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Annonces à propos de Lafautearousseau - Page 4

  • Lundi, mardi et mercredi, dans lafautearousseau...

     

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNotre lecture de L'Action française se poursuit, comme annoncé, et nous continuons d'y récolter de nombreux documents, les uns "pour servir à une histoire de l'URP" d'autres pour nos "Grandes Une" et pour faire connaître l'Action française, "vue de l'intérieur"...

    Comme vous le savez, nous progressons par série de quatre années (c'est le maximum que peut contenir une note sur Hautefort). Nous avions déjà visité le tiers de la collection (le journal parut pendant 36 ans) avec :

    •  la première série (1908/1909/1910/1911);

    •  la deuxième (1912/1913/1914/1915);

    • et la troisième (1916/1917/1918/1919). 

    Voici que nous terminons la quatrième série : 1920/1921/1922/1923, celle que nous mettrons en avant lundi (pour les Documents URP), mardi (pour l'Action française "vue de l'intérieur") et mercredi (pour les Congrès du mouvement).

    Nous arrivons donc à seize années du journal, soit quasiment la moitié. Et nous entreprenons lundi la lecture de l'année 1924, qui nous emmènera - avec les trois suivantes, 25/26/27 - à vingt ans de "visités", soit deux ans de plus que la moitié...

    La lecture de tout ceci apportera à beaucoup une grande quantité d'informations, peu ou mal (ou pas) connues, et pourra ainsi servir aussi bien "en interne" (pour les militants qui veulent bien connaître la tradition à laquelle ils se rattachent) et pour "l'extérieur", afin de montrer à tant de personnes à qui l'on a menti ce qu'ont réellement dit, fait, écrit nos Maîtres et nos prédécesseurs. Et comme nous ne nous basons que sur des extraits de journaux parus, les documents que nous fournissons ne sont pas sujet à caution...

    Nous allons mettre à profit les deux mois de janvier et février pour réaliser notre cinquième série : 1924/1925/1926/1927.

    MAURRAS BAINVILLE DAUDET.jpg

    À ce moment-là, comme je l'ai déjà expliqué, nous marquerons une pause, puisque ce sera la période de notre 18ème anniversaire et que nous avons résolu, à cette occasion, de réaliser le dernier feuilleton manquant dans notre trilogie Maurras, Daudet, Bainville; ce qui sera notre façon à nous de célébrer avec profit notre anniversaire, en donnant à connaître au maximum de personnes ce trio exceptionnel et unique dans son amitié qui dirigea l'Action française tout au long de son existence...

    Ce travail nous mènera environ jusqu'à la mi juin/fin juin...

    Et ensuite - ou avant, si c'est possible - nous reprendrons notre lecture méthodique du quotidien...

    D'avance, donc, bonne lecture !

    François Davin,

    Blogmestre

     

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  • Lundi, mardi et mercredi, dans lafautearousseau...

     

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNotre lecture de L'Action française se poursuit, comme annoncé, et nous continuons d'y récolter de nombreux documents, les uns "pour servir à une histoire de l'URP" d'autres pour nos "Grandes Une" et pour faire connaître l'Action française, "vue de l'intérieur"...

    Comme vous le savez, nous progressons par série de quatre années (c'est le maximum que peut contenir une note sur Hautefort). Nous avions déjà visité le tiers de la collection (le journal parut pendant 36 ans) avec :

    •  la première série (1908/1909/1910/1911);

    •  la deuxième (1912/1913/1914/1915);

    • et la troisième (1916/1917/1918/1919). 

    Voici que nous terminons la quatrième série : 1920/1921/1922/1923, celle que nous mettrons en avant lundi (pour les Documents URP), mardi (pour l'Action française "vue de l'intérieur") et mercredi (pour les Congrès du mouvement).

    Nous arrivons donc à seize années du journal, soit quasiment la moitié. Et nous entreprenons lundi la lecture de l'année 1924, qui nous emmènera - avec les trois suivantes, 25/26/27 - à vingt ans de "visités", soit deux ans de plus que la moitié...

    La lecture de tout ceci apportera à beaucoup une grande quantité d'informations, peu ou mal (ou pas) connues, et pourra ainsi servir aussi bien "en interne" (pour les militants qui veulent bien connaître la tradition à laquelle ils se rattachent) et pour "l'extérieur", afin de montrer à tant de personnes à qui l'on a menti ce qu'ont réellement dit, fait, écrit nos Maîtres et nos prédécesseurs. Et comme nous ne nous basons que sur des extraits de journaux parus, les documents que nous fournissons ne sont pas sujet à caution...

    Nous allons mettre à profit les deux mois de janvier et février pour réaliser notre cinquième série : 1924/1925/1926/1927.

    MAURRAS BAINVILLE DAUDET.jpg

    À ce moment-là, comme je l'ai déjà expliqué, nous marquerons une pause, puisque ce sera la période de notre 18ème anniversaire et que nous avons résolu, à cette occasion, de réaliser le dernier feuilleton manquant dans notre trilogie Maurras, Daudet, Bainville; ce qui sera notre façon à nous de célébrer avec profit notre anniversaire, en donnant à connaître au maximum de personnes ce trio exceptionnel et unique dans son amitié qui dirigea l'Action française tout au long de son existence...

    Ce travail nous mènera environ jusqu'à la mi juin/fin juin...

    Et ensuite - ou avant, si c'est possible - nous reprendrons notre lecture méthodique du quotidien...

    D'avance, donc, bonne lecture !

    François Davin,

    Blogmestre

     

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  • À la France, à tous : les meilleurs voeux, les plus sincères de lafautearousseau...

     

    À LA FRANCE,

    À NOTRE CHÈRE FAMILLE DE FRANCE,

    ET SPÉCIALEMENT AU DAUPHIN, QUI A EU QUINZE ANS CETTE ANNÉE,

    À VOUS TOUS, CHERS AMIS, LECTEURS, DIFFUSEURS INLASSABLES DE

    LAFAUTEAROUSSEAU,

    LA RÉDACTION PRÉSENTE SES VOEUX LES PLUS CHALEUREUX

    POUR CETTE ANNÉE QUI COMMENCE...

    Certes, à bien des égards, elle ne commence vraiment pas très bien : on souffre beaucoup en France, en ce moment, et partout :

    • En métropole, où l'insécurité et la violence sont maintenant notre lot quotidien à tous, où que nous soyons et quoi que nous fassions; où les conditions matérielles d'existence deviennent de plus en plus dures pour un nombre toujours de plus en plus grand de nos compatriotes; où la détresse de la ruralité atteint les limites de l'extrême; où, dans tant de domaines, nous ne voyons que trop combien tant de choses changent, dans notre environnement immédiat, et pas dans le bon sens...

    • Dans nos Outre-mer, à Mayotte évidemment, petit morceau de paradis temporairement transformé en enfer, qui fait hélas l'actualité immédiate; mais aussi, et depuis plus longtemps, en Nouvelle-Calédonie, en Martinique...

    Et cette trop rapide énumération n'est, hélas, pas exhaustive...

    Alors, la tentation du découragement est forte, il ne faut pas se le cacher; et les voeux et les souhaits peuvent paraître bien dérisoires, voire incongrus...

    Pourtant, nous ne voulons pas céder au découragement, et nous n'y cèderons pas, même - et surtout ! - si les apparences sont contraires : nous avons fait nôtre la devise de ce Géant nommé François-Athanase Charette de la Contrie :

    "Combattu, souvent; battu, parfois; abattu, jamais !"

    Car, malgré tout, malgré ces maux et ces dangers qui nous assaillent, de partout, nous voyons poindre et se lever, de partout aussi, des signes et des lueurs qui nous montrent que, comme le disait magnifiquement notre immense Jacques Bainville, "pour des Renaissances il est encore de la foi".

    Certes, 2024, en bien des points, aura été une bien mauvaise année.

    Et pourtant, nous autres, Français, au milieu d'un environnement aussi déprimant, n'avons-nous pas eu, aussi, de grands, de bons et de beaux moments, qui nous ont montré que le cher et vieux pays continuait d'être notre Douce France ? Qui nous ont montré magnifiquement comment la fertilité du Peuple français se jouait, se moquait de la stérilité de ses gouvernants de rencontre ?

