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  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (6) : La Révolution a "fait" un Oradour 150 ans avant Oradour...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (6) : La Révolution a "fait" un Oradour 150 ans avant Oradour...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    Quand Oradour sur Glane était en Vendée…

    Les Lucs sur Boulogne, 28 février 1794 / Oradour sur Glane, 10 juin 1944...

    Ou : Quand l’Histoire se répète…

    Ou: Les nazis n’ont rien inventé…

    Protagonistes : 28 février 1794 : La neuvième Colonne infernale du général Cordellier et le peuple sans défense des Lucs sur Boulogne; 10 juin 1944 : la 2ème Division SS Das Reich et le peuple sans défense d’Oradour sur Glane.

    I : - (aux Lucs) Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
    - (à Oradour) En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.

    II : - (aux Lucs) La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village.
    - (à Oradour) Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.

    III : - (aux Lucs) Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur.
    - (à Oradour) A 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce.

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    IV : - (aux Lucs) L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.

    - (à Oradour) Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux. A 17 heures, c'est au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants.

    On le voit, les similitudes entre ces deux monstruosités sont nombreuses, et troublantes....

    Il existe toutefois deux différences entre ces deux crimes contre l’humanité. Deux, seulement, mais de taille :

    I : Oradour fut une sauvagerie unique, alors que la sauvagerie des Lucs n'est guère exceptionnelle durant l'épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d'autres villages connurent un sort semblable….

    II : Le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg. Les Vendéens attendent toujours, plus de deux siècles après, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice. Et la fin du mémoricide...

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (5) : La Révolution a utilisé des moyens chimiques en Vendée, pour mieux exterminer la population...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (5) : La Révolution a utilisé des moyens chimiques en Vendée, pour mieux exterminer la population...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    Projet de "guerre chimique" » en 1793, pour éliminer les Vendéens. (Source : la "Revue d’histoire de la pharmacie", n° paru en 1933)

    En 1933, le médecin et historien Paul Delaunay, dont l’académicien Jean Rostand dira de son œuvre qu’elle constitue "une source irremplaçable d’information et une haute leçon d’élégance achèvement, de rigueur et d’indépendance", s’intéresse à la "guerre chimique" imaginée en 1793 par Carrier et Santerre pour éliminer les Vendéens

    Le 9 novembre 1793, Jean-Baptiste Carrier, future figure emblématique de la Terreur responsable des "noyades de Nantes", qui débuteront une semaine plus tard, demandait que l’on employât contre les Vendéens des procédés plus efficaces que les foudres des guerriers républicains :

    "Vous avez à délivrer le pays d’un chancre qui le dévore. Le poison est plus sûr que toute votre artillerie. Ne craignez donc pas de le mettre en jeu. Faites empoisonner les sources d’eau. Empoisonnez du pain que vous abandonnerez à la voracité de cette misérable armée de brigands, et laissez faire l’effet. Vous avez des espions parmi ces soldats qu’un enfant conduit. Lâchez-les avec ce cadeau et la partie sera sauvée." 


    Les suggestions du proconsul avaient-elles été déjà entendues ? Il semble bien que l’on fit provision de toxiques : "Nous fûmes vraiment étonnés, écrivait Savin à Charette, le 25 mai 1793, de la quantité d’arsenic que nous trouvâmes à Palluau au commencement de la guerre. On nous a même constamment assuré qu’un étranger qu’ils avaient avec eux et qui fut tué à cette affaire, était chargé d’assurer le projet d’empoisonnement contre nous." Au reste, il est des témoignages d’une autre nature. Le pharmacien Proust, d’Angers, avait fait, sur des moutons rassemblés dans le pré de la Baumette, des essais de boules puantes, qui d’ailleurs échouèrent.

    Le 22 août 1793, le général Antoine-Joseph Santerre, qui commandait à Saumur - et déjà passé à la postérité sous le surnom de "général roulement" lorsqu’au moment de l’exécution de Louis XVI il avait ordonné un roulement de tambour pour couvrir la voix du souverain sur la guillotine -, conseillait au ministre de la guerre : "Des mines, des mines, des fumées soporifiques, et puis tomber dessus."

    Le 11 septembre, son collègue et émule Jean-Antoine Rossignol, réclamait du Comité de Salut public l’envoi du chimiste Antoine-François Fourcroy pour aider "à la destruction des brigands". Le citoyen Fourcroy ne se dérangea pas, mais rédigea, à la demande de Robespierre, un rapport qu’il serait bien intéressant de retrouver

    Il ne semble pas, d’ailleurs, explique Delaunay, que le projet ait été retenu. Les généraux répugnaient à l’emploi de ces moyens, et Kléber, dit-on, mis au courant des propositions de Carrier, menaça de lui passer son sabre au travers du corps. Mais il est probable, ajoute-t-il, qu’on craignit surtout que les Sans-culottes et les Bleus ne fussent aussi, par mégarde, victimes du procédé.

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
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    Aujourd'hui (21) : L'erreur initiale de Louis XVI, "trop notre Père et point assez notre Roi..." (Malesherbes)

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    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (21) : L'erreur initiale de Louis XVI, "trop notre Père et point assez notre Roi..." (Malesherbes)

     

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    De Jacques Bainville, Journal, Tome III (1927-1935)

    15 juillet 1929

    Supposons qu'on apprenne ce soir qu'une bande de communistes, grossie des éléments louches de la population, a donné l'assaut à la prison de la Santé, massacré le directeur et les gardiens, délivré les détenus politiques et les autres. Supposons que cette journée reste dépourvue de sanctions, que, loin de là, on la glorifie et que les pierres de la prison emportée d'assaut soient vendues sur les places publiques comme un joyeux souvenir. Que dirait-on ? Que se passerait-il ?

    D'abord les citoyens prudents commenceraient à penser qu'il ne serait pas maladroit de mettre en sûreté leurs personnes et leurs biens. Tel fut, après 1789, le principe de l'émigration. Mais peut-être y aurait-il aujourd'hui plus de français qu'en 1789 pour accuser l'imprévoyance et la faiblesse du gouvernement et pour les sommer de résister à l'émeute.

    Aujourd'hui le sens primitif du 14 juillet devenu fête nationale est un peu oublié et l'on danse parce que c'est le seul jour de l'année où des bals sont permis dans les rues. Mais reportons-nous au 14 juillet 1789 comme si nous en lisions le récit pour la première fois. Il nous apparaîtra qu'il s'agissait d'un très grave désordre, dont l'équivalent ne saurait être toléré sans péril pour la société, qui a conduit tout droit en effet à la Terreur et au règne de la guillotine, accompagnée des assignats. Et le gouvernement qui a laissé s'accomplir sans résister ces choses déplorables serait digne des plus durs reproches.

    Nous avons connu un vieux légitimiste qui disait, en manière de paradoxe, que Louis XVI était la seule victime de la Révolution dont le sort fût justifié. Quel avait donc été le tort de Louis XVI ? Quand on lit les Mémoires de Saint-Priest, on s'aperçoit que l'erreur du gouvernement de 1789 n' a pas été d'être tyrannique (il n'était même pas autoritaire) ni d'être hésitant, ni d'être fermé aux aspirations du siècle. Son erreur, énorme et funeste, a été de ne pas croire au mal. Elle a été de ne pas croire qu'il y eût de mauvaises gens, des criminels capables de tout le jour où ils ne rencontrent plus d'obstacle.

    Saint-Priest montre Louis XVI dans toutes les circonstances, et jusqu'au 10 août, ou peu s'en faut, convaincu que tout cela s'arrangerait et que ni les émeutiers de la Bastille ni les révolutionnaires n'étaient si méchants qu'on le disait, et d'ailleurs, au moins au début, bien peu de personnes le lui disaient. A la Convention, pendant son procès, Louis XVI répondait encore poliment, comme à des juges impartiaux et intègres. D'ailleurs on peut voir dans les Mémoires de Broussilof, qui viennent d'être présentés au public français par le général Niessel, que Nicolas II avait sur l'espèce humaine exactement les mêmes illusions, les mêmes illusions mortelles. Malheur aux peuples dont les chefs ne veulent pas savoir qu'il existe des canailles et restent incrédules quand on leur dit qu'il suffit d'un jour de faiblesse pour lâcher à travers un pays ses plus sinistres gredins !

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
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    Aujourd'hui (17) : Combien de morts en Vendée ? Et ailleurs ?...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (17) : Combien de morts en Vendée ? Et ailleurs...

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    Combien de morts ?...

    Il faut d'abord savoir de quoi l'on parle : si l'on parle "seulement" de la Vendée ou de toute la France, martyrisée elle aussi par la Révolution. Dans les deux cas, il est impossible d'avoir des éléments absolument certifiés car "la Révolution" a toujours nié le Génocide vendéen, ajoutant ainsi à son premier crime le second crime de "mémoricide". Elle a aussi toujours refusé de tenir compte des horreurs et atrocités commises à Lyon et ailleurs, partout en France, même si des rapports précis ont été régulièrement envoyés à la Convention, permettant malgré tout d'avancer des chiffres, mais forcément incomplets et sous-évalués...

    On peut donc "s'intéresser" à la seule Vendée, ou au seul "Grand Ouest" ou alors étendre le nombre de victimes à l'ensemble de la France, à Lyon, Marseille/Toulon et dans tous les lieux où des soulèvements armés ont eu lieu contre la Convention sanguinaire : les deux tiers des Départements nouvellement créés ont connu des insurrections armées (royalistes ou fédéralistes) contre la Convention...

    On peut inclure également ceux qui ont quitté définitivement le pays, par peur pour leur vie ou, tout simplement, dégoût : le plus connu d'entre eux reste Dupont de Nemours, qui est parti aux jeunes États-Unis d'Amérique - aidés par Louis XVI dans la conquête de leur indépendance... - où il fonda l'entreprise textile qui est aujourd'hui "numéro un mondiale".  Certes, ils ne sont pas des millions, mais, lors de la persécution des protestants, après la Révocation de l'Édit de Nantes, on estime à environ 200.000 le nombre d'exilés volontaires, partis en Prusse, en Russie, en Angleterre ou dans les autres pays nordiques...

    En réalité, "la Révolution" et la République idéologique qui en est issue n'a jamais tenu ni, surtout, cherché à tenir un compte le plus exact possible des pertes humaines qu'elle a engendrées...

    Si l'on tient compte que la France de Louis XVI - qui était "la Chine de l'Europe" - possédait environ trente millions d'habitants, répartis sur une petite trentaine de Provinces (très inégales, par leur taille, richesse et population) on en est donc réduit à laisser les historiens et les personnalités sérieuses nous livrer le fruit de leurs recherches et de leurs estimations/recoupements...

    On ne saura ainsi jamais, comme on le sait pour les guerres par exemple, le nombre total exact, ou, au moins, très approchant, du nombre de morts causés par cette épisode, le plus dramatique de notre Histoire de France...

    Pour ce qui est de la Vendée et du Génocide vendéen, l'estimation est de 400.000 morts (selon René Sédillot); et de plus de 600.000 (selon Hoche et Pierre Chaunu), dont :

    - soldats :
    Républicains : 18.000,
    Royalistes : 80.000;

    -civils:
    Exécutés : 210.000,
    Morts de froid et de faim : 300.000, dont plus de 100.000 enfants.

    On comprend pourquoi le jeune général Bonaparte, puis le même, devenu l'empereur Napoléon, n'a jamais voulu, à aucun moment, ni venir en Vendée ni avoir le moindre rapport - quel qu'il fût - avec cette Province : il ne "devinait" que trop bien ce qui s'y était passé et prit le plus grand soin de ne jamais y accoler son nom...

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (10) : Le portrait peu flatteur de Robespierre, tracé par Jean Jaurès...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

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    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (10) : Le portrait peu flatteur de Robespierre, tracé par Jean Jaurès...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    "...Oui, il y avait en lui du prêtre et du sectaire, une prétention intolérable à l'infaillibilité, l'orgueil d'une vertu étroite, l'habitude tyrannique de tout juger sur sa propre conscience, et envers les souffrances individuelles la terrible sécheresse de coeur de l'homme obsédé par une idée et qui finit peu à peu par confondre sa personne et sa foi, l'intérêt de son ambition et l'intérêt de sa cause..."

    "Histoire Socialiste de la Révolution Française", Jean Jaurès, éditée en fascicules puis en 4 gros volumes, de 1900 à 1903.

    On complètera utilement, sans doute, ce court, mais féroce portrait, en rappelant les deux jugements suivants :

    1. D'abord, celui de l'un des trois défenseurs du Roi, de Sèze, qui apostropha le soi-disant "tribunal", et revient sur le coeur même de toute révolution : l'inhumanité. De Robespierre à Pol Pot en passant par le Goulag et le Lao Gaï, la Stasi et la Securitate, Ho Chi Minh et Mao... les révolutionnaires ont oublié l'essentiel : l'amour de l'homme, la simple humanité... :

    "...Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez, qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses !

    2. Ensuite ce spirituel et laconique jugement d'Aimée de Coigny (la "Mademoiselle Monk" de Maurras), dans son Journal :

     "M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc... mais guère les hommes et pas du tout les femmes."

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (12) : Dans la Loire, les sinistres noyades du sinistre Carrier...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

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    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (12) : Dans la Loire, les sinistres noyades du sinistre Carrier...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

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    C'est lui qui a proféré cette horreur :

    "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé"

     

    5.000 personnes tuées en quatre mois par ce "missionnaire de la Terreur" (le mot est de Jules Michelet).

    Carrier arrive à Nantes, centre du commerce avec les îles et de la traite des noirs, à la fin de septembre. Il est alors un conventionnel obscur, dont personne encore n'avait entendu parler.

    C'est un homme nerveux, irascible, que la constante idée de la mort a désaxé. Très grand, maigre, brun, la face plate, le front fuyant, la bouche convulsive, toujours gesticulant, ce qui lui donne l'air d'un pantin désarticulé.


    Cet Auvergnat, ancien procureur, est probe et le demeurera. Mais, buvant déjà en Auvergne, il a glissé depuis à l'ivrognerie décidée.

    Dans le terrorisme appliqué aux provinces, Carrier peut être tenu pour un esprit original. La guillotine est lente, la fusillade - dont on a fort usé déjà - fait trop de bruit. Or il faut déblayer les prisons de Nantes qui regorgent et où s'est insinué le typhus. Pour les vider, la Loire est là, si large, par endroits si profonde, et dont les tourbillons sont si "officieux"...

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    Comme on ne peut noyer tous les prisonniers à la fois, on choisit parmi eux, on établit des préséances.

    D'abord les prêtres condamnés à la déportation. Pour la première fois, à la fin de brumaire, quatre-vingt-dix sont conduits, dévêtus et les mains liées derrière le dos, dans une gabarre à trappe jusque devant Paimboeuf. Là, la trappe joue, ils coulent. Cet essai de "déportation verticale", comme dit agréablement l'inventeur, ayant bien réussi, encouragé par son principal complice, le créole Gaullin, Carrier le renouvelle en Frimaire.

    D'autres noyades suivent, sept en tout qui font deux milles victimes, au bas mot, car on n'en a pas tenu registre. Prêtres, religieuses, unis en "mariages républicains", "brigands" vendéens, fédéralistes, aristocrates, femmes, enfants même, la "baignoire nationale" restera sans conteste le chef-d’œuvre de la Terreur.

    Carrier a "expliqué" (!) tranquillement ses crimes : 

    "Le nombre des brigands est incalculable... La guillotine étant trop lente, et attendu qu'on dépense de la poudre et des balles en les fusillant, on a pris le parti d'en mettre un certain nombre dans de grands bateaux, de les conduire au milieu de la rivière, et là, on coule le bateau à fond. Cette opération se fait continuellement..." 

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (16) : Gracchus Baboeuf dénonce le Populicide. Il était pourtant révolutionnaire lui-même, et mourra guillotiné !...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (16) : Gracchus Baboeuf dénonce le Populicide. Il était pourtant révolutionnaire lui-même, et mourra guillotiné !...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    François Noël Babeuf est plus connu sous le nom de Gracchus Babeuf. Né le à Saint-Quentin, il mourra guillotiné à Vendôme, le . Le "babouvisme" préfigure le communisme et l'anarchisme.

     

    Cet ouvrage fut publié en 1795 à l'occasion du procès de Jean-Baptiste Carrier, l'auteur des noyades de Nantes.

    Gracchus Babeuf, père du communisme, l'une des grandes figures de la Révolution française, soulevait la question de fond de la nature de la répression perpétrée par la Convention en Vendée.

    Ce livre se présente comme un réquisitoire très bien documenté, et d'une incroyable modernité, contre la politique dictatoriale menée en 1793 et 1794, politique qui devait conduire, entre autres, à l'anéantissement et à l'extermination des Vendéens, Bleus et Blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.

