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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La France devra revenir au nucléaire dès 2025, par Ludovic Grangeon.

    OPINION. Les autres puissances mondiales l’ont bien compris : sur les plans géostratégique et environnemental, le nucléaire fera partie de l’énergie de demain. La France ferait bien de ne pas y renoncer si elle veut garder sa place dans le concert des nations.

    Le débat public s’empare volontiers du réchauffement climatique pour évoquer les questions d’énergie entre véhicules, électricité, et économies d’énergie. Il est étonnant de voir une toute petite fraction de l’opinion d’à peine 5% exercer un terrorisme intellectuel forcené en manipulant des peurs, véritables talibans verts. La manne du capitalisme du « greenwashing » entretient soigneusement ces craintes par des campagnes d’opinion et des menaces reposant sur des scénarii que personne ne va vérifier autrement que par de courtes interviews aux heures d’audience dans les médias. On a bien vu ce que donnent ces méthodes dans la crise du Covid où les aller-retour et contre-vérités se sont multipliés, sauf pour les laboratoires et les groupes financiers qui n’ont jamais fait autant de profit (+ 35 % depuis la crise). Et pourtant nous ne savons toujours rien avec certitude.

    Le naufrage de l’éolien, 150 milliards, 20 ans d’efforts pour 8 % de notre électricité 1 jour sur 5

    Pour l’énergie, un mythe veut faire croire que l’éolien, source marginale, pourrait remplacer les autres moyens de production comme l’hydraulique ou le nucléaire. C’est un échec retentissant, décrié par la Cour des comptes face à une surdité gouvernementale dont il faudra un jour qu’elle rende des comptes ! 150 milliards dépensés pour à peine 8,5 % de notre électricité seulement un jour sur cinq. L’Allemagne est dans le même état et multiplie les centrales à charbon discrètement maintenues en Allemagne de l’Est. Et doubler l’éolien n’aboutirait qu’au pourcentage ridicule de 15 % de notre électricité. Il faudrait que la France accepte de ne faire fonctionner ses écoles, ses hôpitaux, ses entreprises, qu’un jour sur cinq, sans jamais savoir du jour au lendemain…

    Par ailleurs, on dresse du nucléaire une image qui date de 50 ans. Aujourd’hui, des réacteurs de petite taille sans déchets sont la réalité, mais des intérêts mystérieux semblent l’ignorer. Comme au temps de l’Inquisition, il n’est pas bon de reconnaître que la terre tourne autour du soleil. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) vient de publier la feuille de route de la filière mondiale SMR (Small modular reactors) et recense dès cette année un total de 480 projets dans 30 pays, et 50 réalisations nouvelles. Et la France est totalement marginalisée dans cette nouvelle donne, par des inquisiteurs dont la robe vire du vert au brun. La charte initiale du parti nazi s’inspirait totalement d’une forme d’écologie. Ce danger nous guette.

    Comme à Yalta, la France est exclue du club

    Les plus grandes nations ont fait le choix du nucléaire, le seul réellement zéro carbone, et ce choix s’imposera, faute d’autres moyens disponibles. USA, Russie, Chine, Canada sont tous présents, sauf… la France ! Il est savoureux de constater que la stratégie cynique d’inciter la France à abandonner sa filière nucléaire en faisant croire que les renouvelables allaient la remplacer, a payé. La volonté de l’Europe de sacrifier nos barrages hydro-électriques (qui pèsent encore trois fois plus que l’éolien) en est également un signe.

    Loin des chiffons agités pour amuser l’opinion, les faits sont là. Joe Biden vient de déclencher une commande de 1000 réacteurs nucléaires mobiles pour l’armée américaine, livrable dès 2022. Toutes les unités mobiles de l’armée américaine seront désormais équipées de groupes électrogènes nucléaires. Et une première tranche de 12 réacteurs nucléaires privés vient d’être autorisée dans l’Utah et l’Idaho. Chaque tranche alimentera 50 000 foyers, mais 24/24, pas comme les éoliennes qui ne fonctionnent qu’un jour sur cinq.

    La Chine développe son réacteur nucléaire au thorium et sels fondus. Son programme ACP100, concurrent du SMR canadien, va inonder le marché mondial à partir de 2025, issu du « Nimble Dragon » en R&D de 11 milliards avec China Guodian Corp. Un saut technologique qui ambitionne de régler le problème des déchets radioactifs, alors que la France a renvoyé aux calendes grecques son programme Astrid. D’une taille dépassant à peine les 3 mètres de haut sur 2,5 mètres de large, chaque réacteur fournit de quoi alimenter 100 000 habitants. Ces réacteurs ont même l’avantage de fonctionner avec les déchets des précédentes générations et de les éliminer.

    Le Canada a engagé depuis 2020 un programme gouvernemental (SMR) de 150 milliards de dollars pour devenir le leader mondial des micro-réacteurs nucléaires d’ici 2040. Comme le confirme son ministre Seamus O’Reagan, ce programme rassemble 117 compagnies dans 513 filières différentes d’ici 2040 dans ce pays deuxième fournisseur mondial d’uranium.

    Plus discrète, la Russie poursuit intensément son programme nucléaire lui permettant de rester indépendante à travers des centrales classiques et son programme mobile Lomonosov. Elle développe actuellement plus de 40 centrales nucléaires nouvelles avec ses nouvelles filières VVER (des réacteurs à eau pressurisée) et participe activement au programme international de fusion (et non de fission) ITER, logé en France qui rassemble 35 pays, source d’énergie qui alimente le Soleil et les étoiles. Le tokamak est une machine expérimentale conçue pour exploiter l’énergie de la fusion. Dans l’enceinte d’un tokamak, l’énergie générée par la fusion des noyaux atomiques est absorbée sous forme de chaleur par les parois de la chambre à vide. Tout comme les centrales électrogènes classiques, une centrale de fusion utilise cette chaleur pour produire de la vapeur, puis, grâce à des turbines et à des alternateurs, de l’électricité.

    La France va-t-elle réveiller à temps son programme Astrid ou bien une fois de plus aura-t-elle avec les éoliennes construit une ligne Maginot qui aura coûté une fortune et enrichi quelques initiés pour finir en débâcle pitoyable ?

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Le nouveau régime libre-échangiste

     

    Par  Mathieu Bock-Côté 

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgCe que Mathieu Bock-Côté écrit ici dans son blogue du Journal de Montréal [ 26.04] nous paraît de première importance, plus, peut-être, que jamais. Il s'agit d'une recension d'un ouvrage de Simon-Pierre Savard-Tremblay qui s'intitule Despotisme sans frontières, qui vient de paraître et dont le titre dit presque tout. Mathieu Bock-Côté en fait une remarquable synthèse, juste, forte et savamment équilibrée. Nous n'y ajouterons presque rien. Il faut la lire. Nous aussi avons écrit que le libre-échange des biens, des hommes et des idées, qui date de la nuit des temps, doit se régler selon les circonstances, les époques et les lieux. En fonction des biens-communs particuliers des peuples et des Etats. Mais il devient despotique et destructeur lorsqu'il se mue en idéologie ou prétend s'imposer comme dogme universel. Il nous semble que c'est ce que démontre ici brillamment Mathieu Bock-Côté. Et cela est important parce qu'il s'agit de notre destin et même de notre survie.   LFAR   

     

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    Il est courant, aujourd’hui d’affirmer que la mondialisation est en crise et que son système s’est profondément déréglé. L’heure est à la révolte contre la mondialisation, et elle s’exprime de nombreuses manières, comme on l’a vu avec le référendum grec contre l’austérité, la résistance wallonne contre le CETA, la victoire du Brexit ou l’élection de Donald Trump. Cette révolte est à la fois portée par la gauche et par la droite, si ces catégories veulent encore dire quelque chose dans les circonstances. Mais contre quoi se révolte-t-on, exactement? Contre un mouvement historique irrépressible, condamnant cette révolte à n’être qu’un baroud d’honneur? Ou contre un régime politique qui ne dit pas son nom mais qui s’est mis en place sur une cinquantaine d’années et qui a transformé radicalement notre rapport au monde ?

    C’est à cette question que Simon-Pierre Savard-Tremblay a cherché à répondre dans Despotisme sans frontières, un très intéressant opuscule qu’il vient de faire paraître chez VLB. Et sa réponse est claire: la mondialisation telle que nous la connaissons est un régime qu’il faut nommer comme tel et combattre comme tel. C’est-à-dire que la mondialisation s’est installée au fil des décennies à coup d’accords internationaux de plus en plus secrets et de plus en plus contraignants, généralement au nom de l’idéal d’un libre-échange globalisé, qui serait l’expression naturelle et bienheureuse de l’humanité enfin délivrée du politique, des frontières et des souverainetés, qui diviserait l’humanité contre elle-même et la soumettrait au règne de l’arbitraire. Elle représenterait une mutation du cosmopolitisme le plus radical, prenant le relais, à sa manière, de l’internationalisme prolétarien. Le nouveau régime du libre-échange domestique les États, qui n’ont désormais plus qu’une mission centrale: aménager leur pays de manière à le rendre le plus compatible possible avec les exigences de la mondialisation. En fait, c’est la démocratie qui est domestiquée, puis neutralisée, car condamnée à l’insignifiance. L’État ne gouverne plus: il n’est que gestionnaire.

    Mais SPST insiste : le libre-échange tel qu’on le pratique aujourd’hui n’est pas le libre-échange en soi, qui ne saurait se laisser enfermer dans une définition aussi idéologiquement contraignante. Il y a une différence fondamentale entre favoriser le commerce entre les nations et créer un environnement juridique supranational favorable au règne des corporations, qui consacre en fait l’hégémonie de ces dernières, au point même de leur permettre de poursuivre les États devant les tribunaux lorsqu’ils jugent qu’une politique ou un règlement les empêche de tirer un profit optimal de leurs investissements. Et on ne saurait assimiler au protectionnisme la remise en question du moindre accord de libre-échange, quel qu’il soit. Notre monde ne doit pas choisir entre l’ouverture et la fermeture, comme le prétendent les idéologues mondialistes que notre auteur ne cesse de remettre en question. Les hommes politiques auraient tout avantage à se délivrer de cette propagande qui étouffe la réflexion dans une fausse alternative entre le bien et le mal. On ne saurait assimiler le bien politique à la perspective glaçante du sans-frontiérisme.

