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  • Cinéma • My Lady

     

    Par Guilhem de Tarlé

    My lady, un film anglais de Richard Eyre, avec Emma Thompson (le juge Fiona Maye), Stanley Tucci (son mari Jack) et Fionn Whitehead (Adam, le jeune leucémique), d’après le roman L’intérêt de l’enfant de Ian McEwan.

     

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    Je n’ai pas lu le livre, mais j’imagine que Richard Eyre en détourne l’histoire.

    Evacuons évidemment la fausse piste évoquée par Jack, du couple vieillissant qui vit comme « frère et sœur », pour justifier sa décision d’aller voir ailleurs.

    L’intérêt de l’enfant pose plus certainement la question du pouvoir souverain du juge, qui décide de la vie ou de la mort de l’enfant handicapé, ou malade, face à ses parents et aux autorités médicales. On pense bien évidemment à Vincent Lambert…

    My Lady, comme ce choix de titre l’indique, porte son projecteur sur la femme et s’intéresse différemment à l’enfant… Celui-ci est, probablement, seulement le fils qu’elle n’a pas eu, trop absorbée par son activité professionnelle.

    Le véritable sujet du film est donc sans doute là, celui de l’épouse qui s’investit dans son métier jusqu’à délaisser sa vocation d’épouse et de mère.

    Finalement, ces deux ou trois questions sont suffisamment importantes et intéressantes pour mériter des long-métrages distincts, mais leur juxtaposition dans un seul scénario n’a pas véritablement permis de les traiter.

    Dommage ! d’autant que la réalisation est prenante, avec une Emma Thompson qui interprète excellemment une Fiona Maye certes peu sympathique mais séduisante.

    Mon épouse garde d’ailleurs un très bon souvenir de cette actrice dans Les Vestiges du jour (1993).  ■  

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Jean Piat, l’ami des princes et particulièrement des Princes de la Maison de France

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgHier jeudi, le blog La Couronne a opportunément publié les lignes suivantes dont les lecteurs de Lafautearousseau seront certainement intéressés de prendre connaissance.  LFAR

    A l’annonce de la mort du comédien Jean Piat, Le Figaro n’a pas hésité à titrer « Jean Piat, mort d’un Roi ». Un bel hommage en effet pour un acteur charismatique qui était une très grande figure du théâtre français. Ce que l’on sait peu c’est que Jean Piat était aussi l’ami des Princes. S'il fut très lié au Roi Léopold III et à la Princesse Lilian, il avait aussi une affection particulière pour les Princes de la Maison de France. 

    jean-piat-400x250.pngC’est pourquoi le Duc de Vendôme lui avait demandé en 2009 d’être présent à ses côtés pour la sortie de son livre Un Prince francais*. Ce jour là, Jean Piat évoqua sur scène ses souvenirs avec la défunte Comtesse de Paris avant de débuter une conversation à bâtons rompus avec le Prince Jean, auteur du livre. A la fin du débat, Jean Piat termina ses propos avec une note d’espoir en déclarant que le Prince Jean pourrait donner un supplément d’âme a la France. A cette occasion, Jean Piat retrouva avec beaucoup de plaisir la Princesse Marie-Liesse, Duchesse d’Angoulême qui est aussi une proche parente de son gendre le comte Louis de Rohan-Chabot, époux de sa fille Martine. 

    Un Prince francais

    L'adieu du prince Jean

    De son côté, le prince Jean de France a posté sur sa page Facebook un mot d'adieu très personnel, amical, et même affectueux.

    168205_419268338107770_1930754385_n.jpg« Je suis très attristé par la mort de Jean Piat que j'ai bien connu. Je l'ai admiré sur scène, mais également hors de scène. Il était un géant du théâtre français et gardait dans la vie quotidienne un beau maniement de la langue, magnifié par les intonations de sa voix. Il m'avait fait l'amitié de participer à la présentation de mon livre « Un Prince français » en 2009 et de soutenir l'association Gens de France. Tout en lui était élégance et gentillesse. Adieu Jean... »  Le prince Jean de France (Facebook) 

     

    Lafautearousseau évoquera à son tour le souvenir de Jean Piat en publiant une chronique de Pierre Builly sur Les Rois maudits.  A lire ce dimanche.

  • Le roman ”Dix petits nègres” d'Agatha Christie rebaptisé ”Ils étaient Dix”.

    Portrait de l'auteure Agatha Christie (1890-1976). (MARY EVANS/SIPA / SIPA)

    Source : https://www.francetvinfo.fr/

    C'est la décision prise par l'arrière-petit-fils d'Agatha Christie, James Prichard, dans la foulée du mouvement Black Lives Matter.

    Faisant suite à la polémique suscitée à l'encontre du roman de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent et de son adaptation au cinéma, l'arrière-petit-fils d'Agatha Christie, James Prichard a décidé de rebaptiser son célèbre roman Dix petits nègresIls étaient Dix (Éditions du Masque). Au-delà du titre, le mot "nègre", qui apparaisait soixante-dix fois dans le roman, a été retiré.

