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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Face au tandem Ruquier/Salamé, Zemmour décline, à grands traits, ce que pourrait être une politique ferme face au problème de l'immigration :

    (extrait vidéo 1'14)

    https://twitter.com/ZemmourEricFR/status/1436908120085831680?s=20

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    1. Éric Zemmour a donc arrêté l'émission "Face à l'info" : "J’ai beaucoup de vague à l'âme ce matin..." a-t-il déclaré face à Pascal Praud. Le CSA a gagné : à travers lui, le Système, qui promet la "Liberté" abstraite, nous fait vivre, concrètement, dans "l'a-libertés", dont la censure de fait... C'est une performance inégalée à ce jour, un acte de censure sans précédent que d'interdire d’antenne un journaliste, alors qu’il n’est pas candidat déclaré à l’élection présidentielle...

     

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    1 BIS. En guise d'hommage et de remerciement à Zemmour pour tout ce qu'il a dit et fait dans Face à l'info, nous redonnons ici la note que nous avons publiée le

    Hier soir, sur CNews, Zemmour a parlé de Maurras comme Boutang demandait que l'on en parlât : normalement !

    (le long passage de Zemmour sur Maurras commence à 46'58")

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    1 TER. Éric Zemmour communique :

     
    Eric Zemmour
    "Je vous invite à me suivre maintenant sur ma chaîne YouTube : youtube.com/channel/UCjTbZ
    À très bientôt. E.Z."

    zemmour-a-dit-la-verite-il-doit-etre-execute.jpg

     

    4. Insensé ! Voilà le retour des "farines animales" ! "Ils" ont donc tout oublié et rien appris...

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    5. Soi-disant "mineurs" soi-disant "non-accompagnés" : pour lutter contre la délinquance des mineurs isolés dans les transports en commun franciliens, la Sûreté régionale des transports a créé un groupe spécialisé qui fait école. Parmi les interpellés identifiés qui se déclarent mineurs, 94% sont majeurs, révèle la commissaire Noémie Cognard... 

    Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports (SRT). LP/Olivier Corsan
    Noémie Cognard, adjointe au chef de la Sûreté régionale des transports 

    "Ces jeunes multirécidivistes font flamber les chiffres de la délinquance dans les transports en commun. Un peu moins d’un mis en cause sur deux traités cette année par les services de la Sûreté régionale des transports (SRT), le pendant judiciaire de la Brigade des réseaux franciliens (BRF), est un mineur non accompagné (MNA). Ces délinquants polytoxicomanes et imprévisibles, qui volaient surtout les touristes avant la crise sanitaire, s’en prennent désormais à la population locale. Et font monter un fort sentiment d’insécurité dans les transports..." (source : Le Parisien)

     

    6. Nancy : la Librairie Les deux Cités communique :

     
    Librairie《 Les Deux Cités 》
    @DeuxCitesLib
    • Sylvain Durain
    @SylvainDurain
    Énorme succès de notre salon du livre. Les réactions les plus entendues "enfin !" #LeLivreHorsLaPlace

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    7. Les prières de rue sont interdites dans de nombreux pays musulmans, Maghreb compris : en Vendée, à Challans, le Député Philippe Latombe (MoDem), a alerté les médias sur une prière de rue musulmane qui s’est tenue samedi 11 septembre au petit matin : "En plein centre-ville de Challans…, entre 7 heures et 7 heures 30 ce samedi matin, trois individus équipés d’une sono puissante ont déroulé leur tapis de prière et commencé la prière musulmane du Chourouk..." Leur conception du "vivre ensemble" !...

    https://www.valeursactuelles.com/regions/pays-de-la-loire/vendee/no_agglomeration/societe/pays-de-la-loire-un-depute-denonce-une-priere-de-rue-musulmane/

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    À DEMAIN

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Ré-investir dans le nucléaire : entièrement d'accord avec Zemmour !

    "Les énergies renouvelables, l'éolien et le solaire, c'est un moyen pour des petits malins de se faire une fortune rapidement, à coups de subventions" 

    (extrait vidéo 1'23)

    https://twitter.com/JL7508/status/1440320332603158543?s=20

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    https://www.lemondedelenergie.com/relance-filiere-nucleaire-francaise-tribune/2020/12/07/

    1. Eric Zemmour communique :

    Eric Zemmour
     
    "Je serai vendredi à Budapest à l’invitation de Viktor Orban. Voilà un dirigeant qui défend l'identité de son pays, sa souveraineté et ses frontières."

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    VIVE LA HONGRIE, ET LE "GROUPE DE VISEGRAD" !

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    Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie... Bientôt la Roumanie ?

     

    2. Se faire le complice de fait du trafic d'êtres humains; être l'un des maillons essentiels de la chaîne dudit trafic : s'il faut en croire Le Canard enchaîné, cela rapporte ! 11.400 € net par mois, Audi Q7 de fonction... le Canard révèle le confortable train de vie d'Arthur Anane, patron d'Equalis, association d'aide aux réfugiés et aux sans abris, financée évidemment sur fonds publics, c'est-à-dire avec NOS impôts, NOTRE argent, qui serait bien mieux utilisé ailleurs !...

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    Train de vie très largement supérieur à la moyenne de celui de ces pauvres gueux de Français de souche… Financée par des fonds publics, l’association Equalis gère des centres pour migrants et personnes précaires : ben, voyons !

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir et pouvoir lire...

     

     

    3. Sylvain Durain, de la librairie Les Deux Cités de Nancy, communique :

    "Il y a quelques instants la @DeuxCitesLib a subi l'assaut d'une trentaine de gauchistes virulents et violents, vol de téléphone, dégradations de matériels, vol de panneau. @VilledeNancy à quand une réaction ? Quelle est la prochaine étape ? Hôpital ? Autodafé ?

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    4. Un très juste commentaire de Pierre-Yves Rougeyron sur l'affaire des sous-marins australiens : elle illustre avant tout la faiblesse de "la France macronienne", en particulier; et nous ajouterons "de la France du Système", en général. Comment un pays qui sous-équipe ses forces armées, et ne leur donne pas les 4% nécessaires à leur état satisfaisant, peut-il inspirer confiance à des acheteurs potentiels ?...

    (extrait vidéo 1'16)

    https://twitter.com/BlaiseElise/status/1439153230777360386?s=20

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    4 BIS. Pour sourire un peu - malgré tout, car il faut bien garder le moral !... - reconnaissons qu'appeler son chien Nemo - comme l'a fait Macron - et rater une vente sous-marins, c'est assez cocasse !!!!! 

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    6. Dans Figaro Vox, Aziliz Le Corre signe un intéressant article sur le journaliste et écrivain états-unien Rod Dreher. Pour lui Le "wokisme" est un totalitarisme doux et, contre sa menace, il appelle les chrétiens à résister face aux périls qui guettent les temps modernes.

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/rod-dreher-l-ideologie-woke-menera-au-goulag-20210528

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    "Aujourd'hui, le totalitarisme exige l'allégeance à un ensemble de croyances progressistes incompatibles avec toute logique"

     

    7. (Dans Famille chrétienne) : Motu proprio : le vibrant appel d'un jeune couple à ne pas réveiller des querelles liturgiques... Dans une tribune, le couple fondateur du chapitre missionnaire des « Pèlerins d’Emmaüs » au pèlerinage de Chartres, Stanislas et Maylis Choné, supplient l’Église de ne pas ressusciter le clivage entre « tradis » et « non tradis », au nom de la jeune génération de plus en plus adepte des deux formes du rite romain...

    https://www.famillechretienne.fr/37041/article/motu-proprio-le-vibrant-appel-dun-jeune-couple-a-ne-pas-reveiller-des-querelles

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    À DEMAIN !

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  • Souveraineté énergétique : un combat permanent !, par Jacques Myard.

    La souveraineté de la France, c’est-à-dire sa capacité à maîtriser son destin, de dire non, est le fondement même de notre liberté collective et de notre indépendance nationale. Mais la souveraineté n’est pas seulement un concept, elle se décline dans des politiques de mise en œuvre qui en assurent l’efficience.

    7.JPGÀ ce titre, la maîtrise de l’énergie dont peut disposer la France est incontournable pour son indépendance.

    Depuis des lustres, nos gouvernements ont pris conscience de la faiblesse de nos sources d’énergie : pas de pétrole, ou très peu, épuisement du gisement de gaz de Lacq, insuffisance de l’hydroélectricité.

    Face à cette faiblesse, les gouvernements français développent, dès 1963, un programme ambitieux de centrales nucléaires mis en œuvre par EDF, qui s’accélère en 1973 .

    En 2010, la France produisait près de 80 % de son électricité grâce à son parc nucléaire.

    Mais ce succès industriel suscite rapidement des hostilités :

    – hostilité idéologique de la Commission de Bruxelles qui veut casser EDF au nom de sa du « tout concurrence » ;

    – hostilité des écologistes qui prônent de manière dogmatique des sources d’énergie alternatives comme les éoliennes, qui ne fonctionnent que 25 % du temps.

    Le ministre Voynet, en 1998, exige en échange de son soutien à Jospin la fermeture du surgénérateur de Creys-Malville, Superphénix.