    0bc2a567-fd9a-48ea-9b53-fa426d1c1cb9_ORIGINAL.jpgSPST insiste: il ne s’oppose pas au libre-échange en soi mais à une forme de radicalisation du libre-échange qui vise à homogénéiser juridiquement et socialement la planète en programmant la dissolution des États et des nations. «Le «nouveau libre-échange» vise à ce que les pays du monde aient des législations quasi identiques pour que le capital puisse circuler d’un territoire à l’autre en ayant droit au traitement princier» (p.13). Mais à la différence des critiques habituels de la mondialisation, qui basculent tôt ou tard dans une forme de fantasme socialisant, SPST demeure sur terre et pose un objectif politique réaliste: le retour graduel, mais résolu, à l’État-nation, au nom d’un projet qu’il nomme à la suite de plusieurs la démondialisation. Il cherche à nous montrer de quelle manière on pourrait s’y engager et nous rappelle qu’il n’est en rien contraire à une grande coopération entre les peuples. SPST contribue ainsi, notons-le en passant, à une redéfinition nécessaire du souverainisme québécois, pour lui permettre d’entrer dans une nouvelle époque. Les souverainistes ne gagneront rien à toujours vouloir se plier à la définition médiatique de la modernité.

    Cet ouvrage est une belle réussite. La matière en elle-même est extrêmement complexe et SPST parvient à la rendre intelligible en la ramenant vers ce qu’on pourrait appeler les fondamentaux de la science politique: il pose la question du régime, il se demande qui commande, il cherche à identifier les intérêts sociaux qui tirent avantage des institutions, et ceux qui sont laissés dans les marges. En d’autres mots, l’objet de son livre est moins économique que politique, et c’est ce qui fait sa force. Personne ne croit qu’on sortira demain de la mondialisation, et qu’il faille la rejeter en bloc. Mais il s’agit, pour chaque nation, de reconstruire sa souveraineté, de lui redonner de la substance, car elle-seule est garante de la possibilité d’une expérience démocratique authentique. En fait, SPST veut nous convaincre que le nouveau régime du libre-échange s’accompagne d’une civilisation dégradée, qui abime notre humanité, nous déracine et nous condamne à la sécheresse existentielle: celle du consommateur absolu. Il s’agit, pour emprunter ses mots, «de recréer un mode de vie sain qui nous reconnecte à notre humanité» (p.126). Il veut nous convaincre, et nous convainc.  •   

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

  • Affaire Théo • Théo est en garde à vue : si l’on en tirait les leçons ?

     

    Par Gabrielle Cluzel

    Cette excellente chronique [Boulevard Voltaire, 5.06] revient sur la désormais sulfureuse affaire Théo avec un talent, des aperçus perspicaces et justes, qui font, décidément, de Gabrielle Cluzel l'un des excellents auteurs et journalistes de sa génération. Laquelle, d'ailleurs, fort heureusement, en compte un nombre non négligeable. Tel Jean-Christophe Buisson que cite cette chronique. Il faudra suivre les publications de Gabrielle Cluzel avec attention comme nous en suivons et reprenons quelques autres avec cet esprit d'ouverture et de dialogue que Lafautearousseau pratique avec profit. C'est même là, nous semble-t-il, une condition du progrès, non seulement de nos idées, mais des idées de salut en général. 

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

     

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    « Aulnay-sous-Bois : Théo et ses frères en garde à vue », titre sobrement Le Parisien ce matin. Le célèbre slogan « Justice pour Théo » prend soudain une résonance sardonique. C’est en quatre lettres assassines – « Oups ! » – que le journaliste Jean-Christophe Buisson résume le sentiment général sur son compte Twitter.

    « Plusieurs membres de la famille de Théo et lui-même ont été interpellés ce mardi matin au domicile familial par les enquêteurs du SDPJ 93 et placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’escroquerie aux aides d’État. » Bien sûr, jugement n’a pas été encore rendu. Bien sûr, comme le dit son avocat, il ne faut pas mélanger deux affaires qui n’ont « rien à voir ». Il parle de « coup médiatique ». De contre-coup médiatique, veut-il dire sans doute. De boomerang, qui vous revient en pleine face avec autant de force qu’il a été lancé. Car la vérité est que son visage ne ferait pas la une des journaux, cette affaire ne connaîtrait pas de plus grande notoriété que tous les dossiers s’entassant actuellement sur le bureau des juges français si Théo n’avait pas été, il y a quelque mois, ultra-médiatisé, veillé par le président de la République lui-même, canonisé santo subito, inscrit dans le martyrologe des nouveaux grands prêtres qui nous gouvernent, posé sur un virtuel piédestal avec une matraque policière, telle sainte Agnès portant les instruments de sa torture. Si son prénom – relayé à l’infini sans nom de famille, tel un adolescent de quand même 22 ans – n’était pas ainsi passé à la postérité.

    Il aurait été si simple, les blessures (bien réelles) du jeune homme constatées, de laisser faire, alors, le travail de la Justice, de regarder les enquêteurs démêler les responsabilités éventuelles des uns et des autres.

    Il aurait été si facile de se taire et d’attendre. De faire montre de prudence et de discernement… toutes choses aussi étrangères, il est vrai, à François Hollande qu’à moi le kitesurf et la danse rythmique sur patins.

    L’instrumentalisation de l’émotion est le principal outil de domination de la gauche, et elle n’a pas le temps de s’embarrasser de vérification, car le buzz est comme un soufflé : il n’attend pas. Une fois tombé, plus rien à en tirer. Il vaut bien qu’on lui sacrifie la vérité. Et lorsque celle-ci, à son train de sénateur, arrivera enfin, tout le monde s’en fichera, l’effet final recherché aura été atteint.

    On se souvient de l’affaire Sébastien Nouchet. En 2004, cet homme d’une trentaine d’années avait affirmé avoir été l’objet d’une agression homophobe. Il avait dit avoir été injurié, aspergé d’un liquide inflammable et brûlé. Tollé dans le pays. Des manifestations anti-homophobies furent organisées, Jacques Chirac, alors président, envoya une lettre de soutien à l’intéressé et à son compagnon. À l’Assemblée, une loi contre l’homophobie fut votée dans la foulée, sous l’impulsion du ministre de la Justice Dominique Perben, qui reconnut avoir été bouleversé par cette affaire : « Cette loi, c’est, au fond, quelque part, la loi Nouchet.». En 2007, un non-lieu définitif fut rendu dans cette affaire. Le parquet avait évoqué la possibilité d’une nouvelle tentative de suicide (par immolation), le plaignant dépressif en ayant, par médicaments, 19 à son actif. Mais la loi Nouchet est restée.

    Il n’y a pas eu de loi Théo, mais il pourrait y avoir une leçon Théo. Quand t’es président de la République, Théo… bligé de résister à la tentation de la sur-réaction et à la pression de ton service de communication qui flaire un bon coup. Théo… obligé de laisser les événements se décanter si tu ne veux pas courir le risque de discréditer ta fonction en même temps que ridiculiser ta personne. Au vu de récents événements, il n’est pas certain qu’Emmanuel Macron l’ait retenue.   

    Ecrivain, journaliste

    Son blog

  • Il faut libérer Tommy Robinson !

     

    Par Pierre de Meuse

     

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    Il y a quelques années, nous avions fait partager aux lecteurs de LFAR une information concernant le scandale de Rotherham, où plus d’un millier de jeunes anglaises, souvent mineures et même des enfants de 11 ans, avaient été violées et prostituées par des membres de la pègre pakistanaise, avec le silence complice des autorités craignant le développement du racisme.

    Voilà qu’une affaire similaire se produit à Telford, avec un caractère pédophile encore plus marqué et la présence de plusieurs meurtres, mais la même indifférence policière, judiciaire, médiatique  et administrative. Indifférence partagée par les médias français, à tel point qu’un journaliste aussi engagé à gauche que Claude Askolovitch remarquait sur France Inter que sans le site anti-immigrationniste « François Desouche », personne n’en aurait rien su en France. Il s’étonnait également que « les jeunes Anglaises violentées ne percent pas le mur de notre compassion ». On aurait cherché en effet vainement  une star balancer ainsi des « porcs » à la peau trop sombre, ou le site « me too » laisser la parole aux victimes de cette dégradation insoutenable. Ces pédophiles profitent pourtant de l’effroyable misère morale et culturelle des « lower classes » britanniques que les « autorités morales » devraient dénoncer. C’est que le black-out est imposé sans aucune honte Outre-Manche. Ainsi la députée travailliste Naz Chah a osé déclarer publiquement, sans être  désavouée par son parti : « ces filles devraient la fermer pour le bien de la diversité ». Dans le même temps la journaliste de gauche  Sarah Champion a été exclue du Labour  Party pour avoir osé briser l’omerta. Dans le même temps 75% des mosquées britanniques ont refusé de condamner ces abus pédophiles .