    Un changement de titre mondial

    Ce retitrage n'est en fait pas le premier, Agatha Christie avait déjà changé le titre de son roman, édité en en 1939 à Londres (Ten Little Niggers) en And Then There Were None pour l'édition américaine en 1940. Mais le titre était resté en l'état en France comme dans d'autres pays.

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    Ce changement de titre ne concernait que les États-Unis, et il est désormais appliqué pour toutes les éditions dans le monde. James Prichard s'en est expliqué mercredi 26 août sur les ondes de RTL :

    "Quand le livre a été écrit, le langage était différent et on utilisait des mots aujourd’hui oubliés. Ce récit est basé sur une comptine populaire qui n’est pas signée Agatha Christie... Je suis quasiment certain que le titre original n’a jamais été utilisé aux États-Unis. Au Royaume-Uni, il a été modifié dans les années 1980 et aujourd’hui nous le changeons partout..." a expliqué James Prichard.

    "Mon avis c’est qu’Agatha Christie était avant tout là pour divertir et elle n’aurait pas aimé l’idée que quelqu’un soit blessé par une de ses tournures de phrases... Aujourd’hui heureusement, nous pouvons y remédier sans le trahir tout en étant acceptable pour chacun... Ça a du sens pour moi : je ne voudrais pas d’un titre qui détourne l’attention de son travail... Si une seule personne ressentait cela, ce serait déjà trop ! Nous ne devons plus utiliser des termes qui risquent de blesser : voilà le comportement à adopter en 2020..."

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : La bonne épouse.

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    Au cinéma : La bonne épouse, un film réalisé par Martin Provost, avec François Berléand et Juliette Binoche (les époux Robert et Paulette van der Beck), Yolande Moreau (Gilberte, la sœur de Robert), Noémie Lvovsky (la religieuse, sœur Marie-Thérèse) et Edouard Baer (le banquier, André Grunvald).

     

     

    guilhem de tarlé.jpgLe cinéma est de retour… Hélas ?

     

    Je reviens te chercher
    Je savais que tu m'attendais

    La bonne épouse... et c'est effectivement la mienne qui voulait absolument ne pas perdre un instant pour retourner au cinéma, et c'est elle aussi qui, sous prétexte de Juliette Binoche, a choisi le film...
    Et moi, bon époux, j'ai cédé alors que je suis débordé de travail dans la mairie de mon village que nous avons repris aux Éoliens.

    J'avais des idées de meurtre en sortant de la salle, à mettre ma bonne épouse dans l'ascenseur pour l'échafaud, en l’occurrence une excellente production qui précisément passait ce soir à la télévision.
    La bonne épouse, est paraît-t-il  une "comédie" ; c'est une "comédie" tragique… de caricature, de vulgarité, de féminisme et de gauchisme (pardon pour les redites). Même en se pinçant on n'arrive pas à esquisser un sourire.
    Une pellicule centrée sur la dernière syllabe, tout juste bonne pour la poubelle.
    Cette bonne épouse-là est une bouse, une réalisation à faire regretter le confinement.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : en attendant la réouverture des salles, un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Sympathie pour le Diable

  • Sur TV Libertés, Erdogan, le nouveau sultan ottoman - Passé-Présent n°280.


    Erdogan, le nouveau sultan ottoman

    Depuis des années, Antoine de Lacoste Lareymondie s'est imposé comme l'un des tous meilleurs spécialistes du monde moyen-oriental. Philippe Conrad l'interroge sur la Turquie d'aujourd'hui à travers le national-islamisme incarné par son président Recep Tayyip Erdogan qui tisse sa toile expansionniste tout en s'appuyant sur un subtil jeu d'équilibre entre Etats-Unis et Russie.

    Espionnage pendant la Grande guerre

    "Un agent secret français, spécialisé dans la guerre économique, finance la révolution spartakiste" est le sous-titre d'un gros volume intitulé "Le nerf de la guerre - Berlin 1918-1919" que le Lieutenant-Colonel Olivier Lahaie publie cette année chez l'Harmattan. Philippe Conrad s'en fait l'interprète en narrant l'histoire de Joseph Crozier, aventurier au profil flou, trafiquant d'armes, espion intégré au 2ème bureau qui, au cours de la 1ère guerre mondiale, livra de précieux renseignements économiques et des matières premières aux Allemands.