    Les écologistes obtiennent aussi la fermeture de la centrale de Fessenheim qui, rénovée, pouvait parfaitement poursuivre sa production d’électricité et se voit remplacée par des centrales à charbon – un comble.

    Puis survient le scandale qui est vendu, le 19 décembre 2014, à l’Américain General Electric. C’est un scandale d’État dans lequel Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie de François Hollande, a joué un rôle pour le moins trouble.

    Mais l’Histoire connaît parfois des revirements spectaculaires :

    – Ô surprise, le gouvernement actuel résiste à la volonté de la Commission de Bruxelles de démanteler EDF en plusieurs entités – Plan « Hercule ».

    Cette résistance, Il est vrai, n’est sans doute pas sans lien avec l’approche de la présidentielle et de la mobilisation des syndicats et des personnels d’EDF.

    On ne s’en plaindra pas !

    – deuxième surprise : General Electric, en difficulté financière, entame des négociations avec EDF pour lui vendre sa division nucléaire.

    Certes, EDF est endettée, mais le retour à la France de cette entité est un atout d’indépendance sans commune mesure avec l’endettement : il est impératif que ces négociations aboutissent. Il y va de la maîtrise des fameuses turbines Arabelle qui équipent nos centrales, nos sous-marins nucléaires et le porte-avions Charles-de-Gaulle.

    C’est également une première étape qui permettra sans doute, après l’élection présidentielle, une restructuration industrielle plus efficace avec d’autres partenaires.

    À ce stade, il existe en conséquence deux objectifs :

    – le maintien d’EDF dans son unité industrielle, de la production à la distribution ;

    Ce qui implique, le plus rapidement possible, de mettre fin au mécanisme d’accès régulé à l’énergie historique (ARENH) qui impose à EDF de vendre l’énergie nucléaire qu’elle produit à ses concurrents, à un tarif déterminé, en deçà du prix de production, un système proprement loufoque visant à créer une concurrence artificielle.

    Il est urgent d’imposer une exception énergétique en Europe qui permette d’assurer notre indépendance en dérogeant à l’idéologie du « tout concurrence » de la Commission de Bruxelles.

    – Récupérer la propriété du département nucléaire de Général Electric.

    Une nouvelle fois, l’Histoire nous enseigne que la souveraineté est un combat permanent qui exige vigilance et détermination.

    Rien n’est jamais acquis, mais rien n’est jamais perdu.

    C’est toujours la bataille de la France, comme le soulignait de Gaulle.

    « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave. »

     

    Jacques Myard

    Homme politique
    Maire de Maisons-Laffitte
     

    sSour

  • Non à la France liberticide !, par Christian Vanneste.

    La France ressemble de plus en plus à un navire dont le commandant et les officiers s’obstinent à suivre un cap suicidaire, droit sur le récifs, et font régner à bord une discipline de plus en plus sévère et absurde tandis que les passagers se partagent entre soumission et révolte, mais toujours sans penser au bateau, uniquement à leurs peurs intimes et à leurs intérêts personnels.

    christian vanneste.jpgNotre pays continue à ouvrir ses portes à une immigration dont on pèse désormais le coût, non seulement sur la dépense publique, sociale, médicale, et sécuritaire, mais aussi et surtout de manière plus qualitative sur la dégradation de notre cohésion nationale. Et cette politique migratoire irresponsable s’inscrit dans une double perspective, progressiste, qui fait de l’immigration un devoir, et mondialiste qui fonde le progrès sur l’ouverture à tous les échanges, de biens, de services et d’individus. De nombreux Etats dans le monde ne visent nullement ces objectifs leur préférant l’intérêt du pays, et la sauvegarde de l’unité nationale. Le déclassement économique de la France, son recul social et éducatif, la montée de la violence sont des indicateurs alarmants. La gestion lamentable de la crise sanitaire alors que l’on présentait notre système de santé comme un phare mondial devrait signaler à nos dirigeants que notre déclin bascule en zone d’alerte maximale.

    Or, le gouvernement ne cultive avec insistance qu’une angoisse, celle du Covid-19. Celle-ci est distillée chaque jour et amplifiée par des mots et des chiffres que les médias reprennent en choeur : tests positifs, taux d’incidence, hospitalisations, réanimations, décès, qui conduisent à diffuser la préoccupation, l’inquiétude, le risque imminent d’un basculement d’une région en zone d’alerte « rouge » et celui, inéluctable, d’une seconde vague du virus. On observera que la létalité due au Covid demeure modeste et ciblée, que les chiffres d’hospitalisation n’ont rien à voir avec ceux du printemps, que l’usage qui est fait des tests les rend inefficaces en raison des délais d’analyse, et plus encore parce qu’ils amènent à confondre positivité, contamination, et contagiosité. Enfin, la mortalité dans le pays a été peu modifiée par cette épidémie qui tue moins que d’autres maladies curieusement oubliées. Mais, cette peur collective entretenue, loin de renforcer la solidarité de manière dynamique, distend les liens sociaux, en même temps qu’elle augmente les contraintes sous peine de sanctions. Elle transforme une nation en troupeau, soumis à un berger liberticide, heureux de réduire les rassemblements et la contestation. Une tribune contestant la politique sanitaire du pouvoir devait paraître dans le JDD, qui l’a censurée.

    Si nous devons être vraiment inquiets, c’est de la sournoise combinaison qui se produit entre ce contrôle de la population, et la réduction de la liberté d’expression. C’est ainsi qu’une fois de plus, Eric Zemmour est la cible de l’inquisition de gauche qui règne dans le pays. On peut certes lui reprocher une généralisation abusive au cours d’une improvisation, qu’il a corrigée par la suite. Mais la vigueur et le nombre des commissaires politiques, qui réclament sa condamnation, nous rappellent que la liberté de pensée n’a cessé de reculer dans notre pays depuis des lustres. Doublement plus grave : le « ministre » de la justice, Dupont-Moretti, le traite de « multi récidiviste de la haine », et il le fait sur une chaîne du service public (France 5). Il est clair que pour l’avocat, la délinquance verbale est au moins aussi grave, sinon plus, que la violence physique. Or, c’est cette dernière qui révoltait le journaliste après l’attentat commis près des anciens locaux de Charlie Hebdo par un faux mineur pakistanais. On voit bien quelles sont les priorités idéologiques du « garde des sceaux », alors même qu’avec 880 homicides enregistrés par les services de police et de gendarmerie en 2019, le nombre de victimes d’homicide sur un an est en hausse de 4% (+35) par rapport à celui de 2015, année marquée par des attentats terroristes ayant causé 148 victimes, contre 4 en 2019. Sur une autre chaîne du service public (France-Inter), intervenait un « sociologue » d’extrême-gauche, Geoffroy de Lagasnerie, venu promouvoir son bouquin en même temps que son refus du débat, la censure de la droite, et bien sûr la légitimité de l’aide à l’immigration illégale. M. Macron peut parler du séparatisme sans l’attaquer à la source, c’est-à-dire dans notre folle politique migratoire. Il peut aussi interdire que l’on accuse cette source grâce à la complicité des médias et de la justice. En cela, il conduit le vaisseau France à une catastrophe, une vraie, cette fois.

  • Viktor Orbán une nouvelle fois persécuté par l’Union européenne, par Nicolas Gauthier.

    Une fois de plus, la Commission européenne a condamné la Hongrie, le Premier ministre n’en finissant manifestement plus de payer le prix de sa résistance aux universités Open Society, fondées par George Soros.

    Motif de cette nouvelle punition ? Le simple fait qu’il exige qu’une de ces universités, celle d’Europe de l’Est (CEU), se redéploie dans son pays d’origine, l’Autriche. Et d’exiger la signature d’une convention internationale avec l’État où elle a été juridiquement fondée – celui de New York, en l’occurrence.

    9.pngBref, aux yeux de la Commission européenne, Viktor Orbán a l’outrecuidance d’agir comme si la Hongrie était une nation souveraine. Et la Cour de justice de l’Union européenne de relever le « caractère arbitraire » de ces mesures attentatoires aux « libertés de communication et de recherche ». Une situation ainsi résumée par Le Point : « En somme, on ne peut interdire l’installation sur le sol national d’une université où les enseignements ne sont pas conformes aux idées politiques du gouvernement hongrois », mais qui sont parfaitement « conformes » à celles de George Soros, partisan d’une entrée massive des immigrés clandestins en Europe de l’Est, pourrait-on ajouter.

    Pour ceux qui douteraient de l’influence de ces établissements, Le Monde rappelle, ce 7 octobre : « En vingt-cinq ans, la CEU a formé une génération d’élites, actuellement au pouvoir un peu partout en Europe centrale, y compris au sein du gouvernement de M. Orbán. » Bel aveu. Il est vrai que l’actuel Premier ministre hongrois est un produit chimiquement pur du système Soros et de ses largesses, ayant lui-même usé ses fonds de culotte sur les bancs de l’université grâce une bourse de la fondation Soros. Quinze milliards de dollars, pour la seule année 2020, sont aussi venus financer les établissements estampillés Open Society.

