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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 15. Hugo, Michelet ? En "intelligence avec l'ennemi" !

     

    Du "Journal 1914-1915 / La Guerre démocratique", note du 29 décembre 1914 :

    Hier les Anglais ont attaqué le port allemand de Cuxhaven à la fois par terre et "par air". Le Times triomphe à ce sujet : "Pour la première fois dans l'Histoire, des appareils aériens et sous-marins se sont trouvés engagés de part et d'autre." Le même jour, d'ailleurs, un Zeppelin jetait des bombes sur Nancy, tuait des femmes et des enfants. On songe alors à ce poème où le vieil Hugo ("Plein ciel", dans La Légende des siècles) annonçait à l'humanité un avenir meilleur par les ballons dirigeables :

    "Nef magique et suprême ! Elle a, rien qu'en marchant,
    Changé le cri terrestre en pur et joyeux chant,
    Rajeuni les races flétries,
    Etabli l'ordre vrai, montré le chemin sûr,
    Dieu juste ! et fait entrer dans l'homme tant d'azur
    Qu'elle a supprimé les patries." 

    Hélas ! Pauvre Hugo ! Pauvre poète de la démocratie !

    "A l'heure où nous sommes (1), il serait tellement facile que cela en deviendrait malséant de tourner en dérision l'ode au Zeppelin humanitaire et le pauvre poète (vates, poète, devin, aimait à dire Hugo) qui a lu de travers le livre de la destinée.

    Il y a dans la plupart de nos préfectures et de nos sous-préfectures une rue Michelet, comme une rue Victor Hugo, comme il y avait à Armentières une rue de l'Humanité, qui a été incendiée par les porteurs de Kultur. Supposons - et je serais bien étonné si, depuis l'invasion, la circonstance ne s'était pas produite, qu'un état-major allemand se soit installée dans une des rues du Michelet qui avait formé jadis ce voeu : "Dieu nous donne de voir une grande Allemagne !" Supposons un Zeppelin arrosant d'explosifs une des rues consacrées au poète qui a chanté la "nef magique et suprême", l'aéroscaphe du progrès... Je vois bien, dans le futur, les ironies de l'histoire. Pour le moment, nous n'avons pas le coeur à rire.

    Seulement, une chose nous frappe jusqu'à l'évidence. Combien ces prophètes de la démocratie, vénérés par elle, n'auront-ils pas obscurci la lucidité de la raison française et, par là, énervé les forces de notre pays ! Songez que Michelet, Hugo ont nourri de leur lait spirituel les hommes qui sont au gouvernement de la République, ceux qui siègent dans les Assemblées (sur tous les bancs, ou peu s'en faut). Après cela, on s'étonne moins que des avertissements aussi nets que ceux qui sont publiés au Livre jaune, que les rapports de M. Cambon et de nos attachés militaires n'aient eu, en somme, qu'aussi peu d'effets. Eh ! Tout un siècle, le siècle de Michelet, le siècle de Hugo, pesait sur l'esprit de ceux à qui la lecture de ces documents était réservée. Du romantisme politique qui s'était interposé entre les célèbres rapports du colonel Stoffel et Napoléon II, il subsistait, chez les dirigeants de 1914, un résidu assez fort pour jeter un voile sur les pressants avis qui venaient de Berlin."

    (1) : Jacques Bainville reprend ici un article qu'"il avait publié dans L'A.F.. Le thème réapparaît en conclusion de son Histoire de trois générations, publiée à l'été 1918.

     

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • Patrimoine • Éric Zemmour a raison d'écrire : « La langue française, chef-d'Œuvre en péril » !

    L'Académie française, l'un des derniers lieux où l'on veille à la beauté de notre langue

     

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpgAprès notre histoire, notre culture et nos paysages, les déconstructeurs s'attaquent à une autre borne séculaire de l'identité française : notre langue qui est un composant essentiel de notre liberté. Au nom du sacro-saint modernisme. « Toujours la même chanson » qui fait accepter n'importe quoi ! C'est ce qu'explique ici Éric Zemmour avec qui nous sommes cent fois d'accord. [Figaro magazine de vendredi 7 septembre]  LFAR    

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    Jacques Julliard : « La langue française, notre patrie commune »

    C'est la dernière histoire belge. Blague pas drôle. Blague de deux anciens professeurs wallons qui proposent de supprimer la règle de l'accord du participe avec l'auxiliaire avoir.

    Et aussitôt tout ce que le landernau parisien compte de progressistes d'enfiler joyeusement les perles de la bien-pensance linguistique: cette règle est trop compliquée ; les professeurs perdent un temps fou à l'enseigner ; un temps qu'on pourrait avantageusement consacrer à la littérature ; cette règle est un moyen de sélection professionnelle ; elle renforce les inégalités socio-culturelles.

    C'est toujours la même chanson. Il y a quelques mois, c'était au nom du féminisme qu'on voulait tuer la règle du « masculin l'emporte sur le féminin ». Cette fois, c'est au nom du rejet des discriminations (ce qui, dans la novlangue de la bien-pensance, vise les retards scolaires des enfants d'immigrés), que l'on veut abolir l'accord du participe passé (avec le complément d'objet direct placé avant le verbe avoir!). Au nom de la simplicité contre la complexité. De l'égalité contre l'élitisme. Du présent contre le passé. Des Modernes contre les Anciens.

    Ces offensives répétées ne doivent rien au hasard. Il s'agit pour nos déconstructeurs de détruire l'une après l'autre les bornes séculaires de l'identité française: langue, histoire, culture, paysages. Il s'agit de tout raser pour qu'il ne reste rien du « cher et vieux pays ».

    Les arguments avancés sont les mêmes qu'on présentait il y a quarante ans, lorsqu'on mit à bas l'exigence des dictées quotidiennes. Non seulement les professeurs n'ont pas consacré le temps libéré à la découverte de la littérature, mais on s'est aperçu que le délire orthographique des générations nouvelles entraînait un éloignement des grands textes.

    Le français est une langue complexe, et c'est ce qui fait son génie et son charme. C'est une langue élitiste et c'est pour cela qu'on doit en être fier. Il n'y a aucun courage à renoncer à ces vieilles règles désuètes, si ce n'est le courage de « mettre une claque à sa grand-mère », selon la célèbre expression de Karl Marx.

