L'olivier, marqueur des paysages méditerranéens
Dans le Sud-est de la France, la culture de l'olivier remonte à l'arrivée des Grecs, qui l'ont implanté en Gaule, en même temps que la vigne : si celle-ci a pu, par la suite, s'étendre sur la plus grande partie du territoire, l'olivier, lui, ne peut se développer que dans les zones méditerranéennes..
La vigne et l'olivier sont donc, chez nous, contemporains de la plus vieille ville de France....
En 1840, à l'apogée de son développement, l'oléiculture française était estimée à près de vingt-six millions d'arbres, soit un verger de 168.000 hectares !....
Mais trois phénomènes se sont combinés pour la faire péricliter : * tout d'abord, la reconversion vers la viticulture, au XIXème siècle;
* ensuite, l'exode rural;
* enfin, la gelée des oliveraies durant les hivers de 1929, 1956 et 1985.
La zone de culture actuelle de l'olivier est donc aujourd'hui nettement plus restreinte, et ne couvre plus que 18.340 hectares....
Elle comprend la zone littorale de la Méditerranée, la Corse ainsi que la vallée du Rhône, jusqu'au sud de Montélimar, la "limite nord" de la culture de l'olivier : le défilé de Donzère a toujours été considéré par les climatologues comme la limite septentrionale de la culture de l'arbre d'Athéna.