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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Les Misérables.

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    Au cinéma : Les Misérables, un film français, réalisé par Ladj Ly, avec Damien Bonnard (Stéphane alias Pento, qui intègre la BAC de Montfermeil), Alexis Manenti (Chris, le chef), Djebril Dier Zonga (Gwada, le coéquipier) et Issa Perica (Issa, un « jeune »).

    guilhem de tarlé.jpgJ’ai longuement évoqué ces Misérables dans mon palmarès 2019 pour dire que je n’appartiendrai pas aux 2 millions d’entrées enregistrées pour un film placé alors par la presse « dans les quatre plus grands succès » de l’année. Je redoutais une caricature de l’œuvre de Victor Hugo à la sauce banlieue, black-blanc-beur…
    J’avais tort… En fait, c’est l’histoire d’un lion…
    et, en tout cas,  c’est peut-être même parce que Macron en a été, paraît-il, « bouleversé », que nous vivons subissons ce que nous subissons aujourd’hui…

    Une alerte sur mon smartphone m'informe de 40  nouveaux « clusters »,  foyers de contamination de la Covid 19... de qui se moque-t-on ?
    Combien y a-t-il de ces autres « clusters », ces foyers de contamination de guerre civile ?
    Combien y a-t-il de quartiers, de banlieues, de "zones de non droit", de "territoires perdus de la République " - comme ils disent - où se déroulent les scènes de guerre que Ladj ly filme à Montfermeil dans le 93 ?
    Je parlais de "docu-fiction" à propos de la "Perfect candidate"... je crains qu'il ne faille signaler un véritable documentaire avec ces Misérables du "9-3".
    Un film d'une violence rare dont on ressort la peur au ventre... un film qu'il faut voir quand les médias officiels veulent vous terroriser, vous empêcher de penser et vous soumettre, un genou à terre, devant un « c...ard de virus ».
    Arrêtons cette mascarade, ne nous cachons pas derrière nos "loups" et regardons la réalité en face...
    ça ne se passe pas à Alger,  comme il y a 60 ans,
    ni à Ryad, ni à Damas, ni à Tripoli, ni à Téhéran, ni à Beyrouth...
    Mais à côté de chez nous... chez nous.


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

  • L'ordre royal de l'étoile et de notre Dame du Mont-Carmel (2ème partie) (22), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le vingt-deuxième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    Un Ordre de Chevalerie du XXIème siècle dont les origines remontent au XIème siècle, et qui est lié à l'histoire Royale de la France jusqu'à nos jours. Sous la Protection du Chef de la Maison Royale de France.

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/132/1e10e665-48f3-48ff-84e2-c0d4782dc15e.mp3

    Le Prince Henri d’Orléans, Chef de la Maison Royale de France

    s’exprimait à ce sujet en quelques lignes:

    " En portant sur les fonds baptismaux, en l’Église de Saint Germain l’Auxerrois, le 8 septembre 2014, jour de la Nativité de la Sainte Vierge, l’Ancien Ordre Chevaleresque de l’Étoile, fondé par Robert le Pieux en 1022 sous le nom de Notre Dame de l’Étoile recréé par Jean II le Bon en 1351 et aujourd’hui réuni à l’Ordre de Notre Dame du Mont Carmel créé par Henri IV en 1608, notre volonté fut de revivifier, partout en France où cela sera possible nos lieux de cultes et nos églises abandonnés ou menacés de ruine et de destruction, en les rachetant pour les restaurer et y rétablir la vie cultuelle de notre chrétienté."

    Suivant la Règle de l’Ordre, Son Altesse Royale le Prince Jean d’Orléans Comte de Paris,de jure Jean IV est le Chef suprême et donc le protecteur temporel de l’Ordre. Il succède à son père, le Prince Henri d’Orléans Comte de Paris, Duc de France, de jure Henri VII, qui avait souhaité voir renaître l’Ancien Ordre Royal et Souverain de l’Étoile et de Notre Dame du Mont Carmel.

    RETROUVEZ SON HISTOIRE DANS L’ÉMISSION DE RADIO QUE NOUS AVONS PRÉPARÉE CI-JOINTE.

    A voir aussi son site: texte du lien ici

    Et des photos sur sa page facebook: texte du lien ici

    Ainsi que dans un livre -qui lui est consacré- du Comte Pascal GAMBIRASIO D'ASSEUX:

    "LA CHEVALERIE - L´Ancien Ordre Royal et Souverain de l´Étoile et de Notre-Dame du Mont-Carmel"

    aux Editions APOPSIX

  • Sondages : les Français (et pas que les Marseillais) en ont ras le masque !, par Frédéric Sirgant.

    Il fallait débrancher Véran, disions-nous, il y a une semaine, en appelant à l’intervention de Fabrice Luchini. C’était avant l’épisode marseillais. L’exécutif, devant la révolte qui soufflait du Sud, a opéré le débranchement en sautant sur l’attaque au couteau, qui, tout d’un coup, a volé son prime time au couple Véran-virus.

    2.jpegToutes les de l’été n’avaient pas eu ce pouvoir. Il faut croire que l’heure était grave pour le gouvernement pour que l’ordre des priorités médiatiques soit ainsi renversé. Et hop ! et la guerre contre le terrorisme ont supplanté la guerre contre le virus.

