la barre du jugement.

    Quand la trompette sonnera, ce sera le premier travail !
    Mauvais garçons, de cent mille ans vous n’aurez eu tant de besogne
    Pour tuer ou pour dérober vous n’aviez guère de vergogne,
    Mais vous avez bien aujourd’hui à soigner un autre bétail
    Regardez dans le petit jour, c’est le chien du berger qui grogne,
    Il mord leurs mollets solennels, et le fouet claque à votre poigne.
    Rassemblez les juges ici dans l’enceinte du grand foirail.

    Pour les juger, je vous le dis, nous aurons sans doute les saints.
    Mais les saints ne suffisent pas pour énoncer tant de sentences.
    Ceux qu’on a jugés les premiers, autrefois, pendant l’existence,
    Comme il est dit au Livre Vrai, ne seront jugés qu’à la fin.
    Ils jugeront d’abord le juge, ils pèseront les circonstances.
    A leur tour alors d’écouter l’attaque autant que la défense.
    Les juges vont enfin passer au tribunal du grand matin.

    Les tire-laine dans la nuit, les voleurs crachant leurs poumons,
    Les putains des brouillards anglais accostant les passants dans l’ombre,
    Les déserteurs qui passaient l’eau happés dans le canot qui sombre,
    Les laveurs de chèques truqués, les nègres saoûls dans leurs boxons,
    Les gamins marchands d’explosifs, les terroristes des jours sombres,
    Les tueurs des grandes cités serrés par les mouchards sans nombre,
    Avant d’être à nouveau jugés feront la grande Cassation.

    On les verra se rassembler, montant vers nous du fond des âges,
    Ceux qui, les raquettes aux pieds, parmi les neiges du Grand Nord
    Ont frappé au bord des placers leurs compagnons les chercheurs d’or,
    Ceux qui, dans la glace et le vent, au comptoir des saloons sauvages
    Ont bu dans les verres grossiers, l’alcool de grain des hommes forts,
    Et qui, négligents de la loi, confondant l’oubli et la mort,
    Ont rejeté les vieux espoirs de gagner les tièdes rivages.

    Ils s’assiéront auprès de ceux qui ont tiré dans les tranchées,
    Et puis qui ont dit non, un jour, fatigués des années d’horreur,
    Des soldats tués pour l’exemple et des décimés par erreur,
    Et près des durs, des militants de toutes les causes gâchées,
    De ceux qui tombent en hiver sous les balles des fusilleurs,
    De ceux qu’enferment aux cachots les polices des Empereurs,
    Et des jeunesses de partout par leurs chefs en fuite lâchées.

    Oui, tous, les soldats, les bandits, on leur fera bonne mesure
    Ne craignez pas, hommes de bien, ils seront jugés eux aussi.
    Mais c’est à eux, pour commencer, qu’il convient de parler ici,
    Car la parole est tout d’abord à ceux qui courent l’aventure,
    Et non à ceux qui pour juger se sont satisfaits d’être assis,
    De poser sur leur calme front leur toque noire ou leur képi,
    Et de payer d’un peu de sang leur carrière et leur nourriture.

    Les adversaires d’autrefois pour ce jour se sont accordés,
    Les justes traînés au bûcher sont auprès des mauvais enfants,
    Car les juges seront jugés par coupables et innocents.
    Au-delà des verrous tirés qui d’entre eux pourra aborder ?
    Qui verra ses lacets rendus, sa cravate et ses vêtements
    Socrate juge la cité, Jeanne signe le jugement,
    Et à la Cour siègent ce soir la Reine et Charlotte Corday.

    Ils passeront, ils répondront, aux tribunaux des derniers jours,
    Ceux-là qui avaient tant souci de garder leur hermine blanche,
    Et les cellules s’ouvriront, sans besoin de verrou ni clenche.
    À la cour du Suprême Appel, ce n’est pas les mêmes toujours,
    O frères des taules glacées, qui seront du côté du manche.
    Les pantins désarticulés attachés au poteau qui penche
    Se dresseront pour vous entendre, ô juges qui demeuriez sourds.

    Et ceux qui ont passé leurs nuits à remâcher leurs mauvais rêves,
    Les pâles joueurs de couteau, les héros morts pour leur combat,
    Les filles qui sur le trottoir glissent la drogue dans leur bas,
    Ceux-là qui pendant des années ont perdu leur sang et leur sève
    Par le juge et par le mouchard, et par Caïphe et par Judas,
    Ils verront le grand Condamné. roi des condamnés d’ici-bas,
    Ouvrir pour juges et jurés le temps de la grande relève.

    Robert Brasillach
    Poèmes de Fresnes
    13 janvier 1945

    * Robert Brasillach, né le 31 mars 1909, fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.

    Ancien élève du lycée de Sens où il a pour professeur Gabriel Marcel,  Robert Brasillach, après trois ans de classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand — où il côtoie Maurice Bardeèche et Thierry Maulnier — entre à l'École normale supérieure en 1928 ; il décrira cette période dans Notre avant-guerre.

    Il assure une chronique littéraire dans L'Action française  jusqu'en 1939, et dans L'Étudiant français durant la première moitié des années 1930. Après avoir lu Mein Kampf, il écrit en 1935 « C'est très réellement le chef-d'œuvre du crétinisme excité... Cette lecture m'a affligé ».

    De 1937 à 1943 (période entrecoupée d'une captivité en Allemagne de 1940 à 1941, suite à sa mobilisation et à la défaite), il est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Je suis partout.

    La politique collaborationniste de ce journal marque sa rupture avec Charles Maurras qui refusera de le revoir.

    En septembre 1944, il se constitue prisonnier ; il est emprisonné à la prison de Fresnes et poursuivi pour intelligence avec l'ennemi. Son procès, qui s'ouvre le 19 janvier 1945 devant la cour d'assises de la Seine, dure 6 heures. Il est condamné à mort le jour même après une délibération de vingt minutes. Sa défense avait été assurée par Jacques Isorni.

    Malgré une pétition d'artistes et d’intellectuels de grand renom, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier, etc., le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, refusa la grâce du condamné. Le le 6 février 1944 Brasillach fut fusillé au fort de Montrouge.

  • Au triunal du grand matin ? Le jugement des juges !

     

    Le jugement des juges : c'est l'un des poèmes de Fresnes de Robert Brasillach. Poème d'esprit subversif, mais subversif  d'un certain ordre établi dont nous savons, plus que jamais, ce qu'il vaut.  

    C'est d'ailleurs pourquoi nous le publions ici, aujourd'hui. Ceux qui le souhaitent pourront le lire ou le relire.

    Nous reprochera-t-on de citer Brasillach, comme certains interdits voudraient nous en empêcher ? Sa politique durant la dernière guerre, Maurras, l'Action française, l'ont désapprouvée et combattue. Pendant l'occupation, Maurras qui l'avait rejeté de l'Action française, refusa de recevoir Brasillach qui eût voulu le revoir (« je n'ai rien à vous dire que vous ne sachiez déjà »). Nous n'avons ni leçon ni interdit à accepter sur ce point. Mais ni la politique, ni la condamnation de Brasillach, ne suppriment son talent littéraire, pas plus que son courage face à l'épreuve des prisons et face à la mort.  Lafautearousseau   •

     

    LE JUGEMENT DES JUGES 

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    Ceux qu’on enferme dans le froid, sous les serrures solennelles,
    Ceux qu’on a de bure vêtus, ceux qui s’accrochent aux barreaux,
    Ceux qu’on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
    Ceux qui partent les mains liées, refusés à l’aube nouvelle,
    Ceux qui tombent dans le matin, tout disloqués à leur poteau,
    Ceux qui lancent un dernier cri au moment de quitter leur peau,
    Ils seront quelque jour pourtant la Cour de Justice éternelle.

    Car avant même de juger le criminel et l’innocent,
    Ce sont les juges tout d’abord qu’il faudra bien que l’on rassemble.
    Qui sortiront de leurs tombeaux, du fond des siècles, tous ensemble,
    Sous leurs galons de militaire ou leur robe couleur de sang,
    Les colonels de nos falots, les procureurs dont le dos tremble.
    Les évêques qui, face au ciel, ont jugé ce que bon leur semble,
    Ils seront à leur tour aussi à la barre du jugement.

    Quand la trompette sonnera, ce sera le premier travail !
    Mauvais garçons, de cent mille ans vous n’aurez eu tant de besogne
    Pour tuer ou pour dérober vous n’aviez guère de vergogne,
    Mais vous avez bien aujourd’hui à soigner un autre bétail
    Regardez dans le petit jour, c’est le chien du berger qui grogne,
    Il mord leurs mollets solennels, et le fouet claque à votre poigne.
    Rassemblez les juges ici dans l’enceinte du grand foirail.

    Pour les juger, je vous le dis, nous aurons sans doute les saints.
    Mais les saints ne suffisent pas pour énoncer tant de sentences.
    Ceux qu’on a jugés les premiers, autrefois, pendant l’existence,
    Comme il est dit au Livre Vrai, ne seront jugés qu’à la fin.
    Ils jugeront d’abord le juge, ils pèseront les circonstances.
    A leur tour alors d’écouter l’attaque autant que la défense.
    Les juges vont enfin passer au tribunal du grand matin.

    Les tire-laine dans la nuit, les voleurs crachant leurs poumons,
    Les putains des brouillards anglais accostant les passants dans l’ombre,
    Les déserteurs qui passaient l’eau happés dans le canot qui sombre,
    Les laveurs de chèques truqués, les nègres saoûls dans leurs boxons,
    Les gamins marchands d’explosifs, les terroristes des jours sombres,
    Les tueurs des grandes cités serrés par les mouchards sans nombre,
    Avant d’être à nouveau jugés feront la grande Cassation.

    On les verra se rassembler, montant vers nous du fond des âges,
    Ceux qui, les raquettes aux pieds, parmi les neiges du Grand Nord
    Ont frappé au bord des placers leurs compagnons les chercheurs d’or,
    Ceux qui, dans la glace et le vent, au comptoir des saloons sauvages
    Ont bu dans les verres grossiers, l’alcool de grain des hommes forts,
    Et qui, négligents de la loi, confondant l’oubli et la mort,
    Ont rejeté les vieux espoirs de gagner les tièdes rivages.

    Ils s’assiéront auprès de ceux qui ont tiré dans les tranchées,
    Et puis qui ont dit non, un jour, fatigués des années d’horreur,
    Des soldats tués pour l’exemple et des décimés par erreur,
    Et près des durs, des militants de toutes les causes gâchées,
    De ceux qui tombent en hiver sous les balles des fusilleurs,
    De ceux qu’enferment aux cachots les polices des Empereurs,
    Et des jeunesses de partout par leurs chefs en fuite lâchées.

    Oui, tous, les soldats, les bandits, on leur fera bonne mesure
    Ne craignez pas, hommes de bien, ils seront jugés eux aussi.
    Mais c’est à eux, pour commencer, qu’il convient de parler ici,
    Car la parole est tout d’abord à ceux qui courent l’aventure,
    Et non à ceux qui pour juger se sont satisfaits d’être assis,
    De poser sur leur calme front leur toque noire ou leur képi,
    Et de payer d’un peu de sang leur carrière et leur nourriture.

    Les adversaires d’autrefois pour ce jour se sont accordés,
    Les justes traînés au bûcher sont auprès des mauvais enfants,
    Car les juges seront jugés par coupables et innocents.
    Au-delà des verrous tirés qui d’entre eux pourra aborder ?
    Qui verra ses lacets rendus, sa cravate et ses vêtements
    Socrate juge la cité, Jeanne signe le jugement,
    Et à la Cour siègent ce soir la Reine et Charlotte Corday.