    La fiancée du danger

    Anne Sicard nous conte l'incroyable vie de Marie Marvingt (1875-1963) surnommée "la fiancée du danger" en raison des multiples défis qu'elle se plût à affronter dans des disciplines sportives les plus variées ; comme aussi pendant le 1er conflit mondial où, déguisée en homme, elle rejoignit le front. Alpiniste, elle ouvrit des voies dans les Alpes ; cycliste, elle participa à des courses au long cours dont le Tour de France alors interdit aux femmes ; nageuse, elle gagna des épreuves d'endurance ; brillante également en équitation, athlétisme, ski, escrime, gymnastique, tir ; elle fut aussi et surtout une pionnière de l'aviation, domaine dans lequel elle battit des records (traversée de la mer du Nord en ballon en 1909, durée de vol en avion en 1910, etc). Elle passa son brevet de pilote d'hélicoptère à l'âge de 85 ans et effectua le trajet Nancy-Paris en vélo l'année suivante !

  • Chauffeur agressé à Bayonne : une foule immense à la marche blanche.

    L'épouse et les trois filles du chauffeur agressé ouvre la marche blanche avec plus de 6 000 personnes, ce mercredi à Bayonne © Crédit photo : Emilie Drouinaud

    Source : https://www.sudouest.fr/

    Ce mercredi soir, la famille du chauffeur de bus agressé dimanche à Bayonne, organise une marche blanche. Une foule immense, de plus de 6 000 personnes, accompagne le cortège sous les applaudissements.

    Ce mercredi soir, la famille du chauffeur agressé organise une marche blanche depuis l’arrêt de bus Balichon où il a été frappé dimanche soir, jusqu’à l’hôpital où il est admis, et se trouve en état de mort cérébrale.

    Une foule nombreuse, plus de 6 000 personnes, accompagne le cortège, sous les applaudissements, avec des gens tous habillés en blanc. De nombreux agents de Chronoplus et des élus sont présents.

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    La marche blanche organisée par la famille du chauffeur de bus agressé a démarré à 19 h 30 à Bayonne  © Crédit photo : Emilie Drouinaud

    "Je n’ai plus envie de pleurer, j’ai envie de hurler", a déclaré l’épouse de la victime au départ de la marche blanche.

    Silence assourdissant

    A l’arrivé du cortège proche de l’hôpital, des applaudissements, des cris accompagnent l’arrivée de Véronique, l’épouse du chauffeur agressé, qui brandit le portrait de son mari. La foule scande le prénom de Philippe. Puis un long silence…

    Devant l’hôpital, toujours le même silence assourdissant. "Nous quatre, on a beaucoup pleuré, mais on a une force qui se développe en nous. On va se battre pour vous, les gars de Chronoplus", déclare la famille du chauffeur agressé.

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    La foule est nombreuse à Bayonne pour participer à la marche blanche  © Crédit photo : Emilie Drouinaud

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    Dans l’enceinte de l’hôpital, devant des milliers de personnes, Véronique remercie la foule. "Merci du plus profond de nos tripes". Aux fenêtres, on aperçoit le personnel hospitalier applaudir.

  • Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l'appel de 80 intellectuels.

    Source : https://www.lepoint.fr/

    Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l'émancipation, réactivent l'idée de « race ».

    C'est au rythme de plusieurs événements universitaires et culturels par mois que se multiplient les initiatives militantes portées par le mouvement « décolonial » et ses relais associatifs (1). Ces différents groupes sont accueillis dans les plus prestigieux établissements universitaires (2), salles de spectacle et musées (3).

    Ainsi en est-il, par exemple, du séminaire « Genre, nation et laïcité » accueilli par la Maison des sciences de l'homme début octobre, dont la présentation regorge de références racialistes : « colonialité du genre », « féminisme blanc », « racisation », « pouvoir racial genré » (comprendre : le pouvoir exercé par les « Blancs », de manière systématiquement et volontairement préjudiciable aux individus qu'ils appellent « racisés »).

    Or, tout en se présentant comme progressistes (antiracistes, décolonisateurs, féministes…), ces mouvances se livrent depuis plusieurs années à un détournement des combats pour l'émancipation individuelle et la liberté, au profit d'objectifs qui leur sont opposés et qui attaquent frontalement l'universalisme républicain : racialisme, différentialisme, ségrégationnisme (selon la couleur de la peau, le sexe, la pratique religieuse). Ils vont ainsi jusqu'à invoquer le féminisme pour légitimer le port du voile, la laïcité pour légitimer leurs revendications religieuses et l'universalisme pour légitimer le communautarisme. Enfin, ils dénoncent, contre toute évidence, le « racisme d'Etat » qui sévirait en France : un Etat auquel ils demandent en même temps - et dont d'ailleurs ils obtiennent - bienveillance et soutien financier par le biais de subventions publiques.

     

    La stratégie des militants combattants « décoloniaux » et de leurs relais complaisants consiste à faire passer leur idéologie pour vérité scientifique et à discréditer leurs opposants en les taxant de racisme et d'islamophobie. D'où leur refus fréquent de tout débat contradictoire, et même sa diabolisation. D'où, également, l'utilisation de méthodes relevant d'un terrorisme intellectuel qui rappelle ce que le stalinisme avait naguère fait subir aux intellectuels européens les plus clairvoyants.