    Il est vrai qu’un sondage qui venait de tomber indiquait, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, que les Français ne faisaient pas confiance au gouvernement pour la traiter et s’opposaient même à l’une des mesures prises. Selon ce sondage Elabe pour BFM, 65 % des Français ne font pas confiance au gouvernement ; 56 % estiment que la crise est mal gérée et 53 % s’opposent même à la fermeture des bars et restaurants imposée à Marseille et à la Guadeloupe. Preuve que la décision a irrité plus que dans le Sud-Est.

    Par ailleurs, d’autres sondages montrent que les Français ne sont pas inconscients, qu’ils sont inquiets de la reprise de l’épidémie et sont même prêts à accepter de nouvelles mesures de restriction. Mais pas à n’importe quelles conditions. Ainsi cette enquête IFOP pour le JDD parue ce dimanche montre que 72 % des Français sont prêts à un reconfinement local de 15 jours. Mais plus de 75 %, dans le sondage Elabe, refusent un reconfinement national.

    Enfin, une dernière enquête pointe le rôle néfaste des médias qui ont suivi le gouvernement dans sa dramatisation de la crise. Ce sondage ViaVoice pour France Télévisions révèle que 60 % des Français jugent que « les médias parlent trop de la pandémie » et 75 % que « les médias ont alimenté la peur du virus et ont même utilisé cette peur pour faire de l’audience ».

    Des messages dramatiques, contradictoires, suspects d’arrière-pensées : tel est le cocktail explosif créé par le pouvoir lui-même https://www.bvoltaire.fr/et les médias. Comment s’étonner, ensuite, que la défiance gagne ? En effet, au fur et à mesure que l’histoire se déroule, la gestion du gouvernement s’avère mal proportionnée à chaque étape de la crise : aussi bien le « tout va très bien » de février que la panique et le confinement du printemps ou la psychose de la seconde vague.

    Devant ces constats qu’un peu de bon sens aurait pu lui faire anticiper, le Véran nouveau est arrivé ce dimanche pour tenter de se mettre dans la poche les 75 % de Français qui en ont ras le masque : « Nous ne voulons pas reconfiner le pays. » S’il n’assortit pas sa parole historique d’une de ces ordonnances un peu infantilisantes dont il a le secret, alors, il aura fait un gros progrès.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire
     
  • L’échec est dans le pré : la double peine du confinement pour les ruraux, par Anne Thoret.

    Le monde d’après, c’est un peu comme le monde d’avant, la pluie en plus. La solidarité en moins.
    On nous avait prédit l’avènement d’une France chaleureuse, fraternelle, retournant à la campagne comme Perrette à son pot. Il n’en est rien.

    3.pngLes bobos ont mis en berne leur projet d’installation au vert et se sont rués sur Amazon pour affronter la saison 2 du repli social.

    Laissés sur place comme on abandonne ses valises quand il faut s’enfuir, les ruraux peuvent bien scruter le ciel à l’affût d’une fibre interstellaire, la France abandonnée des réseaux est toujours un angle mort de la politique des périphéries qui, comme son nom l’indique, ne connaît pas le vert.

    C’est que le confinement a besoin de réseau. Pas de réseau, pas de boulot, pas de bachot. Alors que le ministre Jean-Michel Blanquer appelle à un retour des lycéens à la maison et la reprise des cours en « distant-ciel », revient comme un cheval au galop la question de l’égalité face au numérique. De plateau en plateau, les mêmes « observateurs » tournent pour nous dire qu’à l’évidence, avoir un ordinateur, des parents instruits et une douillette chambre avec vue sur la tour Eiffel sont des facteurs de réussite. Vous l’avez compris, l’urgence est d’équiper les jeunes de banlieues en arme informatique. Il faut dire, aussi, qu’à coups de mortier et de guérillas urbaines, ils ont toujours eu l’art et la manière de développer des arguments de poids pour débloquer des fonds publics.

    À l’instar de leurs parents sans histoires ni Histoire, les jeunes ruraux sont, eux, tout simplement invisibles, inaudibles, puisqu’on ne leur tend jamais un micro. Il faut croire que les vastes plaines de la Brie font moins de « vues » qu’une cité en flammes.

    Le citadin est ainsi, il aime se faire peur à deux pas de chez lui. Au fond, le vert l’ennuie.
    Qui craindra donc la révolte de ces jeunes ruraux, que 50 ans de politiques de la ville ont fait passer dans l’angle mort des politiques publiques et à laquelle le « e-confinement » ne laisse aucune chance ?

    On arrosera plutôt les quartiers de doudous informatiques parce qu’il faut bien assurer l’égalité des chances. Pour enfumer le quidam, on agitera le chiffon rouge de la suppression des allocations familiales si le petit passe encore à la télé en train de renverser une voiture de police.

    Laissons là les 25 % de jeunes Français qui vivent à la campagne : ils peuvent continuer d’invoquer le dieu Numerus pour décrocher le réseau comme on décroche la Lune et rêver d’égalité des chances. Le monde d’après est un mort-vivant qui a choisi de l’ignorer. Tant qu’il ne vire pas au jaune.

     

    Anne Thoret

    Journaliste spécialiste des questions éducatives, enseignante
     
  • Avec ”Les Éveilleurs” : Tous à la messe dimanche !