    arton51053.jpgDu reste, le procès en cours a été placé sous la procédure de la « reporting restriction » qui interdit d’en parler sous peine de sévères sanctions.  Cette ordonnance conservatoire du juge est en principe destinée à préserver la sérénité des débats. En fait la raison profonde de ce black-out médiatique est la crainte de voir la construction sociale britannique devenir la proie de graves conflits. Il est donc interdit de dénoncer les crimes commis par certaines populations car  le "vivre ensemble" britannique risquerait d’en être fragilisé. Plus profondément, le principe de non-discrimination en vigueur en Grande Bretagne comme en France interdit d’apercevoir les prédispositions de certaines cultures à favoriser certains comportements : il édicte un réquisit d’aveuglement. Ce que l’on peut légitimement analyser comme une dissolution de l‘ordre social due à une trop grande mixité doit être réduit à une foule de faits divers auxquels on doit s’interdire de prêter une signification. Un exemple : lorsque la députée conservatrice locale, Lucy Allan, réclama une enquête, elle fut ainsi accusée d’attiser les tensions interraciales en désignant un gang indo-pakistanais. Cette situation est rendue plus aiguë encore par le fait que la Grande Bretagne, à la différence de la France, encourage le communautarisme, pour les différentes ethnies qui composent le kaléidoscope insulaire, à l’exception, bien entendu, des britanniques de souche. Les médias sont donc mobilisés pour exercer la « pédagogie diversitaire » afin de « guérir les mentalités  européennes de leurs pesanteurs ». La falsification du réel devient alors un devoir des autorités. Il existe pourtant des hommes assez courageux pour braver la censure de ce « pays de liberté » qu’est le Royaume Uni. Au premier rang d’entre eux se trouve le jeune journaliste Tommy Robinson, fondateur de l’ « English Defence League », qui a osé « couvrir » le procès de Telford malgré le black-out imposé par le juge. Tommy Robinson a donc été interpellé et, dans une hâte exceptionnelle, condamné à  13 mois de prison ferme, sans que le prévenu ait pu choisir son avocat ni bénéficier d’un procès équitable. La presse n’a pu relater cette procédure d’exception car les juges ont appliqué à sa condamnation une nouvelle « reporting restriction », sans aucune raison autre que le désir d’écraser toute protestation. De plus, Tommy a été transféré à la prison de  Leicester, dans un secteur peuplé de 71% de criminels musulmans dangereux, sur l’ordre du nouveau ministre de l’Intérieur, Sajiv Javid, d’origine pakistanaise. Cette situation le met en permanence en danger de mort. A son arrivée, les prisonniers ont d’ailleurs fait un énorme tapage, hurlant : « A mort Tommy Robinson ».

    Certes, on pourra dire que ce jeune activiste n’est pas dans notre style, et que l’hostilité à l’Islam ne constitue pas un programme politique. Cependant il nous semble que nous sommes tout de même concernés par cette répression qui n’est qu’une partie de ce que nous subissons et qui a pour but de bâillonner toute résistance à la société de l’indifférenciation. De plus le courage de ce jeune homme est impressionnant. Naturellement les organismes de défense des journalistes se sont fait remarquer par leur silence.  •

    Une pétition circule actuellement en faveur de la libération de Tommy Robinson. Elle a reçu l’appui de personnalités aussi diverses que Samantha Markle, demi-sœur de Megan Markle, Donald Trump Jr, fils du président américain, Yvan Rioufol ou Renaud Camus. Elle a déjà recueilli plus de 600 000 signatures.

    Vous trouverez ci-dessous le lien permettant de pétitionner en faveur de la libération du jeune journaliste :

    https://www.change.org/p/theresa-may-mp-free-tommy-robinson

    Pierre de Meuse

    est Docteur en droit, conférencier, sociologue et historien.

  • Mourir de tout sauf du COVID ?, par Hil­de­garde.

    « Per­sonne ne sera pri­vé de soins en fonc­tion du passe sani­taire », a assu­ré le ministre de la San­té. Tan­dis que le « Conseil consti­tu­tion­nel a vali­dé l’obligation du passe sani­taire pour les visi­teurs ou les patients non urgents dans les éta­blis­se­ments de san­té et mai­sons de retraite tant que ce der­nier ne fait pas « obs­tacle à l’accès aux soins ». 

    « Le Conseil consti­tu­tion­nel a pré­ci­sé la ligne de par­tage, sou­ligne une source consti­tu­tion­nelle. Il est vrai­ment essen­tiel de sou­li­gner que ce passe sani­taire ne peut en aucun cas faire échec à l’accès aux soins. » selon Public Sénat.

    Il s’agit comme tou­jours du « en même temps macro­nien ». Les direc­teurs d’hôpitaux doivent s’arracher les che­veux car il leur est lais­sé l’opportunité de la mise en place des mesures.

    Elles pas­se­ront de toute façon par l’embauche sup­plé­men­taire de vigiles ce qui risque de per­tur­ber un peu plus les per­son­nels soi­gnants qui réclament depuis des années une aug­men­ta­tion du per­son­nel hos­pi­ta­lier : Des sous pour les uns et par pour les autres.

    Mais sur­tout qui va juger de l’urgence des soins. Nous avons bien com­pris que les ser­vices d’urgence ne seront pas concer­nés. Mais qui va juger de l’urgence des soins dans tous les autres cas. Nous ne citons que quelques exemples car la liste serait trop longue :

    • Der­ma­to­lo­gie : détec­tion du can­cer de la peau
    • Oph­tal­mo­lo­gie : détec­tion de la DMLA (dégé­né­res­cence mus­cu­laire liée à l’âge qui rend aveugle)
    • Rhu­ma­to­lo­gie : détec­tion de tumeurs osseuses, mal de Pott, mala­die des os de verre…
    • Neu­ro­lo­gie : tumeur du cer­veau, Par­kin­son, Alzheimer…
    • Gas­troen­té­ro­lo­gie : péri­to­nite, can­cer, mala­die de Crohn…
    • Radio­lo­gie : Détec­tion d’à peu près tout…

    Toutes ces mala­dies dont le diag­nos­tic pré­coce est ques­tion de sur­vie pour beau­coup. Qui va déci­der qu’elles n’entrent pas dans les urgences sachant que l’on ne se rend géné­ra­le­ment pas à l’hôpital pour se dis­traire. Si nous fai­sions du mau­vais esprit (ce qui ne sau­rait être le cas), nous dirions même qu’il n’y a qu’aux urgences où cer­tains se rendent pour un rhume au grand déses­poir des soi­gnants, vu la pénu­rie de méde­cins généralistes.

    Enfin, ris­quons-nous de voir à nou­veau des patients sans visites et som­brant dans le déses­poir ou mou­rant seuls comme au début de la pandémie ?

    Nous n’avons pas par­lé des psy­chiatres et des psy­cho­logues qui, eux, face à ces déci­sions ubuesques ne pour­ront peut-être même plus rece­voir à l’hôpital les dépres­sions en masse. Il ne fau­dra pas s’étonner que les gens pètent les plombs. Mais nos gou­ver­nants nous expli­que­ront que ce sont de mau­vais Français.

             La famille régnante aimait ses enfants ; notre pré­sident observe les sta­tis­tiques, sur­veille les indi­ca­teurs éco­no­miques, ne consulte per­sonne avant d’annoncer des déci­sions aus­si graves (ni élus, ni syn­di­cats, ni corps asso­cia­tif), pèse le pour et le contre pour être réélu par 1/5e de la popu­la­tion. Mon­sieur Macron joue avec le feu. La colère gronde…

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • La facture Covid hypothèque notre avenir, par Victor Fouquet.

    Le ministre Bruno Le Maire lors du défilé du 14 juillet 2021, Paris © STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA Numéro de reportage : 01028065_000132

    En partenariat avec la revue "Conflits"

    Le quoi qu’il en coûte va coûter cher aux finances publiques. Contrainte de s’endetter, la France émiette son indépendance en s’en remettant à ses prêteurs.

    6.jpgDans notre chronique de janvier-février, nous pointions les dégâts du coronavirus, en référence non point à son impact sanitaire mais celui sur les finances publiques et sur ces centaines de milliers de petits commerçants indépendants menacés de faillite par la suspension forcée de leur activité. Parant au plus pressé, notre gouvernement dépensa sans compter, accentuant à mesure nos énormes déséquilibres budgétaires.

    « Quoi qu’il en coûte », dit d’un ton martial le chef de l’État, encouragé en ce sens par la coupable indifférence aux questions économiques d’une opinion dominée par la trouille. La facture s’est depuis concrétisée : 424 milliards d’euros entre 2020 et 2022, somme colossale hypothéquant un avenir déjà fragile.

    L’épidémie de Covid-19 pose, au fond, deux questions fondamentales. Comment se fait-il que les gouvernants aient à ce point sous-évalué les risques épidémiques, la propagation du coronavirus depuis Wuhan à partir de décembre 2019 ne les ayant pas même incités à anticiper les semaines à venir ? Comment se fait-il que l’on ait cédé à « l’hystérie de la survie [1] », en refusant de tenir compte, lors des confinements successifs, des disparités de plus en plus évidentes face à la maladie : début mai, on comptait en France 322 morts de moins de 40 ans ; soit une vingtaine par mois… ? Mais qu’elle ait révélé « en amont » la défaillance de notre gestion publique des risques (qu’illustrèrent le défaut d’anticipation sur les stocks de masques ou le feuilleton des tests) ou, « en aval », l’obsession de l’homme moderne pour la simple existence biologique (la « vie nue »), la Covid-19 risque de faire payer un très lourd tribut aux jeunes générations. L’analyse des coûts de la Covid commande, de fait, d’intégrer une dimension intergénérationnelle.

    C’est vrai sur le plan économique, tout d’abord. On connaît la définition que donnait de l’État, au XIXe siècle, le grand économiste français, Frédéric Bastiat : « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » De même pourrions-nous dire aujourd’hui : la dette publique, c’est la grande fiction à travers laquelle la génération actuelle s’efforce de vivre aux dépens des générations futures. Autant que par une crise de la dette publique, les jeunes générations sont menacées par une crise de la monnaie. Certes, la drogue monétaire injectée par la BCE aura permis à l’État de sauvegarder le pouvoir d’achat des Français (seulement – 0,5 % en 2020, malgré une récession historique). Mais ces milliards d’euros créés ex nihilo pour financer les déficits et les dettes publics se sont nichés dans les actifs financiers, favorisant ainsi les détenteurs de capital, c’est-à-dire les personnes plutôt âgées, au détriment de celles qui n’ont pu encore épargner, c’est-à-dire les jeunes. Ce faisant, l’endettement croissant renforce les inégalités intergénérationnelles. Les jeunes ne tarderont pas à s’en apercevoir, du fait en particulier de leur exclusion du marché immobilier.