    C'est ainsi qu'après les tentatives d'ostracisation d'historiens (Olivier Pétré-Grenouilleau, Virginie Chaillou-Atrous, Sylvain Gouguenheim, Georges Bensoussan), de philosophes (Marcel Gauchet, Pierre-André Taguieff), de politistes (Laurent Bouvet, Josepha Laroche), de sociologues (Nathalie Heinich, Stéphane Dorin), d'économistes (Jérôme Maucourant), de géographes et démographes (Michèle Tribalat, Christophe Guilluy), d'écrivains et essayistes (Kamel Daoud, Pascal Bruckner, Mohamed Louizi), ce sont à présent les spécialistes de littérature et de théâtre Alexandre Gefen et Isabelle Barbéris qui font l'objet de cabales visant à les discréditer. Dans le domaine culturel, l'acharnement se reporte sur des artistes parmi les plus reconnus pour les punir d'avoir tenu un discours universaliste critiquant le différentialisme et le racialisme.

     

    La méthode est éprouvée : ces intellectuels « non conformes » sont mis sous surveillance par des ennemis du débat qui guettent le moindre prétexte pour les isoler et les discréditer. Leurs idées sont noyées dans des polémiques diffamatoires, des propos sont sortis de leur contexte, des cibles infamantes (association à l'extrême droite, « phobies » en tout genre) sont collées sur leur dos par voie de pétitions, parfois relayées dans les médias pour dresser leur procès en racisme… Parallèlement au harcèlement sur les réseaux sociaux, utilisés pour diffuser la calomnie, ces « anti-Lumières » encombrent de leurs vindictes les tribunaux de la République.

    Nos institutions culturelles, universitaires, scientifiques (sans compter nos collèges et lycées, fortement touchés) sont désormais ciblées par des attaques qui, sous couvert de dénoncer les discriminations d'origine « coloniale », cherchent à miner les principes de liberté d'expression et d'universalité hérités des Lumières. Colloques, expositions, spectacles, films, livres « décoloniaux » réactivant l'idée de « race » ne cessent d'exploiter la culpabilité des uns et d'exacerber le ressentiment des autres, nourrissant les haines interethniques et les divisions. C'est dans cette perspective que s'inscrit la stratégie d'entrisme des militants décolonialistes dans l'enseignement supérieur (universités ; écoles supérieures du professorat et de l'éducation ; écoles nationales de journalisme) et dans la culture.

    La situation est alarmante. Le pluralisme intellectuel que les chantres du « décolonialisme » cherchent à neutraliser est une condition essentielle au bon fonctionnement de notre démocratie. De surcroît, l'accueil de cette idéologie à l'université s'est fait au prix d'un renoncement à l'exigence pluriséculaire de qualité qui lui valait son prestige.

     

    Nous appelons les autorités publiques, les responsables d'institutions culturelles, universitaires, scientifiques et de recherche, mais aussi la magistrature, au ressaisissement. Les critères élémentaires de scientificité doivent être respectés. Les débats doivent être contradictoires. Les autorités et les institutions dont ils sont responsables ne doivent plus être utilisées contre la République. Il leur appartient, à tous et à chacun, de faire en sorte que cesse définitivement le détournement indigne des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité qui fondent notre démocratie§

    1. Par exemple : Parti des Indigènes de la République, Collectif contre l'islamophobie en France, Marche des femmes pour la dignité, Marches de la dignité, Camp décolonial, Conseil représentatif des associations noires, Conseil représentatif des Français d'outre-mer, Brigade antinégrophobie, Décoloniser les arts, Les Indivisibles (Rokhaya Diallo), Front de mères, collectif MWASI, collectif Non MiXte.s racisé.e.s, Boycott désinvestissement sanctions, Coordination contre le racisme et l'islamophobie, Mamans toutes égales, Cercle des enseignant.e.s laïques, Les Irrécupérables, Réseau classe/genre/race.

    2. Par exemple : Collège de France, Institut d'études politiques, Ecole normale supérieure, CNRS, EHESS, université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis, université Paris-VII Diderot, université Panthéon-Sorbonne Paris-I, université Lumière-Lyon-II, université Toulouse-Jean-Jaurès.

     

    3. Par exemple : Philharmonie de Paris, Musée du Louvre, Centre dramatique national de Rouen, Mémorial de l'abolition de l'esclavage, Philharmonie de Paris, musée du Louvre, musée national Eugène-Delacroix, scène nationale de l'Aquarium.