    Ils passeront, ils répondront, aux tribunaux des derniers jours,
    Ceux-là qui avaient tant souci de garder leur hermine blanche,
    Et les cellules s’ouvriront, sans besoin de verrou ni clenche.
    À la cour du Suprême Appel, ce n’est pas les mêmes toujours,
    O frères des taules glacées, qui seront du côté du manche.
    Les pantins désarticulés attachés au poteau qui penche
    Se dresseront pour vous entendre, ô juges qui demeuriez sourds.

    Et ceux qui ont passé leurs nuits à remâcher leurs mauvais rêves,
    Les pâles joueurs de couteau, les héros morts pour leur combat,
    Les filles qui sur le trottoir glissent la drogue dans leur bas,
    Ceux-là qui pendant des années ont perdu leur sang et leur sève
    Par le juge et par le mouchard, et par Caïphe et par Judas,
    Ils verront le grand Condamné. roi des condamnés d’ici-bas,
    Ouvrir pour juges et jurés le temps de la grande relève.

    Robert Brasillach
    Poèmes de Fresnes
    13 janvier 1945

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Mort de Clemenceau... qui nous a donné Hitler !

    1929 : Mort de Clemenceau... qui nous a donné Hitler !

     

     • Dans notre Catégorie "Grandes "Une "de L'Action française", voir :

     Grandes "Une" de L'Action française : Mort de Clemenceau, le "Perd la Victoire"...

     

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    Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...

    Comme l'expliquait, en vain, Bainville dans L'Action française, à partir du moment où on signait "avec l'Allemagne", la Victoire était perdue, et c'était la guerre "pour dans vingt ans"... Il ne fallait pas "signer avec", il fallait faire disparaître l'Allemagne unie...

    Clemenceau ? Responsable et coupable ! Car c'est bien lui qui a mené, piloté - pourrait-on dire -  et signé le désastreux Traité de Versailles, pour finalement reconnaître reconnaître plus tard - mais trop tard -  : "nous n'avons pas obtenu tout ce que nous pouvions et devions obtenir...".

     

    Mais, pourquoi donc ? La France était victorieuse, et Clemenceau par anti catholicisme bête et borné a bien démoli l'Empire austro-hongrois, par pure haine idéologique du catholicisme. Or, cet Empire nous aurait bien servi, justement, "après", pour contrer Hitler. Ce n'était pas l'Empire austo-hongrois qu'il fallait démolir et démembrer, mais bien l'Allemagne.

    Seulement, voilà : contrairement à ce que l'on peut croire, Clemenceau était croyant et religieux, mais croyant et religieux de la religion démocratique, laïque et révolutionnaire. Il a fait ce qu'il a voulu avec l'Autriche-Hongrie (destruction) mais il n'a pas touché à l'Allemagne, persuadé qu'il suffisait de renverser un Roi (en l'occurrence, un Empereur) et d'installer Sainte Démocratie à sa place pour que l'Allemagne devienne une Nation civilisée, guide - avec nous... - des autres nations du monde.

    Il était pénétré du préjugé prussophile des Encyclopédistes, pères de la Révolution, de cette même Révolution, des Républiques et des deux Empires, qui ont tous oeuvré en faveur de la désastreuse unification allemande, en contradiction frontale avec la politique traditionnelle des Rois de France, qui triompha dans les Traités de Westphalie : l'émiettement de l'Allemagne.

    Ce faisant, tous, des Encyclopédistes à Clemenceau - chef et maître du Système en 1918 - ont agi en intelligence avec l'ennemi.

    Maurras avait raison avec son jeu de mots : Clemenceau c'est bien le "Perd la Victoire". Il ne voulait pas le démembrement de l'Allemagne, que la France pouvait facilement imposer (comme elle a imposé le stupide démembrement de l'Autriche-Hongrie).

    Ce faisant, il nous a donné Hitler et toutes les horreurs qui allèrent avec...

  • Culture politique • Pierre Debray entre dans Wikipédia

     Pierre Debray au rassemblement royaliste des Baux de Provence [1973]

     

     

    Debray les Baux 1973 - Copie.jpgUne page Wikipédia sur Pierre Debray

    Pierre Debray, auteur, journaliste et penseur royaliste très important des années 1950-2000, vient d'être créée par les soins du Café Histoire de Toulon. Cette page manquait. Elle pourra sans-doute être complétée, mais est désormais consultable. C'est un succès. 

