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  • Libye : la solution n’est pas démocratique, par Bernard Lugan.

    Les-uns après les autres, les sommets internationaux sur la Libye échouent à réparer les conséquences de l’injustifiable guerre faite au colonel Kadhafi.
    Ils échouent parce que, comme le disait Albert Einstein : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui l’a généré ». Or, la guerre contre le colonel Kadhafi fut officiellement déclenchée au nom de la démocratie et toutes les solutions proposées sont démocratiques ou d’ordre démocratique…

    AVT_Bernard-Lugan_2614.jpgDe plus, comment prétendre mettre un terme au conflit quand :

    1) Les tribus, pourtant les seules vraies forces politiques du pays sont écartées, alors que la solution passe précisément par la reconstitution des alliances tribales[1] forgées par le colonel Kadhafi ?

    2) Reconnu depuis le 14 septembre 2015 par le Conseil suprême des tribus comme son représentant légal, Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi qui représente une des solutions, est systématiquement écarté par les Européens. Or, il est l’un des très rares leaders libyens en mesure de pouvoir faire cohabiter centre et périphérie, comme l’avait fait son père, en articulant les pouvoirs et la rente des hydrocarbures sur les réalités locales, avec un minimum de présence du pouvoir central.

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    Le littoral urbanisé de Tripoli constitue un cas particulier. Ici, le pouvoir appartient aux milices dont seule une infime minorité se revendique de l’islam jihadiste. Nous sommes dans le monde des trafics qui permettent aux miliciens de faire vivre leurs familles. Or, ils auraient tout à perdre d’une victoire du général Haftar puisque ce dernier a promis de les mettre au pas. Voilà pourquoi ils soutiennent le pseudo-gouvernement de Tripoli, lui-même porté par la Turquie.
    La situation en Tripolitaine est donc très claire : si le général Haftar ne réussit pas à s’y imposer militairement, Tripoli et les villes littorales demeureront donc au pouvoir des milices.

    Pour espérer l’emporter le général Haftar devrait donc proposer à certains chefs miliciens une porte de sortie qui en ferait de futurs acteurs politiques dans les régions qu’ils contrôlent et dans lesquelles ils ont acquis une réelle légitimité.
    Là est la seule solution qui pourrait les détacher de la Turquie. Le but de cette dernière est de maintenir à Tripoli un pouvoir lui devant sa survie et lui permettant de justifier l’extension de ses eaux territoriales aux dépens de la Grèce et de Chypre. Ce thème est expliqué et cartographié à l’intérieur de la revue.

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    [1] Pour tout ce qui concerne les tribus et leurs alliances, voir mon livre Histoire et géopolitique de la Libye des origines à nos jours.

    Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan

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  • Dans nos Ephémérides : hier, Georges Mathieu, aujourd'hui, Sylvain Gouguenheim...

    lfar flamme.jpgCe mardi 25 février, à l'occasion d'un très indigent et très contestable reportage (?) de France 2, qui prétendait avoir "redécouvert" (!) Georges Mathieu, nous avons donné le passage de notre Ephéméride du 27 janvier (jour de sa naissance) qui concerne ce grand artiste, grand royaliste, grand catholique, admirateur de Maurras et ami très proche de Pierre Boutang, tous aspects totalement occupés par le pseudo reportage de pseudo journalistes mais vrais indigents de l'esprit et de la culture... : sur Georges Mathieu

    Voici que, mardi soir, sur C News, l'entretien quotidien d'Eric Zemmour l'opposait à Jack Lang.

    Et puisque, à juste titre, Zemmour opposait Sylvain Gouguenheim et son remarquable Aristote au Mont Saint Michel à un Lang travestisseur d'histoire et qui la ré-écrit d'une façon absurde, fantaisiste et indécente, voici le court - mais complet - résumé de ce merveilleux ouvrage, que vous trouvez dans notre Ephéméride du 11 août :

     Du spirituel à l'intellectuel

     

    Si le Mont est une citadelle de la Foi, il est aussi une citadelle de ce qui va avec : la Culture et la Civilisation. Nous prendrons un seul exemple du rôle fondamental - et indispensable - que le Mont a joué au cours de l'Histoire dans la transmission et la sauvegarde de la Culture et de la Civilisation occidentale, héritée de l'Antiquité gréco-latine : un exemple tiré de l'ouvrage Aristote au Mont Saint Michel.....

    Il faut, en effet, revenir un peu longuement sur l'affaire Gouguenheim, le Mont (et son scriptorium) se trouvant évidemment en bonne place dans l'ouvrage fort utile de Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont Saint Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne.

    Le travail de transmission (par les copistes) de la culture antique à l'Occident s'étant pour une bonne part effectué ici, dans le scriptorium du Mont (ci dessous), nous présenterons de nouveau, en la résumant, l'idée centrale de l'auteur, en montrant le lieu où s'est passé une part importante de ce qu'il décrit.

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    Le point de départ de la polémique est cette question :

     

    Quelle est la part de l'apport musulman dans la constitution de la culture européenne au Moyen-Âge ?

     

    En mars 2008, Sylvain Gouguenheim, professeur d'Histoire médiévale à l'ENS de Lyon, publie Aristote au Mont Saint Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne.

    Sa thèse :

    "L'héllénisation de l'Europe chrétienne fut avant tout le fruit de la volonté des Européens eux-mêmes.... elle ne doit rien au monde islamique". 