    C’est vrai ensuite sur le plan des libertés publiques où, comme le fit remarquer un professeur de droit public, les stigmates de la crise pourraient s’avérer « durables » et « universelles[2] ». À cet égard, la surenchère sanitaire est aussi lourde de menaces que la surenchère sécuritaire à laquelle nous assistons depuis des années sous couvert de lutte contre le terrorisme. L’expérience chinoise de surveillance des cas positifs prouve – n’en déplaise aux étourdis – que l’introduction d’outils numériques type « pass sanitaire » n’est pas anodine. D’autant moins que l’on peine à en voir la réelle justification prophylactique, à un moment où le vaccin aura été proposé à l’ensemble de la population (personnes âgées et fragiles en tête), et alors que la vaccination ne semble efficacement protéger que la personne vaccinée elle-même. Le sacrifice des libertés est un processus lent – et longtemps imperceptible.

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    Notes

    [1] B.-Ch. Han, « La révolution virale n’aura pas lieu », Libération, 5 avril 2020.

    [2] P. Cassia, « Confinement et couvre-feu : ces mesures de type moyenâgeux devraient être totalement bannies de notre ordre juridique », Le Monde, 18 mars 2021.

     

     

    Victor Fouquet

    Doctorant en droit fiscal. Chargé d’enseignement à Paris I Panthéon-Sorbonne. Il travaille sur la fiscalité et les politiques fiscales en France et en Europe.

    Sources : https://www.causeur.fr/

    https://www.revueconflits.com/

  • Immigration, insécurité, le revirement de la droite « républicaine », par Olivier Perceval.

    Il semble qu’un vent sin­gu­lier souffle sur les médias, comme sur le per­son­nel poli­tique, en cette période pré-élec­to­rale. Ce qui était le constat réser­vé à ceux qui sont tou­jours qua­li­fiés d’extrême droite devient une litote très par­ta­gée dans la droite dite répu­bli­caine, c’est-à-dire entrant dans les canons de la pen­sée dominante.

    olivier perceval.jpgLa sor­tie du film « BAC nord » avec Gilles Lel­louche et le repor­tage de France télé­vi­sion sur les « cheik points » à Mar­seille, viennent certes enfon­cer un clou qui était déjà posé à la ver­ti­cale par les can­di­dats de droite aux pré­si­den­tielles. Il est même amu­sant d’entendre de mâles paroles sur l’immigration qui se déverse dans notre pays enfin reliées à l’insécurité, avec des décla­ra­tions viriles et sans conces­sions sur les zones de « non-droit » et des demandes d’expulsions sys­té­ma­tiques des étran­gers clan­des­tins, de l’ouverture de places de pri­son sup­plé­men­taire et de dur­cis­se­ment des lois migra­toires. Cer­tains parlent même d’envoyer l’armée dans les ban­lieues les plus explosives.

    Il n’y a pas de mots assez durs pour qua­li­fier le laxisme poli­tique à l’origine de cette situa­tion, comme si leurs maitres véné­rés Chi­rac et Sar­ko­zy , dont ils ont été peu ou prou les ministres ‚n’étaient pas un peu responsables …

    Le « Ras­sem­ble­ment Natio­nal » qui pro­clame ce diag­nos­tic depuis des décen­nies, et subit pour cela l’opprobre de toute la classe poli­tique, se trouve aujourd’hui dépas­sé sur sa droite, par les nou­veaux conver­tis sou­dai­ne­ment éclai­rés. Mais, comme dit Valé­rie Pécresse, sur­tout pas ques­tion d’alliance avec cette extrême droite là. Pour­quoi ? Réponse, heu, parce que, les valeurs républicaines…

    Ce qui est stu­pé­fiant est de voir, com­ment les mêmes qui fus­ti­geaient avec mépris le racisme sup­po­sé des lan­ceurs d’alerte, il y a encore quelques mois, poussent aujourd’hui des cris d’orfraies devant le scan­dale d’une immi­gra­tion incon­trô­lée et d’un laxisme judi­ciaire ahu­ris­sant. Ils empruntent même à Zem­mour ses ana­lyses (tout en le décriant) comme si tout cela était nouveau.

    Bien sûr, il faut gagner les élec­tions et comme le « sen­ti­ment d’insécurité », for­mule exhu­mée par le garde des sceaux fort mal­en­con­treu­se­ment au moment où tout le monde, même à gauche, avait ces­sé d’y avoir recours, est deve­nu un cau­che­mar pour une majo­ri­té de Fran­çais, le can­di­dat tou­jours bien conseillé, devait se posi­tion­ner sur cette ques­tion sans ambiguïté.

    Ques­tion de com­mu­ni­ca­tion ou réelle prise de conscience ? Dans un plan de car­rière poli­tique on est obli­gé de tenir compte des son­dages et, pour prendre « conscience » d’un fléau tou­chant notre pays, il fau­drait déjà en avoir une de « conscience ». Disons qu’un cer­tain réa­lisme élec­to­ral et non pas néces­sai­re­ment poli­tique, fait pen­cher aujourd’hui la balance vers des mesures plus fermes sur la ques­tion de l’immigration, que l’on s’accorde à relier aujourd’hui au ter­ro­risme comme à la délinquance.

    Ce qui n’est hélas pas le cas du gou­ver­ne­ment. La récente visite de mon­sieur Macron à Mar­seille consti­tue l’énième épi­sode de la ronde élec­to­rale pré­si­den­tielle où l’on donne des coups de men­ton et où la « prise de conscience », saluée par les naïfs, que ce soit la pro­messe du kar­cher de Sar­ko­zy hier, ou celle de la fer­me­té et du sou­tien indé­fec­tible à la police aujourd’hui, sans jamais men­tion­ner la ques­tion de l’immigration, n’a  plus aucune crédibilité .

    Mais bien sûr, toutes les ava­nies de notre pays, que ce soit en poli­tique étran­gère comme inté­rieure, en matières sociale autant qu’économique, dans tous les domaines où en par­ti­cu­lier le réga­lien doit s’imposer, il faut y voir un demi-siècle d’abandon, de perte d’ambition pour la France au pro­fit d’une union euro­péenne impos­sible, « en marche » vers une struc­ture fédé­rale pro­mue aujourd’hui par Macron « him­self  » et ses affi­dés de la grosse commission.

    Pour être bien vu par les oli­gar­chies finan­cières sié­geant à Davos, chaque année, il convient de ne pas trop se pré­oc­cu­per des ques­tions « popu­listes » rela­tives à l’insécurité, mais se concen­trer, en bon « young lea­der », sur l’entreprise d’effacement pro­gres­sif des Nations au pro­fit du nou­vel ordre mon­dial. Pour cela il convien­dra de détour­ner l’attention des peuples en pro­vo­quant des peurs irra­tion­nelles par la mise en scène des menaces sani­taires et éco­lo­giques, « quoi qu’il en coûte ».

    Ça pour­rait marcher…

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Doubler leur salaire comme le propose Hidalgo ? L’art de prendre les enseignants pour des pigeons, par Natacha Polony.

    Le diagnostic sur la paupérisation des enseignants est enfin posé.
    Hannah Assouline 

    La promesse d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants à l’échelle d’un quinquennat relève d’une partition somme toute classique. Voilà déjà longtemps que les socialistes, comme les autres partis, ont abandonné toute réflexion sur l’école. Pourtant, sur ce sujet, il faut une de ces remises à plat que seules permettent les ruptures historiques, estime Natacha Polony. Pour une fois, nous pourrions ne pas attendre la catastrophe.

    Que faire, quand on est candidat à l’élection présidentielle pour le Parti socialiste, pour tenter d’exister ? Quand on n’a pas l’ombre d’un programme, ou d’une vision pour la France ? Quand même votre parti vous choisit par défaut, sans conviction, parce qu’il faut bien être présent à l’élection reine ? On se souvient que le Parti socialiste eut autrefois une clientèle, un électorat captif. Et l’on bat le rappel avec tambours et grosse caisse.

    La promesse d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants à l’échelle d’un quinquennat relève d’une partition somme toute classique. La mesure n’est pas chiffrée, et La France insoumise elle-même se paie le luxe de moquer un Parti socialiste qui, « autrefois, avait une culture de gouvernement ». Désormais, on peut dire n’importe quoi. Méfions-nous, la dernière fois que le Parti socialiste a lancé une proposition irréaliste, à laquelle son auteur ne croyait pas, pour exister dans une campagne où sa victoire était totalement improbable, cela a donné les 35 heures… À ceci près qu’une augmentation massive du salaire des enseignants serait, elle, souhaitable et nécessaire. C’est là toute la nuance. Encore faut-il s’entendre sur les modalités. Encore faut-il, surtout, avoir un projet pour l’Éducation nationale.

    Voilà déjà longtemps que les socialistes, comme les autres partis, ont abandonné toute réflexion sur l’école. La promesse de François Hollande de créer 60 000 postes dans l’Éducation nationale (et non 60 000 postes de professeur, détail qui avait échappé à beaucoup) lui a servi de programme en la matière, et les idées de Vincent Peillon sur la « refondation de l’école » se sont limitées au « renforcement du socle commun » et davantage de numérique dans les classes. Benoît Hamon, éphémère ministre qui n’a pas fait sa rentrée, n’a pas davantage brillé en tant que candidat. Entre-temps, Najat Vallaud-Belkacem s’était faite le chantre, avec la foi du néophyte, de toutes les lubies pédagogiques des idéologues qui tiennent chaque strate de l’institution et l’ont méticuleusement massacrée depuis quarante ans.

    Mise en compétition

    Commençons par le bilan. Le diagnostic sur la paupérisation des enseignants est enfin posé. C’est une des fautes de Jean-Michel Blanquer de n’avoir pas, dès son arrivée au ministère, lancé la revalorisation comme une des principales urgences. Pour le reste, aucun ministre n’ose bouger, par peur des syndicats. Reste donc le décret de 1950 qui fixe le statut et le temps de travail des enseignants, avec toutes les caricatures auxquelles il donne lieu aujourd’hui. Dix-huit heures par semaine pour un professeur certifié, quinze heures pour un agrégé.

    Quel scandale ! Et ils osent se plaindre ? Qui rappelle que ce temps correspond à un calcul précis : pour une heure de cours, une heure et demie de préparation, correction de copies, remise à niveau dans sa discipline, pour un certifié ; et deux heures pour un agrégé, censé fournir des cours plus pointus et lire des copies plus fournies. Donc quarante-cinq heures par semaine. C’est en fait davantage pour les consciencieux, pour les plus impliqués, et moins pour les paresseux, pour ceux qui recyclent chaque année le même cours. À ceci près que les professeurs, contrairement aux salariés classiques, ne seront jamais récompensés pour leur investissement et la qualité de leur travail. Leur seule gratification est de voir leurs élèves progresser et de savoir qu’ils ont été utiles.

    « Le statu quo est insupportable parce qu’il broie les enseignants, détruit les vocations et amplifie la relégation de la France à travers la baisse de niveau de ses enfants. »

    Revoir l’organisation du système est aujourd’hui un tabou absolu. Nombre de professeurs constatent depuis longtemps ce qu’ils appellent la « libéralisation » de l’école, à la fois triomphe de l’utilitarisme, contre la culture et le savoir, intrusion des intérêts privés, sous couvert, notamment, de développement du numérique, mise en compétition permanente de ce qui devient un marché de l’éducation. Ils craignent que tout changement n’amplifie ce mouvement. Pour autant, beaucoup aspirent à davantage de liberté dans leur travail, de reconnaissance de leur implication, de prise en compte du gouffre qui sépare l’enseignement dans des zones difficiles et dans des établissements de centre-ville.

    Le rôle des politiques serait de poser sur la table tous les éléments du problème. Le système de points, totalement sclérosé, qui envoie dans les zones d’éducation prioritaire les jeunes professeurs, et même les vacataires qui ont échoué au concours. La coupure entre primaire et secondaire, en envisageant, pourquoi pas, la bivalence, l’enseignement de deux matières, pour la sixième, pour aider les élèves pour qui l’entrée au collège précipite l’effondrement. Peut-être intégrer davantage la sixième et la cinquième au primaire, et repenser quatrième et troisième comme des charnières d’orientation. Même l’autonomie des établissements scolaires mérite d’être discutée, pour savoir si elle peut être autre chose qu’une prime aux projets pédagogiques délirants et une mise en concurrence généralisée.

    Le statu quo est insupportable parce qu’il broie les enseignants, détruit les vocations et amplifie la relégation de la France à travers la baisse de niveau de ses enfants. Là comme ailleurs, il faut une de ces remises à plat que seules permettent les ruptures historiques. Pour une fois, nous pourrions ne pas attendre la catastrophe.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Quelle opposition au courant écolo-gaucho-wokiste dominant ?, par Michel de Rougemont.

    OPINION. L’idéologie de la cancel culture, qui a infiltré les universités et le mouvement écologiste, éradique toute opposition en s’imposant par la peur, ce qui rend très difficile sa contestation. La citadelle woke est-elle pour autant imprenable ?

    Alors que l’on peut souhaiter un débat politique à propos des affres environnementales et climatiques (celles qui dominent les stratégies énergétiques, de décarbonisation ou de conservation de la nature), il faut constater qu’il est en train d’être dépassé avant même de ne pas avoir eu lieu. Ce courant dominant actuel est une combinaison astucieuse, quoique sans génie créateur, d’écologisme et d’altermondialisme anticapitaliste et anti-progrès, d’ores déjà dépassés par le wokisme de la cancel culture qui supplante et éradique tout, mêmes les plus extrêmes positions du gauchisme habituel. C’est une sorte de Maccarthysme à l’envers.

    L’establishment — composé des partis politiques, gouvernements, administrations publiques et ONG, ainsi que des cercles économiques et financiers —, en reste sidéré et s’agenouille devant toutes les revendications afférentes : déboulonnages de statues, interdictions de parole ou d’exercer. La peur est dissuasive de se faire traiter de salaud, à tort bien sûr, mais peu importe, ça touche. Cette peur fait avouer tous les crimes qui n’ont pas été commis, même ceux attribués à nos ancêtres. Elle est bien plus puissante que le courage d’assumer sa personnalité et sa propre culture. C’est pourquoi la plupart des leaders politiques ou économiques s’avèrent n’être que des suiveurs. Par ailleurs, comme la société se montre adepte des plus impossibles aspirations, par exemple la précaution absolue et l’élimination de tout risque, un narratif catastrophiste la terrorise facilement, mentalement, sans explosifs ni fusils. Les justifications utilitaristes sont abjectes qui saluent des mesures offrant un sentiment de réconfort au prix d’une obéissance sans borne et qui balaient négligemment le sacrifice de libertés fondamentales. Personne ne s’en trouve réconforté et chacun perd sa liberté.

    Croyant possible de trouver un moyen de moyenner, les partis gouvernementaux des pays occidentaux soutiennent les politiques les plus écolo-gauchistes qui se voient ainsi parées de toutes les vertus. Dire timidement qu’elles vont trop loin est une manière de les adouber sans autre réserve ; cela revient même à s’excuser de n’en pas faire assez. C’est dans ce contexte qu’une quelconque critique à l’égard de ces politiques se voit immédiatement taxer d’inaudible et d’irrecevable, de négationnisme criminel, car s’attaquant à un prétendu bien commun. Il est devenu habituel de se voir désinvité afin qu’aucun débat n’ait lieu, ou alors de servir d’alibi à un pseudo-esprit d’ouverture, se faisant accorder quelques lignes ou secondes d’antenne en s’assurant que des gardiens du temple puissent dézinguer tel messager sans aborder le message.

    Les opposants ne sont pas faits du même béton rigide que celui des activistes déterminés, dont les positions extrêmes, doivent être débusquées par des raisonnements et jamais par des affirmations plus péremptoires et moins vérifiables que celles qui sont combattues. Crier encore plus fort des choses tout aussi fausses dessert sa cause.

    Les raisons de s’opposer sont très variées et ne sont même pas toujours congruentes. Comme, simple exemple parmi d’autres, un antinucléaire n’acceptera jamais cette technologie comme solution pour satisfaire une forte croissance de la demande en courant électrique. Critiquer la science en y opposant des anecdotes ou des falbalas n’est pas non plus très fédérateur, bien au contraire. Il y a aussi de prétendus opposants qui sont bien difficiles à gérer, amis d’amis qui ne sont pas nécessairement des amis ; ce sont les habituels grincheux, neinsager, conservateurs dans le mauvais sens du terme, obscurs quérulents, scientifiques dévoyés, complotistes de tous genres, ou encore mystiques illuminés. Leurs audiences sont tout aussi hurluberlues, certes gênantes, mais restent de peu d’importance.

    Les gardiens du temple n’ont rien à craindre de tels adversaires. L’opposition ne se trouve que très peu dans le monde scientifique, surtout celui des actifs dont les budgets et les publications dépendent de la rectitude politique de leurs projets et de leurs propos. La corruption commence par la soumission. Les émérites et retraités ont plus de liberté, mais moins d’accès aux audiences, malgré leur vaste expérience. Le respect fout le camp, en tous cas dans nos sociétés occidentales postmodernes. La controverse devient de moins en moins technique ou économique et prend un tournant plus philosophique avec des fossés idéologiques difficiles ou même impossibles à combler. Le débat courtois n’était déjà plus de mise, il devient utopique d’essayer d’en mener un.

    C’est faire signe d’esprit critique et indépendant que de mettre en question les doxas fondées sur des interprétations incomplètes ou biaisées de la science, sur des idéologies de contraintes, ou sur les deux en même temps. Les personnes ayant cet esprit libre ne sont pas du genre de celles qui obéissent aveuglément à une stricte discipline partisane. La nuance, même en cas d’argumentation forte, doit rester leur première arme. La deuxième est l’humour, dont les ayatollahs de tous bords sont totalement dépourvus.

    Tout cela ne fait pas une opposition cohérente et puissante, en dépit des usuelles insinuations que des lobbies inféodés à de sombres intérêts capitalistes seraient à la manœuvre. Pourtant, si lobbyisme il y a, cela fait bien des années qu’il est passé du côté de la bien-pensance écolo climatique qui se trouve en train d’adopter le wokisme. On constate donc sa désorganisation ; c’est plutôt une flopée de francs-tireurs qui visent des cibles diverses et qui peuvent aussi causer des victimes collatérales. Chacune ou chacun pratique une forme de guérilla avec plus ou moins de succès, sinon d’estime. Il faut simplement souhaiter qu’ils communiquent un peu entre eux afin d’éviter les erreurs les plus dommageables et aussi qu’ils se soutiennent mutuellement afin que leurs propos atteignent vraiment leur cible — le clan opposé — car cela ne sert à rien de chanter pour son propre chœur.

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • À MOURIR DE RIRE

    Par Aristide Renou

    13012740_593519734146357_8761653567887746626_n.jpgCe matin, sur la ROFSB©*, Charline Vanhoenacker était dans une forme o-lym-pi-que ! Chaussée de ses sabots de compétition – un modèle à semelles de plomb lesté au mercure, conçu spécialement pour elle – l’humoriste officielle de la France qui sent bon et qui met un foulard rouge nous a régalé de l’une de ses chroniques à jamais inimitables, du moins on l’espère.

    Le thème était : « 150 réfugiés ont été mis à l’abri du froid dans un gymnase du 16e arrondissement de Paris. Les habitants protestent parce qu’ils ne peuvent plus faire de sport ».