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    Après Emmanuel Macron, Jean Castex a confirmé ce matin fixer à 30 le nombre de fidèles autorisés à assister à la messe jusqu’au 15 décembre, sous prétexte d’une accusation non vérifiée : « En effet les lieux de culte ont été des lieux de contamination ». Aucun lieu de culte n'a été mentionné parmi les 6250 foyers épidémiques identifiés par le rapport de Santé Publique France du 26 octobre 2020 !

    Nos dirigeants semblent avoir tellement perdu le sens commun qu’ils ne voient pas la différence entre un oratoire, une chapelle, une église, une cathédrale ou une basilique. Tandis que les restrictions sanitaires pour les commerces sont pensées en pourcentage d’occupation par rapport à la surface disponible, les catholiques devront pointer afin d’être sûrs qu’une 31e personne ne se cache pas dans les 7000m2 de Saint Sulpice.

    À une décision qui mêle le grotesque, l’inutile et l’illégitime, aucun citoyen n’est tenu d’obéir.

    Un subordonné n’est pas tenu d’obéir à un ordre dès lors qu’il contrevient gravement à la justice. Un subordonné n’est pas non plus tenu à l’obéissance dans un domaine où il n’est pas soumis. En vertu de la loi de séparation de l’Église et de l’État, le gouvernement n’a aucune légitimité pour dicter aux catholiques la manière dont ils doivent rendre leur culte à Dieu.

    Saint Thomas d’Aquin a affirmé dans la Somme Théologique : 


    « Ainsi en est-il des lois des tyrans qui incitent à l’idolâtrie ou à toute autre chose qui serait contraire à la loi divine. Il n’est en aucun cas licite d’observer de telles lois » (Ia-IIae, q.96, a.4).

     

    Pour ce docteur dominicain qu’on ne peut soupçonner d’anarchisme théocratique, lui qui justifie l’obéissance comme conséquence ordonnée au bien commun de la nature sociale et politique de l’homme, il s’agissait de rappeler au politique la place prééminente du sacré et de la loi divine.

    De nombreuses voix se sont levées dans l’histoire des hommes pour rappeler qu’il existe une loi supérieure aux décrets humains temporels, telle Antigone face à Créon, ou encore des témoins de notre longue histoire, de Jeanne d’Arc répondant à ses voix jusqu’aux martyrs de Vendée, faisant le choix de Dieu face au totalitarisme.

    Forts de cet enseignement séculaire, les Éveilleurs appellent tous les catholiques de France à ne pas craindre de désobéir à un ordre injuste et disproportionné. À quelques semaines de Noël, les menaces puériles de Monsieur Darmanin et le tropisme anticlérical de Monsieur Macron n’empêcheront pas les Chrétiens d’entrer massivement dans leurs églises dès ce dimanche pour assister à la messe.

  • Messe à la Pitié Salpêtrière, par Gérard Leclerc.

    Chapelle Saint-Louis de la Pitié Salpêtrière

    © Guilhem Vellut / CC by

    Dimanche 7 février, journée consacrée à la pastorale de la santé. Le Jour du Seigneur sur France 2 avait installé ses caméras dans la chapelle Saint Louis de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Un lieu hautement symbolique pour signifier la présence de l’Église dans le monde des malades et des soignants en pleine pandémie.

    gerard leclerc.jpgHier, dimanche consacré à la santé, le jour du Seigneur retransmettait la messe depuis un lieu parisien au nom prédestiné : la Pitié Salpêtrière. J’éprouve à son égard une sorte de fascination liée à l’histoire et aussi à la personnalité d’un philosophe, Michel Foucault, qui s’est beaucoup intéressé à cette institution fondée au XVIIe siècle et qui constitue un des plus grands bâtiment historique de la capitale. En 1656, date de sa fondation, on l’appelle « hôpital général », bien qu’il ne soit pas hôpital à proprement parler. Foucault l’associe à ce qu’il appelle « le grand renfermement » et dont la destination est de regrouper les indigents et les fous. L’auteur de L’histoire de la folie pouvait-il pressentir qu’il mourrait en 1984 dans une chambre de l’hôpital général ?

    Hôpital général ayant acquis pleinement le statut médical, le plus vaste de Paris. La messe de dimanche était célébrée dans sa chapelle Saint-Louis. Chapelle qui a quasiment la dimension d’une cathédrale ! Il était hautement symbolique que, pour le dimanche de la santé et en pleine épidémie du coronavirus, le monde de la médecine y soit représenté, autour de Mgr Philippe Marsset, évêque auxiliaire chargé de ce secteur pastoral, qui prononça une belle homélie en relation directe avec notre situation sanitaire. L’Évangile du jour ne mettait-il pas en évidence le Christ comme celui qui a pitié des souffrances des hommes et entend les soulager ?

    La symbolique était donc complète avec cette chapelle au cœur de la Pitié Salpêtrière qui peut signifier aujourd’hui la présence de l’Église au cœur d’un hôpital. Elle s’exprimait dans la prière universelle : « Père très saint, de qui vient tout don parfait, bénis ceux qui soignent et accompagnent les malades, soutiens leur mission, accorde-leur ta sagesse et ta bonté. »

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 8 février 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? ».