     

    1. Gouguenheim ouvre son livre sur les thèses qu'il entend contredire :

     

    Celle des "Âges sombres", concept hérité de Pétrarque et repris au XIXème par l'historiographie anglo-saxonne pour désigner la période comprise entre la chute de l'Empire romain et l'arrivée en Angleterre de Guillaume le Conquérant, faisant du Haut Moyen-Âge un temps d'obscurantisme et de déclin culturel; celle d'un "Islam des Lumières" venant réveiller (culturellement et scientifiquement) les Européens grâce à la transmission d'un savoir grec depuis longtemps oublié, et contribuant à donner à l'Europe des "racines musulmanes".

    Des thèses qui, selon l'auteur, relèvent "plus du parti idéologique que de l'analyse scientifique" et sont essentiellement celles d'Alain de Libera (Penser au Moyen-Âge, 1991).

    "L'argument de la dette" des Européens à l'égard du monde arabo-musulman serait cimenté par l'énorme travail de traduction des oeuvres grecques opéré par les intellectuels arabes, qui auraient permis leur diffusion en Europe. C'est "l'intermédiaire arabe" qui expliquerait donc la redynamisation de l'Europe consécutive à la redécouverte du savoir grec. La matrice islamique aurait littéralement donné naissance à la civilisation européenne qui s'épanouit à partir du XIIIème siècle. Bien plus, il y aurait "prééminence du monde musulman sur la chrétienté médiévale"...

    Mais  Gouguenheim fait remarquer que l’on confond souvent arabité et islamisme, attribuant tout le mérite de l’hellénisation du monde européen à l’Islam, alors que "les arabes chrétiens et les chrétiens arabisés" constituaient près de la moitié des habitants des pays d’Islam vers l’an mil. Quant aux savants musulmans du monde abbasside, ils ne s’aventuraient jamais dans l’univers des sciences, se contentant de prospections dans celui de la religion. L’historien récuse le poncif d’une Europe inculte et barbare, tortionnaire d’un monde arabo-musulman exempt de tout reproche... 

     

    2. Vient ensuite l’exposé de sa thèse par Sylvain Gouguenheim :

     

    Celle des "racines grecques de l’Europe", ou comment "le monde occidental chrétien du Moyen Âge fit de son mieux pour retrouver le savoir grec", tout seul.

    L’ouvrage s’organise ensuite en cinq grandes parties, chacune constituant un pan particulier de la démonstration. Non seulement l’Occident ne perdit vraiment jamais de vue la culture grecque (chap. I), mais la diffusion du savoir grec, de toute façon, a surtout été le fait de Byzance et des chrétiens d’Orient (chap. II). Même en plein Occident, plus particulièrement au Mont-Saint-Michel (ci dessous, le scriptorium), des moines ont joué le rôle de pionniers dans les processus de traduction des textes d’Aristote (chap. III) et de récupération de l’héritage grec avec lequel, de toute façon, l’Islam a toujours entretenu des rapports difficiles, lui qui ne connut qu’une "hellénisation limitée" (chap. IV). Enfin, Gouguenheim évoque les "problèmes de civilisation" permettant de comprendre pourquoi les échanges culturels Islam/Chrétienté furent minimes (chap. V)…  

     

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     Le scriptorium est l'unique lieu du Mont à posséder des cheminées : il s'agissait d'éviter que l'encre ne gèle, et que les doigts des moines ne soient trop engourdis par le froid, ce qui les aurait empêchés d'écrire... 

              

    Le premier chapitre évoque des pans méconnus de l’histoire culturelle occidentale des VIIe-XIIème siècles. Sylvain Gouguenheim décrit les élites intellectuelles carolingiennes avides de savoir grec et soucieuses d’étudier ses dépositaires. De Pépin le Bref, réclamant autour de 760 des livres en grec au pape, à Charles le Chauve, dont les Monumenta Germaniae Historica dirent, en 876, que "méprisant toute l’habitude des rois Francs, il estimait que la gloire des Grecs était la meilleure", on constate qu’effectivement, comme le dit l’auteur, "la brèche (était) ouverte".

    Et c’est dans cette brèche que vinrent s’engouffrer, à partir du IXème siècle, les multiples "renaissances" intellectuelles prouvant, s’il en était besoin, que la science antique ne déserta jamais totalement les terres occidentales.

    Le monde byzantin manifesta le même engouement dès le VIIIème siècle, et Gouguenheim nous rappelle, que déjà un siècle auparavant un mouvement de traduction du grec en syriaque – langue sémitique issue de l’araméen –, puis du syriaque en arabe, avait été lancé par les chrétiens d’Orient.          

    Le chapitre III  est consacré aux travaux de traduction menés au Mont-Saint-Michel, dans lesquels s’illustra le "chaînon  manquant", Jacques de Venise, clerc vénitien qui y aurait, avant tout le monde, traduit les œuvres d’Aristote. 

     

    3. Une fois menée ce plaidoyer en faveur de l’Europe pas si sombre des VIIème-XIIème siècles, l’auteur conclut :

     

    "En tout état de cause, le processus de progrès culturel et scientifique qui anime l’Europe médiévale des VIIIe-XIIème siècles paraît de nature endogène... L’Europe aurait suivi un chemin identique même en l’absence de tout lien avec le monde islamique. L’intermédiaire arabe, sans être inexistant, n’eut sans doute pas la portée décisive qu’on lui attribue…" 

    lafautearousseau

  • Cercle Lutétia : Aux origines de la Question sociale (1ère partie), par Jean-Philippe Chauvin.