    Avec la nouvelle édition de ce texte, Reynald Secher, dans son avant-propos, "Mémoire et "mémoricide" ", reprend, à l'aide de nombreux documents inédits, la genèse des événements en Vendée et définit un quatrième crime de génocide : le mémoricide.

    Jean-Joël Brégeon présente la personnalité de Gracchus Babeuf.

    Et Stéphane Courtois établit la filiation entre l'idéologie de Robespierre et celle de Lénine et des leaders communistes.

    Reynald Secher conclut son propos :

    "Reste un problème jamais abordé jusqu'à présent : l'abrogation officielle des lois d'anéantissement et d'extermination. Ne serait-il pas opportun de profiter de ce débat public pour le faire ? On pourrait me rétorquer que ce n'est pas nécessaire puisqu'elles sont tombées en désuétude. J'aimerais y croire mais mon expérience d'historien me fait penser que jamais rien n'est définitif ni acquis : à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. À titre d'exemple, il faut rappeler que la déportation des Juifs a été justifiée et légalisée par le recours à des lois révolutionnaires remontant aux 10 juillet et 3 août 1791. En faisant ce geste premier d'abrogation, la France serait, par là même, une source d'exemple pour des pays comme la Turquie, s'honorerait et, surtout, permettrait aux Français d'avoir une histoire plus juste et plus apaisée, au-delà de toute considération politique et idéologique qui, entre autres, fait assimiler reconnaissance du génocide vendéen et remise en question de notre démocratie ; celle-ci, bien au contraire, en sortirait grandie et non affaiblie comme certains le craignent. Mieux encore, la France faciliterait et accélérerait l'évolution du droit international qui va vers le sens de la reconnaissance d'un quatrième crime de génocide, le mémoricide, ce qui permettrait de repousser la progression des tentations révisionnistes".

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Fabien Bouglé : ”L' Allemagne mène une guerre économique pour contrôler notre système

    André Bercoff reçoit Fabien Bouglé pour la sortie de son livre "Nucléaire : les vérités cachées" aux éditions du Rocher.

  • Un système politique moribond au bord de l'implosion, par Yves Morel.

    L’abstention massive aux élections successives est le signe manifeste d'un rejet populaire du système politique français. Tous les partis sont touchés, et même le régime des partis, car tous ont prouvé et leur mépris et leur impuissance.

    Taux d’abstention au second tour des dernières élections départementales et régionales : 65,7 %. (rappelons que, lors du second tour de la présidentielle de 2017, il s’élevait déjà à 25,3 %). Les Français boudent les urnes et les partis politiques, et ils ne croient plus aux institutions non plus qu’en la capacité des responsables politiques à remédier à leurs difficultés. Et ils ont remisé au grenier les idéologies et les projets de société. Ce n’est pas là la manifestation d’une révolte, ni même un refus hargneux, mais, pire encore, une désaffection, et encore bien pire, un désintérêt total.

    On ne peut pas parler de rejet : le rejet est toujours précédé et/ou accompagné de propos publics (oraux ou écrits) malveillants et agressifs, ou de défilés dans les rues, et se traduit, au plan électoral, par un vote marqué en faveur des partis protestataires. Rien de tel ne s’est produit à l’approche des dernières élections, ni pendant leur déroulement. Les Français n’ont pas manifesté de colère particulière à l’égard du président de la République ou du gouvernement ; et ce d’autant plus que la crise sanitaire a suspendu depuis plus d’un an le cours habituel de notre vie politique, suspension favorisée d’ailleurs par la mise sous le boisseau, de la part de l’exécutif, des sujets propres à susciter le mécontentement, tels la réforme des retraites. On peut alors se demander si cette mise entre parenthèses de la vie politique, en forme de léthargie, n’a pas joué un rôle dans la démobilisation des électeurs, lors du dernier scrutin. C’est possible, mais il semble douteux que ce rôle ait été déterminant. Assurément, la cause du mal n’est pas d’ordre simplement conjoncturel ; elle traduit une grave crise de notre système politique.

    La profondeur du mal. Le rejet silencieux du système

    Certes, la crise en question est silencieuse. Mais ce silence assourdissant révèle sa profondeur. On ne conteste pas le système ou le pouvoir, on l’ignore, on le supporte passivement ; non parce qu’on juge son action nécessaire et incontournable, mais parce qu’on est intimement persuadé, au plus profond de l’être, que toute contestation est inutile, même si on pense que la politique suivie est mauvaise ou, tout au moins, critiquable. Parce qu’on pense que d’autres ne pourraient ni ne voudraient faire mieux ou autrement. Et parce qu’on pense aussi, confusément, que le système est absurde, et que ce ne sont pas le vote et la succession démocratique des présidents et des majorités parlementaires qui peuvent accoucher d’un pouvoir efficace, capable de changer les choses. En principe, on utilise le système pour essayer de changer les choses. Ou, on conteste le système en votant pour des partis qui, sans vouloir explicitement le détruire, le remettent en question en critiquant l’usage pernicieux qu’en font les représentants des autres formations et de la classe politique en général : ceux-ci sont perçus comme formant une nomenklatura coupée des préoccupations du peuple et unie par des privilèges communs et des pratiques communes, cette communauté de pratiques s’expliquant par le refus de bouleverser un ordre existant en entreprenant des réformes sérieuses en faveur des Français de base. Or, la présente abstention révèle que dans l’esprit des électeurs, les partis protestataires sont désormais inclus de plain pied dans cette nomenklatura, et qu’ils sont considérés comme des partis comme les autres, dirigés par des politiciens comme les autres, et qui, de toute façon, n’ont pas la possibilité – faute de compétence et/ou de moyens – de changer quoi que ce soit. Les électeurs estiment que ce n’est plus la peine de voter, ni même de protester ouvertement, et ils s’abstiennent de voter comme de manifester ou de dénigrer verbalement.