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    Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…
    Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »
    Dans le cadre de l’État monarchique « à la française », ce qui compte n’est pas la simple compétence du roi, mais d’abord et avant tout sa position d’indépendance liée à sa naissance (physique et politique à la fois) hors des jeux de partis, position qui lui permet d’appeler auprès de lui et d’utiliser pour le gouvernement et les autres Conseils toutes les compétences utiles sans a priori politicien ou médiatique.
    Ainsi, par le passé, il y a pu y avoir des rois d’intelligence médiocre, mais leur position et le devoir de transmettre le patrimoine dont ils étaient les simples dépositaires, les forçaient, en somme, à prendre les compétences là où elles se trouvaient et, il faut bien le reconnaître, avec quelque succès au regard de l’histoire longue. D’ailleurs, cela a souvent été reproché aux rois d’Ancien régime, en particulier par les « élites » (ou se prétendant telles) de l’époque, les nobles : il suffit de relire Saint-Simon, à la plume géniale mais injuste et ainsi très représentative de l’état d’esprit de nombre de privilégiés, si sévère à l’égard du roi Louis XIV parce que ce dernier, justement, ne s’en laissait pas conter par la classe nobiliaire (ou, plutôt, ses représentants auto-proclamés).
    En Monarchie active (ce que certains confondent, à tort d’une certaine manière, avec « absolue »), le souverain ne doit pas hésiter, s’il le faut, à braver l’opinion et les médias qui la forment pour imposer des personnes qu’il sait compétentes et efficaces au regard des enjeux, des défis du moment et pour la suite. Ainsi, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de Richelieu sans Louis XIII ni de Colbert sans Louis XIV. Ces ministres n’ont pas été choisis pour leur popularité (peu élevée, dans ces cas-ci) mais pour leurs qualités politiques d’État et leur loyauté au service de la Couronne et du pays.
    Cela ne signifie pas que le monarque, aujourd’hui et demain, n’entend pas les remarques ou les demandes des partis politiques, ainsi que les choix électoraux des citoyens (et ceux-ci peuvent être, aussi, une base importante pour le choix - ou le discrédit - des conseillers royaux au sein des institutions), mais qu’il garde le « dernier mot » pour son domaine, en bon arbitre institutionnel, au nom de l’intérêt général qu’il incarne au-dessus des jeux d’appareil et des « courtisans » modernes… C’est une garantie de sérieux et de justesse pour le gouvernement des hommes et la pérennité de l’État, quels qu’en soient les tendances politiques dominantes du moment…
     
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : le château où est né Henri IV a besoin de vous.

    Le Château de Pau,  consacré à la mémoire et au règne du roi  Henri IV, (le roi est né en 1553 au château), doit restaurer ses façades. Aujourd’hui, ce Domaine National, faute de budgets, en appelle au mécénat populaire pour sauvegarder ce monument emblématique de l’Histoire de France et terminer enfin des restaurations initiées… en 1990.

    Dressé au cœur de la ville, face aux Pyrénées, sur un éperon rocheux surplombant le Gave, l’histoire du château de Pau et ses évolutions est intimement lié à celle de la cité. A l’origine site défensif de la ville, le château de Pau est érigé à partir du XIIe siècle. C’est pendant la guerre de Cent Ans que le prince pyrénéen Gaston Fébus en fait une forteresse médiévale de premier ordre en construisant l’emblématique donjon en briques.

    En 1512, le château devient siège officiel du royaume de Navarre et se voit alors arrangé dans le goût de la Renaissance par le couple royal Marguerite d’Angoulême et Henri d’Albret. Leur fille, Jeanne d’Albret, reine de Navarre, y donne naissance au futur roi de France Henri IV en 1553. Ce dernier aurait même été bercé ici dans une carapace de tortue, aujourd’hui présentée dans les collections du musée ! Sa sœur, Catherine de Bourbon, poursuivra l’embellissement du domaine, qui, par la suite, se détériorera jusqu’à la Révolution.

    L’aspect actuel de l’intérieur du château est lié aux grands travaux de restauration entrepris au XIXe siècle par Louis-Philippe, alors soucieux de légitimer sa figure politique en l’associant à celle d’Henri IV. Napoléon III marque lui aussi de son empreinte ce grand projet de restauration en le poursuivant sur les extérieurs du château.  Plus récemment, des programmes de restauration ont été menés de 1990 à 2009 pour rénover les façades, la toiture, le pont, le pavement de la cour d’honneur. Cependant, depuis 2016, des chutes de pierres alarment quant à l’état des décors issus de la Renaissance. En effet, plusieurs éléments sculptés sur les façades menacent de s’effondrer.

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    L'état des façades château de Pau

     

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    L'état des façades château de Pau

     

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    L'état des façades château de Pau

     

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    L'état des façades château de Pau

     

    De 1990 à 2009, les façades extérieures, la toiture, le pont, le pavement de la cour d’honneur et les façades sur cour du château firent l’objet de plusieurs programmes de restauration.

    Toutefois, le décor Renaissance des lucarnes et des fenêtres de la cour d’honneur ne put être traité en totalité. Au cours de l’année 2016, des chutes de pierres alarmèrent le conservateur de l’édifice sur l’état préoccupant de ces décors. En 2017, une étude diagnostic confirma le mauvais état des éléments sculptés et le risque de nouvelles chutes de pierres.

    Réalisé en deux tranches, le programme de travaux permettra de sauver les façades Sud et Ouest, puis Nord (sur cour) et du passage Sud.

    Pour faire un don au projet, cliquez-ici: www.fondation-patrimoine.org/63561

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 4 : La Monarchie, le ”pays historique”

    La Monarchie n’est pas qu’un intermède entre deux élections, elle s’enracine dans une histoire et un temps long dont la dynastie représente le tronc et les racines parfois tourmentées… Quelles que soient les formes qu’elle prend selon les États et les histoires, elle veut s’inscrire dans une logique, non de facilité, mais d’éternité de l’espérance : « Les beaux jours reviendront.