    XVM9a34f48a-aa0a-11e7-8403-06c244c9f37f.jpgNotre chère langue française est un chef-d'œuvre en péril. Les nouvelles générations - produits de l'éducation moderniste - ignorent, voire méprisent, l'orthographe ; et torturent cruellement une syntaxe qui ne leur a rien fait. La langue française n'évolue pas, elle se désagrège. On ne peut pas lire Voltaire, Rousseau, Hugo, Chateaubriand, Balzac, Stendhal ou Proust si on abandonne les contraintes syntaxiques, grammaticales et orthographiques, qu'ils ont respectées (qui s'accorde avec contraintes !). On les condamne à devenir des oripeaux glorieux d'un passé devenu illisible, à l'instar du français ancien du Moyen Âge. Le français connaîtra alors le destin de l'anglais, devenu « globish » à force de réductions, de simplifications, langue parlée par le monde entier mais devenue médiocre langage de communication, sabir d'aéroport et de grande surface comme il y a des « muzak » d'ascenseur. Mais c'est sans doute l'objectif.  

  • Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues !

    Aquarelle de l’artiste avignonnais Louis Montagné

     

    soleil.jpgRefuser que Maurras soit rejeté de Martigues sous divers prétextes, que sa maison du Chemin de Paradis, si chargée de symboles et d'histoire, soit interdite aux visiteurs, que l'accès en soit refusé même aux équipes de télévision et aux journalistes, que l'existence de cette maison puisse être menacée, le tout en raison du sectarisme d'une certaine partie de l'équipe municipale (communiste), nous paraît être un devoir et une urgence, non seulement envers la mémoire de Charles Maurras, mais surtout envers les lettres françaises et le patrimoine philosophique et politique de notre pays. Enfin, envers Martigues dont Maurras est l'un des fils les plus illustres.

    Lors d'un colloque à charge organisé à peu près sans public le 30 mai dernier au Mucem à Marseille, avec la participation d'un aréopage d'universitaires* proches de la mouvance municipale martégale citée plus haut, il a été affirmé que Maurras n'avait pratiquement pas vécu à Martigues et qu'il ne parlait pas le provençal ... Cette dernière assertion apparaît à proprement parler ridicule : Maurras, disciple et ami de Mistral, était majoral du félibrige. Il n'aurait pu l'être s'il n'avait pas parlé et écrit le provençal. Son oeuvre, de sa jeunesse à sa mort, illustre, en maints ouvrages, en prose ou en vers, l'histoire et les beautés de Martigues. Son renom immense au cours du XXe siècle a immanquablement rejailli sur Martigues. Nous y reviendrons, preuves à l'appui.  

    669518461.jpgNous élever contre ce sectarisme qui voudrait exclure Maurras - et sa maison - du patrimoine de Martigues nous paraît s'imposer comme une réaction d'honnêteté et d'intelligence. Cette question apartisanne - axée sur le seul respect dû à Maurras, à son oeuvre et à sa demeure de Martigues - ne devrait pas manquer d'être  posée, notamment dans la période préélectorale qui conduira aux municipales de 2020. Nous la posons et la reposerons, ici. Mais sans-doute sera-t-elle aussi soulevée sur place, sur le terrain à Martigues, en Provence et ailleurs. Souhaitons que ce soit de façon intelligente et constructive.  

    Tête_de_Charles_Maurras_dans_son_jardin_de_Martigues.jpgOn lira ou relira aujourd'hui le poème dédicatoire d'Anatole France écrit en guise de préface à la première édition du Chemin de Paradis, le premier livre de Charles Maurras, publié en 1894. Maurras a vingt-six ans, France est l'un des plus illustres écrivains du temps. Les eaux de lumière fleuries qu'il évoque en ouverture du poème, ce sont celles de Martigues. Le chemin de Paradis où se trouve la maison de Maurras les longe. A vingt-six ans, déjà, Maurras contribue à la gloire de Martigues. A suivre !  Lafautearousseau 

    * Jean-Louis Fabiani (sociologue), Bruno Goyet (agrégé et docteur en histoire), Sébastien Ledoux (historien), Florian Salazar-Martin (adjoint à la mairie de Martigues, délégué  à la culture). Modérateur : Eduardo Castillo (journaliste et écrivain)    

    Poème dédicatoire d'Anatole France en guise de préface à la première édition du Chemin de Paradis 

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    « Au bord des eaux de lumière fleuries,
    Sur l’antique chemin où le Vieillard des mers,
    Entre les oliviers de la Vierge aux yeux pers,
    Vit dans leur manteau bleu passer les trois Maries,
    Tu naquis. Ton enfance heureuse a respiré
    L’air latin qui nourrit la limpide pensée
    Et favorise au jour sa marche cadencée.

    Le long du rivage sacré,
    Parmi les fleurs de sel qui s’ouvrent dans les sables,
    Tu méditais d’ingénieuses fables,
    Charles Maurras ; les dieux indigètes, les dieux
    Exilés et le Dieu qu’apporta Madeleine
    T’aimaient ; ils t’ont donné le roseau de Silène
    Et l’orgue tant sacré des pins mélodieux,
    Pour soutenir ta voix qui dit la beauté sainte,
    L’Harmonie, et le chœur des Lois traçant l’enceinte
    Des cités, et l’Amour et sa divine sœur,
    La Mort qui l’égale en douceur. »  

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    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Nouvelle « affaire Maurras » : Pour en finir avec le temps où les Français ne s'aimaient pas ...

  • Livres • C'est la gauche qui a fait le fascisme

     
    Par Philippe Ménard
     

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    Les « antifas » sont des archi-sots. Ils l'ont toujours été.

    Frédéric Le Moal a livré une somme sur le fascisme dont le premier et immense mérite est de parler... du fascisme. Le fascisme italien. Le fascisme de Mussolini. Et Frédéric Le Moal pose une question simple : qu'est-ce que le fascisme ? Il y répond longuement. C'est un des fils de la Révolution française. C'est un socialisme. C'est un étatisme. C'est un totalitarisme. C'est une histoire violente et sanglante, où la haine du christianisme se mêle au nationalisme, le rejet féroce du libéralisme à l'amour de l'État. C'est une volonté de révolution permanente qui se radicalise sans cesse - mais échoue (heureusement) à devenir aussi puissant que le totalitarisme soviétique ou nazi. Car l'Église, la monarchie, les différences régionales d'une Italie à peine réunie, les forces conservatrices, en un mot, lui ont fait barrage, outre que la personnalisation du pouvoir, tout entier incarné par Mussolini, lui a été fatale une fois le dictateur déchu (1943). Et la guerre n'a pas aidé.

    L'auteur non seulement raconte par le menu la progression totalitaire du mouvement puis du gouvernement, sur plus de vingt ans, mais en plus cite abondamment les oeuvres du Duce, les journaux du parti : ce qu'il dit de la nature profondément révolutionnaire du fascisme n'est pas une reconstruction idéologique a posteriori mais le lent et véridique dévoilement du vrai fascisme, tel qu'il a été, enfin débarrassé des oripeaux réactionnaires dont l'a affublé le communisme antifasciste. Ce que l'insulte « fasciste » recouvre aujourd'hui, de même que son grotesque doublon, les « antifas » (aux méthodes précisément fascistes), est l'inverse de la réalité vécue par les Italiens. Le fascisme, progressiste, anticapitaliste, antisémite, anticlérical (et même anticatholique), antibourgeois, antidémocratique, rêvant de forger un homme nouveau, le fascisme est de gauche. De Gaulle, Poujade, Trump, Sarkozy, Le Pen, Bush, Poutine et Chirac (pour reprendre et compléter la plaisante liste que dresse l'auteur) sont aussi fascistes qu'ils sont sardines à l'huile.

    Revenons sur quelques point cruciaux de l'histoire que nous raconte l'auteur. Tout d'abord, le Mussolini socialiste se transforme naturellement en Mussolini fasciste, sans se renier en rien. C'est l'époque où tous les socialismes tendent au totalitarisme, remède pervers aux désillusions libérales - déjà ! Ensuite, c'est la Révolution française qui met en place un paradigme redoutable : l'absolutisme du pouvoir politique et le contrôle total que l'État doit exercer sur la vie des citoyens, le culte d'une nation sacrée à laquelle on doit une absolue obéissance, la régénération nécessaire du peuple par la contrainte. La Révolution informe le fascisme. C'est d'ailleurs l'accomplissement d'une épiphanie révolutionnaire qui pousse l'Italie dans les bras de l'Allemagne nazie. Enfin, il a existé des fascismes tant les courants étaient nombreux mais tout tendait vers le Duce. L'incarnation du fascisme dans l'icône Mussolini, aussi risible que les photos de Poutine torse nu, a sans doute été aussi perverse dans ses effets ; le pape Pie XI l'avait averti (p. 243) : « Dites de ma part à M. Mussolini que sa façon de se diviniser me déplaît et lui fait du mal [...I Faites-lui comprendre, en mon nom, que Notre Seigneur est le seul Dieu. Il ne pourrait donc être qu'une idole, un fétiche, ou un faux dieu ou, au maximum, un faux prophète. Invitez-le, toujours de ma part, à se rappeler que les peuples, les foules, tôt ou tard finissent par abattre les idoles. » Frédéric Le Moal raconte magnifiquement l'ascension et la chute de Mussolini, en éclairant ce destin à la lumière des convictions politiques, de l'idéologie. Le fascisme est bien mort, conclut-il. Mais, ajoute-t-il, « ce qui perdure, en revanche, c'est la tentation de remodeler l'être humain, de le transformer en fonction d'une idéologie, de l'émanciper de sa propre et inaliénable nature. »   

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    HISTOIRE DU FASCISME,
    Frédéric Le Moal,
    Perrin, 2018,
    426 pages, 23 €

     

    Debray Les Baux.jpgA lire dans Lafautearousseau la suite magistrale de Pierre Debray ...

    Maurras et le Fascisme  [1]  [2]  [3]  [4]  [5]  [6]  [7]  [8]   [9]  [10]

  • Livres • Destin français, d’Éric Zemmour

     

    Par Gabrielle Cluzel  

    C'est une intéressante recension du dernier livre d'Eric Zemmour que Gabrielle Cluzel nous donne ici. [Boulevard Voltaire, 18.09].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

     

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    L’œuvre d’Éric Zemmour est un peu comme Star Wars : elle a commencé par la fin, et ce n’est qu’ensuite que l’on comprend, en revenant aux sources. Après Le Suicide français, voici Destin français, magnifique fresque historique qui tient de Bainville, de Castelot, de G. Lenotre, de Bordonove et n’est à la fois rien de tout cela. C’est l’Histoire de France incarnée, spirituelle, prophétie biblique : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées… » Le péché originel des parents sera expié par les fils. « L’Histoire ne repasse pas les plats », disait Céline, mais elle accommode les restes, pour les servir des siècles plus tard : « La France semble condamnée à revivre sans cesse la même histoire, à revivre sans cesse les mêmes passions délétères. »

    Zemmour compare la France à une mourante qui verrait défiler devant ses yeux toute sa vie : « Elle semble repasser par toutes les étapes de son existence millénaire. »

    Chaque chapitre est peu ou prou consacré à une figure emblématique – Clovis, Saint Louis, François Ier, Richelieu, La Pompadour, Robespierre, Napoléon, Clemenceau, Pétain, de Gaulle… – dont le destin s’est un moment confondu avec celui de la France, et dont le courage ou la pusillanimité, la clairvoyance ou l’aveuglement, la détermination ou la légèreté ont infléchi le cours de la vie de nos aïeux, et le cours de la nôtre qui lui est indissolublement lié.

    Il est des livres succincts dont on dit, riant, que s’ils tombent, ils ne risquent pas de vous casser le pied… Méfiez-vous de ne pas laisser choir celui-ci. Et pourtant, aucune longueur. Le livre est lourd mais la plume légère.

    Éric Zemmour l’a dédié à ses parents, et c’est à eux qu’il consacre les première pages, surprenant ses lecteurs qui le savent peu prompt à s’épancher – la proximité de Christine Angot, sur les plateaux, l’a sans doute vacciné. C’est qu’ils sont l’alpha et l’omega de ce bouquin-là : il leur doit son inextinguible fibre française. Pieds-noirs, descendants de Berbères soucieux de faire à Rome comme les Romains (donc, de donner des prénoms « du calendrier » à leurs enfants – confer une controverse récente), ils s’agacent de s’entendre qualifier de « juifs de France » quand ils se considèrent « Français juifs ».

    Éric Zemmour opte résolument pour le roman national, mais un roman qui ne s’inscrirait pas comme le Lavisse dans le courant romantique mais serait résolument réaliste : le féminisme beauvoirien tel que présenté par Éric Zemmour a quelque chose de bovarien, Simone aurait dû s’appeler Emma, James Rothschild a les traits de Nucingen et l’Italienne Catherine de Médicis les états d’âme d’une héroïne de Stendhal. Il les décrit comme ils sont, sans les noircir ni les idéaliser. Le manichéisme ne passera pas par lui et les titres des chapitres respectivement consacrés à Pétain et de Gaulle – « L’homme qu’il faut détester », « l’homme qu’il faut aimer » – parlent d’eux-mêmes. Il sort même du placard de grands oubliés, depuis longtemps remisés parce que trop étrangers à l’esprit du temps pour pouvoir être compris : qui connaît encore Bossuet, dont Zemmour écrit pourtant qu’il « réussit dans une langue d’une pureté inégalée la synthèse française du quadrilatère européen des racines juives, chrétiennes, grecques et romaines ». Qui sait encore que le comte de Chambord, par ce drapeau blanc dont il a fait « le test de sa liberté », a signé un « échec emblématique, matriciel même pour la droite française », « [annonçant] les défaites à venir pour pour ce courant conservateur ».