    Un mécontentement et un sentiment de révolte privés d’exutoire

    Il serait cependant spécieux de prendre cette abstention totale pour une forme de résignation. Les gens en ont assez, souffrent matériellement et moralement (ils sont « moroses », aiment à dire nos journalistes de radio et de télévision), ils sont intimement et sourdement révoltés, mais ils ne se sentent plus les moyens de le faire savoir, et n’ont donc plus d’exutoire à leur mécontentement. Et cela est pire que tout, cela peut devenir une cocotte minute sur le point d’exploser. Car on ne peut imaginer la durée indéfinie d’une situation caractérisée par la coexistence sourdement tendue d’un peuple exténué, impuissant à exprimer ce qu’il ressent et qui lui fait mal, et d’un système politique qui subsiste sans lui. On ne peut savoir ce qui en résultera. Toutes les hypothèses sont envisageables. On peut imaginer une explosion sociale et politique, bien que cette éventualité paraisse peu probable dans la conjoncture actuelle. Une implosion semble plus plausible. Les Français, déprimés, prostrés, abattus, sans ressort, toute velléité de rébellion (mais non de sentiment d’indignation) éteinte, se laisseraient aller au marasme, à un désespoir muet, à une passivité apparente dissimulant une révolte impuissante à s’exprimer, et s’enfonçant dans la déchéance morale (et aussi matérielle), bref dans une espèce de trou noir qui finirait par emporter toute notre société. D’autres scénarios peuvent se présenter à l’esprit, non dénués de vraisemblance.

    Le discrédit général des partis

    Ce qui est certain, en tout cas, c’est que nous vivons la fin d’un système. Nos compatriotes se désintéressent totalement de la vie politique, des partis qui l’animent, des hommes et des femmes qui l’incarnent, qu’ils représentent le « système » ou qu’ils s’inscrivent contre lui. Les Républicains et les socialistes peuvent bien se targuer de leurs succès aux dernières élections, ils ne représentent chacun qu’une faible portion des 34,3 % des électeurs qui ont accompli leur devoir civique les 20 et 27 juin dernier. Ni les uns ni les autres ne suscitent l’engouement des Français. Tout au plus ont-ils arrêté momentanément la dégringolade que leur avaient value la présidentielle et les législatives de 2017. Les socialistes, en particulier, ne redeviendront jamais le grand parti qu’ils étaient avant cette date. La France insoumise confirme son incapacité à entraîner le peuple mécontent à sa suite, et pâtit de l’extravagance tonitruante et souvent choquante et grotesque de son chef vieillissant. Le parti communiste tend à l’inexistence, tout comme l’extrême gauche trotskyste. Le Rassemblement national, comme La France insoumise, n’engrange aucun fruit du mécontentement populaire. Il connaît désormais les inconvénients de sa stratégie de dédiabolisation. Devenu un parti à peu près comme les autres aux yeux du grand public (non, certes, à ceux de l’intelligentsia et de la classe politique), il se voit boudé par les électeurs comme les autres. Nombre de ceux qui auraient voté pour lui du temps où il était le Front national de Jean-Marie Le Pen, le délaissent, d’autant plus qu’ils ne le créditent d’aucune capacité à gouverner le pays. Seuls les écologistes tirent avantageusement leur épingle de ce jeu électoral dérisoire en raison à la fois de la brûlante actualité des questions environnementales et du discrédit frappant leurs concurrents.

    Un sentiment général d’impuissance et de vanité

    Le cœur du problème siège en ceci que les Français se sentent désormais étrangers au système politique qui commande le fonctionnement de leurs institutions. Mécontents dans leur très grande majorité, aux prises avec mille difficultés matérielles, déprimés, désillusionnés, revenus de tout et de tous, ils ne se hérissent pas contre l’imposture du système, comme ils ont pu le faire à certains moments de crise de leur longue histoire. Ils sont persuadés de son incurie et de celle de nos dirigeants, croient vaine toute tentative de changement, ont oublié depuis longtemps toutes les grandes idées de droite et de gauche qui transportaient leurs ancêtres, et n’écoutent plus les « ténors » de la politique et ne lisent plus leurs professions de foi (lorsque celles-ci leur parviennent). Ils subissent les décisions des maîtres du moment avec, au cœur et à l’âme, un sentiment d’impuissance et de vanité de toute opposition (à quoi bon protester, songent-ils), les voient se succéder avec indifférence, et ne se dérangent donc plus pour glisser quelque bulletin dans une urne (ils se sentent d’ailleurs incapables de choisir) lorsqu’ils y pensent (lors du dernier scrutin, on a vu des gens oublier que les dimanches 20 puis 27, étaient des journées électorales !) Un tel climat incite à penser à bon droit que les Français, dont on rebat sans cesse les oreilles avec les « valeurs de la République » et la démocratie, ne sont plus ni républicains ni démocrates, même s’ils n’aspirent pas à l’instauration de quelque autre régime.

    Un système moribond

    En vérité, il semble loisible de croire que notre régime est aujourd’hui proprement épuisé, sénile, moribond. Il n’a plus rien à proposer aux Français, et est à bout de ressources morales et intellectuelles propres à le légitimer. Il ne survit que par sa seule présence, sa masse inerte (un poids mort), et parce que personne ne lui conçoit une alternative.

    Oui, décidément, la question de la nature du régime se pose, en France, et depuis déjà beaucoup plus longtemps que les effets de la crise sanitaire actuelle. Nos compatriotes n’imaginent pas un régime de substitution à celui qui nous régit présentement. Mais ils ne croient plus, n’adhèrent plus du tout, fût-ce passivement, à ce dernier, qu’ils supportent tout en le dédaignant, au point de s’abstenir de voter. Une telle situation ne pourra durer sans provoquer une crise majeure, de nature inédite, dans notre pays. Le régime actuel ne peut plus rien donner, pas même des illusions et ne pourra tenir longtemps le pays. Son remplacement s’impose.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • L’inflation ne sera pas transitoire : vers le krach et l’explosion du système !, par Marc Rousset.