     

    Les signataires

    Waleed Al-Husseini, essayiste -Jean-Claude Allard, ancien directeur de recherche à l'Iris -Pierre Avril, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas -Vida Azimi, directrice de recherche au CNRS - Elisabeth Badinter, philosophe -Clément Bénech, romancier -Michel Blay, historien et philosophe des sciences -Françoise Bonardel, philosophe -Stéphane Breton, ethnologue et cinéaste -Virgil Brill, photographe -Jean-Marie Brohm, sociologue - Marie-Laure Brossier, élue de BagnoletSarah Cattan, journaliste -Philippe de Lara, philosophe -Maxime Decout, maître de conférences et essayiste -Bernard de La Villardière, journaliste -Jacques de Saint-Victor, professeur des universités et critique littéraire -Aurore Després, maître de conférences -Christophe de Voogd, historien et essayiste -Philippe d'Iribarne, directeur de recherche au CNRS -Arthur Dreyfus, écrivain, enseignant en cinéma -David Duquesne, infirmier -Zineb El Rhazaoui, journaliste -Patrice Franceschi, aventurier et écrivain -Jean-Louis Fabiani, sociologue -Alain Finkielkraut, philosophe et académicien -Renée Fregosi, philosophe et politologue -Jasmine Getz, universitaire -Jacques Gilbert, professeur des universités -Marc Goldschmit, philosophe -Philippe Gumplowicz, professeur des universités -Claude Habib, professeure des universités et essayiste -Noémie Halioua, journaliste -Marc Hersant, professeur des universités -Marie Ibn Arabi, professeure agrégée de philosophie -Pierre Jourde, écrivain -Gaston Kelman, écrivain -Alexandra Lavastine, philosophe -Françoise Lavocat, professeure de littérature comparée -Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste -Jean-Pierre Le Goff, sociologue -Damien Le Guay, philosophe -Noëlle Lenoir, avocate au barreau de Paris -Anne-Marie Le Pourhiet, professeure de droit public -Laurent Loty, chercheur au CNRS -Catherine Louveau, professeure émérite -Yves Mamou, journaliste -Laurence Marchand-Taillade, présidente de forces laïques -Jean-Claude Michéa, philosophe -Isabelle Mity, professeure agrégée -Yves Michaud, philosophe -Franck Neveu, professeur des universités en linguistique -Pierre Nora, historien et académicien -Fabien Ollier, directeur des éditions QS ? -Mona Ozouf, historienne et philosophe -Patrick Pelloux, médecin - René Pommier, universitaire et essayiste -Céline Pina, essayiste -Monique Plaza, docteure en psychologie -Michaël Prazan, cinéaste, écrivain -Charles Ramond, professeur des universités et philosophe -Philippe Raynaud, professeur des universités et politologue - Dany Robert-Dufour, professeur des universités, philosophe -Robert Redeker, philosophe -Anne Richardot, maître de conférences des universités -Pierre Rigoulot, essayiste - Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République - Philippe San Marco, essayiste -Boualem Sansal, écrivain -Jean-Paul Sermain, professeur des universités en littérature française -Dominique Schnapper, politologue -Jean-Eric Schoettl, juriste -Patrick Sommier, homme de théâtre -Véronique Taquin, professeure et écrivaine -Jacques Tarnero, chercheur et essayiste -Carine Trévisan, professeure des universités en littérature -Michèle Tribalat, chercheuse démographe - Caroline Valentin, avocate et éditorialiste -André Versaille, écrivain et éditeur -Ibn Warraq, écrivain -Aude Weill Raynal, avocate -Yves Charles Zarka, professeur des universités en philosophie.

  • Madame la Comtesse de Paris, S.A.R. la princesse Philomena d'Orléans.

    La princesse Philomena, est l’épouse du Chef de la Maison royale de France Monseigneur le comte de Paris. Si les Français décidaient de renouer le fil de leur histoire, Madame la comtesse de Paris, régnerait au coté de son époux en tant que Reine de France.

    Née de Tornos y Steinhart, la princesse Philoména est née le 19 juin 1977, à Vienne. Petite fille de Juan de Tornos, chef du secrétariat de feu le comte de Barcelone lors de son exil au Portugal, elle réunit deux nationalités: espagnole – par son père, Alfonso de Tornos – et autrichienne, par sa mère, Marie-Antoinette von Steinhart.
    Après le baccalauréat, Philomena a étudié, à Paris en Sorbonne, les langues et civilisations russe et germanique. Elle a travaillé cinq ans comme cadre dans une société industrielle française d’extraction de roches. Après son expérience professionnelle, Philomena décide de se dédier un temps à sa passion pour la mer et le grand large. Elle s’inscrit au Lycée maritime de Ciboure, au Pays Basque, et passe le Certificat d’initiation nautique et le Capitaine 200.
    Pendant une année elle mènera la vie des marins pêcheurs de Saint-Jean de Luz. Elle effectue ensuite plusieurs périples en Atlantique et en Méditerranée et suit plusieurs régates….
    En épousant le prince Jean de France le 2 mai 2009 à Senlis, Philomena de Tornos y Steinhart est devenue officiellement la nouvelle duchesse de Vendôme. Un titre qui fut porté la dernière fois par la princesse Henriette de Belgique, fille des comte de Flandre et sœur du Roi Albert I depuis son mariage en 1896 avec le prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme jusqu’à sa mort en mars 1948. Plus de 60 ans donc que ce titre attendait sa duchesse… Le 2 février 2019, son époux le prince Jean d’Orléans, alors nouveau Chef de la Maison de France, annonce le jour des funérailles de son père, relever le titre de comte de Paris, faisant ainsi “de facto” de son épouse la nouvelle comtesse de Paris.
     
