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  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO - Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [29.01] 

    A tout un chacun

    Aude MIRKOVIC   Maître de conférences en droit privé et porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance  GPA : "La Cour européenne des droits de l'homme protège enfin les droits des enfants !" 

    Du côté des élites    

    Jacques BICHOT   Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 - Ancien président de Familles de France  Retraites : qu’attendent Fillon et Les Républicains pour se doter d’un programme digne de ce nom ?

    Paul RIGNAC  Romancier, essayiste   La guerre de Tromelin n’aura pas lieu…

    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique    Macron, l’homme du Système

    En France

    Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire  Cette révolution silencieuse qu’ignore la "France d’en haut"

    Vincent DESPORTES   Ancien directeur de l’Ecole de Guerre, professeur de stratégie à Sciences Po   La politique de Défense de la France

    Avec l'Europe

    Charles GAVE   Economiste financier   Pour avoir un pays bas, votez Hollande

    François JOURDIER  Officier, amiral (2S)   L’Europe selon Trump

    De par le monde

    Renaud GIRARD    Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien    La nouvelle vision américaine du monde

    N.B. :  cf. Maxime TANDONNET  Précisions de M. Julien Aubert, député

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ...  MAGISTRO  vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI. 

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    Magistro + gros.jpgDépassons les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs  ...  partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire : 

     

    Sophie de MENTHON   Chef d’entreprise, présidente d'ETHIC 
    Sexe
    Il faut voter OUI à la loi Macron
    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique  Les chrétiens, ces oubliés de la république
    Denis TILLINAC   Ecrivain   L’imposture des valeurs "républicaines"
    Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire   Quand le 49-3 rappelle... la IVe République
    Arnaud TEYSSIER   Haut fonctionnaire, historien   De "la religion civile républicaine"
    Jean SALVAN   Officier, général de corps d'armée   Islam et attentats
    Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   Ukraine : Hollande, Merkel et l'alliance russe
    Michel SEGAL   Mathématicien   Ukraine
    Alain CORVEZ   Conseiller en stratégie internationale   Avec les BRICS, pour un système gagnant-gagnant
    RAPPEL :
    Article de Rémi BRAGUEsur l'Islam - Pour une hygiène de la polémique, 13 juillet 2008 
                                                                                                    
    Transmettez, faites suivre ... 

  • PÂQUES • Pour Lafautearousseau c'est relâche, comme pour Noël et le 15 août, par respect de nos racines et de nos trad

     

    « On se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d'une sourde tendresse et d'une profonde affection. — C'est de la politique, dit-on souvent. Et l'on ajoute : — Simple goût de l'autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d'aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d'un propos de M. Brunetière : « L'Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

    Tout cela est frivole, pour ne pas dire plus. Quelque étendue que l'on accorde au terme de gouvernement, en quelque sens extrême qu'on le reçoive, il sera toujours débordé par la plénitude du grand être moral auquel s'élève la pensée quand la bouche prononce le nom de l'Église de Rome. Elle est sans doute un gouvernement, elle est aussi mille autres choses. Le vieillard en vêtements blancs qui siège au sommet du système catholique peut ressembler aux princes du sceptre et de l'épée quand il tranche et sépare, quand il rejette ou qu'il fulmine ; mais la plupart du temps son autorité participe de la fonction pacifique du chef de chœur quand il bat la mesure d'un chant que ses choristes conçoivent comme lui, en même temps que lui. La règle extérieure n'épuise pas la notion du Catholicisme, et c'est lui qui passe infiniment cette règle. Mais où la règle cesse, l'harmonie est loin de cesser. Elle s'amplifie au contraire. Sans consister toujours en une obédience, le Catholicisme est partout un ordre. C'est à la notion la plus générale de l'ordre que cette essence religieuse correspond pour ses admirateurs du dehors. » Charles MAURRAS, Le Dilemme de Marc Sangnier, 1906   

     

  • Entretien de Philippe Bilger avec Nicolas Dupont-Aignan : un projet de refondation française

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    Chaque mois, Philippe Bilger soumet une personnalité à la question dans un entretien vidéo. Il discute ce mois-ci avec Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la République qui vient de réunir son parti en congrès dimanche 12 octobre à Paris. Malgré son gaullisme, son républicanisme, Dupont-Aignan est sans-doute, de tous les politiques actuels, l'un des rares desquels nous pouvons nous sentir proches. On écoutera cet entretien (45') avec intérêt, dans cette période où, en effet, la vague du mécontentement et de la rupture monte du peuple français contre l'oligarchie et le Système.   u  

     

     
     
    Philippe Bilger est magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole, dont le but est de former professionnels comme particuliers dans tous les domaines de l'expression.
     
