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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Sur la page facebook Action française : magnifique texte de Charles Péguy...

    ⭕️ Hier en 1914, mourrait au champ d'honneur, Charles Péguy, frappé d'une balle en plein le front, au début de la première guerre mondiale. Cette immense catastrophe qui fera perdre à la France et à l'Europe entière, toute une génération, et avec elle bien des génies :

     

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    « Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu.
    Il a ramassé en lui tout ce qu'il y avait de vénéneux dans le temporel, et à présent c'est fait. Par on ne sait quelle effrayante aventure, par on ne sait quelle aberration de mécanisme, par un décalage, par un dérèglement, par un monstrueux affolement de la mécanique ce qui ne devait servir qu'à l'échange a complètement envahi la valeur à échanger.
    Il ne faut donc pas dire seulement que dans le monde moderne l'échelle des valeurs a été bouleversée. Il faut dire qu'elle a été anéantie, puisque l'appareil de mesure et d'échange et d'évaluation a envahi toute la valeur qu'il devait servir à mesurer, échanger, évaluer.

    ▶️ L'instrument est devenu la matière et l'objet et le monde.

    C'est un cataclysme aussi nouveau, c'est un événement aussi monstrueux, c'est un phénomène aussi frauduleux que si le calendrier se mettait à être l'année elle-même, l'année réelle, (et c'est bien un peu ce qui arrive dans l'histoire); et si l'horloge se mettait à être le temps; et si le mètre avec ses centimètres se mettait à être le monde mesuré; et si le nombre avec son arithmétique se mettait à être le monde compté.

    De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n'en est pas digne. Elle vient de l'argent. Elle vient de cette universelle interchangeabilité.
    Et notamment de cette avarice et de cette vénalité que nous avons vu qui étaient deux cas particuliers, (et peut-être et souvent le même), de cette universelle interchangeabilité.
    Le monde moderne n'est pas universellement prostitutionnel par luxure. Il en est bien incapable. Il est universellement prostitutionnel parce qu'il est universellement interchangeable.

    Il ne s'est pas procuré de la bassesse et de la turpitude avec son argent. Mais parce qu'il avait tout réduit en argent, il s'est trouvé que tout était bassesse et turpitude.

    Je parlerai un langage grossier. Je dirai : Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est le maître du curé comme il est le maître du philosophe. Il est le maître du pasteur comme il est le maître du rabbin. Et il est le maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre.
    Le monde moderne a créé une situation nouvelle, nova ab integro. L'argent est le maître de l'homme d'Etat comme il est le maître de l'homme d'affaires. Et il est le maître du magistrat comme il est le maître du simple citoyen. Et il est le maître de l'Etat comme il est le maître de l'école. Et il est le maître du public comme il est le maître du privé.
    Et il est le maître de la justice plus profondément qu'il n'était le maître de l'iniquité. Et il est le maître de la vertu plus profondément qu'il n'était le maître du vice.

    Il est le maître de la morale plus profondément qu'il n'était le maître des immoralités. »

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Donne-moi des ailes

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    A l’affiche, Donne-moi des ailes, un film français de Nicolas Vanier, avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey et Louis Vazquez (Christian, Paola et leur fils Thomas), Frédéric Saurel (Bjorn), Dominique Pinon (Pichon, le maire), Lilou Fogli (Diane, la journaliste), Grégori Baquet (Julien, le nouveau compagnon de Paola) et Philippe Magnan (Ménard), inspiré de l’histoire vraie de Christian Moullec, dont le réalisateur a déjà écrit le roman sous le même titre.

    Donne-moi des ailes… La salle a applaudi ce nouveau long-métrage magnifique, après L’école buissonnière, de Nicolas Vanier.

    Il m’a rappelé un documentaire de 2017 sur La Migration des grues, mais celui-ci était plombé par un discours de propagande sur les migrations, alors que Nicolas Vanier nous raconte une belle histoire, émouvante, écolo dans le bon sens du terme à telle enseigne qu’elle aboutit aussi à une reconstruction familiale.

    Il s’agissait pour Christian Moullec de protéger une race d’oies « naines » en voie de disparition, en lui traçant une nouvelle route de migration quand les plus anciennes sont encombrées d’obstacles : « pollution lumineuse (…) aéroports (…) zones de chasse non contrôlées » auxquelles j’ajoute évidemment la prolifération des éoliennes.

    Un propos de conclusion du film met en regard la disparition complète d’espèces animales – 420 millions d’oiseaux ont disparu du ciel européen ces trente dernières années – et la bétonisation du paysage… 

    L’ « écologie » éolienne, précisément, contribue à enfouir des milliers de tonnes de béton dans les champs !

    Une histoire ahurissante et amusante, un film « sain »(1H53)  à voir absolument, en famille.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Donne-moi des ailes

    non

    09/10/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Downton Abbey

    non

    02/10/2019

    Un bon film

    Bacurau

    oui

    05/10/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu  ne pas le voir

    Viendra le feu

    non

    01/10/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Ad Astra

    non

    26/09/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

     

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Midway

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    A l’affiche : Midway,  un film américain de Roland Emmerich, avec Patrick Wilson, Woody Harrelson.

    3998403746.jpgPearl Harbor, 7 décembre 1941… une attaque surprise (?) de l’aviation japonaise sur la base navale américaine des îles Hawaï détruisit une grande partie de la flotte du Pacifique.

    Midway, 3/6 juin 1942… c’est la revanche de Pearl Harbor sur cet atoll du Nord-Ouest de ces mêmes îles Hawaï que les Japonais rêvaient de conquérir avant de prendre pied sur la côte ouest américaine.

    Il faut évidemment aimer les films de guerre, et particulièrement les batailles aéronavales pour aller voir ce film passionnant.

    Les plus jeunes y apprendront que la seconde guerre mondiale ne se réduit pas au discours unique qu’on nous déverse à longueur d’ondes radiophoniques et télévisuelles.

    Certes tout le monde a entendu parler de Pearl Harbor… mais en est-il de même pour Midway ?

    Le film insiste sur les « casseurs de code » et, notamment, Edwin Layton (Patrick Wilson) qui avait alerté sur le risque d’attaque de Pearl Harbor…  

    On sait que Roosevelt fut accusé d’avoir négligé la défense de la base pour provoquer ainsi le choc psychologique dans l’opinion, dont il avait besoin pour engager les États-Unis dans la guerre.

    Une histoire magnifique avec, de chaque côté, de vrais héros, à la fois une page d’Histoire et d’Instruction civique pour enseigner à nos enfants que ce qui fait L’Histoire c’est la volonté et le courage des hommes.

     

     

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Fête de famille

    non

    12/09/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    La Belle Époque

    Oui

    09/11/2019

    Très intéressant

    Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros

    non

    20/09/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu ne pas le voir

    La Fameuse invasion des ours en Sicile

    non

    13/10/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

  • Cinéma • Un amour impossible

     

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Un amour impossible, un drame de Catherine Corsini, avec Virginie Efira (Rachel), Niels Schneider (Philippe), Estelle Lescure et Camille Berthomier (Chantal), adapté du roman éponyme de Christine Angot, autobiographie ou autofiction de l’auteur.


    GT Champagne !.JPG« Mon père et ma mère se sont rencontrés à Châteauroux, (…) »

    Ces premiers mots de l’excellente bande annonce ne pouvaient que propulser les Berrichons que nous sommes à la première séance de ce film. 

    « C’est l’histoire d’un amour (…) c’est l’histoire d’un amour éternel et banal (…) »

    Eh bien non… cet amour n’a rien de banal quand Rachel continue d’aimer et de se donner,  jusqu’à être enceinte,  à cette ordure de Philippe qui lui répète qu’il ne l’épousera pas : « je te l’ai toujours dit – évidemment si t’avais été riche c’aurait été différent ». 

    1169866-un-amour-impossible.jpgPour la première fois je suis sorti de ce film beaucoup plus emballé que mon épouse qui « aurait pu ne pas le voir »…

    J’ai aimé ce jeu d’acteurs remarquable, alors que Virginie Efira ne m’avait pas convaincu dans Un homme à la hauteur, Elle ou Victoria ; et je n’avais pas identifié Niels Schneider dans Gemma Bovery, Dalida ou Un peuple et son Roi.

    J’ai été pris par ce film atroce, pour public averti, cette histoire d’abord stupide puis sordide, avec un Philippe pervers, « sûr de lui et dominateur » face à Rachel !

    J’ai apprécié enfin son relent politiquement « incorrect », quand Chantal s’énerve contre sa mère : « Deux personnes dans une maison, c’est pas une famille »… vérité qui est sans doute à rapprocher de la prise de position officielle de Christine Angot, en 2014, contre la GPA. 

    Peut-être, toute socialiste qu’elle est, devrais-je essayer de lire un de ses livres ?    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Pourquoi le Puy du Fou, et surtout son succès, les rend tous fous... par Pierre Boisguilbert

    Le Puy du Fou face à la haine de l’histoire de la France

    Le Puy du Fou face à la haine de l’histoire de la France

    Le succès du Puy du Fou est insupportable à l’idéologie médiatique.
    Il est la preuve charnelle et culturelle de la résistance de la France traditionnelle face à la France qu’on veut lui imposer.
    Le public, bien plus large que les cathos — c’est ce qui fâche — adhère au meilleur spectacle du monde, textes de Bainville et scénario de Jeanne d'Arc.
    L’horreur culturelle absolue.
    Trop chrétien, trop blanc, trop français.
    A déboulonner d’urgence !
    Dès que l’on a appris que pour le 15 Août, fête religieuse ce qui aggrave tout, une dérogation à 9000 personnes au lieu de 5000 avait été délivrée par le préfet, tous les donneurs de leçons des chaines de propagande en continu se sont mobilisés. Mais apparemment il y a un Dieu pour Philippe de Villiers. Car le lendemain matin, le 16 août, alors que toutes les télés étaient mobilisées pour crucifier les irresponsables de la réaction, le choc des images a tout changé. Car alors que se déroulait le spectacle vendéen devant un public ordonné et discipliné, l’Olympique de Lyon l’emportait sur Manchester City en football et rejoignait le PSG en demi-finale de la Ligue des champions. Le contraste est alors frappant entre la foule canalisée de spectateurs de culture française et les meutes fanatisées supporters du foot de la diversité.

    À Lyon, rien n’est respecté. Dehors bien sûr, avec des rassemblements sans masques ni aucune distanciation et finissant comme toujours avec des heurts avec les forces de l’ordre. Mais le pire, c’est dedans, dans les bars où aucune consigne élémentaire n’est respectée (on attend les fermetures administratives), où on brave toutes les limitations imposées, où l’on s’entasse, s’enlace et s’embrasse dans une proximité indiscutable.

    Cette image des deux France devrait faire réfléchir. On peut évidemment aller au Puy du Fou admirer Monsieur de La Pérouse (« A-t-on des nouvelles de M. de La Pérouse ? » s’inquiétait Louis XVI montant à l’échafaud) et soutenir Lyon, on peut aussi être un supporter enthousiaste et apprécier les courses de chars et les gladiateurs. Mais c’est moins sûr pour la jeune populace déchaînée que l’on a vue dimanche soir.

    On fera les comptes dans deux semaines. Et il faudra comparer les impacts respectifs sur l’épidémie de la représentation au Puy du Fou et de la soirée lyonnaise. Mais il est évident que la prudence de tous était en Vendée et l’irresponsabilité de certains à Lyon, n’en déplaise aux médias. Ceux-ci ont d’abord fait semblant de ne pas le remarquer. Puis ils ont dû le reconnaître devant le choc des images et les commentaires des spécialistes permanents des plateaux télés.

    Leur offensive contre les amoureux de l’histoire à la mode d’antan a été stoppée net. Car le deux poids et deux mesures, il n’est pas dans la dérogation pour le Puy du Fou. Il est tout le temps, chaque jour dans le traitement médiatique d’une information choisie, manipulée et instrumentalisée.

    Spectateurs 1- supporters 0.

    (source : Polemia : https://www.polemia.com/puy-du-fou-face-haine-histoire-france/)

  • Les mémoires franco-algériennes, par Gérard Leclerc.

    © Whatever748 / CC by-sa

    Emmanuel Macron à demandé à une commission d’historiens de contribuer à l’apaisement des mémoires entre la France et l’Algérie. Mais est-ce seulement possible ? L’histoire est tragique et complexe. Et elle se poursuit avec d’autres acteurs, comme Mgr Henri Teissier qui vient de nous quitter.

    gerard leclerc.jpg« L’histoire est tragique », affirmait Raymond Aron, et il savait aussi qu’elle est complexe, qu’elle ne saurait se ramener à des propositions simples et univoques. Il suffit de lire ses mémoires pour comprendre à quel point il était fidèle dans ses jugements, même les plus engagés, à sa philosophie foncièrement prudentielle. Comment aurait-il réagi au projet d’Emmanuel Macron créant une mission pour apaiser les conflits mémoriels de la guerre d’Algérie ? Franchement, je n’en sais rien, et il est toujours téméraire de préjuger de la part des absents des opinions sur les débats actuels, même de nature historique. Aron s’était fortement engagé à propos de ce qu’il appelait « la tragédie algérienne », mais il aurait été le dernier à en simplifier les données. Comment simplifier les données d’une tragédie, sinon en les édulcorant et en les niant ?

    C’est pourquoi, personnellement, je ne crois guère à une réconciliation des mémoires. Tout juste puis-je espérer parfois le miracle de certaines retrouvailles individuelles. Ce que j’accorderai à Emmanuel Macron, c’est qu’il est difficile d’envisager un avenir commun entre la France et l’Algérie, les Français et les Algériens, sans une tentative de dépassement des conflits. Mais les mémoires resteront plurielles. Aux historiens d’essayer d’en rendre compte avec le maximum de sens de l’exactitude dans la complexité, encore une fois. Je rendrais volontiers hommage, sur ce point, à mes confrères de La Croix, qui, dans leur édition de mercredi, ont réussi à rendre compte de cette pluralité, en donnant la parole aux uns et aux autres.

    Il se trouve que ce recours à la mémoire coïncidait avec l’annonce de la mort de Mgr Henri Tessier, archevêque d’Alger de 1988 à 2008. Il avait affronté une nouvelle page tragique de l’histoire algérienne, avec une guerre civile impitoyable. Il faut le courage et la foi d’un évêque de sa trempe, pour persévérer à construire l’avenir.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 3 décembre 2020.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : pourquoi la Monarchie ? Partie 1 : de quelle monarchie parlons-nous ?

    Mieux que les républicains classiques, et même si certains doivent être écoutés car ils ont un vrai sens de l’État et de la « Res publica », de la Chose publique, et, en ce sens, ils nous sont proches, les royalistes peuvent proposer un nouveau régime qui concilie autorité et libertés, Etat et communautés, politique et social : la Monarchie…

    Entendons-nous bien : lorsque nous parlons de Monarchie, il ne s’agit pas de n’importe quelle monarchie, mais de celle qui, par un effort multiséculaire, a littéralement, territorialement et politiquement, « fait la France » ; celle qui transmet la magistrature suprême de l’État par le simple fait des générations qui se succèdent, et qui, durant sa propre histoire, a pris des formes variées mais adaptées à la construction française et à son esprit. Il ne s’agit pas d’évoquer des monarchies étrangères qui, tout honorables qu’elles soient, ont elles-mêmes leurs traditions, leurs politiques, leurs formes, et qui peuvent, certes, servir d’exemples sans toujours être des modèles. Avouons même que certains régimes monarchiques nous sont détestables parce qu’ils sont l’antithèse de la monarchie « à la française »…
    Cette précision s’impose où, à l’heure de la globalisation et de la confusion, le sens des mots a parfois perdu son enracinement particulier, sa propre réalité liée à une histoire elle-même particulière, et que le « One world » dénoncé par George Orwell ne laisse guère de place à l’exception, à la « dissidence », pourrait-on dire si le terme n’avait pas été récupéré et vidé de son sens premier par une « démocratie de consommation » qui s’immunise ainsi contre des pensées « alternatives ». La Monarchie dont il est ici question a un cadre, un sens, une réalité historique.
    Ce qui distingue la Monarchie des autres régimes en France, c’est d’abord le caractère « héréditaire et successible » de la transmission de la magistrature suprême de l’État, symbolisé par deux formules célèbres : « Le roi est mort, vive le roi ! » et « Le roi ne meurt jamais », formules qui peuvent paraître contradictoires et qui, en fait, recouvrent la même réalité. Effectivement, dans la monarchie française, le fils succède au père sur le trône, mais cela dans le meilleur des cas : il arrive que, au fil de l’histoire, la succession « saute » une ou deux générations, ou qu’elle soit, par le jeu des circonstances, dévolue à un frère, voire à un cousin, parfois fort éloigné. Pourtant le principe de la succession « filiale » n’est pas remis en cause et la transmission se fait naturellement, de la manière la plus simple, selon l’ordonnancement même de la famille royale : en somme, c’est le mode de transmission du pouvoir suprême le plus naturel qui soit car fondé sur le principe même de la vie humaine et de sa pérennisation. Il n’y a pas de place pour le choix ou la brigue pour accéder à la tête de l’État : pas de campagne électorale entre membres de l’aristocratie politique issue des grandes féodalités partisanes ; pas de promesses et de facilités démagogiques pour « plaire » au plus grand nombre (qui peut être « la majorité plus une voix », principe même de l’élection démocratique si l’on en croit les constitutionnalistes) ; pas de « cousinage » plus ou moins discret avec les puissances financières ou économiques pour payer le travail d’accession au pouvoir présidentiel ; etc.
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Le terrorisme doit cesser ! Mais comment le ministre d'un Système se référant explicitement à la Révolution, sa Terreur et sa violence sanguinaire pourra-t-il (pourrait-il...) combattre le terrorisme dont il est issu et dont il se réclame ?
    À Nancy, la librairie Les deux Cités a encore été attaquée : comme les nazis, les auto-proclamés antifas, mais vrais "fa", n'aiment pas les livres...
     
     
    @DeuxCitesLib
    Encore attaqué par l'extrême gauche. Ce qu'on nous reproche ? Des livres ? Ils ne sont jamais rentrés. Des idées ? Ils sont incapables de réfléchir. Ce qu'on nous reproche c'est d'exister. Qu'ils se rassurent, les attaques renforcent notre détermination à ne pas disparaître.
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    1. Audience record pour Éric Zemmour dans Élysée 2022 : 2,8 millions de téléspectateurs. En comparaison la dernière émission sur la primaire LR avait rassemblé 1,7 millions…

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    2. Il dit qu'on s'achemine vers une quatrième dose ! Chez Pascal Praud, Martin Blachier - qui a bien raison... -  "dégomme" Jean-François Delfraissy et demande sa démission :

    (extrait vidéo 1'24)

    https://twitter.com/limpbizkit1465/status/1468977859012218882?s=20

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    3. Macron exhorte à "ne pas céder à la tentation de réécrire l'Histoire", alors qu'il laisse notre "diplomatie" (?) voter à l'ONU une résolution déniant tout lien du Mont du Temple, à Jérusalem, avec le judaïsme et le christianisme, en le réservant au seul Islam !

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    Pour toute personne sensée ou qui, tout simplement, connaît l'Histoire, et donc celle pluri-millénaire du peuple Juif, il est évident que ce lieu n'a qu'une seule et unique appellation : "le Mont du Temple"...

     

    4. Persécuté par la meute hystérico-haineuse lui aussi, bien que de gauche, depuis qu'il a publiquement et énergiquement refusé de renier son amitié sincère pour Zemmour, par-delà de légitimes désaccords sur tel ou tel sujet, Éric Naulleau répond crânement à la horde :

    Eric Naulleau
     
    "En matière d’amitié, je connais un seul courant de pensée : l’extrême-droiture. A bon entendeur..."

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    5. Parce que la Grande Bretagne était dans la zone euro ? Plus Pécresse que ça, tu meurs !!!

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    6. Eh, oui !...

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    7. Ahurissante déclaration de Macron à Vichy : "Quelle imposture !..." D'accord avec Véronique Jaquier...

     "...Ce Président qui dit qu’il n’y a pas de culture française, qu’il faut déconstruire notre propre Histoire, qui ce soir la tord dans tous les sens… Pour moi, c’est le début d’une imposture, ou plutôt la suite d’une imposture..."

    (extrait vidéo 0'33)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1468683145599979531?s=20

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    8. Au jour d'aujourd'hui, d'après les sondages, 15% des électeurs voteront pour Zemmour, ce qui fait 7 millions de personnes sur 47 millions inscrit sur les listes électorales (rappelons qu'il y a 10% de non-inscrits) : il y adonc tant de "fin de race" en France ? 

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    À DEMAIN !

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  • À la découverte de huit français(e)s ”illustres et méconnus”...

    28 février 2007/28 février 2021 : lafautearousseau fête ses quatorze ans !

    Pour célébrer cet évènement d'une façon un peu originale, nous avons choisi d'extraire huit passage de nos Éphémérides, qui vous emmèneront, pendant une semaine, à la découverte de huit personnes éminentes de notre Histoire mais qui, pourtant, sont peu ou pas du tout connues, du moins du grand public...

    Aujourd'hui (1/7) : Marie Marvingt...

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    14 ans ! Un anniversaire célébré en rappelant nos Racines, notre Culture, notre Histoire et ceux qui l'ont faite : Frédéric Mistral ne disait-il pas "Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut" ?...

    (Extrait de notre Éphéméride du 20 février)

     

     

    1875 : Naissance de Marie Marvingt

     

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    Celle que l'on appelait "la fiancée du danger" est sans aucun doute, pour reprendre l'expression de François Bluche, la plus illustre des françaises... méconnues !

    Pionnière de l’aviation, l'une des meilleures alpinistes de son temps, infirmière, licenciée ès lettres et parlant sept langues, Marie Marvingt est la femme la plus décorée de l'histoire de France, comptabilisant trente-quatre décorations, dont la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes : déguisée en homme, elle est dans les tranchées pendant presque six semaines, dans le 42ème Bataillon de Chasseurs à pied. Découverte, et chassée, le maréchal Foch l'autorise à rejoindre le 3ème Régiment de Chasseurs alpins en Italie, dans les Dolomites !...

    Sa devise étant "Je décide de faire mieux encore et toujours", elle est également détentrice de dix-sept records mondiaux.

    En 1899, elle devient l'une des premières femmes titulaires du permis de conduire, puis passe quatre brevets de pilote : pilote de ballon en 1909, pilote d'avion et d'hydravion en 1910, pilote d'hélicoptère en 1961, ainsi que pilote de dirigeable : elle effectue son premier vol accompagné dès 1901, et son premier vol en solo le 19 juillet 1907. Le 26 octobre 1909, elle devint la première femme à piloter un aérostat (L'Etoile filante) entre la France et l'Angleterre.

    En 1908, elle pose sa candidature pour participer au Tour de France cycliste : devant le refus des organisateurs, elle fait le même parcours que les hommes, en prenant le départ plus tard qu'eux.

    Elle invente l'aviation sanitaire en 1910.

    Est-ce à cause de son patriotisme fervent qu'elle est si injustement oubliée aujourd'hui ? Ou parce qu'elle était l'amie de ce grand royaliste que fut Lyautey ? Ou encore parce qu'elle était aussi une admiratrice du grand pape Pie X, qui lui offrit une médaille qu'elle portera toute sa vie autour du cou, jusqu'à sa mort, le 14 décembre 1963 ?

    Cette Ephéméride se propose, modestement, de contribuer à faire connaître cette figure, littéralement extra-ordinaire...

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    https://histoireparlesfemmes.com/2016/02/22/marie-marvingt-la-fiancee-du-danger/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : tribune : « Un Roi ? Vous plaisantez ? ».

    Et pourtant, certains en rêvent et voudraient bien y croire ; mais ne font rien (ou presque) pour que cela arrive ! D’autres, font tout pour que ça n’arrive pas, ils s’y appliquent et réussissent ! 10 Français voudraient peut-être bien, mais 1000 s’y opposent ! Ils font mieux que s’y opposer, ils détruisent l’idée, la rendent improbable, invisible, inexistante !

    Monarchie, Royauté, Royaume, sont des mots du passé, des mots de l’Histoire de France, tout juste bons pour, nos amis Anglais, la série TV The Crown et quelques autres aficionados ou royaumes nordiques ! Du folklore, des histoires de Princes charmants et de jolies Princesses…

    Pas de ça en France ! Pas de ça dans notre République ! Nous Français, Peuple éclairé par nos Lumières aristocrates pendues à nos Lanternes ; nous avons éradiqué nos Rois ivres de sang et d’orgueil, tyrans qui s’abreuvaient du sang des peuples !!! (c’est fou comme cette description correspond à notre Roi Louis XVI, et son fils, l’enfant Roi, Louis XVII !!!) Nous sommes Un Peuple…Nous étions Un Peuple… Nous sommes devenus des Peuplades hétérogènes rivales, concurrentes, voire ennemies !

    Que viendrait faire un Roi dans cette galère ? Et d’ailleurs, qui pourrait et voudrait l’être ? Quand les Français pensent à la Femme ou l’Homme providentiel, leur vision ne va pas au-delà du marigot de la classe politique actuelle De l’extrême gauche à l’extrême droite, pour finalement se retrouver dans un extrême centre qui allie le pire des deux extrêmes. Populistes, Populaires, Populaces, les Peuplades ne se sentent pas représentées et chacune d’entre-elles se sent lésée Au mieux, la France part en brioche… Au pire, elle part en quenouille !!!

     

    C’est vrai, c’est certain : Tout est perdu !

    Fors l’Honneur ! Bien sûr ! Sinon nous ne serions pas là ! Et contre toute attente, nous sommes prêts. N’attendez pas de nous un « Programme » ou des recettes de gouvernement, nous laisserons également « Les Valeurs » à ceux qui s’en gargarisent. Pour nous, attachés à un Prince, nous n’avons que des « Principes » ! Et même qu’un seul « Principe » : L’Honneur ! Tout faire avec Honneur, tout faire pour l’Honneur ! Pour la Geste, pour la Gloire ! Les Français sont des Gens d’Honneur, et ils sont …Légion ! Parole d’Honneur, nous y arriverons ! Le Roi est là, il n’attend que l’Honneur de nous servir !

    Français faisons Honneur à notre Histoire, à nos racines, c’est peut- être le seul bien qui nous reste, mais quelle pépite ! Il nous reste le meilleur, le plus glorieux, il nous reste ce que l’on ne peut nous enlever ; nos images d’Épinal : « Jeanne d’Arc livrée aux flammes et les Anglais qui avouent : « Nous sommes perdus, nous avons brûlé une Sainte ! » Notre Roi Louis XVI la tête sous une guillotine et qui proclame :  « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. » C’est Notre Seigneur crucifié à nouveau !

    Ne cherchons plus, ni la recette miracle, ni la personnalité providentielle qui viendra sauver la France et le Royaume. Jean de France, Comte de Paris, est l’Homme d’Honneur que nous espérons, notre Roi de cœur à l’atout ! Français vous avez la main : à vous de jouer !

    Guy Adain

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal/

  • Passe sanitaire : la résistance de Saint-Antonin-Noble-Val (et de bien d’autres villages !), par Frédéric Sirgant.

    C’est l’un des plus beaux villages de France, situé dans des confins qui brouillent vos références géographiques. Administrativement du Tarn-et-Garonne, il est au bord de l’Aveyron et aux confins du Quercy, de l’Albigeois et du Rouergue, en bordure de la grande et mystérieuse forêt de Grésigne. À quelques kilomètres, à Bruniquel, Robert Enrico a tourné Le Vieux Fusil

    3.jpegDans un gîte merveilleux occupant un ancien presbytère, on vous raconte encore que, dans ce jardin, Romy Schneider venait prendre l’apéro après les journées de tournage. Bruniquel, Penne et, donc, tout aussi magnifique, Saint-Antonin. Ces noms, celui du village et son histoire sont comme une invitation à l’échappée belle, au ressourcement et à la résistance.

    Je ne fantasme pas : je n’ai fait que regarder le reportage de francetvinfo : Un village du Tarn-et-Garonne se rebelle contre le pass sanitaire. Classé dans la rubrique « Vrai ou fake » – on ne sait pourquoi, car c’est bien vrai -, il nous apprend que la quasi-totalité des cafés et brasseries a décidé de ne pas appliquer le passe sanitaire, de se déclarer « zone libre », avec un autocollant. Les commerçants interrogés sont pleins de bon sens : « Je ne vais pas faire le gendarme. » Bien sûr, il y a un récalcitrant, un patron qui, « lui, respecte la loi, contrôle le passe sanitaire » et qui « ne comprend pas » ce « village d’irréductibles ». Quel bel hommage ! C’est tout de même plus beau – et plus juste – que les « gens infréquentables » de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ou la résistance « résiduelle » de Yaël Braun-Pivet, la présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale. Mais quittons ces « lamentables », pour parler comme Hillary Clinton…

    Quant à notre bon petit soldat du passe égaré à Saint-Antonin-Noble-Val, il se trompe sur un point, à force de trop regarder BFM TV et d’avoir l’œil rivé sur ses QR codes plutôt que sur la réalité de son village : Saint-Antonin n’est pas seul, loin de là ! Durant nos vacances dans les Pyrénées – autre zone de refuge -, j’ai très souvent constaté, dans bien des villages traversés, que le passe n’était en fait jamais demandé, jamais contrôlé. Ce fut pour moi un bonheur, un soulagement, une espérance. La France profonde était celle du bon sens et, oui, d’une forme de résistance. Rassurez-vous, je ne donnerai les noms ni des villages ni des cafés ni des vallées, mais ils sont en fait très nombreux.

    Un autre indice de cette pyrénéenne : l’affluence constante, encore ce samedi, lors des manifestations de Foix, préfecture de 9.000 habitants. Alors que le mot d’ordre médiatique était à la baisse, La Dépêche a été obligée de titrer : « Ariège : toujours aussi nombreux, les “anti-pass” bloquent le tunnel de Foix » et de constater que « ce huitième samedi de mobilisation contre le a été un succès à Foix ».

    Une seule fois, une restauratrice s’est excusée de nous demander le passe, car elle était systématiquement contrôlée par la maréchaussée. Là, j’aurais presque eu envie de lui demander le nom du gendarme, histoire de lui proposer d’aller faire un stage à Saint-Antonin.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Heurs et malheurs : fidélité à la mémoire nationale ce 21 janvier prochain

    Par  Lafautearousseau

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgDans une conférence à Marseille le 3 mars 1988 - dont il existe, par chance, une vidéo - Pierre Boutang dit à un moment, comme réfléchissant pour lui-même, au détour d'un raisonnement fulgurant, à sa manière, évoquant sa jeunesse d'Action française et ce qu'il y faisait avec ses camarades dont beaucoup, dans cette génération, merveilleux d'intelligence, d'enthousiasme, de dévouement et de courage : « finalement, lorsque nous restaurions le culte de Jeanne d'Arc, c'était peut-être ce que nous faisions de mieux ». Humilité du vrai militant. Le pays, miné par les vices du régime, roulait alors vers la guerre tragique que Maurras pensait perdue d'avance,  désastre qui advint en juin 40. 

