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Pourquoi le Puy du Fou, et surtout son succès, les rend tous fous... par Pierre Boisguilbert

Le Puy du Fou face à la haine de l’histoire de la France

Le Puy du Fou face à la haine de l’histoire de la France

Le succès du Puy du Fou est insupportable à l’idéologie médiatique.
Il est la preuve charnelle et culturelle de la résistance de la France traditionnelle face à la France qu’on veut lui imposer.
Le public, bien plus large que les cathos — c’est ce qui fâche — adhère au meilleur spectacle du monde, textes de Bainville et scénario de Jeanne d'Arc.
L’horreur culturelle absolue.
Trop chrétien, trop blanc, trop français.
A déboulonner d’urgence !
Dès que l’on a appris que pour le 15 Août, fête religieuse ce qui aggrave tout, une dérogation à 9000 personnes au lieu de 5000 avait été délivrée par le préfet, tous les donneurs de leçons des chaines de propagande en continu se sont mobilisés. Mais apparemment il y a un Dieu pour Philippe de Villiers. Car le lendemain matin, le 16 août, alors que toutes les télés étaient mobilisées pour crucifier les irresponsables de la réaction, le choc des images a tout changé. Car alors que se déroulait le spectacle vendéen devant un public ordonné et discipliné, l’Olympique de Lyon l’emportait sur Manchester City en football et rejoignait le PSG en demi-finale de la Ligue des champions. Le contraste est alors frappant entre la foule canalisée de spectateurs de culture française et les meutes fanatisées supporters du foot de la diversité.

À Lyon, rien n’est respecté. Dehors bien sûr, avec des rassemblements sans masques ni aucune distanciation et finissant comme toujours avec des heurts avec les forces de l’ordre. Mais le pire, c’est dedans, dans les bars où aucune consigne élémentaire n’est respectée (on attend les fermetures administratives), où on brave toutes les limitations imposées, où l’on s’entasse, s’enlace et s’embrasse dans une proximité indiscutable.

Cette image des deux France devrait faire réfléchir. On peut évidemment aller au Puy du Fou admirer Monsieur de La Pérouse (« A-t-on des nouvelles de M. de La Pérouse ? » s’inquiétait Louis XVI montant à l’échafaud) et soutenir Lyon, on peut aussi être un supporter enthousiaste et apprécier les courses de chars et les gladiateurs. Mais c’est moins sûr pour la jeune populace déchaînée que l’on a vue dimanche soir.

On fera les comptes dans deux semaines. Et il faudra comparer les impacts respectifs sur l’épidémie de la représentation au Puy du Fou et de la soirée lyonnaise. Mais il est évident que la prudence de tous était en Vendée et l’irresponsabilité de certains à Lyon, n’en déplaise aux médias. Ceux-ci ont d’abord fait semblant de ne pas le remarquer. Puis ils ont dû le reconnaître devant le choc des images et les commentaires des spécialistes permanents des plateaux télés.

Leur offensive contre les amoureux de l’histoire à la mode d’antan a été stoppée net. Car le deux poids et deux mesures, il n’est pas dans la dérogation pour le Puy du Fou. Il est tout le temps, chaque jour dans le traitement médiatique d’une information choisie, manipulée et instrumentalisée.

Spectateurs 1- supporters 0.

(source : Polemia : https://www.polemia.com/puy-du-fou-face-haine-histoire-france/)

Commentaires

  • J'en suis fort aise. Ça ne m'étonne pas. Philippe De Villiers est sans doute l'un des hommes politiques les plus cultivés, il ferait un excellent président. Qu'il se présente bon Dieu!

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