    Le Cercle Lutétia a pour vocation de faire connaître les fondements et les raisons du royalisme et de la Monarchie en France, et d’étudier ceux-ci, avec l’aide des travaux et des réflexions menés sur la société française, ses évolutions et ses institutions, selon une perspective historique mais aussi et surtout politique. Le texte ci-dessous est la première partie d’un cercle d’études sur les origines de la question sociale en France, et il doit être l’occasion de discussions, de précisions ultérieures et de critiques constructives : il n’est donc qu’une ébauche, celle qui appelle à la formulation et à la rédaction d’une étude plus vaste et mieux construite sur cette question qui préoccupe tant nos contemporains et à laquelle les royalistes sociaux du Groupe d’Action Royaliste consacrent aussi tant de temps et d’énergie, dans leurs réunions et publications comme sur le terrain, dans la rue ou sur leur lieu de travail…

    jean philippe chauvin.jpgLorsqu’on évoque la question sociale en France, on oublie souvent ses racines, ses origines, son histoire tout simplement, et l’on se contente trop souvent de quelques idées reçues, confortant l’idée, largement fausse, que seule « la gauche » (1) s’y serait intéressée et s’y intéresserait encore, comme une sorte d’avant-garde revendiquée des travailleurs ou de la « classe ouvrière ». Mais il est tout à fait possible, et encore plus convaincant, de rétorquer que la première mention de la « justice sociale » est attribuée au… roi Louis XVI, celui-là même qui va affronter la tempête révolutionnaire et, malheureusement, être emportée par elle, tout comme l’édifice social et corporatif qui, jusque là, constituait un modèle original et une alternative véritable et tout à fait crédible au modèle anglosaxon pas encore totalement dominant quand il avait, pourtant, conquis déjà les esprits des nobles et des bourgeois éclairés, anglophiles et libéraux.

     

    Ce qui va nous intéresser aujourd’hui, c’est la recherche et l’évocation des origines de ce que l’on nomme la question sociale, trop souvent limitée, d’ailleurs, à la seule question ouvrière mais qu’il semble pourtant important, voire nécessaire, d’élargir à la question paysanne (2) qui concerne aussi, même si cela paraît moins vrai et sensible depuis les années 1960-80 (3), des communautés importantes (numériquement et socialement) et, sans doute, nécessaires dans une société équilibrée ou soucieuse de l’être.

     

    Mais, tout d’abord, il importe aussi de dresser un tableau de la France d’avant la Révolution française, cette révolution qui apparaît bien (à la suite « pratique » des Lumières), à travers quelques dates symboliques et très rapprochées dans le temps, comme la véritable matrice, le véritable et terrible creuset de cette question sociale devenue dès lors symbole de souffrances ouvrières, y compris jusqu’à aujourd’hui et au-delà de nos frontières, la mondialisation étant l’extension et l’imposition du modèle anglosaxon quand elle aurait pu être l’occasion d’un « autre modèle », plus social et respectueux des hommes comme des environnements…

     

    La France est un royaume qui compte, depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, plus de 25 millions d’habitants et, même, près de 28 millions d’habitants en 1789 : c’est la première puissance démographique d’Europe, devant la Russie pourtant territorialement beaucoup plus étendue, et elle est surnommée alors « la Chine de l’Europe ». Il est vrai que la France est la première à être entrée dans le processus de la transition démographique, pour des raisons qui tiennent largement à la politique même de la monarchie dite absolue : des routes sécurisées qui permettent une meilleure circulation des grains et subsistances, y compris en période de difficultés climatiques et alimentaires ; un territoire préservé des invasions étrangères depuis près d’un siècle et demi par la puissance militaire du roi de France…, autant d’éléments qui « complètent et valorisent » le radoucissement climatique général et le recul des mortalités infantile, enfantine et maternelle. (4)

     

    C’est une puissance économique importante mais Pierre Gaxotte résumera la situation paradoxale de la France des années 1780 par une formule simple et très évocatrice : « un pays riche, un Etat pauvre », et endetté, peut-on rajouter, sans que cela, d’ailleurs, atteigne forcément les proportions d’aujourd’hui… Et, à l’époque, la France apparaît comme la première puissance économique comme politique en Europe, ce qui n’est plus le cas depuis… la Révolution française !

     

    La richesse de la France n’est pas seulement liée à ses productions agricoles qui occupent (pour leur propre consommation d’abord) une grande partie de la population française vivant dans les campagnes (5), mais aussi à l’industrialisation naissante, beaucoup plus avancée et marquée avant 1789 que ce que l’Histoire officielle en retiendra, la Révolution ayant brisé ce premier élan « industrialisateur » par le désordre économique et politique de la période 1789-1799 en France.

     

    Dans le royaume des Louis et depuis le Moyen âge, l’organisation du travail est corporative et familiale, et ce sont les Métiers, les corps de métiers (ce que l’on nommera, tardivement, les corporations), nés tout au long de l’histoire des villes et des circonstances, qui ordonnent le monde du Travail et permettent d’assurer et d’assumer la qualité du travail comme la protection des travailleurs, quels que soient leur rang et place dans la hiérarchie professionnelle. Leur extraordinaire diversité et multiplicité empêche longtemps de leur donner une définition exacte, et c’est la « remise en ordre » royale, sous l’administration colbertiste et dans le cadre de sa stratégie, qui va permettre de mieux préciser le sens et la portée de ces corporations…

     

    Depuis Colbert, en effet, les corporations sont devenues l’un des éléments importants de la politique économique et sociale de l’Etat royal, non sans quelques grincements de dents parfois : l’objectif était de les rendre plus efficaces dans le cadre d’une stratégie plus globale de l’Etat central, en cours d’affirmation de plus en plus visible. C’est cet ordre corporatif, ce « modèle » même, qui va être attaqué sous les Lumières puis détruit définitivement (au moins juridiquement) lors de la Révolution française et par ceux-là mêmes qui se revendiquent des idées libérales des Lumières.