    On dit d’Éric Zemmour qu’il est misogyne ; il est surtout misanthrope. Atrabilaire amoureux d’une France volage, futile, mondaine, inconséquente et belle comme pas deux, dont il voit avec une acuité féroce tous les travers qui la font courir à sa perte mais dont il ne peut se déprendre. Et nous avec lui.   

    Ecrivain, journaliste
    Son blog
  • Enracinement • Patriotisme

     

    par Claude Wallaert

     

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    L’espace politico-médiatique est envahi par la République et ses prétendues valeurs centrées sur un catalogue de principes abstraits dérivés de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

    Essayez de dire à des jeunes gens de vingt à trente ans, même charmants et pleins de bonne volonté, que la République est un accident de l’histoire de France : presque à chaque fois, vous verrez leurs yeux s’emplir de réprobation stupéfaite. C’est qu’en effet, la République est la référence suprême de leur conscience politique, et la France n’est tout au plus qu’une entité géographique, fruit d’une histoire qu’en général ils ne connaissent pas ou très mal, par morceaux épars fortement teintés de pseudo-culture marxisante.

    Mais, fort heureusement, cette imprégnation néfaste des esprits n’est pas totalement victorieuse : il existe des agents « résistants » tels que les liens familiaux, l’expérience des aînés et, bien sûr, ce qui subsiste du socle chrétien de notre nation. Ce terreau bienfaisant nourrit en particulier un certain nombre de catégories professionnelles dont la raison d’être dépasse par essence le banal et vulgaire utilitarisme ; c’est le cas par exemple du personnel médical, des enseignants dévoués à leur tâche (si toutefois ils ne sont pas trop « idéologisés »), des militaires, de certaines associations… Sans oublier le paradoxal et mystérieux engagement des prêtres et des moines contemplatifs. En effet, l’activité de ces personnes favorise des rapports à autrui faits de compétence, de générosité, de capacité d’écoute, de don de soi, voire d’abnégation, dispositions essentiellement subversives par rapport à l’intellectualisme stérile du rousseauisme et aux spéculations du libéralisme marchand.

    L’émotion provoquée par la mort héroïque du colonel Beltrame est un signe patent de cette subversion bienfaisante ; « son sacrifice nous oblige », a dit Emmanuel Macron lui-même lors de son hommage prononcé aux Invalides. Nous oblige, comme « noblesse oblige ». Sacrifice qui réveille notre part de patrie, laissée plus ou moins endormie dans une chambre oubliée. Sacrifice qui, loin d’écraser, rend libre, car il est porteur de cette vérité qui donne du sens à la vie, fût-elle des plus ordinaires.

    Le chevalier d’Assas mourut à la bataille de Clostercamp, en 1760, pendant la guerre de Sept ans ; envoyé en reconnaissance à l’aube, il était accompagné par le sergent Dubois de sa compagnie du Régiment d’Auvergne ; surpris et cernés par l’avant-garde ennemie, ils sont menacés de mort s’ils donnent l’alerte ; et c’est le fameux cri : « À nous, Auvergne, c’est l’ennemi ! ». Le sergent est tué aussitôt. Blessé mortellement, le chevalier répéta plusieurs fois avant de succomber : « Enfants, ce n’ai pas moi qui ai crié, c’est Dubois. » Héroïsme de l’humble sergent, noble élégance de son chef.

    Dans cette histoire, comme dans celle du colonel Beltrame, la France est là, comme elle est présente dans la surnaturelle audace de Jeanne face à ses juges, dans l’extraordinaire abnégation du poilu de Verdun, et dans la vie secrète et donnée au sein des monastères ; cet héritage nous oblige en effet, et dans une dimension totalement absente de celui de la Révolution. 

  • Action française : CMRDS 2020.

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/universite-dete-cmrds/

    Le CMRDS 2020 approche rapidement. Cette année, l'équipe dirigeante des études aura à sa tête Pascal Cauchy, professeur agrégé d'histoire, maître de conférences à Sciences Po et Secrétaire général adjoint du Comité international des sciences historiques. Il sera assisté par Francis Venciton, secrétaire-général adjoint. Depuis un an, ils ont organisé un programme ambitieux pour la jeunesse d'AF.
     
    Le camp Maxime se déroulera du 16 au 23 août , sur le thème : "Servir l’État ? Servir la France". Jamais cette “haute idée” n’a été tant malmenée que ces dernières décennies. Il faut se rappeler les missions premières de l’État. Les retrouver sous les cendres d’une histoire contradictoire, à la fois trop jacobine et trop diluée par l’Europe bruxelloise. Cela ne va pas ! Les Gilets jaunes, par leur émotion spontanée, l’ont bien rappelé avec une juste vigueur.  Le Camp Maxime Real del Sarte 2020 remet l’État au cœur de nos discussions, et le place au cœur de ce qu’il n’a jamais cessé d’être, depuis mille ans, une condition d’être de la France : Refondons l’ État sans Étatisme !
     
    Pour la troisième édition, un camp des familles se déroulera du mercredi 19 (soir) au dimanche 23. Les adultes sont conviés à participer aux conférences magistrales et les enfants ont leurs propres programmes (avec un livret de camp spécial enfant !) de 3 à 13 ans ! L'an dernier pas moins de 28 enfants sont passés à ce camp !

    Samedi 22 août, l'Université d’été est ouverte à tous ! Cette journée de réflexion aura pour thème "La cause du peuple" sous la forme de tables rondes.
     
    Anciens du CMRDS, militants, adhérents, sympathisants ou simples curieux, nous vous attendons !
    N'hésitez pas à relayer ce courriel à vos amis et familles.
    Je compte sur vous,
    Belle vie !
    François Bel-Ker

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    Date / Heure
    Date(s) - 16/08/2020 - 23/08/2020
    15h00 - 10h00

     

    Servir l’État? Servir la France

    Du 16 au 23 Août , Camp de formation Maxime Real Del Sarte (CMRDS), réservé aux étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15-35 ans).

    « Nous voulons prendre le pouvoir et remettre le Roi sur le trône, mais après ? Quelle place donner aux administrations dont certaines sont issues d’ancien régime ? »

    La justice, la santé, la finance, la sécurité extérieure et l’enseignement, traités au regard de l’Histoire, de l’actualité et  du royalisme auquel nous aspirons !

     

    Au programme :

    -Conférences magistrales
    -Cercles d’étude
    -Ateliers pratiques
    -Sport
    -Camaraderie

    Samedi 22 Août, Université d’été ouverte à tous ! Journée de réflexion autour de tables rondes : militants, adhérents, sympathisants ou simples curieux nous vous attendons !

     

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Date :

    -CMRDS du 16 au 23 Août 2020

    -UDT le 22 Août 2020

    Lieu : Château d’Ailly, 42120 Parigny, à 5km de la gare SNCF de Roanne ( navettes organisées)

     

    Tarifs préférentiels!