    images.jpgBoutang considère un demi-siècle plus tard, que cette actualité poignante, quelles que soient les passions légitimes et les combats justes qu''elle suscitait alors, passerait ; que la France traverserait les terribles épreuves qui manqueraient la tuer ; mais que restaurer le culte de l'héroïne nationale, la pure figure du patriotisme français, salvifique dans le pire malheur, était, finalement, ce que l'on pouvait faire de mieux. Ce qui était le plus important. Ce qui ne passerait pas. Maintenir vivants pour la France les plus anciens symboles de sa capacité à survivre aux pires épreuves et à renaître plus forte y compris en faisant appel au secours de la transcendance, voilà ce qui primait. Et Boutang poursuit sa réflexion : il y a aussi la figure de nos rois et ce qu'il en subsiste de profond dans la mémoire populaire. Que celle-ci retrouve, qu'elle invoque et qui la rassemblent, dans les périodes difficiles de son histoire. Et Boutang d'évoquer ses modèles successifs : Louis XIV pour la grandeur et la force ; Louis XI pour la ruse, que prône Machiavel ; Henri IV pour la concorde restaurée, la vaillance, son sens du peuple ...

    saint-louis-roman.jpgEn définitive, avec l'âge et la maturation de son esprit, il dit mettre Saint-Louis plus haut que tout, ce roi saint qui pourtant n'a pas craint de guerroyer, d'aller porter au loin la Croisade, de s'opposer au pape, lorsqu'il le fallait pour la défense du Royaume. Saint-Louis, le Prince chrétien par excellence, archétype d'un pouvoir juste et fort. 

    Ces hauts symboles français sont vivants dans la mémoire populaire. Ils ressurgissent dans nos épreuves. Et c'est sans-doute ce qui explique les dizaines et dizaines de Messes, de conférences, de débats, de manifestations diverses, qui sont prévus à travers la France dans cette deuxième moitié du mois de janvier. [Voir plus loin]. 

    1005466-Louis_XVI.jpgLa mort de Louis XVI guillotiné, n'est pas symbole de victoire ni de gloire françaises. Et de fort loin.  Elle en est même le contraire. Elle constitue dans notre histoire nationale un acte singulier de rupture tragique avec nous-mêmes qui a bouleversé la France et le monde, les jetant dans une suite interminable de révolutions et de guerres dont nous ne nous sommes  jamais relevés. 

    À aucune époque ultérieure, cet événement si hautement symbolique n'a été vraiment oublié. Dans cette période chaotique où nous sommes de nouveau plongés, restaurer le lien historique qui nous rattache à notre histoire et à nos rois, dont le malheureux Louis XVI, c'est sans-doute, là encore « ce que nous pouvons faire de mieux ». Partout en France, soyons présents. Justement, pour l'avenir de notre Patrie. LFAR  

  • Passé-Présent • Les parlements d'Ancien régime... L'ancienne France avait une constitution !

    Les Etats-Généraux de 1789 à Versailles 

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgQue devrait être la monarchie que nous souhaitons pour la France ?

    Le débat - nécessairement théorique et abstrait - ne manque jamais de se raviver â la moindre occasion surgissant de l'actualité. Et chacun se hâte de faire entendre sa propre musique. Monarchie « absolue » ou monarchie « constitutionnelle « de « droit divin » ou « parlementaire » ? Etc. 

    Mais que recouvrent vraiment ces notions si peu définies ? Lorsqu'on se réfère à des modèles historiques - notamment la France d'Ancien Régime par opposition aux divers régimes qui ont suivi - le risque est grand de prendre pour argent comptant les lieux-communs de l'opinion courante, peu soucieuse de la vérité historique. Il y a d'autre part les comparaisons que l'on établit ou croit établir entre la monarchie qui conviendrait à la France et les monarchies étrangères. Ici, le risque est la méconnaissance des équilibres institutionnels, de l'histoire, des traditions politiques et sociales des pays concernés. Par ailleurs, les monarchies étrangères sont dissemblables entre elles, toutes ne se valent pas. Et, de toute façon, avons-nous à chercher nos modèles à l'étranger ? 

    Voici un document qui nous renseigne sur ce que furent vraiment les institutions de l'Ancien Régime français : une vidéo de TV Libertés où Pierre de Meuse expose quelle était la constitution de l'Ancien régime. Car ce dernier en avait une. Et Pierre de Meuse décrit les principales institutions - notamment parlementaires - qui constituaient l’Ancien régime. . Ce sont là des vérités d'histoire très mal connues. On le verra : la monarchie d'Ancien Régime n'était ni un despotisme ni une tyrannie.     

    C'est un exposé d'Histoire qui parle à nos esprits modernes, nous qui sommes spectateurs et parfois acteurs des débats qui occupent en ce moment plus ou moins superficiellement la société française. Ces derniers rappellent étrangement les débats qui préparèrent les États-Généraux de 1789. Le peuple français y était directement consulté et, comme aujourd'hui, il s'exprimait non plus via les parlementaires, mais en rédigeant, encore comme aujourd'hui, des cahiers de doléances. Peuple d'une France organique et pleine de vie. Au point que les  rituels figés du vieux parlementarisme façon XIX et XXe siècle n'ont plus aujourd'hui la confiance des Français. 

    Bonne écoute !   