     

    (à suivre : révoltes sociales, revendications libérales et Monarchie d’Ancien Régime)

     

    Jean-Philippe Chauvin

     

     

    Notes : (1) : « la gauche », une notion difficile à définir exactement, et que revendiquent de nombreux groupes et personnes en excluant dans le même temps tous les autres qui s’en réclament aussi…

     

    (2) : la question paysanne semble bien être la mal-aimée de la gauche, beaucoup plus marquée et inspirée par le « modèle » urbain que par l’écosystème rural, ses composantes et ses équilibres, et la Révolution française nous donne quelques éléments probants de cette exclusion, qui tournera parfois à l’éviction de cette question par la persécution, voire l’extermination des paysans rétifs à la domination urbaine et bourgeoise, comme on pourra le constater dans les provinces de l’Ouest dans les premières années de la République jacobine.

     

    (3) : les travaux d’Henri Mendras n’hésitent pas à titrer sur « la fin des paysans »…

     

    (4) : l’étude de la démographie, quand elle est menée de façon rigoureuse et qu’elle n’oublie pas la pluralité des facteurs qui la font telle qu’elle est, éclaire fortement l’histoire des peuples et de leurs Etats respectifs, et il serait dommage de la négliger dans l’étude des pouvoirs et des institutions politiques, ceux-ci ayant, à l’origine, un devoir nourricier à l’égard de leurs sujets.

     

    (5) : certains historiens contemporains évoquent une « agriculture jardinière », qui reste très majoritaire sans être « unique » dans le royaume, et qui permet une auto-suffisance paysanne dans nombre d’endroits et le dégagement de quelques surplus écoulés sur les marchés urbains.

  • A la découverte de l'homme Maurras : Le Mur des Fastes (3)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Le mur des fastes (3)...

    L'inscription relatant brièvement l'histoire du Consul Marius est comprise entre deux modestes piliers carrés :

    • au sommet de l'un (celui de gauche) : le bas-relief d'Aristarchê, copie fidèle de celui de l'Académie de Marseille... :

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    • au sommet de l'autre (celui de droite) : le relief ovale des Tremaïe, réunissant les trois personnages cités par Plutarque :


    - Marius, viril sous la toge;

    - Marthe, la prophétesse syrienne, long voilé à l'oriental;


    - Julie, à la toge romaine, la tante de César et femme de Marius, le fondateur des Légions romaines... :

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    Vous remarquerez que la grande prêtresse est au milieu, comme personnage principal, alors que le général vainqueur est, en quelque sorte, "relégué" à gauche : car c'est la prophétesse qui a insufflé aux combattants la foi en la victoire...

    Pour mieux connaître cet immense événement que fut l'écrasement définitif des Cimbres et des Teutons à côté de notre actuelle Aix-en-Provence, vous pouvez vous reporter à notre Ephéméride du 17 janvier...

    lafautearousseau

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Martin Eden

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    Art et EssaiMartin Eden, un film italien (vostf) de Pietro Marcello, avec Lucas Marinelli,
    adapté du roman éponyme de Jack London (1909).

    1398014206.jpgJe n’ai pas lu le roman, et ce que j’ai vu du film me donne à penser qu’il pourrait m’intéresser… Ce qui ne fut pas le cas de ce long (très long)-métrage en vostf dans lequel je n’ai pas pu entrer.

    Une fois de plus je m’interroge sur cette manie de nous faire lire au cinéma… 

    L’histoire, apparemment, aborde trois questions à savoir l’amour d’un prolétaire pour une jeune bourgeoise, le temps trop long que met l’artiste à faire reconnaître son talent, l’individualisme et le socialisme…


    Sans doute est-ce trop ?  et je partage l’avis de Raphaëlle Lenoir dans le quotidien Présent : « le cocktail donne un résultat assez moyen ».

    En revanche Anne Brassié sur TV Liberté a beaucoup aimé, et mon épouse comme Félicie… aussi… Pour ma part, même en VF je n’irai pas le revoir.

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    La Belle Époque

    Oui

    09/11/2019

    Très intéressant

    Le Retour des Poilus

    non

    13/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Martin Eden

    non

    17/11/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

     
  • Notre-Dame • Le Comte de Paris à l'Écho républicain : « Le génie français a bâti la cathédrale et peut la remettre en ét

    Le Comte de Paris très touché par l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris : "J'y était encore il y a quinze jours pour une cérémonie pour les pères de familles". © Agence DREUX

    3187409308.jpgLe prince Jean de France, comte de Paris, exprime toute sa tristesse, depuis la chapelle royale de Dreux, devant l'incendie qui a ravagé la cathédrale. Mais, il y voit aussi « un élan national ».

    Le prince Jean, Comte de Paris a la voix blanche, ce mardi 16 avril 2019 au matin, lorsqu'il évoque l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, la veille : « Je suis encore très secoué. C'est d'une grande tristesse. On assiste à cet incendie en direct, on voit la violence des flammes qui s'attaquent à la flèche, sans pouvoir rien faire ».

    Pour le Comte de Paris, la cathédrale Notre-Dame « est très symbolique, elle est le symbole de la présence chrétienne de la France mais elle fait partie aussi de l'inconscient collectif de tous les Français, elle fait partie de l'histoire ».

    La famille de France a un attachement particulier à la cathédrale de Paris : « Très souvent quand un fils de la famille de France meurt, une messe du bout de l'an est dite à Notre-Dame de Paris, pour lui ».

    11107101.jpgLe Comte de Paris y était encore lui-même, il y a une quinzaine de jours : « J'ai participé à une cérémonie des pères de famille, la cathédrale était pleine. Un moment très fort, très émouvant, au cours duquel on s'est recueilli devant la couronne d'épines ».

    Passé l'émotion, le Comte de Paris garde espoir « dans le génie français. C'est lui qui a construit cette cathédrale, il est capable de la remettre en état ». Dans la mobilisation de tous pour sauver Notre-Dame de Paris, il veut voir « un élan national, une unité nationale » qui existent encore. 