    -Pour les adhérents de La restauration Nationale !

    -Pour toutes inscriptions avant le 31 Juillet : 100 € (adhérents) / 130 € (non adhérents)

    https://www.facebook.com/events/278472006697385/

     Renseignements : cmrds@actionfrancaise.net

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  • L'Afrique Réelle n°128 - Août 2020, par Bernard Lugan.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

    Sommaire

    Dossier : Le volcan éthiopien
    - L’Ethiopie à la croisée des chemins (1991-2020)
    - La mosaïque ethnique éthiopienne
    - La question  Oromo

    bernard lugan.jpgDossier : Congo, l’injustifiable repentance belge
    - Si la Belgique doit s’excuser de quelque chose, c’est d’avoir accordé l’indépendance trop tôt et trop rapidement au Congo
    - La démocratie ethnique congolaise
    - La Belgique doit-elle demander pardon d’avoir combattu les esclavagistes ?
    - La Belgique n’a pas pillé le Congo
    - L’immense œuvre coloniale belge au Congo


    Editorial de Bernard Lugan

    Les Oromo finiront-ils par détruire l'Ethiopie ?

    Les évènements qui secouent actuellement l’Ethiopie démontrent une fois de plus qu’en Afrique, si l’ethnie n’explique pas tout, rien ne s’explique sans elle. 
    En effet, voilà un vieil Etat mosaïque jadis rassemblé par les Amhara auxquels, en 1991, ont succédé les Tigréens, et qui voit aujourd’hui s’opposer de nouveau ses ethnies. A telle enseigne que l’existence même du pays est menacée. 
     
    Et que les idéologues de l’africanisme français ne viennent pas nous dire une fois de plus qu’il s’agit là du résultat de la colonisation. Hormis une plus que brève parenthèse italienne de six années, l’Ethiopie ne fut en effet jamais colonisée. 
    Quant à l’actuelle revendication des Oromo (environ 40% de la population), ceux qui étaient péjorativement appelés Galla, elle résulte d’invasions ayant débuté au XVIe siècle.
    Avec sagesse, les autorités éthiopiennes des années 1990 avaient tenté de régler la question ethnique minant le pays au moyen d’une constitution ethno-fédérale. Durant deux décennies, l’expérience sembla réussir. Mais dès 2012, après la mort de Mélès Zenawi, le leadership des Tigréens fut contesté et, depuis, l’unité du pays est de nouveau menacée. Or, l’Ethiopie est la clé de voûte de la stabilité d’une région stratégique dans laquelle se superposent les conflits.
     
    RDC : Les conséquences d'une indépendance bâclée
     
    En 1960, cédant à la panique et ne tenant aucun compte de l’hétérogénéité ethnique et des définitions fédérales du Congo telles qu’elles étaient pourtant clairement apparues lors des élections législatives (voir le tableau page 17 de ce numéro), les autorités belges de l’époque remirent de fait le pouvoir à Patrice Lumumba, un leader centralisateur. Comme il n’avait derrière lui que 31% des électeurs des partis congolais qui étaient tous des partis ethniques, les 69% de fédéralistes entrèrent en rébellion. Ce fut alors la désintégration de ce qui avait été le prospère Congo belge. 
     
    Là est le péché originel dont la RDC ne parvient pas à se libérer. Et de cela, la Belgique est effectivement responsable. 
    Non d’avoir colonisé le Congo qui fut, comme cela est montré dans ce numéro une colonie modèle contrairement à ce que les culpabilisateurs professionnels tentent de faire croire, insolitement soutenus en cela par les insensés « regrets » du roi des Belges (voir mon communiqué du 2 juillet dernier).
     
    Ethno-masochisme 
     
    Emmanuel Macron a chargé  Benjamin Stora, spécialiste de la transposition en langue française de l’histoire officielle algérienne, d’une mission « sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». A quand une mission destinée à dresser le bilan du communisme confiée au journal L’Humanité ? Pour la réfutation de l’histoire de l’Algérie écrite par le FLN et popularisée en France par Benjamin Stora, voir mon livre Algérie l’histoire à l’endroit.
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Les Parfums.

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    Au cinéma : Les Parfums, un film réalisé par Grégory Magne, avec Emmanuelle Devos (le nez, Anne Walberg), Grégory Montel (le chauffeur, Guillaume Favre), Gustave Kervern (le patron de Guillaume, Arsène), Sergi Lopez (le professeur Patrick Ballester), et Zélie Rixhon (la fille de Guillaume, Léa).

    guilhem de tarlé.jpgLes Parfums… D’aucuns diraient que je n’étais pas « au parfum » puisque je ne savais rien de ce que j’allais voir, alléché seulement par l’odeur du cinéma dont le confinement – et le nouveau conseil municipal anti éolien – m’avaient privé trop longuement.
    En fait, c’est l’histoire d’un « nez »,

     

    « Pour un parfumeur, quelle enseigne !»
                                                                       (Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand)

    L’histoire d’une femme (magnifique) qui utilise son odorat comme outil de travail quotidien, et en ce sens cette réalisation est un docu fiction très intéressant.
    Mais il y a quelque chose de plus dans cette production, dont on pardonnera quelques longueurs et la relation parfois artificielle qu’Anne Walberg entretient avec son chauffeur… Dommage parce que le dialogue entre ces deux personnages nous les montre tour à tour comme professeurs de savoir-vivre, qui change du libertarisme politiquement correct des propagandes habituelles :  « il faut savoir dire s’il-vous-plaît ou merci », « les personnes ne sont pas qu’odeur, il faut savoir les regarder », « pour faire plaisir à votre fille, ne lui donnez pas ce qu’elle veut, mais montrez-lui  ce que vous aimez et qu’elle ne connaît pas… Elle se souviendra que c’est vous qui le lui avez fait découvrir », etc.

    Une bonne leçon d’éducation très saine, véritablement « citoyenne » - pour reprendre le vocabulaire révolutionnaire des politiciens et leurs valets médiatiques - à telle enseigne que la critique est négative dans le quotidien Libération.
    C’était bon signe !

    Mais cette réalisation – je le répète – a encore quelque chose de plus… qui est la prestance et le jeu d’une Emmanuelle Devos éblouissante et distinguée, devant laquelle je suis resté en pâmoison durant toute la séance. Elle est, à elle seule, une raison suffisante d’aller voir ce film.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

  • Action française • Images du 1er Rassemblement Royaliste de Montmajour le 8 juin 1969

     

    3578948983.jpgVoici quelques images du premier rassemblement royaliste de Montmajour, il y a près de cinquante ans, le 8 juin 1969. Images fort anciennes, donc. Elles n'ont pas la qualité technique d'aujourd'hui. Il s'agit plutôt d'un document d'archives, à regarder comme tel. Précieux parce qu'il restitue un moment d'histoire du royalisme français, un instantané de l'histoire de l'Action française, au sortir des événements de mai 68. Et à la fin de l'ère gaulliste.  LFAR  

     

    Rassemblement Royaliste Montmajour 1969 - Lafautearousseau- Vimeo 

     

    Après les désordres de mai 68, l’Action Française apparaît comme le seul mouvement à pouvoir contrer le marxisme tout en contestant le système dans ses bases mêmes. Réunions publiques et meetings s’enchaînent pendant toute l’année. On utilise les affiches, les tracts et tous les moyens de communication de l’époque. L'Action française multiplie les activités et se fait entendre partout. 