    Seulement voilà, ayant constaté les ravages du néo-libéralisme dans une Hongrie qui venait à peine de se débarrasser de la tutelle soviétique, Viktor Orbán entame une révolution copernicienne dès son arrivée aux affaires, en mai 2010. C’est la fin des privatisations, le retour en force de l’État et des services publics, sans oublier un sévère tour de vis donné aux avancées sociétales. Il entend donc que la Hongrie demeure hongroise ; ce qui n’est pas si farfelu que ça, à y bien réfléchir.

    Ce Soros, Le Monde ne le défend finalement que du bout des lèvres : « Diplômé de la London School of Economics dans les années 1950, il comprend vite les opportunités qu’offre la libéralisation des marchés financiers. En attaquant la livre sterling, en 1992, puis des monnaies asiatiques, en 1997, il porte la spéculation à des niveaux jamais atteints. » Si c’est ça, un philanthrope, alors, Bernard Tapie, c’est saint Vincent de Paul.

    En revanche, l’homme a mis au point une tactique imparable, dès lors qu’il est attaqué, tel que cela est arrivé en Hongrie, en 2017, lorsque Viktor Orbán l’accusait de vouloir favoriser la submersion du Vieux Continent par la déferlante migratoire : « Cette campagne attise les sentiments antimusulmans et reprend la rhétorique antisémite des années 1930. » « Antimusulman » et « antisémite » à la fois ? Deux pour le prix d’un, en quelque sorte.

    Tout cela est-il bien sérieux ? Pas vraiment, à en croire Yaïr Netanyahou, fils de ce Premier ministre israélien qu’on ne saurait taxer d’« antisémitisme » et qui, lors d’un voyage à Budapest, en novembre 2009, déclare : « Les organisations de George Soros détruisent Israël de l’intérieur et agissent sans relâche pour dérober l’identité juive d’Israël. »

    En attendant, Viktor Orbán semble traiter par le mépris les accusations de la Cour de justice de l’Union européenne. Cette dernière siégeant au Luxembourg, on voit effectivement mal le pays des Magyars plier le genou devant un pays se résumant à une banque surmontée d’une couronne en carton.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • Libération de Sophie Pétronin : ”100 jihadistes remis dans la nature, un prix très cher”, estime un spécialiste de la sé

    Sophie Petronin, 75 ans, a été libérée jeudi 8 octobre après avoir été retenue en otage au Mali pendant près de quatre ans. (STRINGER / AFP)

    "Ils vont reprendre les armes immédiatement", affirme Peer de Jong, ancien aide de camp des présidents François Mitterrand et Jacques Chirac.

    "Cela n’a pas de prix de libérer des personnes prises en otage, mais quoi qu'il en soit, le prix est très, très cher", a réagi Peer de Jong, ancien aide de camp des présidents François Mitterrand et Jacques Chirac et coauteur de Sécurité et développement dans le Sahel, du concept à la réalité (Editions l’Harmattan), vendredi 9 octobre sur franceinfo après la libération de Sophie Pétronin.

    12.jpgSelon lui, la libération d’une centaine de jihadistes la semaine dernière comme éventuelle monnaie d’échange "est une réelle catastrophe" pour le Mali.

    franceinfo : Pourquoi était-ce si difficile d'obtenir la libération de Sophie Pétronin ?

    Peer de Jong : C’est certainement une question de prix. Les négociations ont toujours un prix. Ce sont les Italiens et les Français, il fallait payer quelque chose. Les négociations ont tourné autour de la rançon qu'il fallait payer. En fait, il y avait un quatrième personnage, c’est Soumaïla Cissé, un homme politique très connu qui était en campagne électorale pour les élections législatives au Mali. Il y a eu un déclic qui était qu’un homme politique très connu au Mali a été fait prisonnier. La solution qui a été trouvée était de l’échanger contre des prisonniers d'Al-Qaïda qui étaient en prison au Mali.

    Le Mali a été le théâtre d'un putsch militaire au mois d'août. Est-ce que ce putsch a permis d’accélérer la libération de Sophie Pétronin ?

    À l'évidence, les événements politiques au Mali au mois d'août ont été déterminants. Je pense que les conditions de la négociation ont été transformées et que des deux côtés, on avait besoin d'apaisement et de trouver une solution. C’est à l'évidence le Conseil national du salut du peuple (CNSP), l'émanation politique de la junte [qui a pris le pouvoir au Mali], qui a pu négocier et transformer les négociations qu’ils avaient mis en place avec Al-Qaïda. Al-Qaïda, c’est le Jnim [Jama'at nusrat al-islam wal-muslimin, ou Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, une organisation salafiste]. Le Jnim, c’est une espèce de consortium terroriste qui amalgame Al-Qaïda. Un système assez nébuleux. C’est relativement compliqué de négocier avec ces structures-là. Mais à l'évidence, c’est le CNSP qui a trouvé la solution pour pouvoir négocier avec eux.

    La junte militaire au pouvoir au Mali a fait libérer le week-end dernier plus d'une centaine de jihadistes de prison. Cela n’était pas suffisant, il fallait une rançon en plus ?

    La rançon financière que vous évoquez, personne n'en saura jamais rien ou on saura dans quelques années ce qui a été négocié. De toute façon, la libération d'une centaine de jihadistes qui étaient en prison, on parle de 200, c'est une réelle catastrophe pour le pays. Cela n’a pas de prix de libérer des personnes prises en otage, mais quoi qu'il en soit, encore une fois, le prix est très, très cher. Cent jihadistes remis dans la nature c’est quand même relativement dur à avaler pour les combattants, pour l'armée malienne, etc. Et bien évidemment, ils vont reprendre les armes immédiatement. Il n'y a aucune raison qu'ils restent tranquillement à faire de l'agriculture. Ils vont repartir sur le terrain.

    Avec la libération de Sophie Pétronin, il n'y a plus d'otages français aux mains de jihadistes. Est-ce que cela peut permettre à l'armée d'avoir un peu plus les coudées franches ?

    Je ne pense pas. Cette notion n’était pas prise en compte pour des raisons liées à une série de facteurs. Le premier, c'est que personne ne savait où elle était réellement. Le deuxième facteur, c'est que les opérations militaires Barkhane sont à Gao, globalement à l’est du Mali, ce qu'on appelle la région des Trois frontières. Madame Pétronin était... n’importe où. Le Mali est un pays immense. Le fait que madame Pétronin soit prise en otage n'entrait pas en ligne de compte dans les opérations militaires que les Français montaient.

    Source : https://www.francetvinfo.fr/

  • Rechute de l’économie : toujours plus de dettes et de fausse monnaie, par Marc Rousset.

    Nouveaux confinements, pandémie en progression, création monétaire et endettement sans fin des États, incertitudes sur les vaccins à venir, tensions politiques grandissantes aux États-Unis et en Europe : les Bourses, les économies continuent de voguer partout dans le monde, telles des bateaux ivres. Selon le FMI, l’endettement des pays avancés pourrait avoisiner 125 %, fin 2021.

    marc rousset.jpgEn Europe, la deuxième vague de Covid-19 fait rechuter les économies au cours du quatrième trimestre 2020, contrairement aux prévisions, et la vraie reprise ne commencera au mieux que dans la deuxième moitié de 2021. On s’orienterait donc vers une reprise en W, la quatrième branche du W étant, au mieux, en « aile d’oiseau » pour 2021, voire complètement horizontale si la croissance est nulle. Le rebond, en France, du troisième trimestre 2020 a été artificiel. L’INSEE prévoit même, pour le quatrième trimestre, une croissance légèrement négative qui a été évaluée, par Euler Hermès pour la France, les Pays-Bas et l’Espagne, à respectivement -1,1 %, -1 % et -1,3 % au lieu de +1 %, +0,5 % et +1,4 %.

    La France fait donc face à la plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale, tandis que la confiance des chefs d’entreprise replonge. Tous secteurs confondus, 800.000 emplois devraient être détruits en 2020, avec un chômage supérieur à 10 %. Seule une réforme des retraites, une immigration zéro et une réduction des effectifs dans la fonction publique pourraient éviter la banqueroute à la France qui serait immédiate, en cas de hausse des taux.

    Les dépenses publiques vont continuer d’augmenter partout en Europe. L’endettement public moyen de la zone euro sera de 100 % du PIB, fin 2020, soit 15 % de plus. La Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France sont menacés, car bien au-dessus de ce seuil. L’économie espagnole, nouveau malade, inquiète particulièrement. La France et l’Espagne sont les deux pays qui décrochent le plus au quatrième trimestre.

    Les défauts de paiement augmentent en Espagne et les banques CaixaBank, Bankia, Unicaja et Liberbank ne voient plus leur salut que dans des fusions. La dette espagnole va friser les 120 % du PIB fin 2020. Selon la BCE, la seconde vague de Covid-19 pourrait faire tripler les créances douteuses, qui atteindraient les 1.400 milliards d’euros, en 2021, dans la zone euro. Et en Allemagne, pays le plus résilient de la zone euro, selon Creditreform, il y aurait 550.000 entreprises zombies, soit environ 16 % des sociétés allemandes. Le pire des scénarios pourrait même mener en 2021, selon S&P, 11 % des entreprises européennes à la faillite.