    Il s'exprime chaque semaine en toute liberté dans FigaroVox, et partage régulièrement sur son blog ses billets traitant de la justice et de la société. Il publie également chaque mois un entretien d'une heure sur sa chaîne Youtube avec une personnalité du moment : il a par exemple déjà reçu Grégory Coupet, Alain Finkielkraut, Robert Ménard ou Edwy Plenel.

     

    Source : FIGARO VOX  Societe

     

  • Dans Figarovox, Frédéric Rouvillois revient sur l'avenir des régimes monarchiques dans le monde

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    Albert II et Charlène de Monaco, le 2 juillet 2011. Crédits photo : Jean Paul Pelissier/AP

     

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'Invention du progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS Éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011). Son dernier livre Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion.

     

    FigaroVox: Après le mariage de Kate et William, en Angleterre, la naissance des jumeaux du couple royal de Monaco a suscité l'émotion. Toutefois, ces moments intimes sont les seuls mettant en avant les têtes couronnées, qui restent effacées sur la scène politique. La monarchie est-elle désormais un régime d'opérette ?

    Frédéric ROUVILLOIS: En aucun cas ! Ce n'est le cas ni en Angleterre, où le Premier ministre dirige pourtant dans les faits le pays, ni à Monaco, où le roi demeure très présent, et où toutes les décisions sont prises en son nom. Même si le système anglais est une monarchie parlementaire, le roi demeure la colonne du temple britannique. Sans lui, l'édifice entier s'écroulerait. A Monaco, le monarque intervient activement dans la vie politique de l'Etat. Il s'agit d'une monarchie constitutionnelle, non d'un régime parlementaire ; autrement dit, le prince détient la majorité des pouvoirs, et l'exerce à la satisfaction générale. Parler de régime d'opérette me semble donc erroné.

    Le monarque n'est, dans tous les cas, jamais réduit à un élément décoratif. Il demeure significatif et indispensable. En Belgique, l‘émotion qui a entouré la mort de la reine Fabiola l'a montré. En Espagne, tous les commentateurs admettent que l'avènement du roi Felipe VI a eu un impact significatif pour le pays. En Angleterre, enfin, la reine demeure un élément essentiel à la persistance de la communauté politique. Les citoyens sont à la fois attachés à la personne royale, ainsi qu'au principe de la couronne.

    On peut cependant rappeler que ce type de régime est entouré d'une part de mystère, de rêve. Les monarchies font de plus en plus rêver les citoyens, dans un monde terne, morne et ennuyeux à bien des égards. La beauté des couples royaux, comme Charlène et Albert, à Monaco, ou Kate et William en Angleterre, confère au régime qu'ils représentent une dimension faste, brillante, élégante, essentielle dans notre civilisation de l'image.

    Nos démocraties peuvent-elles tirer des enseignements de ces monarchies ?

    Sans identité, sans cohésion, sans unité nationale, une démocratie ne peut exister. Elle suppose que les citoyens aient la conviction de former un groupe clair, cohérent, dont les éléments vont s'entraider. De ce point de vue, les valeurs qui entourent les monarques me semblent intéressantes: le roi représente l'identité, le consensus, la continuité, la stabilité. Ces mots, fondamentaux dans tout Etat, républicain comme monarchique, prennent une dimension toute particulière dans le second type de régime, dans la mesure où ils sont incarnés par le monarque lui-même. Le roi rassemble, transcende les débats politiques, et indique clairement la direction dans laquelle le pays va évoluer.

    En outre, j'ajoute qu'on ne peut dissocier clairement la monarchie et la démocratie. Monaco ou l'Angleterre incluent des éléments démocratiques dans leur système respectif. De plus, tous nos régimes contemporains sont, à mon sens, des monarchies: on parle ainsi de monarchie républicaine, en France, et un système similaire existe avec la chancelière, en Allemagne. Ces systèmes, où un individu, en définitive, incarne l'Etat et prend des décisions sont des monarchies appelées autrement, et qui intègrent des éléments de démocraties. En France, par exemple, la monarchie républicaine reste bien ancrée: le président de la République dirige le pays, bénéficie d'une légitimité démocratique incontestable, et décide seul de l'orientation de sa politique.