    581613045.jpgEt les royalistes provençaux décident d’organiser un rassemblement royaliste qui a lieu le 8 juin 1969 à Montmajour, dans le majestueux site de l’abbaye du même nom, près d’Arles, près de la Camargue, près de la Vendée provençale. 

    Des milliers de tracts et d’affiches sont diffusés dans toute la Provence et l’action porte ses fruits. Le jour dit, le public est nombreux à se rassembler sur le plateau de Montmajour. 

    Le site a été préparé par les responsables et les militants de l’Union Royaliste Provençale. Les orateurs annoncés sont présents. 

    Les journalistes sont frappés de voir les visiteurs et les militants tirer à la carabine sur Marianne et sur les politiciens du moment. Certains quotidiens en feront leur titre. 

    Des panneaux d’information montrent l’intensité militante de l’année écoulée. 

    La réunion est ouverte par Pierre Chauvet, président de l'Union Royaliste Provençale, qui lit les nombreux messages de soutien reçus. 

    Xavier Vallat dénonce la stupidité du suffrage universel appliqué à la désignation du chef de l’Etat. 

    Pierre Pujo, directeur d’Aspects de la France, l'hebdomadaire de l'Action française, pointe les échecs désastreux des diverses républiques. 

    Hilaire de Crémiers rappelle que nous sommes royalistes parce que nous en avons assez du pouvoir de l’Argent et que nous voulons que le travail français soit protégé. 

    Pierre Debray dénonce la technocratie au pouvoir qui veut détruire la France pour réaliser son rêve européiste. 

    Gérard de Gubernatis appelle chacun à l'engagement, dans la ligne de l'Action française et l'esprit des camelots.

    Ce rassemblement sera le premier de trente-cinq autres couvrant une large plage de l'histoire de l'Action française. 

    Quelques personnalités ou militants reconnaissables par ordre d'apparition dans ce document ...

    Jacques Davin - Thierry Laurens - Fabrice O'DRISCOLL - Jean LAVOËGIE - Alain BOURRIT - Xavier Vallat - Gérard LECLERC - Pierre DEBRAY - Didier ARNOUX - Pierre CHAUVET - Suzanne IMBERT (Reine du Félibrige, à la tribune avec Xavier VALLAT) - Pierre PUJO - Hilaire de CREMIERS - Gérard de GUBERNATIS - Bernard LUGAN - Patrice BERTIN.

    Lire aussi sur Lafautearousseau ...

    Action française • A propos d"une affiche qui devint un symbole

    Symboles & Traditions • Les tee-shirt du service d'accueil des rassemblements royalistes en Provence

  • Congo : les regrettables « regrets » du roi des Belges, par Bernard Lugan.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

    Le mardi 30 juin 2020, pliant à son tour sous l’air du temps, le roi des Belges a présenté « ses plus profonds regrets pour les blessures infligées lors de la période coloniale belge au Congo ». Des « regrets » qui n’avaient pas lieu d’être. Pour au moins quatre  raisons principales : 

    bernard lugan.jpg1) En 1885 quand fut internationalement reconnu l’État indépendant du Congo (EIC), les esclavagistes zanzibarites dépeuplaient tout l’est du pays. Ayant largement franchi le fleuve Congo, ils étaient présents le long de la Lualaba, de l’Uélé, dans le bassin de la Lomami, un des affluents majeurs du Congo, et ils avaient quasiment atteint la rivière Mongala.
    Dans cette immense région, de 1890 à 1896, au péril de leur vie, de courageux belges menèrent la « campagne antiesclavagiste ». Au lieu de lassantes et injustifiables excuses, c’est tout au contraire la mémoire de ces hommes que le roi des Belges devrait célébrer. Parmi eux, les capitaines Francis Dhanis, Oscar Michaux, van Kerckhoven, Pierre Ponthier, Alphonse Jacques, Cyriaque Gillain, Louis Napoléon Chaltin, Nicolas Tobback et bien d’autres. Pour avoir voulu arracher les malheureux noirs aux esclavagistes musulmans venus de Zanzibar et de la péninsule arabe, Arthur Hodister et ses compagnons ainsi que le lieutenant Joseph Lippens et le sergent Henri De Bruyne furent massacrés. Les deux derniers eurent auparavant  les mains et les pieds coupés par les esclavagistes. Leurs statues vont-elles être déboulonnées ? Probablement, tant l’ethno-masochisme des Européens semble être sans limites.


    2) Dans le Congo belge les services publics fonctionnaient et des voies de communication avaient été créées à partir du néant, tant pour ce qui était de la navigation fluviale, que des voies ferrées, des aérodromes ou des ports. Quant au réseau routier, il était exceptionnellement dense, des pistes parfaitement entretenues permettant de traverser le pays d’ouest en est et du nord au sud en toutes saisons. Après l’indépendance, ces voies de communication disparurent, littéralement « mangées » par la brousse ou la forêt.

    3) La Belgique n’a pas pillé le Congo. Et pourtant, cette colonie fut une de celles dans lesquelles  les profits  furent les plus importants. Mais, à partir de 1908, les impôts payés par les consortiums et les privés furent en totalité investis sur place.  Le Congo belge pouvait donc subvenir à ses besoins, le plan de développement décennal ainsi que les investissements étant financés par les recettes locales tirées de l’impôt des grandes sociétés.


    4) Parmi toutes les puissances coloniales, la Belgique fut la seule à avoir défini un plan cohérent de développement de sa colonie en partant d’une constatation qui était que tout devait y être fait à partir du néant. En matière d’éducation, la France et la Grande Bretagne saupoudrèrent leurs colonies d’Afrique sud-saharienne tandis que la Belgique choisit de procéder par étapes et de commencer par bien développer le primaire, puis le secondaire et enfin seulement le supérieur. Mais, pour que ce plan puisse être efficace, il lui fallait encore une certaine durée. Or, il fut interrompu par l’indépendance alors qu’il fallait à la Belgique au moins deux décennies supplémentaires pour le mener à son terme.