    La fuite en avant de création monétaire par la BCE continue, puisque Christine Lagarde veut augmenter le programme d’urgence face à la pandémie, fixé à l’origine à 1.350 milliards d’euros. Il se trouve que créer de la monnaie sans créer de la richesse n’a jamais réglé les problèmes économiques, mais tant que la BCE continue d’acheter des obligations, la confiance perdure. La Fed et la BCE sont prises au piège des taux bas et ne peuvent plus les monter, d’où le maintien des bulles boursières. Les obligations à taux de rendement négatif viennent d’atteindre, aux États-Unis, le chiffre record de 17.000 milliards de dollars. Mais à moyen terme, en cas d’inflation élevée, les banques centrales seront cependant amenées à relever les taux d’intérêt avec des risques de krachs.

    Aux États-Unis, la proportion des entreprises zombies est passée de 1 %, en 2000, à 19 %, en 2020, avec une nette accélération depuis 2008. Un programme de relance des dépenses publiques s’impose, tandis que les ventes d’armes explosent, malgré la pénurie de munitions, en attendant les élections…

    Les « sécurités » techniques mises en place à Wall Street peuvent éviter un krach violent sur une journée, mais le système ne pourra pas empêcher les Bourses de dégringoler en plusieurs jours. Tesla, c’est aujourd’hui, avec 400.000 voitures électriques, 400 milliards de capitalisation boursière, soit Ford + General Motors multiplié par cinq, et deux fois plus que Toyota avec 11 millions de voitures !

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • Leçons monarchistes françaises pour une démocratie américaine brisée, par Rozena Crossman.

    Texte original en anglais traduit par nos soins

    Merci à notre ami Frédéric de Natal d'avoir relayé cet article.

    Leçons monarchistes françaises pour une démocratie américaine brisée

    Jean-Paul Lozouet/Le Pictorium Agency/ZUMA   

    -Rédaction-

    PARIS – Le rendez-vous a eu lieu le dernier 21 janvier, anniversaire de la mort de Louis XVI. Un ami m’avait parlé de ces centaines de Français, les « royalistes », qui se réunissent chaque année à Paris pour célébrer le dernier roi de France et pleurer leur monarchie regrettée. A cette occasion, ils organisent une messe en l’honneur du monarque et de Marie-Antoinette, après laquelle ils se rassemblent dans les rues de la ville pour revendiquer/promouvoir le retour à la monarchie.

    J’ai pu les voir rue de Rivoli près de la Cathédrale Notre-Dame, brandir des torches en criant « Vive le roi », s’agenouillant au pied de la tombe royale.

    Maintenant que je repense à mes échanges avec ces fervents monarchistes, je ne suis pas étonnée que leur mouvement soit encore actif, mais plutôt surprise de la pertinence de leurs revendications dans la situation actuelle. La situation actuelle de mon pays natal, une nation bien plus récente qui n’a jamais connu que la République, est l’une des raisons pour lesquelles les idées des royalistes me fascinent tant. En effet, alors que j’envoie mon bulletin de vote pour les imminentes élections américaines et alors même que les arguments de ces militants pourraient paraitre désuets, rétrogrades voire même complètement exotiques, je ne peux m’empêcher d’y repenser et ne cesse de les reconsidérer…

    L’un des fiers partisans royalistes, membre du mouvement populiste des Gilets Jaunes, soulignait que le régime le plus favorable à l’établissement d’une réelle harmonie sociale reposait sur la gouvernance continue (et héréditaire ?) de souverains nés et spécialement éduqués pour l’administration politique et législative de leur nation. Un gouvernement qui surpasse les régimes ouverts aux individus illégitimes détachés de tout intérêt ou toute expérience réelle de l’administration et de la gestion politique d’une nation, et dont les piètres actes gouvernementaux se voient contrecarrés ou bien dissous par la majorité lui succédant, aussitôt son mandat achevé.

    Et alors que je rétorquais qu’une tel régime était la porte ouverte à l’institution de la tyrannie, il me répondit que la démocratie n’empêchait nullement l’accession de despotes au pouvoir.

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    Un patriote pro-Trump marche dans le Minnesota

    — Photo: Tim Evans/NurPhoto/ZUMA

    La dernière fois que j’ai exercé mon droit de vote, les Etats-Unis décidaient d’élire un président qui ne présente ni les qualifications requises pour un tel poste, ni d’intérêt pour le bien commun, mais un goût certain (et des compétences…) pour l’exercice de la démagogie. Cela ne devrait surprendre personne, aujourd’hui, lorsque cet individu déclare ne pas envisager une passation de pouvoirs pacifique… Donald Trump illustre parfaitement la réalité de l’argument premier des royalistes : la démocratie n’est définitivement pas à la hauteur de ses revendications…

    Le point de vue royaliste est une lentille utile.

    Désormais, je doute terriblement que l’Amérique soit capable de se remettre des dommages causés par Trump ces quatre dernières années, tant sur le territoire national que dans le Monde. De mon expérience à l’étranger, je peux affirmer que le respect international pour les Etats-Unis – qui fut longtemps l’un des bastions de notre démocratie – est en complète chute libre…

    Mais si j’étais déjà dubitative quant à la situation périlleuse de nos institutions démocratiques, ne s’agirait-il pas, finalement, de se demander si la cause n’en n’est pas le régime démocratique en lui-même ? Eh bien, en un mot : « No ».

    Trump peut bien être un mauvais chef d’Etat, cela ne justifie pas de le remplacer par un Roi… Pour autant, je continue à considérer l’intérêt des arguments royalistes, qui permettent de prendre la mesure de chaque démocratie. Une fois les élections passées, nous devrions continuer à réfléchir aux questions soulevées par l’opposition sur les fondements mêmes du système gouvernemental. Comment éviter ce penchant bien trop populiste des dirigeants ? Comment garantir leur qualification au poste et assurer une bonne transition entre chacun ?Si je savais comment démontrer aux royalistes que notre démocratie vaut la peine d’être rafistolée, peut-être réussirais-je à m’en convaincre en même temps… 

    Source : https://worldcrunch.com/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Un pays qui se tient sage.

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    Art et Essai : Un pays qui se tient sage, un film français de David Dufresne.

    guilhem de tarlé.jpgUn pays qui se tient sage… Identité, Souveraineté, Pérennité de la France, Respect de la Vie et Loi naturelle… tant de raisons de ne pas nous tenir sages dans le Politiquement correct qui nous soumet… et l’étincelle fut – comme toujours – dérisoire avec la CSG et la désindexation des retraites, l’augmentation des carburants, la taxe carbone et le 80 km/h tandis que l’idée était lancée de supprimer les chaudières à fuel…

    J’ai toujours mon gilet jaune sur mon tableau de bord, et j’appartiens au « canal historique » qui a investi les ronds-points le 17 novembre 2018. Il s’agissait d’une manifestation de « la France d’en bas », selon l’expression de Raffarin, en révolte contre un gouvernement de bobos, et de godillots, qui méprisent les retraités, les ruraux et les classes moyennes, ces « gars qui fument des clopes et qui roulent au diésel » comme le disait le bBenjamin grivois Griveaux, à l’époque « porte-parole du Gouvernement ».
    Mais si le système, « La République » - comme ils en ont plein la bouche -, gouverne mal… Il se défend bien et la Gauche a pu mettre le grappin sur cette révolte populaire en imposant ses slogans, avant que l’Extrême-Gauche prenne le relais pour semer la guérilla dans les villes.

    Un premier film - J’veux du soleil -  de François Ruffin, député de la « France (soi-disant) Insoumise », avait déjà travesti la réalité des Gilets jaunes pour la seule promotion de son réalisateur…
    Ce nouveau documentaire veut faire le procès de la « violence légitime » de l’État et, au milieu de bavardages interminables, il nous submerge de scènes de violences dites « policières ».

    A noter que les Blacks-Blocs ne sont jamais évoqués, pas plus que les violences commises en permanence dans les quartiers, les banlieues et autres « zones de non-France », pas plus, non plus, que les manifestations de « joie » qui consistent à brûler des voitures par centaines le 1er janvier ou le 14 juillet ainsi qu’en cas de victoire ou de défaite de telle ou telle équipe de foot.
    A noter aussi que les beuglements de certains rappeurs qui « invitent » à « casser du flic » sont passés sous silence.
    Alors, c’est vrai que certaines séquences sont « dures », mais on ne nous montre jamais ce qui s’est passé avant…
    et au-dessus du policier qui frappe – qui se défend peut-être – il y a une hiérarchie, une autorité, un préfet, un Castaner, un Édouard Philippe, un Macron qui a donné des ordres… pour paraître, face à cette violence, le parti de l’ordre et en récolter les dividendes électoraux.
    Enfin faut-il illustrer la mauvaise foi du film par les victimes citées qui remontent à Malik Oussekine (1986) ?  à deux délinquants électrocutés dans un transformateur (2005) ?  Ou à Rémi Fraisse (2014) ?
    Quel rapport avec les Gilets jaunes ?

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

  • 11 Novembre, par Christian Vanneste.