    En cette journée du mardi 16 avril, le Comte de Paris veut tenter d'aller prier au chevet de Notre-Dame de Paris « si elle est accessible. Je vais également écrire à l'archevêque de Paris pour lui apporter tout mon soutien dans cette épreuve ». 

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  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Un monde plus grand

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    Art et EssaiUn monde plus grand, un film français de Fabienne Berthaud, avec Cécile de France et Ludivine Sagnier (Corinne et sa sœur Louise),

    adapté du livre Mon initiation chez les Chamanes de Corinne Sombrun .

    1398014206.jpgUn monde plus grand… pas de quoi entrer en transes, même si ce film rapporte une histoire vraie.

    Le chamanisme, c’est la communication avec les esprits, les animaux, les morts, etc… et j’avoue partager devant cette aventure hallucinante (c’est le terme qui convient) la stupéfaction et l’incrédulité de Louise.

    Ce docufiction se passe en Mongolie et a le mérite de nous montrer un peuple sympathique, rieur, buveur et fumeur, qui n’était pas dans mon imaginaire.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Le Traitre

    oui

    19/11/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Les éblouis

    non

    24/11/2019

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Quinoa, prenez-en de la graine !

    non

    22/11/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Aux origines de la question sociale en France. Partie 1 : Le royaume de France et la Monarchie avant 1789, par Jean-Phil

    Illustration : La saline royale d'Arc et Senans : ce qu'aurait pu être l'usine et la condition ouvrière sans la Révolution, qui a livré les travailleurs au Capital...

    Le Cercle Lutétia a pour vocation de faire connaître les fondements et les raisons du royalisme et de la Monarchie en France, et d’étudier ceux-ci, avec l’aide des travaux et des réflexions menés sur la société française, ses évolutions et ses institutions, selon une perspective historique mais aussi et surtout politique. Le texte ci-dessous est la première partie d’un cercle d’études sur les origines de la question sociale en France, et il doit être l’occasion de discussions, de précisions ultérieures et de critiques constructives : il n’est donc qu’une ébauche, celle qui appelle à la formulation et à la rédaction d’une étude plus vaste et mieux construite sur cette question qui préoccupe tant nos contemporains et à laquelle les royalistes sociaux du Groupe d’Action Royaliste consacrent aussi tant de temps et d’énergie, dans leurs réunions et publications comme sur le terrain, dans la rue ou sur leur lieu de travail…

    jean philippe chauvin.jpgLorsqu’on évoque la question sociale en France, on oublie souvent ses racines, ses origines, son histoire tout simplement, et l’on se contente trop souvent de quelques idées reçues, confortant l’idée, largement fausse, que seule « la gauche » (1) s’y serait intéressée et s’y intéresserait encore, comme une sorte d’avant-garde revendiquée des travailleurs ou de la « classe ouvrière ». Mais il est tout à fait possible, et encore plus convaincant, de rétorquer que la première mention de la « justice sociale » est attribuée au… roi Louis XVI, celui-là même qui va affronter la tempête révolutionnaire et, malheureusement, être emportée par elle, tout comme l’édifice social et corporatif qui, jusque là, constituait un modèle original et une alternative véritable et tout à fait crédible au modèle anglosaxon pas encore totalement dominant quand il avait, pourtant, conquis déjà les esprits des nobles et des bourgeois éclairés, anglophiles et libéraux.

     

    Ce qui va nous intéresser aujourd’hui, c’est la recherche et l’évocation des origines de ce que l’on nomme la question sociale, trop souvent limitée, d’ailleurs, à la seule question ouvrière mais qu’il semble pourtant important, voire nécessaire, d’élargir à la question paysanne (2) qui concerne aussi, même si cela paraît moins vrai et sensible depuis les années 1960-80 (3), des communautés importantes (numériquement et socialement) et, sans doute, nécessaires dans une société équilibrée ou soucieuse de l’être.

     

    Mais, tout d’abord, il importe aussi de dresser un tableau de la France d’avant la Révolution française, cette révolution qui apparaît bien (à la suite « pratique » des Lumières), à travers quelques dates symboliques et très rapprochées dans le temps, comme la véritable matrice, le véritable et terrible creuset de cette question sociale devenue dès lors symbole de souffrances ouvrières, y compris jusqu’à aujourd’hui et au-delà de nos frontières, la mondialisation étant l’extension et l’imposition du modèle anglosaxon quand elle aurait pu être l’occasion d’un « autre modèle », plus social et respectueux des hommes comme des environnements…

     

    La France est un royaume qui compte, depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, plus de 25 millions d’habitants et, même, près de 28 millions d’habitants en 1789 : c’est la première puissance démographique d’Europe, devant la Russie pourtant territorialement beaucoup plus étendue, et elle est surnommée alors « la Chine de l’Europe ». Il est vrai que la France est la première à être entrée dans le processus de la transition démographique, pour des raisons qui tiennent largement à la politique même de la monarchie dite absolue : des routes sécurisées qui permettent une meilleure circulation des grains et subsistances, y compris en période de difficultés climatiques et alimentaires ; un territoire préservé des invasions étrangères depuis près d’un siècle et demi par la puissance militaire du roi de France…, autant d’éléments qui « complètent et valorisent » le radoucissement climatique général et le recul des mortalités infantile, enfantine et maternelle. (4)

     

    C’est une puissance économique importante mais Pierre Gaxotte résumera la situation paradoxale de la France des années 1780 par une formule simple et très évocatrice : « un pays riche, un Etat pauvre », et endetté, peut-on rajouter, sans que cela, d’ailleurs, atteigne forcément les proportions d’aujourd’hui… Et, à l’époque, la France apparaît comme la première puissance économique comme politique en Europe, ce qui n’est plus le cas depuis… la Révolution française !