    Alors, certes, il y eut une période sombre dans l’histoire de la colonisation belge, avec une politique d’exploitation fondée sur le travail forcé et dénoncée en 1899 par Joseph Conrad dans son livre « Au cœur des ténèbres ». Mais ce ne fut qu’une parenthèse de quelques années. A partir de 1908, le Congo rentra en effet dans l’Etat de droit et ses ressources ne servirent plus qu’à sa mise en valeur.

    Voilà pourquoi, en plus d’être regrettables, les « regrets » du roi des Belges sont une insulte à de grandes figures belges et à l’Histoire de son pays.

    Pour en savoir plus, voir mon livre Histoire de l’Afrique des origines à nos jours, pp 552-555 et 701-715.

  • Laissez les morts déterrer les morts, par Jacques de Guillebon.

    Source : https://lincorrect.org/

    Oignez vilain, il vous poindra, avertissait le sage Ancien Régime. Libérez les masses de leur servitude, elles vous réduiront bientôt en esclavage. En vérité, rien de neuf, il y plus de deux cents ans, la première révolution, la française, la nôtre, avait déjà démontré combien à renverser un ordre, même pour partie injuste, on courait le risque de la violence sans but, de la libération des chaos mimétiques que René Girard a si bien décrits, après le pressentiment qu’en avait de Maistre ; deux cents ans de révolution comme processus, comme idéologie, ont semé le meurtre, le sang, l’horreur, le saccage, la sédition, le massacre, et l’extermination, culminant dans le stalinisme et l’hitlérisme.

    1.pngMalgré 1948 et sa déclaration des droits de l’homme, l’instinct satanique qui monte le frère contre le frère au nom de la libération, s’il avait quitté provisoirement les rivages du monde occidental, saccageant à leur tour toutes les Asie, Amérique du sud et Afrique, n’a jamais déserté le monde. Il nous revient aujourd’hui comme un boomerang, comme une seconde vague de virus.

    Ils ne vont pas seulement déboulonner des statues (ces objets qu’ils prennent pour des totems anciens) : demain, ils iront déterrer les morts.

    Ceux que nous avons libérés hier, ceux même à qui nous n’avons jamais rien fait, jamais connus, viennent nous chercher des noises et réclamer des comptes. Quels comptes? On ne le saura jamais; on sait seulement qu’ils ont envie d’être des victimes et qu’on a une putain de sale gueule de coupables.

    L’avons-nous bien mérité? Pas vraiment. D’abord, parce que, répétons-le pour la millième fois nul ne mérite ni n’hérite des péchés de ses pères; ensuite, simplement parce que dans ce processus sont inextricablement emmêlés bien et mal – comme toujours dira-t-on en première lecture, mais non, parce que l’universalisme qu’a répandu le christianisme n’étant pas seulement un bien, mais un sur-bien, si l’on ose dire, le mal qui lui a répondu est aussi devenu un sur-mal: l’enjeu est donc supérieur, il s’agit de dire qui a le droit de vivre et qui ne l’a pas. Inouï renversement mimétique puisque c’était de cette domination que l’universalisme romain (dans les deux sens de Rome) nous avait délivrés. Qui veut faire une victime l’accusera d’abord d’avoir fait elles-mêmes des victimes. C’est le secret de ce renversement.

    En témoigne la soudaine passion d’histoire qui saisit nos contemporains: trouver les racines du mal semble la dernière libido de ces prétendus progressistes. Leurs regards sont entièrement tournés vers le passé et l’histoire que nous avions inventée, nous autres chrétiens, comme science des événements, devient la matière de notre condamnation. Ils ne vont pas seulement déboulonner des statues (ces objets qu’ils prennent pour des totems anciens) : demain, ils iront déterrer les morts. Pas la peine d’être grand clerc pour le savoir, encore une fois la révolution française y avait déjà procédé. Tout grand homme sera exhumé, exhibé en place publique pour un vaudou collectif, souillé et jeté au mieux en fosse commune. Ce sera le grand sabbat des sorcières, la transe absolue, le déchaînement luciférien, le Walking Dead général.

    Face à cet immense, terrible et grotesque tourniquet de l’histoire, où les enfants de rien entendent nous condamner éternellement pour avoir inventé le temps, il n’y a bien entendu pas à reculer. Plus, il n’y a surtout rien à lâcher, à ne pas reculer d’un pouce, à ne pas céder d’une lance comme dit l’enfant Vivien dans la chanson de Guillaume. Ils nous traiteront de tous les noms, nous saliront, tenteront de nous effacer. Mais ils ne savent pas qui nous sommes et c’est pourquoi ils perdront. Parce que ce nous que nous employons n’est pas l’homme-blanc-dominateur on ne sait quoi: ce nous est celui qui rassemble tous les êtres humains réellement libérés, par le christianisme couplé à la raison. Ce nous englobe autant le paroissien de la mission du Congo que la vieille annamite marmottant ses prières, autant le Russe à longue barbe que l’Alakaluf raspaillen. Ce nous est le nom des vivants, qui n’enterrent ni ne déterrent leurs morts, mais sont le témoin conscient d’une longue succession de sauvés.

  • Lettre Ouverte à Monseigneur le Comte de Paris, par Guy Adain.

    Monseigneur,

    Votre royaume est en péril, il est mené à vau-l’eau par des

    « Ponce Pilate » qui s’en lavent les mains, et nous incitent à faire de même.

    Bien sûr vous n’êtes responsable en rien des errances diverses des nombreux gouvernements et régimes qui se succèdent et régissent la France comme une calamiteuse entreprise. La France n’est pas une république, c’est la République qui se veut Français !

    Mais, en êtes-vous dédouané pour autant ?

    Dans le coffre de votre héritage, il y a le sceptre et la couronne du Roi qui vous reviendraient ; objets inanimés certes, mais qui racontent une histoire…

    Qui racontent l’Histoire de France !

    Sont-ils faits pour être des pièces de musée ? Ne devraient-ils pas servir à nouveau ?

    Ils me font penser à l’épée d’Arthur plantée jusqu’à la garde dans l’enclume. Ils sont les lumignons qu’on ne doit pas mettre sous le boisseau…

    L’épée enfoncée dans sa gangue de métal a eu de nombreux soupirants volontaires pour l’y enlever, mais personne n’y est arrivé !

    Et si vous essaieriez, Monseigneur ?

    D’accord, il faut trouver l’enclume, autant chercher Le Graal, et en France aujourd’hui, ce n’est pas si simple !

    « Celui qui ôtera l’épée de l’enclume sera le Roi ! » Y avait-il inscrit !

    Vous êtes ce Roi, Monseigneur, il vous faut juste retirer l’épée !

    Personne d’autre ne peut le faire que vous ; les temps sont arrivés d’être ce Roi en devenir, il faut y croire, il faut oser, c’est votre foi inébranlable qui activera La Providence ; le Royaume de France est là sous vos pieds ! Vous êtes le lien avec le Ciel.