  • Baguette & Musette - TDNP#8 - La Bretagne

    1.jpgEn contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :

    https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/

    https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos

     

    Voici la 8ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".

    Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".

    Cette 8ème vidéo traite de la Bretagne.

    Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.

    Introduction
    Présentation de l'Argoat 03:00
    Présentation de l'Armor 04:40
    Brève Histoire de la Bretagne 07:00
    Le patrimoine architectural de la Bretagne 18:15
    La gastronomie bretonne 23:50
    La langue bretonne 26:35
    La danse bretonne 27:43
    Les costumes bretons 29:47
    La légende l'Ankou 31:05
    Pause musicale 32:26
    Musique : Soldat Louis - C'est un pays
    Phrase d'accroche : 1967 : Vivre sur une île en Bretagne | Archive INA
    Sources diverses :
    Office public de la langue bretonne.
    Le Grand Album d'Histoire de France de notre enfance.
    Livre de Dimitri Casali et Guillaume Bourgeade
    Bretagne.com
    Ils sont fous ces Bretons - Erwan Vallerie - Nono (2003).
    Film- Bertrand du Guesclin (1949) - Bernard de Latour.
    Tableau miniature : Louis-Marie Désiré-Lucas, La procession de Saint-Cado, 1909, Huile sur toile.
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ? Partie 4 : une monarchie active mais pas omnipotente.

    Néanmoins et quoi qu’il soit, la Monarchie offre indéniablement plus de possibilités qu’une présidence piégée par le calendrier électoral et obligée de se méfier du temps quand la Monarchie, par son principe même, n’est pas limitée par des échéances démocratiques.

    Cela signifie-t-il que le roi peut faire n’importe quoi ? Bien sûr que non, et l’histoire montre à l’envi que les souverains qui se sont succédé en France, quels que soient leurs qualités ou leurs défauts, ont su généralement rester attentifs à leurs devoirs d’État envers le pays comme envers les peuples de France. D’ailleurs, leur intérêt bien compris était de faire en sorte que le royaume se porte plutôt bien, au risque de grever l’avenir et, en particulier, celui de leurs propres héritiers : être roi, c’est aussi exercer un métier, une charge, et non se contenter de paraître ou de parader... Le prestige monarchique n’est pas le « bling-bling » républicain du mari de Carla Bruni avant 2012 ni les « macroneries » festives et vaniteuses de l’actuel locataire de Madame de Pompadour !
    De plus, en France (mais pas forcément dans les autres pays aujourd’hui monarchiques), la Monarchie se doit d’être « active » et de savoir s’engager sur de grands chantiers à long terme : elle n’est pas un régime d’opérette mais un élément essentiel de la vie politique du pays, non qu’elle prenne toutes les décisions, mais parce qu’elle joue un rôle d’arbitrage sur les grands dossiers après avoir entendu, autant que faire se peut, tous les points de vue et étudié tous les aspects du sujet et les perspectives possibles, aussi différentes soient-elles. La magistrature suprême de l’État n’a pas non plus à faire le travail des ministres ou des partis politiques, ni à s’immiscer dans la vie parlementaire qu’elle surplombe par son rôle de garante des institutions, mais elle se doit de rappeler, lorsque la nécessité s’en fait sentir, les grands principes de l’État et d’ordonner la diplomatie, dont le roi reste le principal acteur et l’incarnation de la France.
     
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : 11 Septembre 1883 : Madame la comtesse de Chambord reconnaît officiellement les Orlé

    Le Figaro du 11 Septembre 1883 : Madame la comtesse de Chambord reconnaît officiellement les Orléans “dans leurs droits incontestables”.

    Ce journal nous en apprend beaucoup de ce qui s’est passé dans les semaines qui suivirent la mort du comte de Chambord :