    Nous reverrons nos amis. Nous reverrons nos familles. Nous serons à nouveau réunis. », disait tranquillement la reine Elisabeth au cœur même de la crise sanitaire de 2020… Cette éternité qui permet aussi de penser et de voir, d’espérer au-delà de nos propres existences : « J’espère que ceux nés après nous diront que les Britanniques de cette génération étaient aussi forts que leurs aînés. La fierté de ce que nous sommes n’appartient pas à notre passé. Elle définit notre présent et notre futur ». Le discours d’une reine…
    Le vieux royaliste français que je suis constate ainsi, avec un brin d'amertume ou d'envie, que c'est la Monarchie anglaise qui, aujourd'hui, attire les regards et les sourires attendris et même la sympathie quand elle paraît attaquée par d’anciens de ses membres, quand le style de M. Macron, malgré une séduction certaine dans les débuts, a tendance à irriter sans convaincre nos partenaires et interlocuteurs internationaux. Sans doute, dira-t-on, les enjeux ne sont pas les mêmes, mais la présence d'un État au monde et sa crédibilité intérieure dépendent aussi beaucoup du « spectacle » de sa magistrature suprême, quelle qu'elle soit, ce que le républicain Régis Debray avait déjà souligné dans sa préface au livre d'Yves La Marck, « Monarchie et politique étrangère », préface qu'il faudrait toute entière retranscrire et commenter.
    « La famille royale britannique n'est-elle pour rien dans les succès de longévité du Commonwealth, qui font réfléchir tant de partisans d'une Communauté francophone mondiale, cette famille d'orphelins épars, sans force car sans prestige ni représentation ? Le principe animal de l'hérédité, avec pedigrees et saillies sur contrat, comme fondement de légitimité, ne jette-t-il pas quelque noire lumière sur nos régimes d'opinion et les carences de stratégie internationale qui en dérivent ? » Effectivement, ces questions méritent d'être posées et d'autant plus aujourd'hui lorsque l'on constate la grande difficulté de la diplomatie française à trouver des soutiens, non seulement fiables mais fidèles, dans un monde de plus en plus instable et « balkanisé » ou, plus exactement, en pleine recomposition mondiale et redistribution des puissances et alliances : si les efforts du président Macron sont bien réels (même si on peut ne pas être toujours d'accord avec leur orientation), ils apparaissent souvent vains dans une Union Européenne qui ne partage pas la vision, toute française, d'une « Europe puissance » capable d'exister par elle-même. Même si l'actuel locataire de l’Élysée a bien intégré les mécanismes du spectacle d’État, parfois dans un mélange de sérieux et de bouffonnerie qui peut altérer la fonction même de Chef d’État, il lui manque, de toute façon, cet enracinement dans un terreau historique et familial qui fait la force de la Monarchie au Royaume-Uni, et cette inscription dans le temps « qui polit au lieu d'épuiser ».
  • Des lectures pour l’été : Aria de Nazanine Hozar, 2020, par Antoine de Lacoste.

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    À Téhéran, en 1953, Mehri vit un accouchement difficile. Très pauvre, elle est aidée par un couple ami qui ne peut que constater le drame : c’est une fille. Le mari n’en voudra pas et la tuera très certainement. Pour sauver l’enfant, Mehri l’abandonne dans une rue.

    antoine de lacoste.jpgUn jeune camionneur de l’armée découvre la petite fille à temps. C’est un homme de cœur, il l’emmène chez lui, à la fureur de Zahra son épouse acariâtre, et l’appelle Aria. Ce livre raconte son .

    L’ d’Aria sera difficile sous la coupe de Zahra, mais elle s’adapte avec intelligence et courage, bien aidée par l’affection de son sauveur et d’un petit voisin qui organise des rencontres clandestines d’un jardin à l’autre. En grandissant, Aria aura enfin de la chance et sera adoptée par une riche veuve. C’est alors l’aisance et les facultés intellectuelles de la jeune fille peuvent s’épanouir au lycée.

    Elle devient amie d’un Arménien, dont le riche père est proche du Shah d’, et de la fille d’un militant communiste tout en donnant des cours d’alphabétisation à une qui se révélera juive. Ce sont les dernières années d’un Iran où il était encore possible de ne pas être musulman.

    Ils sont tous hostiles au Shah et à sa redoutable police , la Savak. La révolution bouillonne, l’Ayatollah Khomeini, exilé en France, soulève l’enthousiasme. Ils découvriront, trop tard, qu’ils ont participé à leur propre malheur.

    Le premier roman de cette jeune iranienne exilée au Canada est une réussite et son succès bien mérité. La clarté du style et la fluidité du récit en rendent la lecture très agréable. De plus, la plongée au sein de quarante années de l’histoire de l’Iran est tout à fait intéressante. La peinture politique et sociologique de Téhéran est parfaitement restituée avec cette touche de nostalgie poétique propre aux exilés perses.

    Il y a bien sûr quelques défauts. Certains faits, non essentiels il est vrai, demeurent un peu obscurs. Une aventure homosexuelle, brève et sans détails heureusement, est évoqué au début du livre et donne le sentiment d’être plaquée pour correspondre aux critères modernes.