     

    La richesse de la France n’est pas seulement liée à ses productions agricoles qui occupent (pour leur propre consommation d’abord) une grande partie de la population française vivant dans les campagnes (5), mais aussi à l’industrialisation naissante, beaucoup plus avancée et marquée avant 1789 que ce que l’Histoire officielle en retiendra, la Révolution ayant brisé ce premier élan « industrialisateur » par le désordre économique et politique de la période 1789-1799 en France.

     

    Dans le royaume des Louis et depuis le Moyen âge, l’organisation du travail est corporative et familiale, et ce sont les Métiers, les corps de métiers (ce que l’on nommera, tardivement, les corporations), nés tout au long de l’histoire des villes et des circonstances, qui ordonnent le monde du Travail et permettent d’assurer et d’assumer la qualité du travail comme la protection des travailleurs, quels que soient leur rang et place dans la hiérarchie professionnelle. Leur extraordinaire diversité et multiplicité empêche longtemps de leur donner une définition exacte, et c’est la « remise en ordre » royale, sous l’administration colbertiste et dans le cadre de sa stratégie, qui va permettre de mieux préciser le sens et la portée de ces corporations…

     

    Depuis Colbert, en effet, les corporations sont devenues l’un des éléments importants de la politique économique et sociale de l’Etat royal, non sans quelques grincements de dents parfois : l’objectif était de les rendre plus efficaces dans le cadre d’une stratégie plus globale de l’Etat central, en cours d’affirmation de plus en plus visible. C’est cet ordre corporatif, ce « modèle » même, qui va être attaqué sous les Lumières puis détruit définitivement (au moins juridiquement) lors de la Révolution française et par ceux-là mêmes qui se revendiquent des idées libérales des Lumières.

     

     

     

    (à suivre : révoltes sociales, revendications libérales et Monarchie d’Ancien Régime)

     

     

    Notes : (1) : « la gauche », une notion difficile à définir exactement, et que revendiquent de nombreux groupes et personnes en excluant dans le même temps tous les autres qui s’en réclament aussi…

    (2) : la question paysanne semble bien être la mal-aimée de la gauche, beaucoup plus marquée et inspirée par le « modèle » urbain que par l’écosystème rural, ses composantes et ses équilibres, et la Révolution française nous donne quelques éléments probants de cette exclusion, qui tournera parfois à l’éviction de cette question par la persécution, voire l’extermination des paysans rétifs à la domination urbaine et bourgeoise, comme on pourra le constater dans les provinces de l’Ouest dans les premières années de la République jacobine.

    (3) : les travaux d’Henri Mendras n’hésitent pas à titrer sur « la fin des paysans »…

    (4) : l’étude de la démographie, quand elle est menée de façon rigoureuse et qu’elle n’oublie pas la pluralité des facteurs qui la font telle qu’elle est, éclaire fortement l’histoire des peuples et de leurs Etats respectifs, et il serait dommage de la négliger dans l’étude des pouvoirs et des institutions politiques, ceux-ci ayant, à l’origine, un devoir nourricier à l’égard de leurs sujets.

    (5) : certains historiens contemporains évoquent une « agriculture jardinière », qui reste très majoritaire sans être « unique » dans le royaume, et qui permet une auto-suffisance paysanne dans nombre d’endroits et le dégagement de quelques surplus écoulés sur les marchés urbains.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Tu ne tueras point.

    (France 3 a rediffusé hier soir l'excellent film Tu ne tueras point et notre ami Guilhem de Tarlé, en prévision de cette rediffusion, nous a envoyé hier la chronique qu'il avait déjà rédigé en son temps sur ce film).

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    A la télé : Tu ne tueras point, un film de guerre (2016) de Mel Gibson, avec Andrew Garfield.

    D’après l’histoire vraie de Desmond Doss.

    guilhem de tarlé.jpgCe nouveau film de Mel Gibson renvoie à la violence de La Passion du christ.

    La boucherie de la bataille de l’île d’Okinawa qui opposa les Américains aux Japs, au 2ème trimestre 1945, n’a rien à envier apparemment à celle des tranchées de la 1ère guerre dont nous célébrons le centième anniversaire.

    L’objecteur de conscience Desmond Doss nous apparaît d’abord comme simplet, gentillet, illuminé, et l’on apprendra par la suite qu’il est végétarien. A vrai dire, comme ses camarades de chambrée, je n’ai éprouvé véritablement aucune empathie pour lui, et j’ai craint, malgré les critiques que j’avais lues ou entendues, un film bisounours américano-américain.

    Et puis l’infirmier Doss arrive, qui va prier avant la bataille et donne ensuite toute son énergie à secourir ses camarades déchiquetés, brûlés, rongés par les rats, armé de sa seule Bible, de plasma, de morphine et de sa science des garrots ; il mérite, par sa piété, son courage et son abnégation, la béatification immédiate. Dommage qu’il soit adventiste !

    Il est très rare d’avoir envie d’applaudir à la fin d’un film ; je l’ai éprouvée cette fois-ci, non pas pour le film lui-même qui se complait peut-être un peu trop dans une violence extrême, mais applaudir le saint que celle-ci met en valeur.

    Cet objecteur de conscience, « Monsieur le Président » n’est pas un « déserteur » !

    Dommage, encore une fois, qu’il soit un adventiste que l’Église, à ce titre, ne peut certainement pas canoniser,

    mais la Communion des Saints nous enseigne que ce Desmond Doss, nouvelle et véritable « Jeanne d’Arc » américaine de la Guerre du Pacifique, est évidemment aujourd’hui au Paradis.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

  • A nos lecteurs, à nos amis, à tous : à compter de ce soir, minuit...

