Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes
Aujourd'hui (17) : Combien de morts en Vendée ? Et ailleurs ?...
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...
Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...
Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...
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Aujourd'hui (17) : Combien de morts en Vendée ? Et ailleurs...
Combien de morts ?...
Il faut d'abord savoir de quoi l'on parle : si l'on parle "seulement" de la Vendée ou de toute la France, martyrisée elle aussi par la Révolution. Dans les deux cas, il est impossible d'avoir des éléments absolument certifiés car "la Révolution" a toujours nié le Génocide vendéen, ajoutant ainsi à son premier crime le second crime de "mémoricide". Elle a aussi toujours refusé de tenir compte des horreurs et atrocités commises à Lyon et ailleurs, partout en France, même si des rapports précis ont été régulièrement envoyés à la Convention, permettant malgré tout d'avancer des chiffres, mais forcément incomplets et sous-évalués...
On peut donc "s'intéresser" à la seule Vendée, ou au seul "Grand Ouest" ou alors étendre le nombre de victimes à l'ensemble de la France, à Lyon, Marseille/Toulon et dans tous les lieux où des soulèvements armés ont eu lieu contre la Convention sanguinaire : les deux tiers des Départements nouvellement créés ont connu des insurrections armées (royalistes ou fédéralistes) contre la Convention...
On peut inclure également ceux qui ont quitté définitivement le pays, par peur pour leur vie ou, tout simplement, dégoût : le plus connu d'entre eux reste Dupont de Nemours, qui est parti aux jeunes États-Unis d'Amérique - aidés par Louis XVI dans la conquête de leur indépendance... - où il fonda l'entreprise textile qui est aujourd'hui "numéro un mondiale". Certes, ils ne sont pas des millions, mais, lors de la persécution des protestants, après la Révocation de l'Édit de Nantes, on estime à environ 200.000 le nombre d'exilés volontaires, partis en Prusse, en Russie, en Angleterre ou dans les autres pays nordiques...
En réalité, "la Révolution" et la République idéologique qui en est issue n'a jamais tenu ni, surtout, cherché à tenir un compte le plus exact possible des pertes humaines qu'elle a engendrées...
Si l'on tient compte que la France de Louis XVI - qui était "la Chine de l'Europe" - possédait environ trente millions d'habitants, répartis sur une petite trentaine de Provinces (très inégales, par leur taille, richesse et population) on en est donc réduit à laisser les historiens et les personnalités sérieuses nous livrer le fruit de leurs recherches et de leurs estimations/recoupements...
On ne saura ainsi jamais, comme on le sait pour les guerres par exemple, le nombre total exact, ou, au moins, très approchant, du nombre de morts causés par cette épisode, le plus dramatique de notre Histoire de France...
Pour ce qui est de la Vendée et du Génocide vendéen, l'estimation est de 400.000 morts (selon René Sédillot); et de plus de 600.000 (selon Hoche et Pierre Chaunu), dont :
- soldats :
Républicains : 18.000,
Royalistes : 80.000;
-civils:
Exécutés : 210.000,
Morts de froid et de faim : 300.000, dont plus de 100.000 enfants.
On comprend pourquoi le jeune général Bonaparte, puis le même, devenu l'empereur Napoléon, n'a jamais voulu, à aucun moment, ni venir en Vendée ni avoir le moindre rapport - quel qu'il fût - avec cette Province : il ne "devinait" que trop bien ce qui s'y était passé et prit le plus grand soin de ne jamais y accoler son nom...
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C'est "çà", la Révolution !
C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu