Activité de notre Compte "X"...
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Lafautearousseau Royaliste - LFAR
3K interactions sur vos posts dans les 7 derniers jours...
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Lafautearousseau Royaliste - LFAR
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Nous ne le regardions même pas, même plus : c'est Pierre qui nous a demandé pourquoi nous ne "le" remettions pas sur la page d'accueil; nous lui avons demandé "quoi"; et c'est lui qui nous a appris que nos quatre pages facebook, supprimées sans ménagement ni explication(s) il y a quelques temps, étaient à nouveau disponibles !
Avec tous leurs "amis", mais, bizarrement, sans les groupes dans lesquels nous avions été invités...
Et alors que fb venait, d'une façon tout à fait étonnante, aussi, il y a quelques jours, de nous autoriser une nouvelle page facebook (reprenant le même "titre" que l'une des quatre précédentes, mais pas "lafautearousseau Royaliste", qui fut refusé ! Alors qu'il est "redonné" maintenant !
Bizarre, bizarre...
De toutes façons, nous avons pris de nouvelles habitudes, maintenant, et nous allons voir ce que nous allons faire, car, pour l'instant et sur le coup, nous ne savons même pas si nous allons réutiliser ces pages; ou une seule... Et les remettre sur la pge d'accueil...
François Davin, Blogmestre
Il s'agira de Naissance d’un peuple : l’histoire démographique de la France, par Jacques Dupâquier.
Nous avions publié ce texte - paru dans Renaissance catholique - le 9 Décembre 2010.
Afin de lui donner une plus grande diffusion, et au vu de l'importance fondamentale du sujet, nous avons décidé de l'intégrer à notre Catégorie des Grands Textes, dont il deviendra donc, mardi prochain, le 52ème.
Jacques Dupâquier y tord le cou à toutes les niaiseries et billevesées que l'on entend sur le sujet; à tous les mensonges que propage une "vérité officielle" d'un Système qui, partout failli, persiste cependant dans ce qui est son essence même ("du passé faisons table rase...") : la volonté assumée de changer le peuple français, à la fois dans son "mental" et dans son "physique", et de faire disparaître tout ce qui faisait son Être profond, avant la Révolution.
Ce Peuple français qui, malgré 150 ans de décadence républicaine, ne veut, justement, pas mourir et disparaître, alors que la "subversion migratoire" (selon le mot du Premier ministre François Bayrou, en 2025) est devenue - après le changement des esprits opéré dès 1875 par les maudits "hussards noirs de la République", envoyés en "mission (!) par Jules Ferry - l'arme favorite du Système pour faire tomber ce qui résiste encore et toujours - et de plus en plus ! - à l'effacement programmé de notre cher et vieux pays...
Il s'agira de Naissance d’un peuple : l’histoire démographique de la France, par Jacques Dupâquier.
Nous avions publié ce texte - paru dans Renaissance catholique - le 9 Décembre 2010.
Afin de lui donner une plus grande diffusion, et au vu de l'importance fondamentale du sujet, nous avons décidé de l'intégrer à notre Catégorie des Grands Textes, dont il deviendra donc, mardi prochain, le 52ème.
Jacques Dupâquier y tord le cou à toutes les niaiseries et billevesées que l'on entend sur le sujet; à tous les mensonges que propage une "vérité officielle" d'un Système qui, partout failli, persiste cependant dans ce qui est son essence même ("du passé faisons table rase...") : la volonté assumée de changer le peuple français, à la fois dans son "mental" et dans son "physique", et de faire disparaître tout ce qui faisait son Être profond, avant la Révolution.
Ce Peuple français qui, malgré 150 ans de décadence républicaine, ne veut, justement, pas mourir et disparaître, alors que la "subversion migratoire" (selon le mot du Premier ministre François Bayrou, en 2025) est devenue - après le changement des esprits opéré dès 1875 par les maudits "hussards noirs de la République", envoyés en "mission (!) par Jules Ferry - l'arme favorite du Système pour faire tomber ce qui résiste encore et toujours - et de plus en plus ! - à l'effacement programmé de notre cher et vieux pays...
Certes, tous les documents étant sur nos deux ordinateurs, nous avons eu la tâche plus facile que lorsque nous devions travailler avec le site Gallica de la BNF, et supporter patiemment - mais sans rien pouvoir y faire... - ses lenteurs, ses "plantages" et autres "joyeusetés" (!), surprenantes pour un site d'une Institution aussi prestigieuse que la BNF...
Nous avons eu l'impression, avec ce dernier feuilleton, d'un "travail/TGV" !
Enfin, quoi qu'il en soit, les deux derniers des 138 épisodes paraissent ce Jeudi 8 Mai.
Il est plus long que "le Maurras" (87 épisodes) mais nettement moins long que "le Daudet" (244), à travers lequel nous avons - il est vrai - esquissé "une" histoire de l'Action française, et, donc, largement débordé du simple sujet de Daudet lui-même...
Comme les deux autres, nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ce troisième et dernier Feuilleton que nous en avons pris à le réaliser. Et que vous en tirerez profit, chacun d'entre vous selon son degré de connaissance de cet immense personnalité que nous pouvons légitimement être fiers de compter dans nos rangs...
Bonne lecture !
François Davin, Blogmestre
"À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.
Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261).
Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?
Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.
Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.
(ci-dessous, la manchette en "Une" de L'Action française du 10 Juillet 1924)
Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...
Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :
"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."
Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :
"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."
Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges à partir de Clovis et de son baptême.
Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France" en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...
"Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle).
Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...
À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !
Nous disposions, jusqu'à ces derniers temps, de quatre pages facebook : l'une au nom de Lafautearousseau Royaliste, et trois page de secours, "au cas où".
FB nous avait déjà, depuis les origines, fermé nos trois premières Pages. Il semblait que la quatrième allait durer.
Elle fut suspendue une première fois, pendant quatre mois, parce que nous y avions publié l'éphéméride du jour, avec, entre autres documents, une photo d'Hitler à Paris juste après sa victoire en 40. L'algorithme (par définition sans aucune "intelligence") ayant détecté une photo d'Hitler avait sûrement assimilé cela à de la promotion du nazisme !
La page récupérée, après quatre mois, ce fut une critique de l'excision en pays musulman qui nous valut la fermeture des pages, mais, cette fois, définitive, avec cette mention "Vous ne respectez pas les standards de la Communauté" !
Malgré plusieurs questions (puisque le message stéréotypé disait "si vous contestez cette mesure, dites-le nous"), nous ne reçûmes aucune réponse.
Mais l'autre jour, comme nous attendions que le site Gallica daigne se "déflouter", nous avons, presque par jeu, ou mécaniquement, refait une demande d'ouverture de page. Et, surprise, ce fut accepté : pourtant : même IP, même numéro de téléphone, même courriel; seul fut rejeté le nom "Lafautearousseau". Nous avons donc inscrit le mien (qui était pourtant celui de l'une des quatre pages fermées, pour "non respect des standards de la Communauté") et cela a marché !
Cependant, depuis la perte de nos Pages et, donc, de nos "Amis" et de tous les groupes (36 !) dans lesquels nous partagions nos publications, nous avons pris d'autres habitude de travail, et nous privilégions maintenant "X", qui se révèle être, finalement, plus réactif et dynamique.
Nous allons donc conserver cette Page nouvelle, sur laquelle nous publierons les notes du quotidien, et nous nous sommes ré-inscrits aux deux groupes qui nous tenaient le plus à coeur (l'un de 17.000 membres et l'autre de 7.000, dans lesquels nous partageons nos notes) : la page ne nous servira plus que pour partager dans ces deux groupes, et trois autres, de moindre importance numérique mais qui nous intéressent...
Pour qui serait intéressé par la consultation de cette page, ou souhaiterait y laisser messages ou commentaires, en voici le lien, (car nous ne l'afficherons pas sur notre page d'accueil) :
https://www.facebook.com/profile.php?id=61574841686195
Comme vous le verrez, ne pouvant l'appeler "lafautearousseau", nous avons au moins conservé notre "photo symbole", bien connue maintenant...
F.D.
Le feuilleton Bainville paraît donc normalement, et le 50ème épisode sera là mardi matin.
Après la lecture méthodique de la moitié des numéros de L'Action française (de 1908 à 1925, soit 18 années sur les 36 pendant lesquelles a paru le quotidien) qui nous a permis d'enrichir grandement nos "Documents pour servir à une Histoire de l'URP" et nos "Grandes "Une" de L'Action française", ce Feuilleton enrichit grandement, lui aussi, ce que nous proposons quotidiennement sur notre Site, qui devient ainsi chaque jour, un peu plus, un peu mieux, un peu plus complètement un vrai "Fonds lafautearousseau", incontournable pour qui souhaite découvrir et connaître (ou mieux connaître) ce que furent nos Maîtres, ce qu'ils ont vraiment dit, écrit, pensé.
Nous créons ainsi, peu à peu, une véritable "banque de données", aisément consultable (grâce, entre autres, aux très nombreux liens hypertextes : la plupart des sujets se renvoyant les uns aux autres, ou aux Éphémérides, aux Grands Textes, aux Feuilletons et Albums etc...).
Et tout ceci pouvant être utilisé à la fois "en interne" (pour la formation des militants, dans les Cercles d'études...) et, surtout, pour le public extérieur, qui ne nous connaît pas du tout, ou si mal, ou armé de solides préventions contre nous, gavé qu'il est par le mensonge officiel "H24" diffusé partout...
Ce fut un gros travail, depuis septembre dernier, que de "lire" ces 18 années du quotidien (merci, Gallica et ses lenteurs !...); puis de réaliser le feuilleton Bainville, troisième et dernier de la série des trois sur Maurras, Daudet, Bainville. Mais nous sommes heureux d'avoir pu le mener à bien; juste un peu déçus de n'avoir pu faire tout ce que nous avions imaginé au début (nous pensions arriver à l'année 31, puis, devant les difficultés rencontrées sur Gallica, nous espérions au moins finir l'année 27 : il a fallu nous arrêter à l'année 25, pour passer au Bainville...).
Qu'allons-nous faire, maintenant ?
Deux solutions s'offrent à nous : soit reprendre sur le champ la lecture du quotidien, afin de l'achever complètement, jusqu'en 44; soit réaliser un grand nombre de "Grandes "Une"...", puisque nous avons trouvé et "réservé" un grand nombre de sujets pour cette Catégorie.
Après en avoir bien discuté, c'est cette deuxième solution qui a été retenue.
Nous publierons donc, jusqu'à la fin juin, et deux fois par semaine (les lundi et jeudi) des "Grandes "Une"...", en commençant par... Bainville, justement.
Ce lundi, sa prévision de la guerre civile espagnole, dans l'AF du 16 Janvier 36 (qui nous permettra de redonner les liens hypertextes de ce qui est déjà publié sur cette guerre; en attendant de nouvelles publications, sur l'énorme mensonge de Guernica ou l'épisode héroïque de l'Alcazar de Tolède. On verra que ce qui se trouve sur lfar est déjà conséquent...).
Puis nous consacrerons trois "Une" à l'Histoire de deux Peuples" - parue en pleine guerre de 14 - puis au magistral Conséquences politiques de la Paix - en réponse au livre de Keynes - et à Histoire de France, parue dans les années vingt... Ensuite nous reparlerons de Proust, puis de Barrès (à l'occasion de leur décès); mais aussi de Lénine (à l'occasion, aussi, de son décès), de Radiguet et Guénon; de l'évolutionnisme; du Romantisme et de la Révolution; et aussi de bien d'autres choses encore !...
D'avance, donc, bonne(s) lecture(s) à tous !
François Davin,
Blogmestre
Certes, tous les documents étant sur nos deux ordinateurs, nous avons eu la tâche plus facile que lorsque nous devons travailler avec le site Gallica de la BNF, et supporter patiemment - mais sans rien pouvoir y faire... - ses lenteurs, ses "plantages" et autres "joyeusetés" (!), surprenantes pour un site d'une Institution aussi prestigieuse que la BNF...
Nous avons eu l'impression d'un "travail/TGV" !
Enfin, quoi qu'il en soit, les deux derniers épisodes viennent d'être confectionnés et "placés" : au rythme de deux par jour, ce Feuilleton (dont les 27 premiers épisodes sont déjà parus) comptera en tout 138 épisodes, et les deux derniers paraitront le Jeudi 8 Mai prochain.
Il est plus long que "le Maurras" (87 épisodes) mais nettement moins long que "le Daudet" (244), à travers lequel nous avons - il est vrai - esquissé "une" histoire de l'Action française, et, donc, largement débordé du simple sujet de Daudet lui-même...
Comme les deux autres, nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ce troisième et dernier Feuilleton que nous en avons pris à le réaliser. Et que vous en tirerez profit, chacun d'entre vous selon son degré de connaissance de cet immense personnalité que nous pouvons légitimement être fiers de compter dans nos rangs...
Bonne lecture !
François Davin, Blogmestre
Irrégulier d'abord, le rythme de publication des notes est devenu "quotidien" à partir du 30 juillet 2007, puis il est passé à deux notes par jour à partir du 8 février 2008 (avec une note brève, "Ainsi va le monde", signalant une tendance, un fait, un propos intéressant ou significatif, tiré de l'actualité immédiate...; suivie d'une note plus étoffée, traitant plus à fond d'un sujet important, de nature très variée...
Ensuite sont venues les Éphémérides, puis plusieurs autres rubriques et la publication d'Albums, de Grands Textes, de Documents au format PDF, de Vidéos...
Ensuite, encore, les deux importantes Catégories :
• "Documents pour servir à une Histoire de l'URP..."
• "Grandes "Une" de L'Action française",
Sans oublier, bien sûr, l'ouverture de notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste, puis de notre Compte Twitter A.F. Royaliste...
Ni l'arrivée de notre Revue de Presse et d'actualité quotidienne : Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau... (quotidienne, sauf pour les trois jours de Noël, de Pâques et du 15 Août)
Voici donc, à titre de document d'archives en quelque sorte, l'intégralité de cette première note :
Mercredi, 28 février 2007
"LA" question de fond...
Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal... nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres. Notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République : 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des Cent jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français "évaporés", disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire)...
Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI : le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par "Mon cher père"; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était "la douceur de vivre"... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui ? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton...?
Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur "mental" ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu : cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel "en France, tout finit par des chansons" : aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'anti-dépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la "chose publique", n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...
Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays la plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur... sinon: cherchez l'erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire: dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité. Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour... ça ?
Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court...
Notre 18ème anniversaire approche : c'est ce 28 Février !
Nous le célèbrerons en publiant - au rythme de deux épisodes par jour - le troisième et dernier feuilleton "pour faire connaître nos Maîtres"; les deux premiers sont déjà publiés et disponibles en permanence depuis longtemps, sur lafautearousseau :
• "Une visite chez Charles Maurras" (87 épisodes);
• "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu" : Léon Daudet" (244 épisodes);
Il ne manquait plus que le troisième, dont nous commencerons donc la publication ce Vendredi 28 Février prochain...
Pour vous donner un petit aperçu et - nous l'espérons... - vous mettre l'eau à la bouche, voici le premier épisode de ce feuilleton, qui ouvrira la série des deux cents parutions (environ), qui s'étaleront ainsi - au rythme de deux à la fois - sur environ trois mois (Mars, Avril et Mai) :
Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...
Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...
Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :
...jour de notre 18ème anniversaire, et début - pour l'occasion - de la parution du troisième Feuilleton promis (après le Maurras et le Daudet) :
Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville...(1)
Nous avons déjà "placé" les 45 premiers épisodes, c'est-à-dire, en gros, plus du tiers du Feuilleton, jusqu'au 23 Mars prochain ! Nous préférons en effet marquer une pause dans notre lecture méthodique de L'Action française, et réaliser d'un coup le nouveau feuilleton, avant de reprendre cette lecture (déjà réalisée pour la moitié de la collection : 18 années sur les 36...).
Une deuxième bonne nouvelle nous est arrivé ces jours-ci, rendant ce mois anniversaire encore plus sympathique : après notre record de don sur Paypal pulvérisé (le précédent était de 50 euros, ce dernier don reçu est de 100 !...) une autre bonne nouvelle a été enregistrée.
En Février 2011, lafautearousseau avait été contacté par une Radio québécoise (Radio Ville Marie), dont l'un des journalistes - Jean-Philippe Trottier - nous demandait si nous serions d'accord pour accorder un entretien politique à leur Radio (600.000 auditeurs, tout de même...).
Bien entendu, je répondis que oui, et nous convînmes d'un rendez-vous téléphonique pour le 17 Février, à 19 heures (heure de Marseille) . Tout se passa parfaitement, et nous reçûmes le MP3 de l'émission le 11 Avril. Il fut mis en ligne tout de suite.
Malheureusement, le lien ne fonctionnait plus, depuis un certain temps. Voilà que - hosanna ! - il s'est remis à fonctionner. J'ai donc, cette fois, demandé à Jean-François (notre Géo Trouvetout informatique) de l'enregistrer et de le placer sur les deux ordinateurs de lafautearousseau, ainsi que sur notre disque dur externe. Ainsi, nous sommes à l'abri de toute mauvaise surprise, maintenant.
Je le remets ici, pour ceux qui s'étaient étonné de sa "disparition"
Bonne écoute, et à vendredi, pour le premier numéro du Feuilleton de notre dix-huitième anniversaire !...
François Davin,
Blogmestre
Notre lecture de la collection complète de L'Action française...
Après une dernière série de "lenteurs aléatoires" du site Gallica, nous avons enfin terminé d'insérer dans les pages existantes la quantité de choses que nous n'y avions pas encore placées; avec un léger retard sur nos prévisions, nous mettrons donc en avant, dès ce lundi 17, l'annexe sur L'Action française du Dimanche, puis l'annexe sur les Congrès (jusqu'au XIIème inclus, celui de 1925) et en fin la page sur l'Action française "vue de l'intérieur"....