    Cent ans après le début de la guerre qui a préparé la ruine de la domination européenne sur le monde et provoqué la mort de près de dix millions de combattants, on mesure le changement de lecture qui s’est opéré. Ce n’est plus la victoire des Alliés et de la France en particulier sur les Empires Centraux qui apparaît au premier plan.

    christian vanneste.jpgCe ne sont plus les Maréchaux couverts de gloire sous l’Arc-de-Triomphe. C’est l’extraordinaire endurance des peuples, et notamment des Français, qui dans la boue des tranchées, ont tenu pendant plus de quatre ans face à un ennemi mieux préparé et mieux armé. Prés d’un million et demi de morts français pour deux millions d’Allemands, mais l’Allemagne, qui se battait sur deux fronts, comptait 65 millions d’habitants quand la population française était de 40 millions. Cette dernière, sous l’hécatombe, recula à son niveau de 1880. Elle avait perdu le quart de ses 18-27 ans.

    L’hommage aux morts et aux souffrances de la Grand Guerre, le devoir de mémoire, ne doit pas cependant conduire à la facilité des discours humanistes sur les horreurs de la guerre et la solidarité des combattants qu’on se plait aujourd’hui à confondre sur les monuments alors qu’ils étaient adversaires. Certains vont même jusqu’à réhabiliter les mutins de 1917. Si la compassion doit embrasser toutes les victimes, il faut cependant distinguer celles qui ont défendu la France, parce qu’ils voulaient préserver sa liberté, c’est-à-dire la leur, et la nôtre. La connaissance lucide des causes et des conséquences de ce conflit suicidaire pour notre continent ne doit rien ôter à la valeur des sacrifices accomplis afin que leur souvenir éveille le courage de la résistance face aux menaces d’aujourd’hui. Que tant de Français aient accepté de mourir pour que la France survive doit nous imposer le devoir de ne pas laisser disparaître son identité et son indépendance.

    Pour autant, sans sombrer dans un anarchisme stérile, il faut mesurer l’ampleur du désastre qu’a été en fait la guerre 14-18, et la part prodigieuse que les gouvernants y ont pris. La volonté de puissance des nations européennes a conduit au suicide du continent. C’est l’occasion de rappeler que si le patriotisme est nécessaire, le nationalisme peut devenir une folie. Dans le conflit entre la Serbie et son nationalisme héroïque et l’Empire Austro-Hongrois, au patriotisme dynastique un peu usé, mais à la civilisation si brillante, il n’est pas exclu que le second ait apporté beaucoup plus à l’Humanité que la première. Le décalage entre le temps politique et celui de la mécanique militaire, soumise à la nécessité de mobiliser et d’attaquer le plus vite possible a été souligné par Henry Kissinger. D’une certaine manière, le déclenchement de la Grande Guerre est une anticipation du film de Stanley Kubrick, le “Docteur Folamour”, qui évoque sur un mode tragi-comique le déclenchement involontaire d’une guerre atomique par des responsables politiques, prisonniers des systèmes militaires mis en place. Kubrick avait également réalisé “Les Sentiers de la Gloire”pour dénoncer le cynisme du pouvoir militaire à l’occasion des “fusillés pour l’exemple”. Dans les deux cas, ce n’est pas le patriotisme qui est en cause, mais le pouvoir.

    Alors que les clapotis du marigot politicien français partagent la “une” avec le souvenir des morts de la première guerre mondiale, c’est aussi à une réflexion sur le pouvoir et sur la nécessité de son contrôle que nous convient ces événements. L’irresponsabilité d’hommes avides de pouvoir entraîne le malheur de millions d’autres qui le subissent. De ce point de vue, la France a été servie puisque la victoire si chèrement payée de 1918, a été annulée 22 ans plus tard en raison de ce mélange de bêtise et de lâcheté qui a prévalu dans les sphères dirigeantes de notre pays dans l’entre-deux guerres. Si l’on excepte la parenthèse gaulliste, qui n’a cependant pas évité la terrible fin du drame algérien, la France est un pays particulièrement mal dirigé alors que l’Etat y joue un grand rôle, et que le pouvoir y est plus concentré qu’ailleurs. Le patriotisme du peuple est nécessaire. La dignité, la compétence et la responsabilité des dirigeants ne le sont pas moins.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • «Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras», par Paul Sugy.

    Le premier ministre de la République, Jean Castex. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

    Le confinement est une piètre stratégie pour lutter contre ce virus, analyse Jean-Loup Bonnamy, coauteur d’un «Tract» intitulé «Quand la psychose fait dérailler le monde (Gallimard). Il faudrait s’inspirer selon lui des pays asiatiques qui prônent le dépistage massif et l’isolement des seuls malades.

    FIGAROVOX. - Ce nouveau confinement permettra-t-il d’endiguer la seconde vague, alors que vous dénonciez l’archaïsme et l’inefficacité sanitaire du confinement du printemps dernier dans un court essai paru dans la collection «Tracts» de Gallimard?

     

    Jean-Loup BONNAMY. - Je ne le pense pas. Ma principale critique contre le confinement est d’ordre sanitaire: le confinement n’est pas très efficace pour sauver des vies et désengorger le hôpitaux.

    C’est un remède passéiste et archaïque, une sorte de ligne Maginot. Au début du 19ème siècle, le grand écrivain Pouchkine décrivait déjà le confinement imposé par les autorités russes pour lutter (sans succès) contre l’épidémie de choléra. Je suis assez surpris qu’en 2020, à l’époque d’Internet, dans un pays moderne qui se trouve être la sixième puissance mondiale, on utilise un remède qui fait davantage penser au début du 19ème siècle qu’à l’ère du big data. Je ne suis donc pas sûr que le confinement soit le meilleur choix sur le plan sanitaire. D’ailleurs aucune preuve scientifique de son efficacité n’existe. Même l’OMS (qui avait beaucoup appuyé le confinement au printemps) déconseille aujourd’hui le recours au confinement.

    Relisez aussi Le Hussard sur le toit de Giono, qui se déroule en Provence durant l’épidémie de choléra de 1832 et vous verrez que le confinement marche mal. En effet, le bon sens voudrait qu’on sépare les malades des non-malades afin d’éviter la contagion. C’est la base de la médecine moderne et du traitement des maladies infectieuses (diagnostiquer/isoler/soigner). Or, dans le confinement, cette logique de séparation et de mise à l’isolement n’est absolument pas respectée.

    Au contraire, on enferme ensemble des malades et des non-malades, facilitant parois ainsi la propagation du virus. C’est d’ailleurs ce qu’on a constaté dans les Ehpad: le confinement risque de diffuser la maladie chez les plus fragiles et d’aboutir à une hécatombe. Le précédent du bâteau de croisière japonais Diamond Princess (où plus de 712 personnes furent contaminées) devrait nous alerter sur le danger de confiner ensemble des malades et des non-malades.

    80 % des contaminations ont lieu dans le cercle familial et (...) la contamination en extérieur, à l’air libre, est presque impossible

    Fermer les petits commerces ou empêcher les gens de sortir dans la rue sans attestation est assez inutile puisque 80 % des contaminations ont lieu dans le cercle familial et que la contamination en extérieur, à l’air libre, est presque impossible.

    Cette faible efficacité sanitaire du confinement pour lutter contre le Covid-19 et sauver des vies est frappante lorsque l’on compare les pays. L’Argentine est confinée depuis le printemps et le nombre de morts du Covid y augmente encore. Au contraire, Taïwan (21 millions d’habitants) n’a pas confiné et n’a eu que sept morts! Les pays qui ont confiné longtemps au Printemps (Espagne, Italie, France, Belgique, Royaume-Uni…) affichent un nombre de morts très élevé. Au contraire, l’Allemagne, qui a fait le choix d’une autre stratégie avec un semi-confinement beaucoup plus souple, terminé plus tôt, mais un dépistage massif et une bonne qualité de soin, compte six fois moins de morts par habitants que la France. Les pays asiatiques qui font le choix du dépistage et de l’isolement des malades (7 décès à Taïwan, 400 en Corée, 107 à Hong-Kong…) comptent beaucoup moins de décès. Et ce sans même recourir au moindre confinement!

    Vouloir arrêter une épidémie avec le confinement, c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras. Le virus est une création de la nature. Si l’épidémie s’est arrêtée partout en Europe en mai (y compris en Suède, pays qui n’a pas confiné), c’est en grande partie pour des raisons naturelles. Si elle reprend aujourd’hui, ce n’est pas à cause d’un «relâchement» des Français ni d’un déconfinement trop rapide ni d’une perte de contrôle, mais pour des raisons naturelles. On nous dit aujourd’hui que l’épidémie est devenue hors-de-contrôle: ce n’est pas exact.

    Certes, elle est hors de contrôle aujourd’hui, mais en réalité, elle l’a toujours été. On ne sait pas contrôler la propagation d’un virus respiratoire. Si elle s’est mise en sommeil à l’été, c’est pour des raisons indépendantes de notre action. C’est un fait bien connu que dans les régions tempérées comme l’Europe (ce n’est pas le cas dans les autres types de climats), les virus respiratoires sont plus contagieux et plus violents à la saison hivernale. C’est d’ailleurs cette saisonnalité des virus respiratoires qui nous a permis d’annoncer dans notre livre (avec raison, hélas) la survenue d’une deuxième vague et la saturation pour l’automne de notre système hospitalier. Et c’est pour cette même raison que je ne crois pas au confinement, car à ma connaissance il n’a pas la capacité d’agir sur le taux d’humidité ou le cycle des saisons.