    La monarchie en tant que gouvernement d'une personne, en somme, est le régime politique le plus banal au monde. Le régime parlementaire classique n'existe plus, au grand regret de quelques politiciens français dépassés, qui rêvent de remettre le Parlement au sommet de l'Etat. Or, un tel régime n'est pas adapté à la situation actuelle du monde, traversé par des crises et des tensions importantes. Nous avons besoin d'un dirigeant qui sache trancher, prendre des décisions rapides. Dans ce contexte, la monarchie est inévitable.

    Les monarchies n'ont-elles pas vocation à disparaître ? Ont-elles un rôle politique particulier dans le monde ?

    Au contraire: elles ne se sont, à mon sens, jamais aussi bien portées. La disparition des royautés, au moment même où la monarchie devient habituelle dans le monde, ne serait pas une bonne chose.

    Leur forme politique, toutefois, ne leur confère pas de rôle particulier dans le jeu des Etats. La royauté n'influe pas sur la politique ni sur les choix diplomatiques. Les décisions d'un Etat sont, en cela, plus importantes que le type de régime.

    Quelles sont les lois de succession à Monaco ? Sont-elles immuables ?

    D'abord, seuls les enfants légitimes du prince, issus d'un mariage religieux, peuvent lui succéder. Ensuite, le premier né devient le prince héritier. Enfin, les garçons sont privilégiés par rapport aux filles: si un garçon naît après une fille, il deviendra tout de même prince héritier à sa place.

    Ces règles ne sont pas appelées à évoluer. Les monégasques sont attachés au bon sens, à la stabilité. Malgré les pressions extérieures, parfois inadmissibles, l'ordre constitutionnel suscite un certain consensus au sein de la population, et ne devrait pas changer. 

     

    FIGARO VOX Vox Politique Par Wladimir Garcin

  • Houellebecq, invité iconoclaste de France Inter

    Michel Houellebecq, hier mercredi, au micro de France Inter

     

    PHO1431c792-9661-11e4-82d8-f3181779529e-805x453.jpgMichel Houellebecq invité de France Inter hier matin, à propos de son dernier livre, Soumission, ce fut comme le diable dans la sacristie, celui qui ébranle les colonnes du temple et se rit des dogmes de la religion invitante et dominante, un diable qui plus est « laconique et nonchalant » dont on n'ose pas vraiment interrompre les blasphèmes. Ce sont de terribles paroles que Patrick Cohen, Thomas Legrand, Bruno Duvic, en quelque sorte sidérés, ont dû entendre prononcer et supporter sans trop y réagir.

    Patrick Cohen demande timidement à Michel Houellebecq : « Vous imaginez la mort de la République » . Houellebecq lui répond tranquillement : « La France a existé avant la République, elle existera peut-être après. Ce n'est pas un de mes absolus, un de mes absolus transcendants.» Et de préciser : « Je peux m'adapter à plusieurs régimes ».

    Les Lumières sont mortes, il n'en reste presque plus rien, les hommes politiques ne sont pas à la hauteur, ce sont des personnages comiques, ridicules et méprisés, les juges, sont méprisés, les journalistes le sont aussi, la démocratie est ridiculisée, la France est aujourd'hui à droite, clairement à droite ... et gouvernée par la Gauche. Si cette société devait disparaître « je n'aurais rien à regretter.» Pour compléter l'ensemble, Michel Houellebecq déclare être nettement contre l'Europe...

    L'actualité politique est faite depuis quelques mois par les livres, par des auteurs, par des analyses et des réflexions qui toutes tendent à mettre le Système en cause. Et qui ont, dans l'esprit public français un immense écho. Un phénomène Houellebecq est-il en train de se produire comme il y a un phénomène Finkielkraut, un phénomène Zemmour ?  Est-ce le début d'un sursaut de l'intelligence française ? Un sursaut fondateur ? Il n'est plus déraisonnable aujourd'hui de l'espérer.  •  Lafautearousseau   

     

  • « Migrants » : Steeve Briois (FN) et Laurent Wauquiez (LR), même combat ? Mais, et les autres ?...