    De 01:20 à 28:13 – Les parlements de l’ancien régime (présenté par Pierre de Meuse)
    L'émission traite ensuite de deux autres sujets fort intéressants mais ne sont pas pas le nôtre, en l'occurrence.
    Après écoute, revenir sur Lafautearousseau 

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     Photographies .... Splendeur des parlements de l'Ancienne France

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    Le parlement de Normandie à Rouen

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    Le parlement de Bretagne à Rennes

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    Grande salle du parlement de Bretagne à Rennes

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    Le parlement de Bourgogne à Dijon

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  • Islamo-gauchistes, Terroristes de la repentance, décoloniaux : Bernard Lugan sort le gourdin [Interview].

    L’africaniste Bernard Lugan vient de sortir un nouveau livre intitulé « Pour répondre aux décoloniaux, aux Islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance », dans lequel il a décidé de frapper fort.

    Alliés à l’islamo-gauchisme, les « décoloniaux » ont entrepris de déconstruire la France au moyen d’un terrorisme médiatique et intellectuel sans précédent. Ce n’est pas de « séparatisme » qu’il s’agit. Ils ne veulent en effet pas faire sécession. Ils bénéficient de tant d’avantages dans cette France qui les accueille, les nourrit, les loge, les soigne, les éduque… et qu’ils haïssent… À l’image d’Hafsa Askar, vice-présidente du syndicat étudiant UNEF, qui, le 15 avril 2019, jour de l’incendie de la cathédrale, a écrit : « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris, car je m’en fiche de l’Histoire de France… Wallah… on s’en balek [traduction : on s’en bat les c…], objectivement, c’est votre délire de petits blancs. »

    Leur but est d’invertir la France. Pour ensuite la soumettre en lui imposant des normes raciales, philosophiques, culturelles, sociales, politiques, historiques, alimentaires, vestimentaires, artistiques, sexuelles et religieuses qui, toutes, vont à l’encontre de sa nature profonde.

    En pleine déroute intellectuelle, acculés dans l’impasse idéologique des « droits de l’homme », du « vivre ensemble », du « pas d’amalgame » et du sépulcre phraséologique de la « laïcité », les dirigeants français sont désarmés face à cette entreprise de subversion et de conquête, unique dans l’Histoire millénaire de ce pays.

    Quant aux indigènes français, sommés de débaptiser leurs rues, de dépouiller leurs musées, de renier leur Histoire, d’abattre leurs statues, et, quasiment, de devoir s’excuser d’exister, ils ont le choix entre la « soumission » et la réaction.

    Or, cette dernière passe par la totale remise en question du corpus idéologique dominant, terreau sur lequel se développent et prospèrent les pensées invasives qui veulent faire de la France autre chose que la France…

    Vous ne pouvez commander le livre que via l’Afrique réelle, par Paypal, ou par chèque (32€ port compris). Pour commander le livre, c’est ici.

    Pour évoquer ce livre coup de poing, nous avons interviewé Bernard Lugan, lors d’un entretien à écouter ci-dessous.

    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

    Source : https://www.breizh-info.com/

  • Les racines de la France, par Guillaume Grenouilleau.

    Quand la France commence-t-elle ? est présentée comme une enquête visant à déterminer la naissance de la France, sa genèse. Au-delà de cette investigation, on cherche à questionner l’identité de la France, ses racines. L’auteur : Bertrand Lançon, professeur émérite d’histoire romaine à l’université de Limoges, spécialiste de l’Antiquité tardive et de la chute de l’empire romain. 

    Sarthois, il s’engage dans son livre, puisant dans ses propres racines pour illustrer son propos, ce qui ajoute à la profondeur du livre. C’est en tant que Français et pas seulement en historien, que Lançon écrit. On appréciera l’investissement charnel qu’il met dans son travail, couplé à la rigueur et à l’approche scientifique du professeur d’histoire.

    Sur la datation de la naissance de la France, l’auteur avance l’hypothèse de la deuxième partie du VIIIe siècle, à ce moment charnière entre mérovingiens et carolingiens qui voit l’adoption du toponyme Francia. Si la réponse était simple, le livre aurait été très court ! Tout un questionnement survient sur les notions d’identité et de racines. Une nation ne se résumant pas à un territoire, Lançon délivre une définition qui semble parfois oubliée : elle « réside dans un degré élevé de coalescence entre des habitants et un ensemble de terres, dans une union où prévalent les langues et les cultures, incluant elles-mêmes la religion ». La question-titre n’est qu’une excuse pour proposer un regard d’ensemble sur la France, pour élever le débat, parfois si pauvre, sur l’identité française. La France est riche de son rayonnement, de la multitude de ses racines : romaines, celtes, gauloises ou franques.

    Déformation professionnelle oblige, Bertrand Lançon livre ici une déclaration d’amour à l’Antiquité romaine. On pourra donc regretter que l’Antiquité tardive et le Haut Moyen-Âge prennent une place si importante, au détriment d’une partie de l’histoire de France moins traitée et pourtant si marquante pour l’identité française. « Les racines dites “avérées” sont autant une mythologie qu’une archéologie », l’identité française est autant née de l’héritage grec et romain que du baptême de Clovis, du rayonnement artistique de la Renaissance ou de l’œuvre napoléonienne. La France n’est pas Rome, mais bien une nation liée à un territoire, avec des identités plurielles (basques, bretons, alsaciens, etc.), et immortelle, qui a subi des crises mais a su se maintenir par ses racines profondes.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/