    Souvenons-nous de ces moments de joie intense, sans le moindre incident ni la moindre ombre au tableau, que furent, pêle-mêle :

    • le Mondial de Rugby et la ferveur aussi saine qu'enthousiaste qu'il déclencha, partout dans le pays;

    • d'un point de vue plus protocolaire, peut-être, mais tout de même, bien mené, de la visite du Roi d'Angleterre;

    • puis de la venue du Pape à Marseille, durant laquelle, dans la joie et la ferveur populaire, là aussi, les Marseillais ont su montrer que, décidément, ils étaient bien "À jamais les premiers", comme le souligna malicieusement, au Stade Vélodrome, l'Archevêque Jean-Marc Aveline;

    • puis ces grandioses Jeux Olympiques et Paralympiques, durant lesquels même les ombres sinistres projetées par deux tristes sires ne servirent, finalement, qu'à mieux faire briller les lumières éclatantes et joyeuses de la Fête : beauté de Paris, notre Ville Lumière, originalité merveilleuse de ce défilé sur la Seine des athlètes du monde entier, triomphes de nos champions, joie et bonheur aussi simples qu'intenses pendant cette période, dont on aurait aimé qu'elle ne s'achevât point...

    • et, enfin, point d'orgue venant couronner ces moments qui redonnent de l'espoir, la récupération de Notre-Dame, et la puissance du symbole que furent ces jours de ré-ouverture, de redécouverte du monument et, surtout, de ce qu'il exprime, de ce qu'il représente, et de ce qui se maintient, chez nous, envers et contre tout :

    Notre-Dame, chez nous, est reine, et de nouveau, depuis la coeur de Paris, elle rayonne sur la Ville entière, le pays entier, devenue Notre-Dame-de-tous-les-Français, et chérie dans le monde entier...

    Comment ne pas lire et comprendre ce Signe ?

    •  sans oublier, bien sûr, cette magnifique journée d'Ajaccio, encore avec le Pape ! Dans cette Corse que les Grecs appelaient déjà "Kallisté" ("la très belle", "la plus belle"...) il y a deux mille ans... Le plus beau, dans cette inoubliable journée qui éleva les coeurs, les esprits, les âmes fut rendu comme palpable par le splendide chant "Dio vi salvi, Regina" chanté naturellement, sans emphase, et, pour tout dire, "habituellement" et qui nous ramenait à ces journées précédente de Notre-Dame de Paris...

    Alors, lorsqu'on a eu la chance de vivre tout cela, tous ces moments - quelle que soit leur nature - où l'on est fier et heureux d'être Français, on sait bien, certes, que le mal est là; mais on sait aussi que" le remède est à côté du mal", pour citer à nouveau notre cher Jacques Bainville.

    Alors, oui, même si les temps sont durs, et justement parce que les temps sont durs, affrontons-les "hardiment !" (là, nous citons Jeanne d'Arc) en nous ressourçant dans nos Racines et Traditions, dans tout ce qui fait notre Être profond...

    - Du parvis de Notre-Dame, levons les yeux jusqu'au sommet des tours, tutoyant le ciel, et nous retrouvons cette verticalité dont ont voulu nous priver des idéologues insensés ("hommes petits qui criez de grands mots...") qui ont voulu nous amputer du spirituel et de la transcendance, pour nous soumettre à la désolante horizontalité de leur matérialisme révolutionnaire...

    - du parvis du stade Vélodrome, à Marseille, levons les yeux jusqu'à l'immense statue de Notre-Dame-de-la-Garde, notre Bonne Mère, et de là aussi, nous retrouvons le ciel, et "les choses d'en haut"...

    - du parvis de la très belle cathédrale d'Ajaccio, qui s'ouvre sur la Méditerranée, contemplons la mer et, là aussi, nous retrouvons le ciel, la transcendance, la  verticalité des hommes debout, et qui resteront debouts...

    Alors, oui, nous connaissons parfaitement toutes ces laideurs, dangers et monstruosités qui nous assaillent; mais nous sommes soutenus et confortés par une espérance qui ne faillira pas, et nous pouvons former les voeux les plus fervents de bonne et heureuse année; et...

    "TANT L'ON CRIERA :  NOËL ! NOËL ! QU'À LA PARFIN NOËL VIENDRA !

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  • Demain, jour de Noël, pas de notes sur lafauteraousseau...


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    Demain mercredi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • Dans notre série de documents sur l'histoire de l'Action française "vue de l'intérieur"...

    ... plusieurs personnes, dans et à l'extérieur de ce que l'on appelle familièrement "nos cercles", vont apprendre quand, comment et par qui fut "inventé" le sigle "Action française"... : dans cette deuxième série, qui couvre l'histoire du mouvement de 1920 à 1930, il suffira d'aller jusqu'au mois de novembre 1921 :

    • L'origine du nom "Action française", expliquée en "Une" du numéro du Mardi 8 Novembre 1921 (moitié inférieure de la deuxième colonne de gauche) :

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  • Documents et informations tirées de la lecture du quotidien : la semaine prochaine, vous pourrez vous rendre compte de l'avancée de nos travaux...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgOn avance...

    • Pour ce qui est des "Documents pour une Histoire de l'URP" (et malgré les caprices de "la bourrique", le site de Gallica...) nous terminerons normalement l'année 1921 ce samedi : comme nous avons déjà réalisé les trois premières séries de quatre années chacune (1908 à 1911, 1912 à 1915 et 1916 à 1919), le tiers du travail est déjà accompli, et nous avons terminé la moitié de la quatrième série (1920 et 1921)...

    Il restera à voir ce que nous ferons pour les numéros manquants chez Gallica (pour l'instant, une soixantaine) mais, comme on ne peut pas tout faire en même temps, nous verrons cela quand nous aurons terminé...

    Nous mettrons en avant ces "Documents URP" lundi...

    • Mardi, vous pourrez lire le début de la deuxième série de "l'Action française vue de l'intérieur". La première est déjà disponible, en permanence : 

    Grandes "Une" de L'Action française : la vie du mouvement, vue de l'intérieur (1/2) : informations diverses et variées, joies et peines touchant la grande famille d'Action française...(1/3 : de 1908 à 1920)

    La deuxième est, donc, "en construction", et couvrira, à terme, la deuxième décennie de l'histoire du mouvement (de 1921 à 1930). Elle apprendra, nous en sommes certains, pas mal de choses à pas mal de personnes, et c'est très bien ainsi...

    • Mercredi et Jeudi, deux nouveautés : La Revue universelle (mercredi) et L'Action française du Dimanche (jeudi). Ce seront les Annexes deux (La Revue) et trois (L'AF Dimanche) de notre série de trois Annexes...

    La première Annexe est déjà bien avancée aussi, puisqu'elle traite des Congrès du mouvement : nous venons de "rentrer" le Huitième Congrès (celui de juin 1921), et vous pourrez voir tout cela vendredi...

    Nous vous souhaitons donc, par avance une bonne et - nous l'espérons - profitable lecture !...

    François Davin,

    Blogmestre

    lafautearousseau logo definitif.jpg

  • Quelques mots à propos de nos "Documents pour une histoire de l'URP" tirés de la lecture du quotidien...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNormalement, vous pourrez lire lundi, mercredi et vendredi prochain les résultats de notre recherche de Documents sur l'histoire de l'Union Royaliste Provençale - mais, aussi, sur la vie de l'Action française, "vue de l'intérieur" - par la lecture systématique de la collection de L'Action française, sur le site Gallica de la BNF.

    Vous avez déjà pu lire les deux premières séries, couvrant quatre années chacune :

    • (années 1908 à 1911) Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (série proposée par François Davin, 1/9)...

    • (années 1912 à 1915) Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (série proposée par François Davin, 2/9)

    Nous continuons ce gros travail auquel nous nous sommes attelés, et nous nous occupons en ce moment de terminer la troisième série de quatre ans, qui couvrira les années 1916 /1917 1918 et 1919; nous avons, pour l'instant, collecté et "placé" l'intégralité des trois premières années : il ne nous reste donc plus qu'à couvrir la dernière année - 1919 - de cette troisième série; un travail qui, sauf incident imprévisible, devrait être terminé samedi prochain.

    Comme je l'avais expliqué précédemment, lors de nos deux premières livraisons, ce travail est long et fastidieux (car répétitif) mais jamais vraiment ennuyeux, au contraire, car il apprend énormément de choses, et parfois très émouvantes...