    • La première personne avertie par télégramme de la mort du comte de Chambord par la comtesse elle-même fut le comte de Paris (les princes espagnols arrivent bien après)
    • c’est le comte de Paris qui envoya aux chefs d’Etat et des Maisons souveraines étrangers la lettre rituelle annonçant la mort du comte de Chambord (et non pas le comte de Montizon ou le duc de Madrid ou le duc de Parme)
    • le comte de Paris, apprenant que la préséance lui sera refusé comme chef de la Maison de France, n’a pas assisté à l’inhumation à Goritz
    • François-Joseph, empereur d’Autriche, indigné du comportement de la comtesse de Chambord qui a refusé toutes les supplications des royalistes présents à Frohsdorf de laisser la préséance au comte de Paris plutôt qu’au duc de Madrid ou au duc de Parme, n’a pas assisté aux funérailles, et l’archiduc Louis-Victor d’ordinaire délégué par l’Empereur pour les funérailles fut rappeler à Vienne en urgence, l’Empereur déléguera finalement le prince de Thurn et Taxis, neveu de l’Impératrice Sissi (fils de la duchesse Hélène en Bavière).
    • le roi des Deux-Siciles François II (exilé en Autriche), apporta immédiatement son soutien au comte de Paris et refusa d’assister aux funérailles et ne délégua personne de sa famille
    • l’Empereur d’Autriche fit la première visite de courtoisie au comte de Paris (normalement pour un “simple” prétendant au Trône, c’est au prétendant de se déplacer chez l’Empereur), preuve de la reconnaissance de l’Empereur du comte de Paris.

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    C’est dans ce contexte que la comtesse de Chambord fit la mise au point : tout le monde s’est indigné du comportement qu’elle a eu face au comte de Paris, et tout le monde a cru qu’elle soutenait donc le comte de Montizon pour succéder à son défunt mari. Une interprétation erronée, comme le confirmé cette mise au point de la veuve du dernier prince de la branche aînée des Bourbon de France.

     

    Matthias Samyn

    Sources : https://le-courrier-royal.com

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  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Monseigneur le comte de Paris fête aujourd’hui son 56ème anniversaire.

    Ce mercredi 19 mai 2021, l’héritier des rois de France Monseigneur le Comte de Paris, célèbre son cinquante-sixième  anniversaire et son 3ème anniversaire en tant que Chef de la Maison Royale de France.

    Descendant direct du Roi Saint Louis, la famille de Monseigneur le Comte de Paris a régné sur la France pendant neuf siècles, d’Hugues Capet jusqu’à Louis-Philippe. Héritier légitime des quarante rois qui ont fait la France, Monseigneur le comte de Paris est depuis le décès de son père ; le lundi 21 janvier 2019 ; le chef de la Maison royale de France. Si les Français décidaient de renouer le fil de leur histoire, il régnerait sous le nom de Jean IV de France.

    Le Prince Jean de France est né le 19 mai 1965 à Boulogne-Billancourt, fils du Comte de Paris, Henri VII de France et de la princesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, duchesse de Montpensier, le prince est apparenté à la plupart des familles royales régnant en Europe. Héritier des quarante rois qui ont fait la France, le prince Jean, assume pleinement la tradition de dévouement de sa famille au service de la France et des Français d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il se définit comme prince chrétien et prince français.

    Prince tourné vers l’avenir, il a depuis plusieurs années , parcouru la France et rencontré des acteurs de la vie économique, sociale, culturelle et politique. Il a pu ainsi acquérir une vision précise, profonde et générale de notre pays. Il a complété cette démarche par des voyages à l’étranger où il a été reçu non seulement comme un témoin du passé de la France mais aussi comme une incarnation de son avenir.

     

    En ce 19 mai 2021, nous souhaitons donc un très Joyeux Anniversaire à

    Monseigneur le prince Jean de France, Comte de Paris

    Photo : France Bleu © Maxppp

    Comtede Paris, Site Officiel

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

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  • Des lectures pour l’été : Le Christ recrucifié, de Níkos Kazantzáki, 1955, par Antoine de Lacoste.

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    Dans un petit village grec d’Anatolie, avant la Première Guerre mondiale, la vie s’écoule paisiblement sous l’autorité débonnaire du gouverneur turc, l’agha.

    LACOSTE.jpgOn vient de célébrer Pâques. Le conseil doit maintenant se réunir pour désigner les futurs acteurs de la prochaine reconstitution de la Passion : il faut choisir qui, dans un an, jouera le Christ, les apôtres, Marie-Madeleine et Judas. Ce n’est pas une mince affaire.

    Les représentants de ce conseil ne sont guère sympathiques. Il y a le pope, Grigoris, autoritaire et matérialiste, et des laïques, les plus riches, mais pas les plus charitables. Ils désignent quatre jeunes, dont Manolios, le jeune berger au cœur pur, qui se juge indigne de jouer le Christ, mais doit obéir. L’homme chargé de jouer Judas refuse et promet de se venger pour l’humiliation subie.

    Survient, alors, un groupe de réfugiés grecs, menés par un pope, bannière en tête. Ils sont affamés, transis, malades. Ils ont fait des kilomètres pour rejoindre ce village que l’on dit riche, car le leur a été détruit par l’ turque qui les a châtiés à la suite d’une révolte.

    Le conseil n’en veut pas et les chasse. Les malheureux s’installent sur les hauteurs, dans un dénuement complet. Les quatre sont indignés et volent pour les nourrir. Ils font connaissance du pope, un ascète avec qui ils se lient.

    Entre les deux camps, l’hostilité monte, jusqu’au drame.