    Combien de confinements allons-nous vivre ?

    Surtout, quand même bien le confinement marcherait, les contagions reprendraient très vite dès le début du déconfinement tant que l’hiver ne sera pas passé. Il faudrait donc reconfiner et ainsi de suite. Combien de confinements allons-nous vivre?

    D’autres solutions seraient possibles, sans que le nombre de décès n’explose?

    Oui. Je doute de l’efficacité des mesures générales. Prenons un exemple: les accidents de la route tuent un million de personnes par an, avec une moyenne d’âge bien plus basse que celle du Covid. Pourtant, on n’interdit pas la voiture pour autant. Mais on prend des mesures ciblées: réfection des routes, lutte contre l’alcoolémie, voitures plus solides et avec des airbags...Entre tout fermer et ne rien faire, il existe un juste milieu, qui est la seule attitude efficace: les mesures ciblées.

    Autre exemple: au Japon, il existe un phénomène naturel très grave: les séismes. Les Japonais ont-il eu l’idée bizarre d’empêcher les séismes? Bien sûr que non! Cela veut-il dire qu’on ne peut rien faire contre les séismes? Certainement pas! D’une part, les Japonais cherchent à détecter le mieux possible les tremblements de terre afin d’évacuer la population au plus vite, d’autre part, ils font des constructions anti-sismiques très robustes. Pour le virus, c’est la même chose.

    Il est illusoire et irréaliste de penser qu’on va contrôler la circulation d’un virus respiratoire émergent dans un pays de 67 millions d’habitants. Ce serait comme vouloir empêcher les séismes. Mais cela ne signifie pas qu’on ne peut rien faire contre le virus. Bien au contraire. L’objet principal de mon essai est de dessiner une stratégie sanitaire alternative, sérieuse et crédible, inspirée de ce qui réussit à l’étranger et du retour d’expérience des soignants sur le terrain, une stratégie plus efficace que le confinement pour sauver des vies. Comme je l’ai dit, le danger du virus n’est pas sa (faible) mortalité, mais sa capacité à saturer les hôpitaux. Or, le confinement ne réglera pas ce grave problème de saturation hospitalière. Pour le régler, il n’y a que deux choses à faire.

    D’une part, augmenter en urgence les capacités hospitalières. Il faut mobiliser l’armée (comme l’ont fait les Suédois), les cliniques privées, les médecins et infirmiers libéraux, les médecins et infirmiers récemment retraités, recruter des femmes de ménage (pour décharger les soignants de toutes les tâches non-médicales, comme par exemple refaire les lits). Comme le propose le Docteur Kierzek, on pourrait aussi organiser les services différemment: plutôt que de mettre dans une même équipe cinq médecins-réanimateurs, éclatons le service en séparant les spécialistes et en plaçant autour d’eux des internes ou des infirmiers non-spécialisés, mais coachés par le réanimateur. On multiplierait ainsi d’autant le nombre d’équipes de réanimation. Il nous faut plus de lits de réanimation (environ 20 000 au total) et aussi plus de lits conventionnels en soins intensifs.

    Les Slovaques viennent de tester 75 % de leur population en un week-end !

    D’autre part, il faut appliquer le tryptique tester - isoler - traiter. Il faut un dépistage de masse dans la société française: sur le lieu de travail, dans les Ehpad, dans les pharmacies...Les personnes à risque - que l’on peut identifier grâce au big data de l’assurance-maladie - doivent être dépistées deux fois par semaine, avec des tests antigéniques (plus rapides et moins chers que les PCR). Ainsi les Slovaques viennent de tester 75 % de leur population en un week-end! Si on est malade, il faut être isolé dans un hôtel (comme le fait la Corée et comme le préconise l’Académie de médecine).

    Surtout, il faut prendre en charge les malades le plus tôt possible, en leur donnant de l’oxygène, et si besoin des corticoïdes et des anticoagulants. Cela permet de faire s’effondrer le taux de décès et de passage en réanimation. Et ça peut se faire à domicile ou à l’hôpital, avec un personnel qui n’a pas besoin d’être très formé. Avec une telle méthode, on éviterait le confinement, on sauverait l’économie et surtout on aurait bien moins de morts du Covid!

    La peur est mauvaise conseillère: le confinement est un remède pire que le mal?

    Ma critique du confinement est bien sûr aussi économique et sociale. Le remède (le confinement) risque d’être bien pire que le mal (le Covid). Le bilan coûts-avantages du confinement (que tout Gouvernement devrait faire avant de se décider) est largement défavorable au confinement. Durant le premier confinement, les violences conjugales ont augmenté de 40 %. La période a aussi été très dure pour les personnes atteintes de troubles psychiques et a multiplié les addictions et les dépressions.

    Et la crise économique, ce sont des choses très concrètes: la récession, le chômage, l’appauvrissement généralisé, les faillites, les suicides, un pays exsangue...Le premier confinement a déjà jeté un million de Français en plus dans la pauvreté. Les bénéficiaires de l’aide alimentaire ont augmenté de 30 %. Le Secours populaire a vu exploser le nombre de demandes de repas et 45 % des gens qui sont venus étaient jusque là inconnus de l’association.

    Si le confinement était un essai médicamenteux, on l’arrêterait tout de suite à cause des effets secondaires terribles! Il ne s’agit pas d’opposer économie et santé, car les crises économiques dégradent notre santé et tuent aussi. 1929 l’a prouvé.

    Surtout, le confinement et ses effets économiques menacent notre système hospitalier. En effet, c’est l’activité économique qui, grâce à des impôts et à des charges, finance notre système hospitalier. Si on contracte l’activité, il y aura moins de rentrées fiscales et donc moins d’hôpitaux, moins de lits, moins de respirateurs avec des soignants moins nombreux et moins bien payés! Pour sauver notre système hospitalier, il faut déconfiner au plus vite!

    Vous décrivez aussi la «psychose» qui s’est emparée du monde depuis le début de l’épidémie: en fait-on trop avec ce virus?

    Ce virus nous pose un énorme problème de santé publique, qui vient du caractère potentiellement suffocatoire de la maladie chez les patients à risque. Nos services de réanimation risquent d’être submergés. Mais en ce qui concerne la dangerosité du virus, elle reste faible. L’épidémie de Covid-19 est une épidémie banale, d’ampleur moyenne, comme l’humanité en a déjà connu des centaines. Chaque année, 60 millions de personnes meurent dans le monde (dont 600 000 en France). En 2020, le Covid-19 à lui seul ne fera pas bouger le chiffre de la mortalité mondiale.

    La mortalité du Covid-19 est bien inférieure à 0,5 %. Sur les 1046 marins infectés du porte-avions Charles de Gaulle, aucun n’est mort. La mortalité de son cousin le SRAS, qui toucha l’Asie en 2003, était comprise entre 10 et 20 %. Celle de son autre cousin, le Mers saoudien est de 40 %. Celle d’Ebola oscille entre 60 et 90 %. Comme dans l’écrasante majorité des infections respiratoires classiques et contrairement à la Grippe espagnole de 1918 qui frappait principalement des jeunes, le virus tue surtout des personnes âgées. Que ferons nous le jour où nous serons confrontés à un virus aussi contagieux mais bien plus létal que le Covid-19?

    En 2016, les broncho-pneumopathies obstructives ont fait plus de deux millions de victimes. Cette année-là, on n’a pas arrêté l’économie de la planète pour autant.

    Bien sûr, nous pourrions parler des grandes épidémies du passé, bien plus mortelles que l’épidémie actuelle, avec la Peste noire au 14ème siècle (40 % de la population européenne tuée!) ou la Grippe espagnole de 1918-1919 (50 millions de morts), mais rappelons juste qu’en 1969, alors que nous étions déjà un pays moderne, la grippe de Hong-Kong a fait un million de morts dans le monde, dont 35 000 en France. Pourtant, aucune mesure particulière n’avait été prise et la société n’en a gardé aucun traumatisme.

    Selon l’OMS, en 2016, les broncho-pneumopathies obstructives ont fait plus de deux millions de victimes. Cette année-là, on n’a pas arrêté l’économie de la planète pour autant.

    En Chine, la pollution deux millions de personnes par an. Cela veut dire que le nombre de morts causé par la pollution en Chine sera plus important que le nombre de victimes dues au Covid-19 non seulement en Chine, mais même dans le monde entier. Même chiffre en Inde. Si nous regardons les épidémies actuelles, nous voyons que deux millions de gens sont rongés vivants et mutilés par la lèpre (avec 200 000 nouvelles contaminations par an). 200 millions de gens souffrent du paludisme, maladie qui tue 500 000 victimes par an. Pourtant, ces pathologies bien plus dangereuses ne mettent pas le monde à l’arrêt, car comme elles sont connues de longue date, elles ne provoquent plus aucune hystérie. C’est la nouveauté du virus qui nous terrorise.