    L’inflation ne sera pas transitoire, contrairement à ce qu’affirment la BCE, la Fed et les banques centrales, car les masses monétaires ont déjà augmenté, entre 2008 et 2020, d’un indice de 64,7 à 146,8 aux États-Unis, et de 85,5 à 130,1 dans la zone euro. Aux États-Unis, les taux d’intérêt des obligations américaines à dix ans ont augmenté de 0,62 %, en juillet 2020, à des niveaux de l’ordre de 1,50 % aujourd’hui.

    marc rousset.jpgLe poids des intérêts d’emprunts dans le budget de la France commence, de nouveau, à augmenter et à renchérir la charge de la dette publique française (37,1 milliards d’euros).

    Certains commencent déjà à prédire un krach obligataire en raison de la hausse des taux, en même temps qu’un effondrement des actions en Bourse avec, à la clé des faillites bancaires et des États en banqueroute, dont l’Italie et la France de Macron. En cas de remontée des taux d’intérêt, l’Italie de Mario Draghi sera le premier pays européen à faire la bascule. Quant à l’inflation, l’augmentation des prix sur un an, de juin 2020 jusqu’à juin-août 2021, selon les produits, devrait nous mettre en garde : +32 % sur le blé, +25 % aux États-Unis pour les voitures d’occasion, +55 % pour le baril de Brent, entre 10 % et 20 % pour les puces électroniques du leader mondial TSMC. Et l’évolution récente ne fait que confirmer ces chiffres…

    Bob Prince, un directeur du fonds géant américain Bridgewater, vient de déclarer au Financial Times que « ça commence à ressembler aux années 70 et aux chocs pétroliers ». Les banques centrales seront impuissantes à contenir l’inflation en augmentant les taux d’intérêt sans que l’économie s’écroule et sans que les États comme la France soient en banqueroute car, précise-t-il, « l’augmentation des taux d’intérêt n’augmentera pas l’offre en pétrole ».

    L’offre en produits est limitée avec des contraintes d’approvisionnement, plus particulièrement en provenance de Chine, qui connaît des problèmes inextricables d’énergie électrique et de manque de charbon, tandis que la demande post-Covid repart allégrement. On remarquera, également, qu’« emmerder les Français », comme disait Pompidou, avec de coûteuses, polluantes et affreuses éoliennes, en réduisant le nucléaire français qui ne produit pas de CO2 (gaz carbonique), tandis que le CO2 chinois va reprendre de plus belle avec le charbon, relève de l’inconscience la plus totale, toutes ces politiques d’énergies nouvelles dans l’Union européenne contribuant à ruiner le contribuable et à entretenir l’inflation.

    La Norvège a déjà commencé à augmenter les taux ; elle sera probablement suivie par le Royaume-Uni en décembre (+0,15 %). Mais il est certain que tous les pays européens comme la France et l’Italie préféreront l’inflation, voire l’hyperinflation, à l’inacceptable banqueroute de la dette publique car, à un certain stade, ils ne pourront plus payer les taux d’intérêt.

    La situation politique en France, avec la montée de Zemmour et le « Polexit » judiciaire de la Pologne, peut aussi alourdir le climat politique en Europe et augmenter les tensions. Il est donc probable qu’un de ces jours, le prix de l’or va exploser. Il est ahurissant que les investisseurs institutionnels américains préfèrent, actuellement, le Bitcoin, sans valeur intrinsèque, à l’or pour se protéger contre l’inflation. À se demander s’il n’y a pas des pressions du gouvernement américain pour défendre le dollar…

    Notre sentiment est que l’or va bientôt exploser, que l’or sera réévalué. Le métal jaune sera, à terme, le seul élément sérieux constitutif pour évaluer les réserves d’un pays. L’or et les seules monnaies convertibles en or prendront la place du dollar dans un nouveau Système monétaire international plus proche que certains pensent.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • Gilets jaunes : Les hommes et les idées de demain seront sans-doute à rechercher hors du Système

    Publié le 7.12.2018 - Actualisé le 11.12.2018 

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    Voici que la crise des Gilets jaunes, soudaine et pourtant venue de très loin, peu à peu gonflée jusqu'à l'éclatement par une extraordinaire accumulation d'infidélités à l'être de la France, à sa souveraineté, aux conditions de sa puissance, de laxisme, d'abus, de mépris, d'injustices et d'excessives ponctions sur le fruit du travail des Français, sur leur patrimoine, petit ou grand, voici donc que cette crise plonge les observateurs les plus avisés de la vie politique française et même ses acteurs les plus désintéressés et les plus clairvoyants dans un océan de perplexité. 

    On chercherait en vain, à cette heure, dans la presse et les médias, l'article, la réflexion, qui entreverrait une solution concrète à cette crise, ni, globalement, les remèdes à apporter aux problèmes de fond qu'elle pose. Car par-delà leurs soucis terre-à-terre, c'est un autre système économique, politique, et social, que postulent plus ou moins consciemment le mouvement de fond des gilets jaunes et le sentiment des quelque 70 ou 80% de Français qui les approuvent.  Un modèle plus « conservateur » que révolutionnaire, plus traditionnel que « progressiste » - au sens revendiqué d'Emmanuel Macron. 

    L'épuisement du Système dont Macron est apparu tour à tour comme l’adversaire et comme le continuateur ultime, semble désormais complet, sans rémission. Et, secondairement, l'autorité du président de la République apparaît ruinée. Radicalement. Le charisme a fait long feu. Le temps du Kairos est clos. Le quinquennat, dit-on parfois, est terminé. Mais de quelque côté qu'on tourne son regard, on ne voit pas à ce jour qui ou quoi pourrait émerger de cette crise. 