    Avec un tel sujet, vous pensez bien que c’était du nan-nan pour notre Charline, et, en l’écoutant, on s’émerveillait, comme à chaque fois, que France-Inter ait su dénicher, parmi tous les humoristes de la terre, celle qui précisément saurait, sur chaque sujet et sans jamais faillir, sauter à travers tous les cerceaux de la correction politique et slalomer sur tous les terrains sans jamais manquer un seul cliché, si petit, si usé soit-il.

    C’était léger, fin et appétissant comme un plat de frites froides et molles, assaisonnées de mayonnaise et de beurre fondu.

    Charline s’en barbouillait avec délectation, il y en avait partout sur les murs, et on entendait distinctement dans la voix de notre Belge émoustillée le léger feulement, signe infaillible de la jouissance morale qui est le privilège – oh, bien mérité – de ceux que leurs opinions agréablement parfumées mettent au-dessus de la vile multitude nauséabonde.

    C’est bien simple, on n’en était même plus au stade du grand-art mais carrément à celui du chef-d’œuvre. Jugez-en simplement par sa conclusion :

    4836041_6_e57d_chaque-nuit-depuis-des-mois-150-refugies_504567c65245c2c3b3a87a8dd40edd53.jpg« Oui, les gamins du 16e arrondissement de Paris sont privés de gymnase pendant trois mois. Bon, ben il leur restera l’équitation ! Vous voulez quand même pas qu’ils fassent des exercices chez eux ? Si c’est pour casser un vase Ming en faisant son stretching ! Ça fait certainement parti du Grand Remplacement !! D’abord on nous empêche de faire du sport, du coup on a du cholestérol puis on meurt et ils peuvent prendre notre place. On ne se méfiera jamais assez de la perfidie des islamo-gauchistes. »

    Hein ? Ça c’est de la chute, pas vrai ? Ça c’est de la conclusion impertinente et imparable !

    Je suis épastrouillé, comme disent nos amis Belges, esbaudi, confondu, stupéfié. Et reconnaissant.

    Car moi aussi j’aime l’humour et, bien que je n’aie aucunement la folle prétention d’égaler Charline dans cet exercice, je sais également distraire mon prochain avec quelques zamalgames bien sentis. Et comment ne me sentirais-je pas encouragé par l’exemple descendu de l’Olympe du rire ?

    Tenez, laissez-moi vous donner un échantillon de mon modeste talent.

    – 29 janvier, « la Sûreté départementale a arrêté un demandeur d’asile suspecté d’être le violeur du Saulcy (Metz). L’homme aurait agressé trois étudiantes messines entre octobre et novembre. L’ADN le met en cause. » (Le Républicain Lorrain)

    Hihihi (gloussements de rire)

    – 28 janvier, Avignon, Ydem Guiassa comparait devant la cour d’assisses de Vaucluse pour des viols sur deux femmes âgées de 71 et 88 ans (Le Dauphiné)

    Ahahah ! (rires francs)

    – 8 Janvier, Saint-Cyr-Au-Mont-d’Or (Lyon), une femme d’une quarantaine d’années est agressée par un individu armé d’un cutter. « Il a commencé par la frapper au visage avant de la faire sortir de son véhicule pour la conduire de force dans le bâtiment voisin en travaux. Là, sans qu’il ait expliqué son geste lors de sa garde à vue, il l’a forcée à se dévêtir et l’a abandonnée ainsi : en sous-vêtements, pieds nus et le visage tuméfié. » La victime a subi plusieurs fractures qui lui ont valu 30 jours d’ITT. Le suspect, qui a reconnu les faits, est un Congolais de 28 ans, sans domicile fixe (Le Progrès)

    Wouahaha ! (rires à gorge déployée)

    – 10 janvier, « Un homme de 48 ans a été placé en détention ce jeudi après-midi pour vol avec violences ayant entraîné la mort. Il est soupçonné d’avoir battu à mort un autre homme de 63 ans pour lui dérober quelques euros, le 5 décembre dernier, après une dispute à la sortie d’un bar du Vigan (Gard). Depuis les faits, le suspect était introuvable. Ce ressortissant malien, sans domicile fixe et en situation irrégulière depuis plus de 20 ans, s’était réfugié en région parisienne où il a de la famille. » (France bleu)

    Ahaouhahaouah ! (rires massifs)

    Capture-d’écran-2018-09-06-à-09.39.52-390x205.png– 5 janvier, « Un homme âgé de 56 ans a été tué de 28 coups de couteau à son domicile à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Les faits se sont produits à la mi-décembre et le meurtrier présumé est un migrant ivoirien de 22 ans (Photo)  que la victime hébergeait. » (La Nouvelle République)

    Rhahahouaha ! (hurlements de rire)

    Allez, je m’arrête là, j’aurais peur de finir par vous faire mourir de rire. 

    * ROFSB© = Radio Officielle de la France qui Sent Bon.

    Aristide Renou

  • Paris Match de cette semaine informe ses lecteurs en 2 pleines pages sur le prince Jean d’Orléans, Comte de Paris

     

    Après avoir publié ce lundi sur son site internet, un article intitulé « Le prince Jean d’Orléans est officiellement le nouveau comte de Paris », le magazine populaire Paris Match continue de présenter le nouveau Chef de la Maison de France aux Français dans son édition papier sortie hier dans les kiosques.

    Dans cet article, en mode Paris-Match, Henry-Jean Servat présente aux lecteurs le nouveau comte de Paris, Jean d’Orléans, et son épouse Philoména, comtesse de Paris. Il revient sur les funérailles royales de son père qui ont eu lieu ce samedi à la Chapelle royale de Dreux.

    Un article sincère, qui vient donc se rajouter aux très nombreux articles consacrés à la famille royale de France, publiés ces trois dernières semaines dans la presse, tant nationale et locale que dans la presse internationale.

    Voici l'article en question paru hier. (Photo en en-tête). 

    DEPUIS LE DÉCÈS DE SON PÈRE, LE COMTE DE PARIS, IL EST LE NOUVEAU PRÉTENDANT AU TRÔNE DE DANCE

    JEAN D'ORLEANS
    LE ROI EST MORT VIVE LE ROI !

    Par Henry-Jean Servat - Photos Baptiste Giroudon

    « Nos relations ne furent pas toujours bonnes et, comme dans beaucoup de familles, nos rapports père et fils connurent frictions et tensions. Mais, ces derniers temps, depuis le décès de mon frère François, elles s'étaient améliorées et, aujourd'hui, le comte de Paris oublie et pardonne les avanies subies par le duc de Vendôme », déclare Son Altesse Royale, souriant à demi, avec des éclats de sincérité teintés de mélancolie.

    Au lendemain des obsèques d'Henri d'Orléans, le prince Jean, rencontré ce lundi à Dreux, annonce la couleur. L'héritier des rois qui régnèrent sur la France, descendant en ligne directe d'Henri IV, Louis XIII et Louis-Philippe 1er, souhaite faire vivre aux siens une époque apaisée. Celui qui est maintenant le chef de la famille de France, c'est-à-dire celui sans l'autorisation duquel les membres de cette famille ne peuvent se marier, précise que son père s'était levé de bonne heure, ce 21 janvier dernier. Il avait prévenu qu'il ne se rendrait pas à la cérémonie religieuse célébrée à la mémoire de son cousin Louis XVI, guillotiné deux cent vingt-six ans plus tôt. Une mauvaise bronchite l'épuisait. Il avait choisi, une fois habillé, de se recoucher et, s'étant rendormi sur son lit, ne s'était plus réveillé. La femme de ménage l'avait trouvé allongé au côté de sa femme, la duchesse de France. Les pompiers n'avaient pu le ranimer.

    Et Jean de France, duc de Vendôme, deuxième fils du prince défunt et dauphin, succédait à son père en devenant désormais Jean IV, nouveau comte de Paris. Déléguant à son frère Eudes et à son cousin Charles-Philippe d'Orléans l'organisation des funérailles en la chapelle royale de Dreux, nécropole des princes d'Orléans, il y accueillait, le week-end dernier, toute la parentèle et ses proches. A commencer par sa mère, la grande-duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, née altesse royale, et sa soeur la princesse Blanche, handicapée de naissance. Son père, cela fit scandale, avait divorcé pour épouser l'Espagnole Micaela Cousino y Quinones de Leon, qui ne vint pas assister à l'enterrement, clouée au lit par une bronchite et les suites d'une opération de la hanche.

    Toutes ses tantes, son père étant issu d'une fratrie de onze enfants, trônaient en toques de fourrure au coude à coude sur des chaises de velours rouge dans le choeur de l'église baigné d'une humidité qui glaçait les sangs. Au premier rang, se trouvaient l'impératrice Farah, la reine Sofia d'Espagne, qui est une cousine, le prince Albert II de Monaco, les souverains du Liechtenstein, le prince héritier du Maroc, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, les Bourbon-Siciles, les Bourbon-Parme. Le nouveau comte de Paris tint à réunir ensuite, pour une citronnade royale, parents et amis dans la demeure qui jouxte la maison de maître où il a élu domicile. La reine Sofia tomba en admiration devant le lieu, au beau milieu du parc surplombant la ville.

    IMG.jpgLe prince vit là depuis quelques années, en compagnie de la princesse Philo-mena, épousée il y a bientôt dix ans. Il a renoncé à travailler dans la finance (il était consultant à la banque Lazard) pour s'occuper des biens, avoirs, forêts et investissements de l'héritage qui est sien. Au milieu de souvenirs royaux, le prince et la princesse élèvent leurs cinq enfants, Gaston, Antoinette, Louise-Marguerite, Joseph et Jacinthe, plus préoccupés de jouer avec Léonore, l'imposante chienne terre-neuve noire, que de suivre les cours de flûte traversière voulus par leur mère et dispensés par Emmanuelle, l'organiste de la chapelle. Contrairement à son père et au prétendant dit légitimiste, Jean est fier d'être né en France et d'y avoir toujours vécu. Titulaire d'une maîtrise de philosophie sur le bien commun et d'autres maîtrises de droit et de gestion, colonel de réserve et parrain du 4e régiment de chasseurs de Gap, créé par son arrière-grand-oncle, le prince a rencontré des gilets jaunes et garde au coeur et à la raison l'idée de servir son pays. Il trouve le temps de conseiller à ses enfants de soigner les hérissons qu'ils découvrent blessés, tout en leur apprenant leur arbre généalogique qui remonte jusqu'à Saint Louis. 

    Le prince Jean d’Orléans est officiellement le nouveau comte de Paris

  • Libertés d’adulte et d’enfant, par Pla­ton du Vercors.

    Je pense qu’a prio­ri la plu­part de nos lec­teurs aspirent à être libres. C’est-à-dire qu’ils veulent être res­pon­sables de leur des­tin pro­fes­sion­nel, amou­reux et fami­lial avec néan­moins la part de hasard et de chance qui réside dans cette vie. C’est une liber­té d’adulte qui sou­vent entraîne autant voire plus de devoirs que de droits. 

    9.jpgPar ailleurs, cer­tains métiers ne peuvent être exer­cés qu’avec des diplômes (la méde­cine), d’autres non (tout le monde a le droit d’écrire un livre ou de créer un site web) ce qui res­treint le nombre de liber­tés. De même, le mariage marque le renon­ce­ment à des enfan­tillages amou­reux éven­tuels pour un choix de vie qui entraîne des devoirs.

    En revanche, si on demande à un enfant quand pense-t-il qu’il est libre, il vous répon­dra « Quand je m’amuse avec mes copains donc pen­dant les vacances, les week-ends ou à la récré ». Il se voit libre quand il ne tra­vaille pas, même s’il ne remet pas en cause la néces­si­té d’apprendre à l’école. Pour un enfant, la liber­té réside dans l’activité de loi­sir. Il serait idiot de lui repro­cher cette vision de la liber­té, elle est par­fai­te­ment nor­male à son âge.

    Pour un adulte, cette vision de la liber­té conduit direc­te­ment au chô­mage, voire lar­ge­ment pire. Or le mou­ve­ment de mai 68 a consis­té à renon­cer volon­tai­re­ment à cette liber­té d’adulte dans l’espoir de conser­ver une liber­té d’enfant pour la vie. Ain­si les slo­gans de mai 68 sont d’une pué­ri­li­té décon­cer­tante et res­semblent pour ces rai­sons sou­vent à des slo­gans publi­ci­taires qui ont pour voca­tion à nous faire rêver.

    L’exemple de Hara-Kiri/­Char­lie Heb­do est par­ti­cu­liè­re­ment éclai­rant : la rigo­lade per­ma­nente, voi­là ce qu’était leur cre­do. Ils avaient du talent (Cabu, Wolins­ki) et ils avaient déci­dé de s’amuser toute leur vie. Enten­dons-nous bien, ces per­sonnes tra­vaillaient mais je pense que leurs confé­rences de rédac­tion, à part la der­nière, devaient consis­ter rapi­de­ment à se taper sur les cuisses.

    Il en va de même pour l’essentiel des humo­ristes pas­sé par Canal+ (les Nuls, Robin des bois, mon­sieur Poulpe, Ali­son Whee­ler, etc…) : ils sont là pour rire et nous faire rigoler.

    On com­prend alors mieux leur détes­ta­tion du fran­çais moyen. Un ouvrier, arti­san ou employé qui tra­vaille avec sérieux, ce n’est pas drôle, c’est bien trop sérieux. On lui pré­fère natu­rel­le­ment le migrant encore inac­tif. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce que l’on voit le moins sou­vent à l’écran (à la télé­vi­sion comme au ciné­ma), c’est une per­sonne qui exerce son métier. Le tra­vail n’est pas amu­sant en soi, donc on ne le filme pas. Même si, évi­dem­ment, le tra­vail peut géné­rer des bon­heurs bien supé­rieurs à une tranche de rigolade.

    Mai 68 a donc consis­té essen­tiel­le­ment au renon­ce­ment à cette liber­té d’adulte (la France des années 60 était évi­dem­ment un pays où régnait cette liber­té) pour une liber­té d’enfant appli­quée à des adultes.

    Il est sans doute frus­trant de décou­vrir lors de l’adolescence que notre vie ne va plus consis­ter à prin­ci­pa­le­ment s’amuser et que les loi­sirs divers vont rele­ver de la por­tion congrue (même pas le week-end entier).

    Mais que vou­lez-vous, c’est cela, la vraie liber­té : le tra­vail d’abord pour sub­ve­nir à ses besoins. C’est sans doute moins attrayant, mais c’est la vraie vie.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Culture du narcissisme: nous y sommes! Les nouvelles générations ont la frousse de tout et nous donnent la frousse, par

    Les événements se multiplient et confirment les analyses et les sinistres prévisions de Christopher Lasch

    Dans le quotidien en ligne québécois La Presse, Isabelle Hachey rapporte un événement symptomatique de notre époque et proche de ceux déjà évoqués dans ces colonnes (article du 30 novembre 2020 sur les “progressistes débordés”).

    9.jpegLe retour du n word

    En septembre 2020, une étudiante suivant à distance les cours d’une enseignante en littérature de l’université McGill (Montréal) se plaint d’avoir eu sous les yeux une « expression choquante » en lisant le roman étudié, Forestiers et voyageurs (Joseph-Charles Taché, 1863). À propos de trappeurs canadiens-français, il est écrit qu’ils avaient « travaillé comme des nègres ». « Madame, Madame, le mot ! » se serait écrié cette étudiante. Plusieurs étudiants s’indignent, la larme à l’œil, « ils n’étaient pas prêts à ce choc émotionnel », et éteignent leur ordinateur. Deux d’entre eux portent plainte pour racisme contre la chargée de cours. Le très prudent vice-doyen à l’enseignement incite alors cette dernière à relire attentivement les huit romans prévus au programme et à prévoir des trigger warnings destinés à prévenir les étudiants que des mots contenus dans ces œuvres risquent de les offenser, afin de leur laisser la possibilité de ne pas lire les pages incriminées, voire l’œuvre entière.

    Malgré les excuses réitérées et apeurées de l’enseignante, les deux étudiantes considèrent qu’elles n’ont pas reçu d’excuses sincères et ont abandonné le cours. Meurtries et déprimées, elles ont quand même eu la présence d’esprit de demander que soit retenue comme note pour le restant de la session la seule qu’elles avaient obtenue lors d’un premier projet. L’université a plié. Sans se fouler, ces deux étudiantes choquées mais opportunistes ont obtenu les points nécessaires à un excellent bulletin.

    Des étudiants très fragiles

    Un professeur au département de psychiatrie de l’université McGill dénonce cette « culture liée à une génération d’enfants-rois » et constate aujourd’hui que la culture de la censure, des safe spaces et de la surprotection ont conduit au fait que « les étudiants sont plus fragiles » et qu’ils souffrent beaucoup plus de troubles mentaux.

     

    Un peuple abruti, disposé à ne chercher satisfaction que dans les heures consacrées au loisir, c’est ce qu’exige la société industrielle. La société post-industrielle progressiste voit plus loin encore

     

    Dans son essai La Culture du Narcissisme, Christopher Lasch analyse, dans les années 70 aux États-Unis, certains phénomènes qui aboutiront in fine au désastre ci-dessus décrit. L’érosion de toutes les formes d’autorité dans une société de plus en plus permissive, l’auto-observation agressive qu’aucun surmoi social ne freine plus et la vulgate des thérapeutes pour qui « santé mentale signifie suppression des inhibitions et gratification immédiate des pulsions » ont contribué à l’avènement du « moi recroquevillé ». De plus, à l’inverse des espoirs progressistes placés en elle, l’éducation de masse a conduit à l’abaissement des niveaux intellectuels et « a fini par abrutir les privilégiés eux-mêmes ». Ce déclin « atteint aussi les universités prestigieuses. » De plus en plus, écrit-il, l’excellence intellectuelle, identifiée à l’élitisme, est remplacée par un égalitarisme qui avilit la qualité de l’éducation et finalement « menace d’aboutir au règne de l’ignorance universelle. »

    Les «sciences sociales» ont de sombres jours devant elles

    L’étudiant narcissique contemporain se lance dans des études réclamant un minimum d’exigences intellectuelles. Il privilégie les cursus essentiellement centrés sur son “moi” ou son “identité” (sexuelle, “genrée”, raciale, communautaire), qu’il trouve maintenant en abondance dans les sciences dites humaines, sociales ou politiques. Il considère que le travail assidu, l’admiration d’œuvres ou d’hommes qui lui sont supérieurs, la recherche de la vérité, la reconnaissance, la compétition sont des formes d’oppression qui contrarient sa “réalisation de soi”. Tout ce qui est supposé empêcher cette dernière, le père, le prêtre, le professeur, le doyen d’université, la famille, etc. doit être éliminé. Les seuls livres qu’il lit avec appétence sont ceux dits de développement personnel ou de psychologie. Ses mentors sont les célébrités, les “artistes” engagés, les influenceurs youtubeurs, les adolescentes suédoises. Il partage son “ressenti” sur Facebook et échange les résultats de sa “réalisation de soi” sur Instagram ou TikTok. Il alterne pleurnicheries et colères enragées jusqu’à reddition des adultes désarmés et peureux. Sans avoir les qualités intellectuelles nécessaires pour analyser ce qui se passe réellement, il subodore avec gourmandise qu’il a pris le pouvoir. Et, de fait, il détient maintenant les clés du Royaume d’Absurdie, comme le montrent ces désolantes mésaventures universitaires.