      

    Mur-bleu gds.jpgMaire d'Hénin-Beaumont (élu au premier tour, s'il-vous-plaît...) Steeve Briois, du Front National, vient de lancer ce qui est à la fois un slogan, un mouvement et un élan : « Ma ville sans migrants » ...

    Laurent Wauquiez, président « Les Républicains » de la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le 16 septembre une pétition contre la création de nouvelles « jungles » de migrants sur l'ensemble du territoire; il a refusé d'accueillir les quelque 1.800 migrants prévus dans sa région par le plan de répartition du gouvernement; et il incite les maires de « sa » Région à ne pas se laisser « tordre le bras » par un gouvernement qui ne résout pas le problème, mais le déplace seulement (il a raison...). Il assure que « sa » Région mettra tout en oeuvre pour aider ceux qui prendront cette courageuse décision à résister à un Etat devenu dictatorial...

    Dans sa dernière page du Figaro (18 septembre), Yvan Rioufol prône l'union des droites, comme il y a une « discipline républicaine » des gauches, et comme cela se fait dans les autres démocraties du monde, afin de répondre aux défis et aux dangers immédiats que pose un Islam radical de plus en plus menaçant en France...

    Tout cela est bel et bon, mais, et les autres ? Ce ne sont pas seulement « les droites » qui doivent s'unir contre un danger qui grandit de jour en jour, mais tous les Français, y compris ceux qui sont à gauche mais font passer la France et leur patriotisme avant tout : ces notions « droite-gauche » sont périmées depuis bien longtemps, seule compte la France, les Français et le Bien commun. On sait très bien, par exemple, qu'un Hubert Védrine ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du roi de France ... Sisco élit un maire PS-DVG, mais les Corses ne veulent pas de salafistes chez eux et scandent, eux aussi, « On est chez nous ! » ...  

    Le Système a pu, pendant des décennies, fonctionner sur un modèle de « guerre civile » permanente, cassant les Français en deux blocs « droite-gauche » : les réalités sont plus fortes que les idéologies, et les gens voient bien, maintenant, que ce qui nous menace, et ce qui nous unit, dépasse très largement les cadres habituels de ce qui est devenu « l'ancien régime d'aujourd'hui » : sclérosé, archaïque, dépassé, inefficace, incompétent, qui a échoué partout, et on en passe, et des meilleures... 

  • Au Cercle de Flore, Philippe de Villiers appelle à la résistance

     

    A Paris, mardi 1er décembre, Philippe de Villiers était au Cercle de Flore pour présenter son dernier ouvrage - dont on sait qu'il connaît un grand succès -  « Le moment est venu de dire de que j’ai vu ».  

    Il y était déjà venu à plusieurs reprises, parler de ses livres précédents, sa trilogie, Charette, Jeanne d'Arc et Saint-Louis, trois héros français révélateurs de la filiation et des modèles que Philippe de Villiers propose à ses lecteurs, et, au delà d'eux, aux Français. Comme, d'ailleurs, il le fait au Puy du Fou, ce qu'il aura peut-être réalisé de mieux et de plus pérenne.

    Au Cercle de Flore, il ne manque jamais de marquer, d'une manière ou d'une autre, sa proximité avec le mouvement, l'école de pensée, les maîtres dont l'œuvre s'y trouve poursuivie.

    Nous ne jugeons pas, ici, de ce qu'a été sa carrière politique, sur laquelle lui-même porte un regard critique; nous ne présumons en rien de ce que pourrait être - ou ne pas être - à plus ou moins court terme, son engagement politique. Il s'affirme aujourd'hui comme un « dissident », hors du Système.