    Mais c’est un beau roman et l’auteur a su donner au personnage d’Aria une densité étonnante. Ce n’est pas « une odyssée féministe » comme l’a écrit démagogiquement John Irving mais une odyssée féminine, ce qui n’est pas la même chose. D’ailleurs Aria n’est en rien féministe. Et, sans aller jusqu’à l’appréciation de Margaret Atwood, « Un Docteur Jivago iranien », il faut reconnaître à ce livre un vrai souffle.

    Aria (La cosmopolite) Format Kindle de Nazanine Hozar

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • La rééducation raciale bat son plein, par Isabelle Marchandier.

    Chez Google, « rentrée » rime avec « rééduquer ». Le géant américain du numérique vient de lancer une série de formations pour ses salariés. Et ce n’est pas franchement pour améliorer leurs compétences de geek.

    2.jpegC’est Christopher Rufo, journaliste conservateur et fondateur du média City Journal, qui a révélé l’existence de ces formations sur son compte Twitter, début septembre.

    Au programme : des conférences sur la théorie du systémique animées par deux prophètes starifiés de l’antiracisme racialiste.

     

    En tête d’affiche, Nikole Hannah-Jones, journaliste militante au New York Times en charge des questions sur l’injustice raciale, a exposé sa vision de l’histoire dans Projet 1619. Ce projet, lancé en 2019 par la militante et le journal progressiste, veut « recadrer l’histoire américaine » en plaçant l’esclavage et le envers les Noirs américains au centre même du récrit national. Pour Nikole Hannah-Jones, la conséquence de ce changement de paradigme est radicale : « Si vous êtes blanc dans ce pays, vous devez comprendre que – indépendamment du fait que vous soyez personnellement raciste ou non ou que vous adoptiez ou non un comportement raciste – vous bénéficiez d’un système de 350 ans de suprématie blanche et de hiérarchie raciale. » Autrement dit, l’homme blanc américain, même s’il se dit antiraciste, est un raciste qui s’ignore. Pourquoi ? Parce qu’il est formaté depuis l’enfance par cette culture raciste inhérente à l’Occident, coupable de générer des discriminations raciales et sexistes au profit du « privilège blanc ».

    C’est ce que martèle également l’autre gourou invité à prendre la parole : le très médiatique Ibram X. Kendi, auteur du manuel de radicalité militante devenu un best-seller, Comment être un antiraciste ?. Derrière des dreadlocks à la Bob Marley et une coolitude affichée se cache un redoutable idéologue qui veut rééduquer dès le berceau. Car « être élevé aux États-Unis, c’est être élevé pour être raciste… » et « entre trois et six mois, nos tout-petits commencent à comprendre la race et à voir la race ». Kendi vient, d’ailleurs, de signer un contrat avec Netflix pour adapter, à travers de petites vidéos animées et musicales, son dernier livre Antiracist Baby, un album illustré qui s’adresse aux enfants de 0 à 3 ans.

    Selon Rufo, en mai dernier, Disney avait également lancé un « programme de diversité et d’inclusion » baptisé Reimagine Tomorrow et qui demandait à ses employés de remplir une « liste de contrôle des privilèges blancs ».

    Surveiller, expier et se rééduquer, tel est le triptyque de ce nouvel antiracisme fanatique. Un comble pour un pays comme les États-Unis qui a justement attiré et intégré des talents venus du monde entier.

     

    Isabelle Marchandier

    Journaliste.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • À la découverte de huit français(e)s ”illustres et méconnus”...

    28 février 2007/28 février 2021 : lafautearousseau fête ses quatorze ans !

    Pour célébrer cet évènement d'une façon un peu originale, nous avons choisi d'extraire huit passage de nos Éphémérides, qui vous emmèneront, pendant une semaine, à la découverte de huit personnes éminentes de notre Histoire mais qui, pourtant, sont peu ou pas du tout connues, du moins du grand public...

    Aujourd'hui (2/7) : Jacques Cassard...

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    14 ans ! Un anniversaire célébré en rappelant nos Racines, notre Culture, notre Histoire et ceux qui l'ont faite : Frédéric Mistral ne disait-il pas "Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut" ?...

    (Extrait de notre Ephéméride du 29 avril)

     

    1709 : La Provence sauvée de la faim par Jacques Cassard...

     

    La Guerre de Succession d'Espagne dure depuis neuf ans déjà. Depuis ses débuts, elle ne tourne pas à l'avantage de la France, c'est le moins que l'on puisse dire... La défaite pure et simple est frôlée à plusieurs reprises, et il faudra attendre encore trois longues années pour que, en 1712, le sort des armes tourne enfin - et, cette fois, définitivement... - en  notre faveur. De plus, en cette année 1709, un hiver d'une rudesse terrible vient ajouter les drames qu'il provoque aux maux d'une guerre qui semble en train d'être perdue...