    En 2020, les causes principales de la mortalité vont rester les mêmes que les années précédentes: cancers (neuf millions de morts par an), faim (9 millions de morts par an, il suffit donc de 40 jours à la faim pour tuer autant que le Covid depuis son apparition), pollution, broncho-pneumopathies (3,5 millions), infections respiratoires hors-Covid (2,5 millions, dont 600 000 pour la grippe), tuberculose (un million), paludisme, SIDA, hépatites, accidents de la route, guerres...Les vrais tueurs de masse du 21ème siècle en Occident ne sont pas le Covid-19. Ils ont pour nom: drogues, acides gras saturés, sel, sucre, surconsommation de médicaments, tabac (qui fait 75 000 morts en France chaque année)...Ce sont eux qui tuent le plus. C’est sur eux que nous devrons faire porter sur la durée nos politiques de santé publique.

    En France (...) il n’est finalement pas mort plus de gens du 1er janvier au 30 septembre 2020 qu’en 2019 sur la même période

    Comme le Covid tue surtout des personnes avec une espérance de vie déjà basse, il n’a pas pour l’instant provoqué de surmortalité. Dans notre livre, je cite l’exemple d’un médecin qui a intubé un homme atteint d’un cancer en phase terminale et qui ne pesait plus que 37kg...mais comme ce malheureux patient était aussi positif au Covid, il a été compté comme mort du Covid. En France, malgré la première vague et un pic de mortalité en avril, il n’est finalement pas mort plus de gens du 1er janvier au 30 septembre 2020 qu’en 2019 sur la même période. La Suisse a même connu en 2020 moins de décès au premier semestre 2020 qu’en 2019. Nous sommes donc en pleine surréaction contre-produc

  • Sur Front Populaire : Trump censuré par Google, qui est fasciste ?

    La situation est inédite : un chef d'État a été censuré par les #GAFAM. Le bloc élitaire, obsédé par sa propre survie, n'hésite désormais plus à suivre ses pulsions totalitaires. #TrumpBanned Le décryptage de
     

    La séquence qui vient de se produire aux États-Unis, caractérisée par une sidérante pulsion totalitaire, est très intéressante en ce qu’elle révèle que le bloc élitaire et ceux qui le soutiennent sont fermement décidés à la mise en place d’un régime autoritaire pour préserver son système.

     

    3.jpgJack London nous l’a bien expliqué dans «Le Talon de fer»: la surprise (pour ceux qui veulent être surpris) est que le fascisme ne vient pas  toujours par là où on l’attend.

    Depuis le 3 novembre dernier, Donald Trump, probablement par une mauvaise évaluation du rapport de force, a fait des choix juridiques et politiques qui se sont révélés perdants. Je renvoie à mes interventions (articles et vidéos) qui l’expliquent.

    Or, après l'invasion du capitole de Washington, le président sortant s'est vu fermer définitivement son compte Twitter (88 millions de d’abonnés!) suite à une décision des dirigeants de la société qui exploite le fameux réseaux social. De même, Facebook et Twitch on pronocé son banissement de leur plateforme.

    On lit à droite et à gauche un certain nombre d’âneries pour justifier de telles décisions. Malheureusement, les trois quarts du temps elles ne sont pas de bonne foi et sont simplement le reflet de l’ignorance et du fanatisme.

    Prétendre que les GAFA, qui contrôlent les réseaux sociaux, sont des entreprises commerciales prestataires de services comme les autres et qu’elles sont tout à fait libres de virer leurs «clients» qui ne respecteraient pas leurs règles (comme le ferait par exemple le site de vente par correspondance La Redoute) est simplement faux.

    Et ce oour deux raisons:

    • D’abord: Aux États-Unis avec les lois antitrust, et en France avec les règles de l’Union européenne sur la concurrence libre et non faussée, les GAFA sont en situation de «position dominante». De sorte que les actes qu’elles viennent d’accomplir à l’endroit de Donald Trump constituent des «abus de position dominante» prohibés. 

    • Ensuite: Si j’avoue mal connaître le droit américain s'agissant de la discrimination politique, je sais que le premier amendement de la constitution des Etats-Unis fait de la liberté d’expression un droit absolu et sacré, qui peut certes être limité, mais uniquement en application de lois régulières le justifiant et toujours à posteriori de la commission des éventuels abus. Or c'est "a priori" que les GAFA censurent désormais Donald Trump...

    Ce qui se passe autour de l’élection américaine est un étonnant révélateur. Les blocs au pouvoir sont fermement décidés à utiliser la voie autoritaire pour se maintenir. Y compris chez nous où l’on rêve de démocratie «sans démos» (la gestion de la pandémie le démontre suffisamment).

    En bon français, cela s’appelle un processus de fascisation.

    Il est assez dramatique de voir les belles âmes «progressistes» en France acclamer ce phénomène. Pour les tenants de la censure, l'un des arguments avancés est celui de la régularité juridique des mesures qui seraient prises pour porter atteinte à la liberté d’opinion. Or c’est simplement complètement faux.

    Le droit a ceci de pratique qu’il permet de révéler les contradictions de ceux qui ne supportent pas que l’on puisse ne pas penser comme eux et qui trouvent normal que l’on réprime brutalement ceux qui osent le faire. À coups de censure, d’interdits professionnels et de procédures judiciaires.

    Je n’ai pas grand-chose à voir avec les 75 millions d’électeurs américains qui ont choisi Donald Trump. Mais comme ma camarade Rosa Luxembourg, je pense que «la liberté d’expression est d’abord celle de celui qui ne pense pas comme moi».

    Le seul moyen d’éviter cette illégalité radicale serait en somme de démanteler les GAFA. C’est du reste ce qu’un certain nombre d’Etats américains ont demandé. Nul doute toutefois que Joe Biden, qui a bénéficié de leur soutien massif, aura la reconnaissance du ventre et ne touchera surtout pas à leur monopole.

     

    Régis de CASTELNAU

    Avocat

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    https://frontpopulaire.fr/o/Content/co350210/trump-censure-par-les-gafa-qui-est-fasciste

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Emmanuel Macron pourra-t-il sauver le Liban ?, par Antoine de Lacoste.

    antoine de lacoste.jpgLa terrible explosion du 4 août qui a ravagé Beyrouth fut un électrochoc. Cette fois il fallait agir et ne pas se contenter d’envois humanitaires dont beaucoup n’arrivaient d’ailleurs jamais à destination. Mollement soutenu par ses partenaires européens, a pris le problème à bras le corps, voulant ainsi être fidèle à la protection traditionnelle de la France pour ce pays qu’elle a créé. Visitant Beyrouth dès le 6 août, sous les acclamations de la foule, il promit de revenir le 1er septembre et de trouver des solutions avec la classe politique libanaise au pouvoir.

    C’est là que les difficultés ont commencé. Et c’est aussi là que l’on a pu observer une certaine forme d’amateurisme face à des professionnels qui se sont partagés le pouvoir à la fin de la guerre civile (1975-1990) et qui n’ont pas vu l’intérêt de le rendre. En réalité, c’eût été l’intérêt du Liban mais pas de ceux qui le dirigent. Sans pouvoir de contrainte, la messe était dite.

    L’idée de départ n’était pas mauvaise en voulant inclure tous les partis ou milices au pouvoir, y compris le Hezbollah. Une réforme majeure en excluant la milice chiite surarmée avait en effet encore moins de chance d’aboutir. Les Américains ont vu cela d’un mauvais œil et choisirent ce moment pour prendre des sanctions (une obsession chez eux) contre des dirigeants chiites et chrétiens trop proches du Hezbollah, ce qui n’a évidemment pas aidé aux négociations. Quand les Américains s’occupent du Proche-Orient, on n’est jamais déçu.

    Quoi qu’il en soit, les dirigeants chrétiens, chiites et sunnites promirent au président français tout ce qu’il voulait. Ce dernier crut avoir avancé lorsqu’il obtint qu’un honnête diplomate, non corrompu semble-t-il, soit chargé de former un gouvernement. Il s’appelle Mustapha Adif et se mit à la tâche. Le 27 septembre, il rendit son tablier : la planche était tellement savonnée que la mission était réellement impossible.

    La conférence de presse convoquée en urgence par Emmanuel Macron à l’Elysée fut terrible : « trahison collective », « système crapuleux », « profiteurs », et l’on en passe. Il a conclu à l’adresse des journalistes libanais présents : « J’ai honte pour vos dirigeants ». Un troisième déplacement était prévu fin décembre, mais il fut annulé, le Président étant malade.

    Que faire maintenant ? Il est tout de même difficile de continuer à donner de l’argent aveuglément, sachant que cela ne fait qu’enrichir la caste au pouvoir et n’engendre aucun investissement utile pour le pays. Il faudrait remettre le métier sur l’ouvrage mais les chances de réussite sont minces : pourquoi Nabih Berri, par exemple, chef de la milice chiite Amal et président de la Chambre des députés depuis 1992, accepterait de se retirer ? Et même s’il le faisait, ce serait nécessairement au profit d’un chiite d’Amal ce qui ne changerait pas grand-chose à l’affaire.