    Nous examinons les idées qu'il exprime, ses paroles et ses écrits. Et nous considérons qu'en tant que tels, ils peuvent être d'une évidente utilité pour un redressement national. C'est ce qui nous importe et c'est dans cet esprit que nous reprenons ici cette conférence dont l'enregistrement en vidéo est dû au Centre Royaliste d'Action Française qui doit en être remercié. Philippe de Villiers y invite à la résistance...    LFAR 

     

     Action Française

     

  • L’Algérie, ça reste un beau pays ? par Louis-Joseph Delanglade

    François Hollande et son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika saluent la foule massée dans le centre d'Alger pour l'arrivée du chef d'État de l'ex-puissance coloniale, le 19 décembre 2012. PHOTO PHILIPPE WOJAZER, AFP

     

    Les relations économiques et politiques entre la France et lAlgérie seraient excellentes. A preuve, le nombre très élevé (7000) dentreprises françaises qui travaillent avec lAlgérie ou la coopération bien réelle dans le traitement de la lutte anti-islamiste en Afrique (sub)saharienne. Le quotidien El Watan se plaît dailleurs à citer les propos de M. Émié, Haut représentant de la République française en Algérie, lequel fait état dune grande « proximité historique et humaine » entre deux pays dont les « relations politiques [] nont jamais été aussi bonnes ». Ce qui est sûr, cest que le voyage de M. Hollande aura eu le mérite dafficher clairement quexiste bel et bien une certaine relation entre lAlgérie et la France. Pour le reste

     

    A la tonalité quasi béate des propos du chef de lEtat à Alger répond le sombre tableau de lAlgérie brossé par M. Lugan (L.F.A.R. du 16 juin). On peut difficilement nier la triste réalité : une jeunesse nombreuse et désoeuvrée, un peuple pauvre dans un pays riche, une économie fondée sur les seules ressources gazo-pétrolières, un islam-isme qui pénètre toute la société, un système opaque tenu par militaires et oligarques, etc. Et, comme le prédit, sans risque aucun de se tromper, M. Zemmour sur les ondes de R.T.L., « la cocotte minute explosera ». Et ce jour-là, la France risque de payer - encore - non seulement ses reculades et atermoiements continuels mais surtout son acoquinement conjoncturel avec un régime honni, là où il aurait fallu traiter uniquement dEtat à Etat, sans introduire de considérations idéologiques ou partisanes, comme le fait continuellement la gauche française.

     

    Le problème pour nous, Français, est que rien de ce qui touche lAlgérie ne peut, par la force des choses, nous être indifférent. Sur le plan intérieur dabord. On ne peut faire comme si nexistait pas en France même une très (trop?) nombreuse « communauté »

  • « La monarchie royale confère à la politique les avantages de la personnalité humaine »

     

    Ces considérations - qui datent d'il y a plus de trois-quarts de siècle - sont largement en concordance - non pas du tout en opposition - avec les récentes déclarations d'Emmanuel Macron (cf. nos notes des 9, 10 et 16 juillet).

    Elles valent d'abord par elles-mêmes et n'ont rien perdu de leur actualité.

    Elles infirment aussi l'opposition - en soi, selon nous, parfaitement infondée - que François Huguenin a cru devoir marquer entre la réflexion d'Emmanuel Macron et le royalisme de Charles Maurras. Ceci dans un article pour Figarovox, par ailleurs fort intéressant *.

    Sur l'absence de roi, figure humaine, sur la capacité d'incarnation d'une monarchie royale, on verra qu'Emmanuel Macron et Charles Maurras disent, tout simplement, la même chose.

    On se reportera donc aux textes et cela suffira. A éveiller notre intérêt, à susciter notre réflexion.  LFAR 

    Le texte de Charles Maurras, ci-dessus, a été opportunément repris  par François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action Française 2000, en réponse à François Huguenin. Sur le fond, nous sommes d'accord avec l'argumentation de François Marcilhac   

    * François Huguenin y écrit notamment : « L’appel à la mémoire du roi d’Emmanuel Macron, n’a rien à voir avec la redoutable dialectique royaliste d’un Maurras. [...] Il y a chez Maurras l’illusion d’une perfection de l’institution monarchique qui se suffit à elle-même, alors que le politique a besoin d’incarnation, et donc d’abord d’hommes, au-delà des systèmes. De ce point de vue-là Maurras est plus moderne (au sens de désincarné) que Macron, et Macron plus près du réalisme d’Aristote que Maurras. » 

    On verra en lisant Maurras que ces affirmations - non dénuées d'aspects querelleurs  -n'ont pas grande apparence de justification.

  • Onfray, l'homme qui empêche la gauche de dormir : Droit d'ingérence et droits de l'homme

     

    Une juste dénonciation du « droit d'ingérence », une exacte analyse de l'illusion des printemps arabes et ... une légitime référence au roi Louis XVI - qui n'était pas un tyran -, à son exécution, à la Terreur qui lui a succédé. Une réflexion qui tombe à point nommé au moment où les royalistes s'apprêtent à commémorer le 21 janvier 1793 ... Et où les royalistes marseillais ont pris pour thème évocateur de cette journée du 21 janvier 2016 D'une Terreur l'autre : cette terreur d'un autre type que nous vivons aujourd'hui. Et dont le Système est responsable ...  LFAR  •

        

    « Contrairement à ce qu'ont pensé Bernard-Henri Lévy et ses amis, ce n'est pas en lançant des bombes en Libye qu'on peut régler un problème. Leur logique, fautive, est la suivante: on fait tomber une dictature, et surgit immédiatement une démocratie. C'est une vieille lune qui fait la loi. Or, on sait très bien que l'alternative n'est pas entre une dictature et une démocratie, mais entre une dictature et une autre dictature. Les pays arabes n'ont pas de tradition démocratique, et lorsque nous avons eu des dictateurs laïques, nous les avons supprimés les uns après les autres, certains qu'immédiatement après, la démocratie s'installerait, rayonnante. C'est un vieux schéma: on coupe la tête du roi et la démocratie arrive. Or, on sait maintenant que Louis XVI n'était pas un tyran et que c'est la Terreur qui lui a succédé. On pense qu'après avoir fait tomber un dictateur, il faut ouvrir les prisons et libérer ceux qui s'y trouvent: ce sont obligatoirement des gens bien puisqu'ils étaient ses opposants. Or, cette idée jacobine et sartrienne est une impasse car ça ne marche pas comme cela. »

     

    Figaro magazine du 8 janvier 2016

     

  • Marion Maréchal-Le Pen « un peu saoulée par les valeurs de la République »

    Orange avec AFP, publié le 27 avril 2016

     

    Voici ce que l'on pouvait lire hier [27.04] à la rubrique Actualités du portail Orange, repris, d'ailleurs, sur de nombreux autres sites et médias. Outre leur intérêt propre, ces propos de Marion Maréchal-Le Pen confirment sa participation - dans le camp républicain - au colloque d'Action Française « Je suis royaliste, pourquoi pas vous » du samedi 7 mai, à Paris. (Voir nos annonces, par ailleurs).  LFAR

     

    La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a de nouveau pris ses distances avec la "République" française. Elle a déclaré mercredi 27 avril sur iTELE appartenir à "une génération un peu saoulée par les valeurs de la République". Elle était interrogée sur des propos où elle disait ne pas "comprendre cette obsession pour la République".

    Je les "assume totalement, je suis d'une génération un peu saoulée par les valeurs de la République qu'on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu'elles recouvrent, ce qui évite d'aller sur le fond des idées", a critiqué la benjamine du Palais Bourbon, âgée de 26 ans.

    On dit 'valeurs de la République' et on exclut du pseudo-champ républicain" le Front national, a-t-elle regretté.

    - "La France a commencé avant la République" -

    Dans le trimestriel politique Charles en juin 2015, elle avait dit: "La France n'est pas que la République (...). C'est un régime politique (...). Je ne comprends pas cette obsession pour la République. Pour moi, la République ne prime pas sur la France", avait-elle dit. "Tout ce que je dis, c'est que je défends la Ve République, c'est un système auquel je suis attaché, mais la Ve République, c'est un régime politique, la France c'est mon pays, je ne confonds pas tout à fait les deux. La France a commencé avant la République", a-t-elle précisé mercredi. "J'invite nos dirigeants à dire ce que sont les valeurs de la République" a-t-elle poursuivi.

    Marion Maréchal-Le Pen était initialement interrogée sur sa participation prochaine à un colloque de l'Action française, un mouvement royaliste, le 7 mai. "C'est un débat entre républicains et royalistes, et je suis dans le camp républicain. J'aime assez le débat d'idées, même si ce n'est pas un débat brûlant aujourd'hui en France", a-t-elle reconnu en souriant. 

  • Policiers brûlés à Viry-Châtillon : Passé un certain seuil de violence, autoriser la police à tirer. A balles réelles ..

    Les deux fonctionnaires les plus gravement blessés effectuaient leur mission de surveillance lorsque « une dizaine d’individus s’en sont pris à eux avec des jets de cocktails Molotov » sur leur voiture de police.  Photo AFP

     

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    Trop, c'est trop ! Deux riveraines du carrefour où a eu lieu la tentative d'assassinat des policiers ont été interrogées sur BFM : l'une explique que pour aller à la grande surface d'à côté, elle fait un grand détour en partant d'abord vers l'autre côté de la ville, pour ne pas utiliser « son » carrefour ; la seconde dit simplement « on a peur ». Voilà, non pas la France, mais l'état dans lequel le Système a mis la France ; nuance ! Pour ce qui est des policiers, l'un des deux brûlés a été plongé dans un coma artificiel, et son pronostic vital est engagé.

    Bien évidemment, aucun nom, aucun visage, à part celui des deux riveraines : les autres personnes interrogées ont un accent qui dit suffisamment leur origine ; et on parle de « jeunes ». On a compris...

     

    On ne peut plus continuer comme cela. On ne peut plus continuer à entendre le sinistre trio Hollande-Valls-Cazeneuve débiter leurs rodomontades aussi grandiloquentes qu'inutiles : « rien ne sera toléré », mais chaque jour c'est pire ; « les coupables seront arrêtés », mais de plus en plus de violences se produisent, maintenant presque chaque jour; « tout sera fait », mais tout empire...

     

    Pour que cela cesse, il n'y a pas trente-six mille solutions : les voyous, délinquants, terroristes-assassins doivent être prévenus et recevoir ce genre de message : attention, au-delà d'un certain seuil de violence - par exemple s'il y a jet de cocktails Molotov ou blocage de portières pour empêcher les policiers de sortir d'un véhicule en feu - la police, les policiers tireront. Ils tireront à balles réelles. Ils tireront pour mettre hors d'état de nuire. C'est ce qu'ils font déjà, d’ailleurs, en face des terroristes : ils tuent des assassins avant que les assassins ne les tuent.

     

    Et que ceux qui ne veulent pas de cette mesure ne viennent pas se plaindre, après, si la violence augmente et si, d'aventure, ils en sont un jour victimes.

     

    Réagissons, ou ne nous plaignons pas ! 

     
     
  • A la découverte de l'homme Maurras : Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    Les deux stèles que nous venons de voir sont à gauche de l'escalier central, qui mène au Mur des Fastes, tout en haut du Jardin.

    Pour aller découvrir les deux autres, qui sont à droite du même escalier, on passe devant un petit monument émouvant, qui nous révèle un Maurras qui - s'il adorait son père, dont la disparition précoce fut un drame pour lui - était également intimement lié à sa mère.

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    Un moment, donc, de méditation devant ce petit monument, lieu qui renferme le coeur de Maurras (son corps étant à Roquevaire, dans le caveau familial, avec son père, sa mère et son frère).


    Maurras a en effet souhaité que son coeur reposât dans ce jardin qui s'est souvenu.

    Il se trouve dans un coffret à bijoux de sa mère, déposé dans une cassette de cyprès, le tout déposé dans un "petit logis de pierre", sur lequel cour une lame de marbre avec deux inscriptions:

    - un vers d'Euripide, pour lequel Moréas a proposé la taduction :

    Hélas, que le soleil est beau !

    - en dessous, les vers de Mistral :

    "La mar, bello plano esmougudo / Dou paradis es l'avengudo....."
    (La mer, belle plaine émue, / du Paradis est l'avenue....)

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    LAFAUTEAROUSSEAU

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    Nous sommes dans la semaine où l'on rappelle, dans nos Ephémérides, l'inique condamnation de 1945 : nous lui consacrerons donc les cinq notes de la semaine, jusqu'à vendredi inclus...

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    Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Maurras coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale...

    Aberrant ? Oui, certainement...

    Mais c'était le temps de la sinistre Epuration, qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire - mais sanglante - "re-Terreur" (l'expression est de Léon Daudet), qui dénatura et souilla d'une tâche indélébile la libération du territoire national, et dont l'un des grands "maîtres" (!) fut le non moins sinistre Aragon...

    Et pourtant !...

    Voici - publié sur Boulevard Voltaire - la mise au point éloquente de Laure Fouré, juriste et fonctionnaire au Ministère des finances, puis d'Eric Zemmour :

    Oui, l'Action française a toujours été anti nazi

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