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    Comme l'explique très bien François Bluche, dans son magistral Louis XIV (page 791), la préoccupation principale de Louis XIV, outre la conduite de la guerre, est d'éviter famine et disette partout en France. Pour cela, les marins, sur toutes les mers du globe sont sollicités, et répondent avec audace, brio et... succès ! :

    "...Aussi bien qu'en 1693 et 1694, la tactique navale est désormais tout axée sur l'acheminement des grains. On traite avec Gênes. On coupe aux Anglais le retour de la route de Smyrne. On achemine du blé africain. Le comte de Pontchartrain n'a peut-être pas tous les navires de guerre qu'il conviendrait, mais il est admirablement secondé par des capitaines entreprenants, comme le chevalier de Pas, ou comme Cassard. D'avril 1709 à l'automne de 1710, c'est à Toulon un perpétuel branlebas. En 1709 Jacques Cassard, vainqueur à un contre cinq d'une croisière anglaise (29 avril), ramène à Marseille vingt-cinq navires céréaliers venus de Tunisie. L'année suivante, il dégage du Golfe Juan quatre-vingt quatre bâtiments du convoi de Smyrne et les conduit jusqu'à Toulon, s'emparant chemin faisant de deux vaisseaux britanniques. La Provence est sauvée de la famine..." 

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    Il eut une vie glorieuse et, hélas, une fin de vie malheureuse :

    http://lemondecorsaire.free.fr/cassard.htm

  • À la découverte de huit français(e)s ”illustres et méconnus”...

    28 février 2007/28 février 2021 : lafautearousseau fête ses quatorze ans !

    Pour célébrer cet évènement d'une façon un peu originale, nous avons choisi d'extraire huit passage de nos Éphémérides, qui vous emmèneront, pendant une semaine, à la découverte de huit personnes éminentes de notre Histoire mais qui, pourtant, sont peu ou pas du tout connues, du moins du grand public...

    Aujourd'hui (7/7) : Charles-Axel Guillaumot...

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    14 ans ! Un anniversaire célébré en rappelant nos Racines, notre Culture, notre Histoire et ceux qui l'ont faite : Frédéric Mistral ne disait-il pas "Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut" ?...

    (Extrait de notre Ephéméride du 27 avril)

     

     

    1777 : Charles-Axel Guillaumot est nommé Directeur de l'Inspection des carrières de Paris.

     

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    Beaucoup l'ignorent, mais de nombreux monuments emblématiques de Paris - et notamment Notre-Dame... - ont été construit, au cours des siècles, grâce à l'exploitation d'une pierre d'une rare qualité, se trouvant non loin de la ville primitive, et donc facile et rapide à transporter jusqu'aux chantiers citadins. Ces carrières de pierre se trouvaient majoritairement au sud/sud-ouest, dans les faubourgs de la capitale, qui n'étaient pas encore urbanisés.

    Lorsque la ville grandit, et grandit encore, on oublia ces anciennes carrières, et l'on construisit les nouveaux quartiers sur... un sol creusé de galeries souterraines, certaines insuffisamment étayées, et dont on ne connaissait même plus le réseau ! 

    Il arriva enfin un jour où l'on prit conscience du danger : en décembre 1774, rue d'Enfer, se produisit  un impressionnant effondrement de carrière, qui engloutit sur plusieurs centaines de mètres les habitations en surface; ce fut le premier effondrement d'importance, le dernier en date (du moins, on l'espère), se produisit au Petit-Clamart, en... 1961 !).

     

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    Un homme se présenta : Charles-Axel Guillaumot, qui allait sauver Paris... de l'effondrement pur et simple !

    Et un grand roi, bienfaiteur, nomma cet homme directeur de l'Inspection des carrières de Paris, qu'il venait de fonder : ce roi, c'était Louis XVI...

    Et voilà comment, aujourd'hui, la Ville-Lumière doit sa permanence à celui qui n'hésita pas, pour la sauver, à plonger dans l'obscurité de ses entrailles souterraines...

     

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    L'extraction - pendant des siècles - du calcaire et du gypse dont regorgeait le sous-sol parisien, finit par créer de nombreux vides fragilisant les fondations des nouveaux bâtiments bâtiments, lorsque les anciennes exploitations de pierre des faubourgs furent absorbées par l'urbanisation. Après l'effondrement de 1774, le Conseil du Roi commanda une étude sur l'état du sous-sol : les résultats furent si inquiétants qu'un Décret royal décida, sur-le-champ la création d'une Inspection des carrières (le 24 avril 1777) : Charle-Axel Guillaumot en fut nommé Directeur...

    Il entreprit immédiatement un immense travail de confortement du sous-sol, et... Paris fut sauvé ! :

    http://www.annales.org/archives/x/guillaumot.html

  • Une Anne Boleyn noire, symbole du complexe indigéniste, par Arnaud Florac.

    Le Monde vient de nous apprendre qu’une consacrée à Anne Boleyn, éphémère épouse du roi d’ Henri VIII, était diffusée en ce moment même sur la chaîne britannique Channel 5. L’interprète du rôle-titre est l’actrice Jodie Turner-Smith. « Hyphened name : very good family » (nom à tirets : très bonne famille), diraient spontanément nos voisins anglais, qui sont snobs, comme on sait.

    18.jpegJodie Turner-Smith est noire, poursuit le grand quotidien du soir. La belle affaire. On ne fait plus que hausser les épaules à ce genre d’annonce. Le même choix a été fait pour le rôle d’Achille, en 2017, pour celui d’une guerrière viking, plus récemment, ou encore dans la série Netflix La Chronique des Bridgerton. Les gens finiront par y croire. Le rôle de l’Histoire officielle est de politiser le passé, quitte à mentir. On n’avait jamais fait aussi gros, mais ça passera, vous verrez.

    Je ne reviens pas sur le sens unique de cette affaire : le ne semble s’exercer que contre les Noirs. Pour ne pas être accusés de racisme, par exemple, nos amis américains sont prêts à toutes les absurdités : dans Gran Torino, de Clint Eastwood, les méchants sont une bande de racailles hmong (les célèbres bandes de Hmong qui foutent la pagaille, comme on en croise aussi sur nos lignes de RER ) ; dans Equalizer, face à un vétéran des forces spéciales afro-américain, les méchants sont des Russes (les célèbres mafieux russes qui ont mis l’ en coupe réglée). Dans les deux cas, débauche de clichés : les Hmong vivent en vase clos, chiquent et crachent par terre (ah, ces Asiatiques…), les Russes sont des barbares sadiques couverts de tatouages de taulards (« Oh those Russians », comme disait Boney M. dans « Raspoutine »…) Mais là, on peut.

    Ne parlons pas non plus, une nouvelle fois, du fait qu’on n’imagine pas Brad Pitt jouer Mandela, alors qu’on verra sans doute un jour en de Gaulle (avec Jamel Debbouze en Malraux…). Sens unique, là encore.

    Non, les deux questions que je me pose sont plutôt celles-ci : d’abord, Jodie Turner-Smith est-elle une bonne actrice ? Apparemment oui, si l’on en croit les critiques. Mais surtout : pourquoi ne nous propose-t-on pas, carrément, un biopic de deux heures sur un héros africain qui a marqué l’Histoire du monde ? Tant qu’à faire…

    Eh bien, c’est typique de nos indigénistes complexés : pour détruire ou tordre le blanc, il y a du monde. Mais pourquoi ne proposent-ils pas leurs héros ? On attend.

     

    Arnaud Florac

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sandrine Rousseau, ce féminisme qui emprisonne les femmes, par José SERRANO Professeur de lettres.

    OPINION. Lors d’un discours prononcé lors des Journées d'Été des Écologistes, la candidate à la primaire EELV Sandrine Rousseau a déroulé le catéchisme victimaire néo-féministe. Mais loin des bonnes intentions affichées, ces paroles ressemblent plus, pour notre abonné, à une offense et un mépris affiché à l’égard des femmes dans l’histoire et la culture.

    « Nous prenons, nous utilisons et nous jetons le corps des femmes… » voilà les mots hallucinants de Mme Sandrine Rousseau. Je ne connais pas cette femme, mais que l’écologie soit réduite à ce néo-féminisme intégriste et aveugle doit faire se retourner René Dumont dans sa tombe ! Pourquoi une telle haine et qui ce « nous » dédaigne-t-il ? Évidemment, il ne faut pas chercher loin, l’homme blanc de notre société judéo-chrétienne est le coupable tout désigné, à abattre, un phallocrate, un machiste, un violeur, un auteur potentiel de ce nouveau terme affreux « féminicide ». Culpabiliser à outrance pour nourrir une idéologie creuse, uniquement dans un intérêt politicien et rejoindre de ce fait l’islamogauchisme pour mettre en avant une parole qui prend sa source dans le communautarisme brisant l’unité républicaine.

    Certes, les violences conjugales existent, l’instrumentalisation consumériste du corps de la femme est abondamment exploitée, mais la femme, les femmes, sont-elles seulement des victimes dans nos sociétés et dans l’Histoire ? Elles ont joué un rôle dans notre destinée commune et pensons à Jeanne d’Arc ou à Charlotte Corday pour ne citer qu’elles. Une jeune femme au XVe siècle, temps reculé, a libéré le royaume de France et donc les hommes l’ont écoutée, suivie et admirée. Charlotte Corday n’a pas hésité à assassiner Marat, ce barbare sanguinaire. Ces exemples prouvent que les femmes ont une incarnation active et la société ne les a pas emprisonnées, mais elles sont libres de leurs faits et gestes. Leur force, leur puissance, malgré la faiblesse qu’on leur suppose, est révolutionnaire et provoque l’impossible. Et combien de femmes en France ont marqué de leur existence le cours du destin français ?

    S’il faut chercher une réalité de mépris à l’égard du corps des femmes et de leur esprit, il faut le chercher dans l’islam dur qui soumet et réduit la gent féminine à l’inexistence sociale, excepté sa nature reproductrice. Mais dans nos États, que d’inspiration et déférence à l’égard de la femme inspiratrice des plus grandes œuvres artistiques, poésie, roman, peinture, cinéma, opéra, théâtre, photographie, cette sensibilité mystérieuse a toujours fasciné les grands esprits et enrichi la culture du monde.

    Ce délire qui s’est emparé de politiciennes et politiciens prétendument de gauche par calculs électoraux dépasse tout bon sens et nous renvoie à l’obscurantisme. Ne plus penser, mais haïr ! La haine comme moteur politique, dénué de toute réalité, de toute vérité pour détruire, mépriser, rejeter !

    « La femme est l’avenir de l’homme » comme l’écrivait Aragon. Oui, la femme est la moitié de l’homme (et inversement), ce duo fabuleux, cette humanité qui font tourner un monde aujourd’hui menacé, puisque nous voyons que le patriarcat qui se meurt sous l’impulsion nihiliste des féministes (et du pouvoir macronien) entraîne la société vers son néant : école, éducation, laxisme, violence… « Les femmes ont l’entendement, les hommes la sensibilité et la passion. » disait Nietzsche. Humain, trop humain.

    Source : https://frontpopulaire.fr/