    En réalité, le communautarisme, inventé au départ pour protéger les chrétiens, bloque le pays, protège les intérêts de chaque camp, et empêche tout renouvellement. Sans compter les recrutements multiples fait en fonction du seul critère communautariste encourageant sclérose et corruption.

    Le sauvetage du Liban passe par un changement complet de la vie politique libanaise et l’on ne voit vraiment pas qui pourrait le mener.

     

    Antoine de Lacoste

  • « Pas de méga entrepôt, ni ici ni ailleurs » : Des centaines d’opposants à Amazon mobilisés en France.

    Les opposants au géant américain de la vente en ligne lui reprochent notamment des destructions d’emplois, de mauvaises conditions de travail, une artificialisation des sols et un impact négatif sur le climat. 

    Plusieurs centaines de militants se sont rassemblés dans plusieurs villes de France, samedi 30 janvier, pour protester contre Amazon, notamment près du Pont-du-Gard, où le géant américain de vente par correspondance projette d’installer un entrepôt de 38 000 m2.

    Les opposants au géant américain de la vente en ligne lui reprochent notamment des destructions d’emplois et de petits commerces, de mauvaises conditions de travail, une artificialisation des sols et un impact négatif sur le climat.

    A l’appel d’associations qui luttent contre ce projet situé sur la commune de Fournès (Gard), à proximité d’un joyau du patrimoine mondial, quelque 800 personnes, selon les gendarmes, 1 400 selon les organisateurs, sont venues planter des arbustes devant deux grandes banderoles proclamant : « Stop Amazon » et « Ni ici ni ailleurs ». Ils ont également formé une chaîne humaine pour montrer l’emprise du projet prévu le long de l’autoroute A9, sur 14 hectares. Des ballons multicolores flottant à 18 mètres montraient sa hauteur, équivalant à un immeuble de cinq étages.

    « Cela fait deux ans que des citoyens de Fournès et des environs luttent contre l’implantation d’un énorme entrepôt d’Amazon. Au début, ils étaient un peu seuls contre tous, mais ils ont réussi à freiner le projet grâce à des recours juridiques » toujours en cours, a expliqué Raphaël Pradeau, porte-parole national d’Attac.

    « La lutte s’est élargie »

    Environ 200 personnes ont aussi participé samedi matin à un rassemblement à Carquefou, dans la banlieue de Nantes, devant un entrepôt logistique d’Amazon, selon les organisateurs. « On dénonce le fait qu’Amazon détruise plus d’emplois qu’il n’en crée et qu’il s’agit d’emplois précaires qui rendent malades, notamment en termes de troubles musculo-squeletiques », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP) Sophie Jallier, porte-parole du collectif pour cet événement.

    A Ensisheim, dans le Haut-Rhin, une manifestation a aussi rassemblé une centaine de personnes contre l’implantation d’un entrepôt géant sur un terrain de plus de 15 hectares d’anciennes terres agricoles. « Amazon, Vampire Fiscal », « Stop Amazon », « Pas de méga entrepôt, ni ici ni ailleurs », proclamaient les banderoles. « Aujourd’hui nous dénonçons un système économique à bout de souffle et qui use la planète. Cela nous impose de modifier nos manières de vivre et de réfléchir à des fonctionnements plus résilients », a déclaré Isabelle Schaeffer, membre de l’association Réseau urgence climatique et sociale sud Alsace (Rucssa).

    A Augny, en Moselle, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur un rond-point devant le site de l’ancienne base aérienne de Frescaty qui doit accueillir un site d’Amazon. « On a conscience qu’on s’oppose à un projet déjà amorcé et qui probablement verra le jour, mais nous estimons qu’il est encore temps de s’y opposer et d’envisager une reconversion du site », a commenté Charlotte Leduc, militante Attac Moselle et membre du collectif Stop Amazon Augny.

    Dans un communiqué, la direction d’Amazon France a commenté les rassemblements, samedi soir, en écrivant que le groupe est « devenu une cible pour certaines organisations qui souhaitent faire connaître les causes qu’elles représentent ». « Plus de 11 000 entrepreneurs et commerçants français s’appuient sur Amazon pour développer leurs activités et leurs emplois », estime la plateforme, avant de considérer que les 9.300 personnes qu’elle emploie « s’accompagnent d’un salaire et d’avantages sociaux compétitifs ainsi que d’excellentes opportunités de carrière ».

    Source : https://www.lemonde.fr/

  • Trump : quel gâchis !, par Christian Vanneste.

    Interrogé sur TVLibertés, j’avais pronostiqué la défaite de Donald Trump tout en regrettant celle-ci. (https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n69-election-americaine-trump-deja-elimine) L’élection de 2016 avait constitué une surprise. Il faut toutefois se souvenir que Hillary Clinton avait mobilisé bien plus d’électeurs que son adversaire, 66 millions contre 63, et que ce dernier l’avait emporté grâce au gain de quelques Etats qui lui avaient assuré une majorité de grands électeurs, 304 contre 227.

    christian vanneste.jpgLe scrutin de 2020 supprime ce paradoxe aux yeux des Français qui oublient que les Etats-Unis sont une République fédérale, et non une démocratie unitaire. Biden a attiré 81 millions de suffrages contre 74 pour le sortant républicain, tous deux bénéficiant d’un taux de participation inhabituel aux USA. Le candidat démocrate obtient 306 grands électeurs contre 232 à son rival. L’importance des votes par correspondance, qui sont interdits en France en raison des facilités qu’ils offrent à la fraude, et le basculement massif que leur prise en compte a opéré de façon décisive en faveur du vainqueur ont suscité de nombreux recours fondés sur plusieurs suspicions de tricheries diverses sur l’identité des votants, sur la véracité des bulletins, et sur l’usage de l’informatique. La procédure de nomination du nouveau président s’est néanmoins poursuivie. Deux hypothèses se font aujourd’hui face : soit le système, l”establishment” qui a combattu Trump depuis son élection par pratiquement tous les moyens, est arrivé à ses fins, y compris en truquant les résultats du vote ; mais  le danger qu’il y aurait à prolonger l’incertitude et les troubles pour le pays, et son image aux yeux du monde, est tel qu’il conduit l’ensemble de la classe politique à se rallier, depuis les républicains les moins “trumpistes” jusqu’à ses partisans qui ne tiennent pas à participer à un suicide collectif. Soit les efforts déployés par la quasi totalité des médias, et par l’opposition démocrate ont porté leurs fruits, avec deux alliés, le covid, “divine surprise” qui a anéanti les succès économiques et sociaux du mandat en faisant remonter le chômage, et Trump lui-même, dont la gesticulation, certes caricaturée, a donné du grain à moudre à ses détracteurs. Il est probable que le sortant aurait été réélu en avril 2019 lorsqu’il caracolait en tête des sondages avec un chômage tombé à 3,6%. Les 14,7% de fin 2020 ont pesé sur l’électorat. Bush senior avait été victime lui aussi d’un passage à vide de l’économie lors de sa réélection manquée.

    Le succès inattendu du bâtisseur new-yorkais avait soulevé un grand espoir. Il incarnait, comme d’autres responsables politiques réputés “populistes”, la lutte contre le mondialisme et le progressisme, en un mot contre la décadence qui menace l’Occident. La hargne qui l’a poursuivi durant quatre ans, les accusations infondées, par exemple sur les liens avec la Russie, les tentatives de destitution qui se poursuivent encore en ce moment, la mobilisation des médias américains et occidentaux à quelques exceptions près, ne peuvent qu’accréditer l’idée que le “complot” n’est pas un fantasme. Il y a dans le monde des forces qui conspirent à détruire les fondements de notre civilisation, le christianisme, une certaine idée de la nature humaine, la conception de la famille qui en résulte, les nations et leurs identités diverses qui en font la richesse. S’il y a bien des hypothèses extravagantes qui servent à disqualifier les “complotistes”, cela n’empêche nullement de supposer l’existence de “comploteurs” au service d’intérêts et animés par une idéologie, qu’on peut identifier d’autant plus facilement qu’on les retrouve toujours non à la recherche du bien commun des nations mais favorables à une immigration qui les dilue, à la promotion des “avancées sociétales” qui explosent la famille et les modèles qui ont constitué la solidité de nos sociétés, à une déconstruction systématique des idées, des souvenirs et des valeurs qui fondent la conscience collective des peuples et nourrissent la fierté légitime qu’une personne ressent de son appartenance.

    Il y a en Occident une lutte ouverte entre les peuples qui veulent persévérer dans leur être et des oligarchies souvent corrompues qui les méprisent. Trump avait soulevé l’espoir des premiers dans le pays le plus puissant du monde. Il était fascinant aussi de voir le populisme l’emporter dans le pays le plus avancé. Malheureusement, contrairement à Reagan qui avait endossé la tenue du Président au propre et au figuré, Donald Trump est resté lui-même, abordant la seconde élection comme la première, alors qu’il n’était plus un opposant mais un sortant porteur d’un bilan et revêtu d’une responsabilité. Le style de pirate à l’abordage doit alors être délaissé pour incarner celui de protecteur de la nation. Il n’y est pas parvenu.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/