    Gaulle00210.jpgOn a dit aussi, il nous semble à juste titre, que les événements auxquels nous assistons s'apparentent davantage à mai 1958 qu'à mai 1968, c'est à dire que nous assistons, certes à une contestation globale du Système dans toutes ses dimensions, mais aussi à la fin d'un régime politique qui s'effondre sur lui-même, sans homme de rechange crédible et sans recours évident comme ce fut le cas en 1958, qui rappela De Gaulle (photo, en mai 58), de même que, incapable face au désastre, le parlement de Vichy en 1940 s'en était remis à Pétain. La France d'aujourd'hui ne dispose pas de tels recours. 

    1173130-manifestation-des-gilets-jaunes-a-la-tour-du-pin-38.jpgLa mondialisation a détruit les enracinements traditionnels, tué les métiers, anéanti notre agriculture, dépeuplé la France profonde, vidé les villes petites et moyennes de leurs habitants et de leurs commerces ; l'envahissement migratoire a créé une inquiétude identitaire sans précédent et un sentiment profond d'insupportable désappropriation ; des inégalités d'ampleur sans égale dans notre histoire ont creusé un fossé infranchissable entre l'ensemble des Français et quelques très riches sans légitimité parce que déconnectés d'un quelconque souci du bien commun ;  la financiarisation sans frein de la société moderne a dévalorisé le travail et réduit le citoyen à la condition de consommateur réifié, sans qualité et au bout du compte sans argent ; sans compter les fantaisies sociétales qui ont fini d'atomiser le corps social et choqué le bon-sens de nombre de Français :  mariage homo, négation des sexes, des peuples, des races, féminisme totalitaire, négation de l'autorité des parents sur leurs propres enfants etc. Tout ce qui vient d'être dit, à des titres divers, a séparé les Français quelconques de la minorité des « modernes ». D'où la révolte des premiers. 

    Qu'elle soit objet de tentatives de récupération - notamment des mélenchoniens - ou que vienne s'y greffer la violence extrême des casseurs de l'ultragauche et le surgissement des racailles de banlieue qui sont de simples pillards - choque naturellement une large majorité de Français, qui ont toujours fini par rejeter la chienlit. De sorte que si cette dernière devait s'installer, s'aggraver encore, le besoin d'un retour à l'ordre, comme toujours, ne manquerait pas de monter des profondeurs du peuple français. 

    Remise en cause et remise en ordre, là encore comme toujours, doivent aller de pair. Encore faut-il que la remise en cause soit cohérente et structurée. Et que la remise en ordre trouve à s'incarner dans des principes, des institutions et, finalement, dans des hommes, dont un prééminent, un chef digne de ce nom, qui conduisent la France à se retrouver elle-même. Il ne nous semble pas qu'elle les trouvera au sein des partis, décrédibilisés et méprisés comme jamais, ni dans les appareils syndicaux par manque absolu de représentativité, donc faiblesse extrême, ni, bien-sûr, parmi les hommes de communication et de médias, en qui toute confiance a disparu. Les hommes et les idées de demain seront sans-doute à rechercher hors du Système.  ■ 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (108 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Sur TV Libertés, justice politique : radiographie du Système Macron avec Régis de Castelnau – Le Samedi Politique.

    Les magistrats vont-ils faire main basse sur la démocratie en 2022 ?

    En 2017, l’élection présidentielle a été bousculée par le raid judiciaire à l’encontre de François Fillon sans lequel la conquête du pouvoir par Emmanuel Macron aurait été plus ardue. La condamnation - certes frappée d’appel - dans l’affaire dites des "écoutes" de Nicolas Sarkozy, a lancé un nouveau message à la droite de l’échiquier politique. Alors que se profile encore le procès Bygmalion, la perspective de la présidentielle de 2022 soulève de nombreuses questions sur les interventions possibles de la justice, d’autant plus que Marine Le Pen ainsi que Jean-Luc Mélenchon, déjà déclarés candidats pour la course, font tous deux l'objet de poursuites…

    L’avocat Régis de Castelnau, animateur du blog www.vududroit.com et auteur de "Une Justice politique, des années Chirac au Système Macron, chronique d’un dévoiement" (Editions L’Artilleur), décrypte le fonctionnement de certains magistrats partiaux et militants devenus "faiseurs et défaiseurs de rois".

    Le livre de Régis de Castelnau est disponible sur la boutique officielle de TVLibertés

    https://www.tvlibertes.com/boutique-tvl

  • Le Pays légal, le Système, carrément en faveur des délinquants : le scandale de l'interdiction des course-poursuite...

    En quarante quatre secondes, sur CNews, Franck Lebas dénonce :

    "Cette note veut dire deux choses : on baisse les bras par rapport à la délinquance routière et l’Etat est dans l’incapacité de protéger ses fonctionnaires de police"

    https://twitter.com/CNEWS/status/1400674853104099329?s=20

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    Les Grandes Gueules, du vendredi 4 juin 2021, présenté par Alain Marschall et Olivier Truchot, sur RMC ont également relevé cette décision ahurissante : une "note de service" rappelle aux policiers de ne plus prendre en chasse les motards ou les automobilistes qui refuseraient d'obtempérer lors d'un contrôle...

  • Algérie : le « Système » touché en plein cœur de sa pseudo « légitimité » historique, par Bernard Lugan.