    Pierre Debray retient particulièrement l'attention des Toulonnais. Le jeune groupe d'Action française de Toulon (Union Royaliste Provençale) vient en effet de créer un cercle sous son patronage, le Cercle Pierre Debray.

    Rappelons que Lafautearousseau a publié nombre de ses grands textes, notamment son étude magistrale Une politique pour l'an 2000. Et de nombreuses photos, discours, etc. 

    Ci-dessous le lien vers la page Wikipédia. 

    Pierre Debray (écrivain) — Wikipédia 

    Et vers Une politique pour l'an 2000

    Les leçons de Pierre Debray ... Retrouvez « Une politique pour l'an 2000 », 28 jours de lecture sur Lafautearousseau

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : SOS Éducation, le Collectif Némesis / La Cocarde étudiante /Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Jeudi 14 Octobre à 19h30, l'Action Française Paris vous convie à son Cercle des Jeunes pro pour une conférence dont le thème sera " Après la paix, la France au défi " animée par Loup Viallet.

    L'auteur dédicacera son livre à l'issue de la conférence.

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    Jeudi 14 Octobre à 20h00, l'Action Française Mulhouse vous convie à une conférence dont le thème sera " le militantisme selon un camelot du Roi " animée par le camelot du Roi Antoine Berth sur notre discord.

    Ce sera une occasion unique et un honneur de bénéficier de l'expérience et des conseils d'un membre de l'élite militante de l'AF qui viendra nous parler du militantisme.
    Pour que vive la France vivent les camelots !

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    Jeudi 15 Octobre, l'Action Française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera " l'histoire de l'AF " animée par François Martin.

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    Vendredi 15 Octobre à 19h00, l'Action Française Clermont Ferrand vous convie à une conférence dont le thème sera " l'histoire de l'action française " animée par Jeanne Bubost.

    Ce sera l'occasion de (re-)découvrir l'histoire et les origines de notre mouvement et de la continuer.
    Plus d'information en MP.

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    Vendredi 15 Octobre à 20h00, sur l'IAF, notre serveur Discord, Venez assister à un cercle sur la décentralisation par un militant Hippolyte Renhardt ! Lien d'accès : https://discord.gg/MQXqvvk

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    Samedi 16 Octobre à 10h00, l'Action Française Nantes organise sa Réunion de Rentrée.

    https://www.facebook.com/events/410366067161078/?ref=newsfeed

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    Samedi 16 Octobre à 14h00, l'Action Française Limoges vous convie à sa Réunion de Rentrée.
    Une occasion pour tous les patriotes de Limoges de se rencontrer !
    Inscriptions et plus d'informations en message privé.

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    Jeudi 21 Octobre à 20h00, l'Action Française Vannes vous convie à une conférence dont le thème sera " histoire de l'Action française " animée par Lucas Kroener en direct sur discord.

    Nous continuons notre dynamique de formation.
    MP pour plus d'informations.

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    Vendredi 22 Octobre à 20h00, l'Action française Vannes organise son prochain Banquet Camelot : patriotisme, convivialité et bon esprit seront au rendez-vous !
    MP pour plus d'informations et contact. Faites passer autour de vous !

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    Samedi 23 Octobre à 16h00, l'Action Française Bourgogne fait sa Réunion de Rentrée à Chalon-sur-Saône.

    Au programme :
    - Stands
    - Conférence
    - Camaraderie
    Venez pour nous rejoindre, adhérer ou simplement prendre contact !
    Plus d’informations en MP !

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    Le 3 août 1940, Hitler nomme Otto Abetz ambassadeur nazi à Paris : ceux qui sont de mauvaise foi, ou ceux qui sont tout simplement ignorants, mais en toute bonne foi, parce qu'on les a trompés sur leur Histoire, apprendront avec intérêt ce que disait Otto Abetz de l'Action française face au nazisme : à mettre entre toutes les mains, à consommer sans modération !

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