    Les Peuples de France attendent, ils n’en peuvent plus d’attendre, soyez l’Homme Providentiel qu’ils espèrent !

    Ils ne viendront pas vous chercher :

    « Seule ta destinée te cherchera et te trouvera ! » Est-il écrit dans le Grand livre de la Sagesse.

    Monseigneur, vous êtes ce Roi d’avenir, il vous faut trouver la pierre et l’enclume, tirer l’épée scellée dans l’enclume et être que ce Roi que personne n’attend mais que tout le monde espère sans l’admettre ni le savoir !

    Il est temps, Monseigneur, temps de relever le défi, temps de faire mentir l’histoire officielle des Lumières, temps de la seconde Renaissance.

    Votre Père, Monseigneur, a sanctifié cette date du 21 Janvier en rappelant le martyr de Louis XVI.

    La boucle est bouclée, « Tout est achevé ». La Révolution est complète, une nouvelle ère peut commencer pour la France, vous ouvrez, Monseigneur, une page vierge.

    Le pays redevient royaume, « pour sa plus grande gloire, et le succès des armes de la France. »

    Dites la route , Monseigneur !

    Dites comme votre ancêtre Henri IV :

    « Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de lhonneur. »

     

    Vous êtes, Monseigneur :

    « le maître de ce serviteur qui viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas. » (Sic)

     

    Entendez, Monseigneur, la prière inaudible des Gens de France, et la supplique d’un de vos sujets.

     

    Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de ma très respectueuse considération.

     

    Guy Adain

    18/07/2020

  • Macron chez Brut : plus communautariste que jamais, par Georges Michel.

    L’interview d’ à Brut fera date. Comme on dit, et sans mauvais jeu de mots, ce fut du brutal. À moins d’un an du début de la campagne présidentielle, on ne peut d’ailleurs que recommander l’écoute de cet entretien, notamment pour tous ceux qui, à droite, sont frappés de strabisme macronien.

    10.jpegPour la faire courte, Emmanuel Macron entérine le fait qu’une société multiculturelle s’installe en France et il se fait le gentil accompagnateur de ce mouvement.

    On avait déjà bien compris que le grand remplacement du mot « communautarisme » par « séparatisme » n’était pas une coquetterie sémantique. N’était-ce pas, en quelque sorte, laisser la porte ouverte à la reconnaissance, un jour ou l’autre, de communautés dans une République pourtant constitutionnellement indivisible ? Constitution qui reconnaît l’égalité de tous les citoyens (les citoyens, pas les autres, stricto sensu) sans distinction d’origine, de race ou de religion.

    Or, que nous dit le président de la République, garant des institutions, durant cette interview ? « Il y a toute une part de notre Histoire qui parle à une jeunesse qui est noire ou maghrébine, et ils sont nos héros. Simplement, on ne les a pas reconnus, on ne leur a pas donné une place. » Et cette jeunesse ayant des origines asiatiques, « polak » ou « rital », etc., elle n’a pas droit à ses héros, elle aussi ? Pourquoi, donc, cette fixation présidentielle sur cette jeunesse noire et maghrébine ? L’approche des élections, peut-être ?

    Alors, que propose Emmanuel Macron pour réparer cette injustice ? « J’aimerais qu’il y ait une forme d’appel à la contribution collective. Et qu’on ait 300 à 500 noms et qu’on ait ce catalogue d’ici mars et qu’on en fasse des noms, des statues… » Tout cela sous la houlette d’historiens. Lesquels, d’ailleurs ? On imagine qu’il va nous faire une convention citoyenne sur le sujet. Ça occupera durant les longues soirées d’hiver et permettra de faire campagne à pas cher, notamment dans les quartiers à potentiel. On commence à avoir l’habitude. Modèle Convention citoyenne pour le climat, avec des débats bien dirigés par des experts et autres scientifiques. Pour y participer, le tirage au sort, ou faudra-t-il faire ses preuves de « noiritude » ou de « maghrébinité », à l’image des preuves de noblesse pour monter autrefois dans les carrosses du roi ? Sur combien de générations ? Comme l’a tweeté Marine Le Pen, « diviser en fonction de l’origine ou de la couleur, que ce soit pour discriminer ou pour honorer, c’est attenter à l’unité nationale, tomber dans le racialisme et le communautarisme ». Emmanuel Macron tombe les deux pieds dedans. Mais il semble le faire exprès.

    Et puis, l’on ne peut que se poser cette question : quels héros sortiront de cette consultation ? Naïvement, on peut se dire que cela permettra, quand ce n’est pas déjà fait, de mettre en avant des tirailleurs sénégalais, des tabors et autres harkis qui ont versé leur sang pour la France. Et ce serait justice. Mais lisez bien ce qu’a dit le Président : « Notre jeunesse et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans ces histoires un peu fragmentées, fracturées, mais qui pour moi sont une richesse, parce que ce sont des histoires avec plein d’harmonie, qu’ils puissent les choisir… » Derrière ce charabia alambiqué, que faut-il comprendre ? Que le grand-oncle fellagha, qui fut un « héros » de l’indépendance algérienne, soit un jour reconnu par la République française avec sa statue au milieu du quartier ?

     

    Georges Michel

    Colonel à la retraite
  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mercredi 9 Décembre à 18h, l'Action française-Restauration Nationale vous convie à une audio-conférence dont le thème sera l'Arménie face à la Turquie vision d'ensemble animée par Rainer Leonhardt sur Discord.

    Pour y accéder: https://discord.gg/MQXqvvk

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    Jeudi 10 Décembre à 19h, l'Action française Bordeaux vous convie en son cercle Léon de Montesquiou pour une audio-conférence dont le thème sera Auguste Comte autour du positivisme et de sa mise en pratique dans l'optique du bien commun animée par Adrien Molin sur Discord.

    Nos conférences sont ouvertes à tous.
    Lien du discord en message privé.

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    Samedi 12 Décembre à 17h, l'Action française Arras vous convie à une audio-conférence dont le thème sera le nationalisme animée par Baptiste Durant sur Discord.

    Inscriptions en MP pour accéder au Discord !

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    Chers amis, nous vous donnons rendez-vous le Samedi 12 Décembre à 19h00 place du cardinal Grent pour un rassemblement aux flambeaux afin de commémorer le massacre des Vendéens au Mans qui ont eu lieu les 12 et 13 Décembre 1793

    Renseignement : marchedusouvenirvendeen@gmail.com

    Chers amis, nous vous donnons rendez-vous le samedi 12 décembre à 19h00 place du cardinal Grent pour un rassemblement aux flambeaux afin de commémorer le massacre des Vendéens au Mans qui ont eu lieu les 12 et 13 décembre 1793 Renseignement : marchedusouvenirvendeen@gmail.com

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.