    Une furieuse polémique divise actuellement l’Algérie. Elle est d’autant plus vive qu’elle a fait remonter à la surface l’artificialité de la nation algérienne et l’opposition entre la berbérité et l’arabo-islamisme. Et cela, à travers la mise en lumière du coup d’Etat par lequel, en 1962 les « planqués »[1] de l’ALN (Armée de libération nationale) ont évincé les combattants de l’intérieur.

    bernard lugan.jpgTout est parti des déclarations de Noureddine Aït Hamouda à une chaîne de télévision privée au sujet d’Abd el-Kader, de Messali Hadj, de Ben Bella, ainsi que des présidents Boumediene et Bouteflika qu’il qualifia de « traîtres ». Ce faisant, Amrane (dit Nouredine) Aït Hamouda, ancien député du parti kabyle RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie), fils du colonel Amirouche Aït Hamouda, chef emblématique du maquis kabyle de la willaya III, tué au combat le 29 mars 1959, visait le cœur même du « Système » algérien à travers son histoire fabriquée. La réaction de ce dernier a été immédiate : Noureddine Aït Hamouda a été jeté en prison…

     

    En 2008, Nouredine Aït Hamouda avait déjà provoqué un tumulte quand il avait dénoncé les faux moudjahidine légitimés par l’ONM (Office national des Moujahidine, le Ministère des anciens combattants), socle du « Système » algérien dont la « légitimité » repose sur le mythe de 1,5 million de morts de la guerre d’indépendance, chiffre surréaliste permettant de justifier ces deux millions de porteurs de la carte de moudjahidine et d’ayants-droit qui forment sa clientèle. Pour le « Système », la dénonciation des faux moudjahidine représentait donc déjà un danger mortel. Or, l’actuelle polémique est encore plus dangereuse pour ceux qui dirigent et qui pillent l’Algérie depuis 1962 car, ceux que Noureddine Aït Hamouda accuse de « traitrise » sont les chefs de la tendance arabo-islamiste du courant nationaliste algérien actuellement au pouvoir.

    Je laisse de côté le cas historique de l’émir Abd el-Kader qui sera traité dans le numéro de juillet de l’Afrique Réelle, pour m’en tenir aux accusations portées par Nouredine Aït Hamouda contre des personnages contemporains.

     

    Un retour en arrière s’impose. Dès le lendemain du second conflit mondial, la question berbère divisa le courant nationaliste algérien. En 1948, dans son appel à l’ONU, le PPA/MTLD (Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) dirigé par Messali Hadj, inscrivit la phrase suivante : « La nation algérienne, arabe et musulmane existe depuis le VIIe siècle », ce qui provoqua la fureur de la composante kabyle du mouvement.

    Puis, en 1949, au sein du PPA-MTLD, éclata la « crise berbériste » qui opposa les Kabyles voulant faire reconnaître la « berbérité » comme partie intégrante du nationalisme algérien, à la direction arabo-islamique du mouvement laquelle s’y opposait farouchement. Ce fut alors que fut posée la question de l’identité algérienne : est-elle exclusivement arabo-islamique ou berbère et arabo-islamique ? (Voir à ce sujet mon livre Algérie l’histoire à l’endroit).

    Pour la direction du mouvement et pour Messali Hadj, arabisme et islamisme étaient les éléments constitutifs sans lesquels l’Algérie algérienne ne pourrait pas faire « coaguler » des populations qui n’avaient jamais formé un tout commun. Tout était donc clair : l’Algérie était une composante de la nation arabe, sa religion était l’islam et le berbérisme un moyen pour le colonisateur de diviser les Algériens.

     

    Les berbéristes furent donc écartés de la direction du PPA/MTLD, et ce fut alors que le Kabyle Hocine Aït-Ahmed perdit la direction de l’OS (Organisation Spéciale) au profit de l’Arabe Ben Bella.

    L’opposition entre berbéristes et arabo-islamistes se prolongea durant toute la guerre d’indépendance algérienne qui, sur le terrain, fut essentiellement menée par des Berbères dont les chefs étaient Abane Ramdane, Amirouche Aït Hamouda, Krim Belkacem ou Hocine Aït Hamed, etc. Or, les dirigeants du FLN, notamment Ben Bella, Boussouf, Bentobbal, Boumediene et Bouteflika, qui se réclamaient de la ligne arabo-islamique, même quand à l’image de Boumediene, ils n’étaient pas Arabes, firent tout pour marginaliser les chefs politiques et militaires kabyles à leurs yeux suspects de berbérisme. La liquidation physique d'Abane Ramdane et la mort d’Amirouche, illustrent cette lutte à mort.

     

    Durant plusieurs années après l’indépendance, les souvenirs de l’éviction des Berbères par les tenants de la ligne de l’arabo-islamisme furent enfouis sous forme de non-dit. Mais, en 2010, ils resurgirent avec une grande intensité avec la parution du livre « Amirouche, une vie, deux morts, un testament », que Saïd Sadi consacra à Amirouche Aït Hamouda, le père de Nouredine Aït Hamouda.

    La thèse du livre qui est au cœur du contentieux qui divise actuellement l’Algérie, est que le colonel Amirouche Aït Hamouda, chef du maquis kabyle et de la willaya III, tué dans une embuscade, aurait été donné aux Français par ses rivaux arabo-islamistes du MALG (Ministère de l’Armement et des Liaisons Générales, le service de renseignement de l’ALN), notamment par Abdelhafid Boussouf et Houari Boumediene, afin d’éliminer un dangereux rival, ce qui a permis de coup d’Etat de l’ALN durant l’été 1962.

     

    Or, les héritiers de ceux qui livrèrent Amirouche forment aujourd’hui le « Système » algérien…

     

    Bernard Lugan

     

    [1] Planqués parce que, réfugiés au Maroc et en Tunisie, ils n’ont pas véritablement combattu l’armée française et cela, à différence des maquisards de l’intérieur auxquels ils volèrent l’indépendance.

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    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/