    Níkos Kazantzáki est le plus célèbre écrivain grec du XXe siècle. Ses romans, dont le fameux Alexis Zorba (qui a inspiré le film Zorba le Grec), constituent une vaste fresque du monde hellénistique moderne.

    L’Histoire a oublié que d’importantes communautés grecques ont vécu des siècles dans le nord et l’ouest de la Turquie. Après la guerre gréco-turque (1919-1922), perdue par la Grèce, elles furent brutalement expulsées par les Turcs, ceux-là mêmes qui venaient de perpétrer les génocides arménien et assyro-chaldéen. Des centaines de milliers mourront en route, d’autres parviendront à rejoindre la Grèce.

    Kazantzáki les fait revivre, le temps de ce très beau roman qui mérite d’être redécouvert.

    Le Christ recrucifié Poche – 6 novembre 2019 de Nikos Kazantzaki

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Cinéma • Red sparrow

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    Red sparrow, un film d’espionnage américain de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence (Dominika), Matthias Schoenaerts (l’oncle), Charlotte Rampling (Matron), Joel Edgerton (Nake Nash) et Mary-Louise Parker (Stéphanie Boucher). 

     

    GT Champagne !.JPGJ’évoquais la Môme Moineau à propos de Lady Bird… nous y voilà presque aujourd’hui avec ce moineau rouge, Red sparrow, adapté du premier roman d’un ancien agent secret, Jason Matthews. 

    J’ai toujours peur de m’ennuyer, et même de m’empoisonner, en allant voir des films d’espionnage auxquels souvent je ne comprends rien,  mais – May, comme dirait Theresa – celui-ci n’est-il pas d’actualité en pleine affaire Skripal quand, faute de savoir gouverner leurs pays respectifs, les dirigeants politiques occidentaux s’efforcent de « réinventer » la guerre froide... et peut-être pire. Est-ce un hasard, d’ailleurs, si le méchant oncle de l’héroïne a un faux air de Wladimir Poutine ?

    J’avoue aussi qu’Arthur de Watrigant, de la revue L’incorrect et TV Liberté, avaient retenu mon attention en comparant le décolleté des moineaux à des ceintures d’explosif… 

    « Mais faut dir’ qu’je m’étais crevé les yeux

    En regardant de trop près son corsage… »

    (Georges Brassens) 

    Un thriller violent et érotique mais de bonne facture, dont les rebondissements retiennent l’intérêt pendant deux heures vingt au cours desquelles on ne cesse de se demander qui trahit qui ?... Et il n’est pas sûr que l’on puisse y apporter une réponse.  

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Vidéo. Hilaire de Crémiers commente le dernier numéro de Politique Magazine et ... l'actualité

     

    Présentation du n° 170 de Politique magazine (juin 2018)

     

     Sommaire.

    • Éditorial. Ralliement par Hilaire de Crémiers
    • Actualité. Maître du monde ? par Hilaire de Crémiers
    • Fichier S ? Réponse au sommet ! par Jacques Trémolet de Villers
    • Concurrence et service public par François Reloujac
    • La crise actuelle de l’Université par Yves Morel
    • L’éolien industriel, ses mensonges et ses nuisances par André Posokhow

    Dossier : Les États généraux de la bioéthique

    Le Comité consulatif national d’éthique a rendu son rapport. Impossible de le dissimuler : les États généraux ont manifesté des oppositions fermes et raisonnées aux évolutions « sociétales » proposées. Aucune synthèse ou prétendue telle ne sera satisfaisante. La question fondamentale est de savoir quelle conception la France se fait de l’homme et de la vie humaine.

    • Bioéthique : vers une société sans relations par Philippe Mesnard
    • Des états généraux en vérité ou en prétexte ? Entretien avec Ludovine de La Rochère
    • Pour un « principe responsabilité » bioéthique par Matthieu Baumier
    • La vie humaine instrumentalisée. Entretien avec Jean-Marie Le Méné
    • L’État étend son domaine sur nos corps par Philippe Mesnard

    Monde

    • La Chine m’inquiète par Georges-Henri Soutou
    • Dépendance ou indépendance par Mathieu Épinay
    • Jérusalem, capitale d’israël par Olivier Pichon

    Libre propos

    • Une famille étonnamment prolifique par Bernard Leconte

    Humeur

    • Vive la grève ! par B.-S. Chambon

    Civilisation

    • Chronique littéraire de Michel Bouvier
    • Livres par Ch. T., HdC., Cl. W.
    • Théâtre par Madeleine Gautier et B.-S. Chambon
    • Musique par Damien Top

    Histoire

    • Le roi, ou l’incarnation du pouvoir par Anne Bernet

    La Chronique de Claude Wallaert

    Ont collaboré à ce numéro : Olivier Pichon, Bernard Leconte, Damien Top, Matthieu Baumier, André Posokhow, Philippe Mesnard.

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