    3053309136.3.jpgPendant la quinzaine des Fêtes (malgré les perturbations !...) vous aurez tous, comme nous, "la tête ailleurs"; vous penserez à vos familles, et vous serez avec elles; vous fêterez - pour le plus grand nombre possible, nous l'espérons... - le Noël chrétien, religieux et spirituel que l'on célèbre depuis deux millénaires sur cette vieille terre de civilisation que nous avons la chance d'avoir reçue en héritage, et dont il nous appartient aujourd'hui - à notre tour - de faire vivre les Traditions vivifiantes, fondatrices, qui sont notre véritable colonne vertébrale, le coeur de notre Être profond.

    Et vous vous souviendrez qu'avant d'être de simples consommateurs - ce que voudrait bien le Système... - nageant simplement dans le matérialisme ambiant, vous êtes, nous sommes, surtout et avant tout Coeur, Esprit, Âme...

    Ces considérations pour vous dire que, pendant ces quinze jours, nous suspendrons trois de nos Pages, qui reprendront leur parution (avec une nouvelle), le jeudi 2 janvier :

    1. "Soutenez, participez...", qui annonce les activités...

    2. "Formation, militantisme...", qui en rend compte, une fois qu'elles ont eu lieu...

    3. "A la découverte de l'homme Maurras..." : nous avons bien avancé dans notre présentation de l'homme et de sa maison/jardin du Chemin de Paradis, qu'il est urgent de sauver; et, pour ce qui est des Municipales, ce n'est qu'à partir du début janvier que les choses vont s'accélérer : on suivra bien sûr avec intérêt les défections dans l'actuelle équipe d'union de la gauche (il y en a déjà une, que nous vous avons signalée) et, surtout, ce que fera définitivement LaRem, dont trois comités étaient d'abord officiellement recensés jusqu'à ce que deux d'entre eux se fondent dans un collectif, baptisé "Boulegon tous", avec, aux manettes, Jean-Luc Cosme, conseiller municipal depuis 2014, et Thierry Boissin, sans mandat...

    Une fois passée la période des Fêtes, ces trois Pages reprendront leur service (utile et apprécié, à en juger par ce que vous nous en dites...).

    S'ajoutera, pendant tout le mois de janvier, notre Page annuelle "Louis XVI !" (cette année, donc : "Louis XVI 2OI9... !"), qui recensera toutes les manifestations rappelant cette date sombre de notre Histoire, Acte 1 des Totalitarismes modernes, moment fondateur de toutes les atrocités du terrorisme révolutionnaire qui s'étendra, par la suite, à toute la terre... (Informez-nous, dès que vous en avez connaissance, des manifestations qui auront lieu chez vous ou près de chez vous... merci d'avance !)

    lafautearousseau.jpg

  • A noter : la vidéo du “Mercredi de la NAR” datant du 16 octobre est maintenant disponible...

    La vidéo du “Mercredi de la NAR” datant du 16 octobre est maintenant disponible.
    Il s'agit de l'extrait du film “CFTC – 100 ans de syndicalisme chrétien” suivi de la conférence de Philippe Arondel intitulée “Avenir du syndicalisme chrétien”.

    http://www.archivesroyalistes.org/Avenir-du-syndicalisme-chretien

     

     
     
    Le documentaire complet sur la chaine KTOtv :
     
  • Noël : Communiqué de L'Action française

    Noël en France 

    Alors que le gouvernement laisse pourrir la grève pour disqualifier ses opposants, alors que les antifas témoignent chaque jour qu'ils sont les idiots utiles de la mondialisation, le peuple français s'apprête à fêter Noël.

    Un Noël inquiet car la France est appauvrie et divisée. Macron et son gouvernement, exécuteurs des commandements du bloc élitaire, s'efforcent chaque jour d'arracher la France à son histoire et les Français à leur terre.

    Les prétendues réformes s'enchaînent sans que la France soit mieux soignée, mieux desservie, mieux défendue. Au contraire, et malgré des déclarations ronflantes et quelques centaines de millions jetés comme des aumônes, les Français voient leur horizon se refermer. Au-delà des statistiques, la vérité est qu'il y a moins d'emplois, moins d'hôpitaux, moins de revenus – et surtout moins de libertés.

    La république encadre tout, contrôle tout, décide de tout et, sous prétexte d'émanciper les citoyens, elle les asservit toujours plus étroitement à son contrôle, tout en laissant les banlieues faire sécession et en encourageant l'extrême-gauche à vandaliser les villes et terroriser les prétendus "fachos" qui ne sont que les opposants légitimes au pouvoir.

    Les Français vont donc fêter Noël, le cœur lourd, et peut-être sans espoir. Mais Noël est un message d'espoir. Il n'est pas une fête mercantile, il est la manifestation d'un amour divin, et non pas jupitérien, qui s'incarne chez les pauvres, au lieu de leur dire de traverser la rue.

    Quand les Français fêteront Noël, qu'ils se rappellent cette culture chrétienne qu'on veut éradiquer : voilà la vraie fraternité, qui ordonne de tout partager avec ses proches ; voilà la vraie égalité, qui propose à tous la même loi, sans exception, passe-droit ni haut-commissariat ; voilà la vraie liberté, qui propose à chacun d'aimer les autres.

    Noël peut être rempli de l'espoir que les choses peuvent changer : que les Français se souviennent qu'ils détiennent un pouvoir qui fait trembler l'État, celui de ne pas être servile, et qu'ils se rappellent que l'enfant qui est né a engendré un mouvement qui a transformé le monde.