    Derrière la “fragilité” de l’étudiant narcissique on décèle toutefois une redoutable capacité d’adaptation opportuniste à ce nouveau monde où la visibilité d’un « engagement » vaut cent fois plus qu’un véritable travail d’acquisition de connaissances. Il est d’ores et déjà prévu un peu partout que les engagements citoyens, écologiques, antiracistes, etc., pèseront de plus en plus dans la balance éducative. « L’Université ne laisse rien au hasard – sauf l’enseignement supérieur », écrivait Lasch en 1979. « Un peuple abruti, résigné à effectuer un travail sans intérêt et de mauvaise qualité, et disposé à ne chercher satisfaction que dans les heures consacrées au loisir », c’est ce qu’exige, d’après C. Lasch, la société industrielle avancée. La société post-industrielle progressiste voit plus loin encore. Les multiples prises en charge étatiques éducatives, financières et psychiatriques présentes ou à venir – de la culture et l’éducation de masse au “revenu universel” et à la “cellule psychologique” pour tous – modèlent un monde atomisé et sans attaches dans lequel l’école, l’art, la culture, et, finalement, la vie entière, ne doivent plus être vécus autrement que comme des divertissements et laisser libre cours à l’exploration du seul « moi ». Nos étudiantes québécoises le comprennent intuitivement: pour vivre dans ce monde-là, nul besoin de lire des livres, avec ou sans mots “blessants”. Purs produits du « règne de l’ignorance universelle », leur destin de consommatrices hébétées, de militantes opportunistes des causes débiles, d’“influenceuses” égotistes ou de “maîtresses” de conférence en études sur le genre, semble tout tracé. Bienvenue à NéantLand.

     

    Amateur de livres et de musique
     
  • « Arrêtez d’emmerder les Français ! » (Pompidou), par Hil­de­garde.

    Et gou­ver­nez la France en bon père de famille !

    Le conseil d’État a tran­ché : les lycéens des éta­blis­se­ments pri­vés hors contrat pas­se­ront leur bac avec 9 à 13 épreuves en « pré­sen­tiel » contrai­re­ment à tous les autres qui n’auront qu’une épreuve écrite et un grand oral. Les argu­ments du Conseil d’État sont spé­cieux et repré­sentent à nou­veau un déni de jus­tice s’asseyant allè­gre­ment sur le prin­cipe d’égalité et de non-dis­cri­mi­na­tion qu’il reven­dique sans cesse.

    Depuis plus d’un an, les liber­tés fon­da­men­tales des Fran­çais sont abo­lies pour cause de pan­dé­mie. Parce que l’on n’a pas vou­lu fer­mer les fron­tières exté­rieures de notre pays, on enferme toute une popu­la­tion plu­tôt que d’isoler les malades et les per­sonnes à risque.

    Les semaines pas­sées viennent de voir com­men­ter lar­ge­ment les ver­dicts des pro­cès de l’assassin de Madame Sarah Hali­mi et des « jeunes » de Viry-Châ­tillon scan­da­li­sant l’opinion : Où com­ment l’on tord le droit dans une France gan­gré­née par l’idéologie pro­gres­siste. Une des avo­cates a expri­mé ce qui res­sort de ces pro­cès : Un manque de sagesse.

                Com­ment nos élites poli­tiques et judi­ciaires ne réa­lisent-elles pas qu’elles jouent avec le feu ? Oui, ce qui res­sort de ces divers exemples est l’abandon par nos élites d’une sagesse  mil­lé­naire, celle qui a fait la France,  et le peuple n’en peut plus.

                Au len­de­main de la guerre de 14/18 nous eûmes les années folles ou la volon­té irré­pres­sible de ten­ter d’oublier l’horreur d’une bou­che­rie. Au len­de­main de 39/45, ce sont nos élites qui sont deve­nues folles sou­mises d’abord au rêve com­mu­niste puis au décons­truc­ti­visme. Atteints par une hubris sui­ci­daire, les intel­lec­tuels ont pen­sé devoir, pour évi­ter les guerres, libé­rer l’Homme de toute contrainte en le ren­dant  à une par­faite nature humaine fan­tas­mée : L’utopie de Rous­seau en actes. A vou­loir sup­pri­mer des acquis civi­li­sa­tion­nels mil­lé­naires, c’est peu à peu la tyran­nie qui s’est ins­tal­lée. Le désir, seul maître du jeu, laisse l’individu aux mains de fac­tions mino­ri­taires tan­dis que le tis­su fran­çais se délite.

                Et dans ce contexte désas­treux, une immi­gra­tion de masse, for­te­ment musul­mane, enva­hit l’espace natio­nal. La nature a hor­reur du vide. Que peut faire une Nation qui ne croit plus en rien face à un enva­his­seur qui a pour devoir reli­gieux la conquête ? Ce 23 avril, un assas­sin d’Allah a de nou­veau frap­pé ! Cette fois c’est une mère de famille, poli­cière, qui est tom­bée sous le cou­teau d’un égor­geur… Une fois encore, nos poli­tiques se sont dépla­cés et ont affir­mé leur indi­gna­tion.  Mais nous savons déjà que si nos élites savent « emmer­der les Fran­çais » avec un bac à deux vitesses, avec un enfer­me­ment hygié­niste, avec une jus­tice incom­pré­hen­sible, ils ne feront rien ou pas grand chose empê­trés dans leurs contra­dic­tions. Leur fai­blesse est criminelle.

                Res­tau­rer l’État ! A  l’approche des pré­si­den­tielles, nous savons, nous roya­listes, que quel  que soit le résul­tat, nous aurons les mêmes, ins­crits dans un temps court et condam­nés à l’impuissance.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • ”Tout va très bien, Madame la Marquise !”... Le palmarès sanglant (du 7 au 13 mars 2021).

    Envoi de lecteur :

    Une semaine ordinaire, dans ce qui fut la "Douce France", devenue, par la volonté exprès du Système, la patrie du  "Vivre ensemble"...

    Melun (77) : rixe géante à la gare opposant 30 à 40 « jeunes », tirs de mortiers, le trafic ferroviaire interrompu
    Noisy-le-Sec (93) : une femme grièvement brûlée dans un bus après avoir été aspergée d’essence (Vidéo)
    Rillieux-la-Pape (69) : le maire à nouveau menacé de décapitation
    Maisons-Laffitte (78) : une quinzaine de « jeunes » de 17 à 18 ans ont agressé les passagers d’un RER en filmant leurs exactions
    Rozay-en-Brie (77) : il pointe son arme factice sur la gorge d’un professeur et menace une cinquantaine de collégiens
    Maurepas (78) : les forces de l’ordre essuient des tirs de mortiers
    Élancourt (78) : le commissariat ciblé par des tirs de mortiers
    Coignières (78) : les sapeurs pompiers et les policiers essuient des tirs de mortiers
    Verneuil-sur-Seine (78) : la police récupère des armes blanches telles que des couteaux, des marteaux et des barres de fer ainsi que des kits pour faire des cocktails Molotov dans des caches, ils reçoivent des projectiles
    Ancenis (44) : un « jeune » de 21 ans accusé d’avoir violé à plusieurs reprises une jeune fille de 13 ans, il a déjà été condamné l’année dernière pour agression sexuelle et est mis en examen pour viol dans une autre affaire
    Montbéliard (25) : tensions au quartier de la Petite Hollande en marge du tournage d’un clip de rap, une centaine de personnes affrontent la police
    Mons-en-Baroeul (59) : la BAC chassée par une cinquantaine de jeunes lors d’un tournage de clip (Vidéo)
    Menton (06) : des migrants « très violents » s’enferment dans le train, deux policiers blessés
    Le Perreux-sur-Marne (94) : refusant le contrôle, deux individus déjà connus des services de police renversent un policier et le traînent sur plusieurs mètres et s’engagent dans une course-poursuite
    Toulouse (31) : des policiers pris à partie lors d’une arrestation quartier de La Reynerie, ils reçoivent de multiples projectiles
    Villeneuve-lès-Maguelone (34) : Deux frères condamnés pour avoir lynché un étudiant de 24 ans, les familles avaient fait pression pour qu’ils ne portent pas plainte. « Je l’ai frappé, frappé, frappé, je n’arrêtais pas de le frapper »
    Lyon (69) : le maire du deuxième arrondissement insulté et menacé par une dizaine de « jeunes »
    Montbéliard (25) : deux policières tabassées à coups de pied au visage par un migrant afghan
    Échirolles (38) : il s’agace en voyant sa vitre brisée et reçoit trois coups de couteau par un « jeune » de 20 ans
    Échirolles (38) : un homme blessé de plusieurs coups de couteau en pleine rue
    Rhône (69) : en six mois, Bassem Saadaoui, déjà condamné 17 fois, avait commis 23 cambriolages à Lyon et Villeurbanne
    Dijon (21) : tirs de mortiers d’artifice et projectiles sur les policiers et les pompiers aux Grésilles
    Pont-de-Chéruy (38) : trois blessés, dont certains par armes blanches, dans une bagarre impliquant « plusieurs familles de la communauté turque » (Vidéo)
    Longvic (21) : trois ans de prison ferme pour un Congolais qui avait lynché sa logeuse qu’il suspectait de sorcellerie
    Agen (47) : violente bagarre entre deux groupes dans une rue du centre-ville, « cinq hommes » rouaient de coup un autre individu
    Goussainville (95) : un homme gravement blessé à la tête après une rixe
    Homécourt (54) : Des voitures brûlées la nuit, dégradations, rodéos sauvages : la colère monte
    Toulon (83) : deux adolescents blessés par arme blanche après une rixe près de la gare
    Toulon (83) : un poste de police visé par un coup de feu, la balle a traversé un bureau où se trouvait un policier

    Caen (14) : un individu qui proférait des insultes racistes envers « les blancs » jugé pour rébellion, outrage et violence envers des policiers
    Clermont (60) : des gendarmes visés par des tirs de mortiers après un attroupement
    Dijon (21) : un homme grièvement blessé au cou après avoir reçu un coup de sabre, un suspect “très défavorablement connu de la police” interpellé
    Reims (51) : À Croix-Rouge, la violence perdure malgré le « lifting » du quartier dû à des dépenses publiques inédites. « Des chiffres qui donnent le vertige. Entre 2019 et 2024, la somme de 365 millions d’euros (TTC) va être investie dans les quartiers Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons et Europe…»
    Mantes-la-Jolie (78) : ils lui roulent dessus et le lai