    Qu'ils mettent leur espoir en eux-mêmes plutôt que dans les partis, et qu'ils deviennent, sans l'aide du gouvernement, artisans de fraternité comme sur les ronds-points.

    L'Action française souhaite à tous les Français un joyeux Noël. 

  • Du nouveau dès ce lundi matin sur notre Page militante ”Soutenez ! Participez !”...

    lfar flamme.jpgVous l'avez suivi en direct, si je puis dire : dès la rentrée de septembre, nous avons eu l'idée de créer une Page dédiée au militantisme, qui annoncerait tout ce dont nous avions connaissance, partout en France, organisé par quelque groupe que ce soit, sans autre exclusive que celle de servir le Bien commun et de ne pas être en opposition avec l'héritage de notre famille de pensée et la fidélité aux représentants actuels de la Famille de France.

    Cette Page, SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE..., a tout de suite trouvé son public, et nous a permis de nouer, ou de réactiver, de nombreux contacts, sur tout le territoire, établissant ainsi un maillage serré de relations partout en France : c'est, d'ailleurs, l'une des causes du succès que rencontre lafautearousseau depuis septembre, et de son développement constant et important...

    Tout naturellement, l'idée nous est venue, très vite, de ne pas seulement annoncer une activité, mais aussi d'en rendre compte, une fois l'évènement passé : ce fut la seconde Page militante Formation et militantisme... qui permit à tous les groupes actifs en France de se voir connus et reconnus, de démultiplier leur bonne volonté et leurs efforts, dans la limite de nos moyens et autant que nous le pouvions, en faisant savoir à tous, et partout, ce que chacun faisait...

    A compter d'aujourd'hui, nous incluons d'une façon plus systématique le lien vers le site officiel, la page facebook et la chaîne vidéo de chacun des groupe ou entité dont nous annonçons les activités : CRAF/RN, Cercle de Flore Paris, Cercle de Flore Lyon, Mardi de Politique magazine, Café Actualité d'Aix-en-Provence, Café Histoire de Toulon, GAR, NAR, DEXTRA, Cercle Jean Bodin Lyon, Cercle Henri Lagrange, Centre Lesdiguières, Radio Courtoisie, Jeunesse si tu savais/Poussières d'étoiles, Collectif Némesis...

    Je profite de cette information pour remercier toute l'équipe de lfar et la féliciter du dynamisme dont elle fait preuve, au service de notre Cause commune...

    François Davin, Blogmestre

    lafautearousseau.jpg

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Brooklyn Affairs

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    A l’affiche : Brooklyn Affairs, un film américain de Edward Norton, avec Edward Norton (le détective privé Lionel Essrog), Bruce Willis (Frank Minna, le mort), Gugu Mbatha-Raw (Laura Rose), Alec Baldwin et Wiillem Dafoe (le politicien Moses Randolph, et son frère Paul),

    d’après un roman Motherless Brooklyn, en français Les orphelins de Brooklyn, de Jonathan Lethem.

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    Brooklyn Affairs… Nous aurions mieux fait de nous occuper de nos propres Affair(e) ou d'aller voir un autre film plutôt que de perdre 2h1/2 à New York, dans ce très long-métrage. Une histoire compliquée avec des politiciens mafieux (mais n'est- ce pas un pléonasme ?) et des "privés" dont certains pourraient bien être ripoux. On s'amuse (mais n’est-ce pas malsain ?) du syndrome de Gilles de la Tourette. Heureusement il y a Gugu, agréable à regarder.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    It Must Be Heaven

    Non

    06/12/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Une vie cachée

    oui

    05/01/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu et dû ne pas le voir

    Brooklyn Affairs

    non

    11/01/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Le meilleur reste à venir

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

  • En librairie le 5 mars...

     

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    La France a sans doute atteint son apogée à la veille de la Révolution. Sous Louis XVI, demeuré dans les mémoires le roi faible, elle porte paradoxalement sa puissance à un niveau inégalé.
    Le système diplomatique français neutralise alors l’Europe par un jeu de bascule et d’équilibre qui assure la paix au détriment des ambitions territoriales. Bien équipées et entraînées, les armées du roi garantissent l’ordre international. Reconstituée après les désastres de la guerre de Sept Ans, la marine bouscule quant à elle les Anglais qui découvrent l’amertume de la défaite et apprennent à partager l’empire des mers. 
    Le commerce prospère. Les ports de l’Atlantique bruissent d’activité. À la tête de la seconde flotte commerciale du monde, les armateurs de Nantes, Bordeaux et Marseille élargissent les marchés régnicoles. Une proto-industrie prometteuse se développe. Les Français produisent alors plus de fer que l’Angleterre. L’État est endetté, mais la France est riche.
    Elle est aussi influente. Il n’est pas une personne de qualité dans l’ancien et le Nouveau Monde qui ne parle le français, langue de l’esprit assurément, mais aussi de ce badinage qui s’appelle l’art de vivre. Les sociétés scientifiques de Paris participent de plain-pied à la transformation du monde dont les rouages et les principes ouvrent à l’homme des perspectives nouvelles.
    Malgré des zones d’ombre trop connues, une population nombreuse et industrieuse peut alors regarder l’avenir avec confiance. Une vision stratégique à long terme ouvre des voies prometteuses. Inattendu, l’effondrement n’en sera que plus violent.
    Cette étude portant sur la France de Louis XVI jusqu’à la veille de la Révolution ne se contente pas d’explorer les arcanes d’une période charnière et d’en révéler les lignes de force. Elle développe une réflexion sur la notion de puissance ; dégage des principes et des constantes ; éclaire notre époque en resituant les événements et leur causalité dans le temps long. Livre d’histoire, assurément, il est plus encore un ouvrage de stratégie.
     
     
    1 vol. 16 x 24, 160 pages, 20 €