    • en "Une" du numéro du Samedi 22 Juillet 1916 :

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    Mais ce que j'avais dit également se confirme, malheureusement, au fur et à mesure de notre avancée :

    • d'abord, "Gallica" n'est pas vraiment à la hauteur pour sa collection de L'Action française et sa présentation : plusieurs numéros manquent, carrément (et, par deux fois, ce sont sept et huit numéros d'affilée qui sont manquants !) Par ailleurs, comme pour les deux premières séries, beaucoup de numéros sont en mauvais état, abimés ou très abimés...

    • mais, surtout, le fonctionnement même du site est loin d'être sans reproche : il "plante" souvent : nous avons ainsi perdu toute une journée, pendant laquelle le site a, obstinément, refusé de fonctionner ! Heureusement, tout a re-fonctionné le lendemain, mais les pannes et les "une erreur est survenue" sont monnaie courante sur ce site, qui fait souvent sa bourrique...  

    Bon, c'est ainsi, on ne peut rien y faire, inutile de se lamenter...

    • en "Une" du numéro du Mercredi 7 Novembre 1917 :

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    Nous arrivons donc, malgré les embûches, à la très prochaine livraison de notre troisième série, c'est-à-dire que nous allons très vite couvrir douze années, soit le tiers de la collection (le journal a vécu 36 ans...)...

    Et ces trois années ont beaucoup enrichi le contenu de nos Pages : deux citations concernant le Commandant Dromard (qui fut le ré-organisateur et premier Président de notre URP); la blessure du "camelot du Roi Georges Bernanos"; les morts de Léon de Montesquiou et Henri Vaugeois (le "fondateur"...); la nouvelle Imprimerie (rue du Croissant, à Montmartre) et le nouveau changement de siège (de la rue Caumartin à la rue de Rome...)... et bien d'autres choses encore !

    François Davin,

    Blogmestre

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  • Quelques mots à propos de nos "Documents pour une histoire de l'URP" tirés de la lecture du quotidien...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgNormalement, vous pourrez lire lundi, mercredi et vendredi prochain les résultats de notre recherche de Documents sur l'histoire de l'Union Royaliste Provençale - mais, aussi, sur la vie de l'Action française, "vue de l'intérieur" - par la lecture systématique de la collection de L'Action française, sur le site Gallica de la BNF.

    Vous avez déjà pu lire les deux premières séries, couvrant quatre années chacune :

    • (années 1908 à 1911) Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (série proposée par François Davin, 1/9)...

    • (années 1912 à 1915) Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (série proposée par François Davin, 2/9)

    Nous continuons ce gros travail auquel nous nous sommes attelés, et nous nous occupons en ce moment de terminer la troisième série de quatre ans, qui couvrira les années 1916 /1917 1918 et 1919; nous avons, pour l'instant, collecté et "placé" l'intégralité des trois premières années : il ne nous reste donc plus qu'à couvrir la dernière année - 1919 - de cette troisième série; un travail qui, sauf incident imprévisible, devrait être terminé samedi prochain.

    Comme je l'avais expliqué précédemment, lors de nos deux premières livraisons, ce travail est long et fastidieux (car répétitif) mais jamais vraiment ennuyeux, au contraire, car il apprend énormément de choses, et parfois très émouvantes.

    • en "Une" du numéro du Samedi 22 Juillet 1916 :

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    Mais ce que j'avais dit également se confirme, malheureusement, au fur et à mesure de notre avancée :

    • d'abord, "Gallica" n'est pas vraiment à la hauteur pour sa collection de L'Action française et sa présentation : plusieurs numéros manquent, carrément (et, par deux fois, ce sont sept et huit numéros d'affilée qui sont manquants !) Par ailleurs, comme pour les deux premières séries, beaucoup de numéros sont en mauvais état, abimés ou très abimés...

    • mais, surtout, le fonctionnement même du site est loin d'être sans reproche : il "plante" souvent : nous avons ainsi perdu toute une journée, pendant laquelle le site a, obstinément, refusé de fonctionner ! Heureusement, tout a re-fonctionné le lendemain, mais les pannes et les "une erreur est survenue" sont monnaie courante sur ce site, qui fait souvent sa bourrique...  

    Bon, c'est ainsi, on ne peut rien y faire, inutile de se lamenter...

    • en "Une" du numéro du Mercredi 7 Novembre 1917 :

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    Nous arrivons donc, malgré les embûches, à la très prochaine livraison de notre troisième série, c'est-à-dire que nous allons très vite couvrir douze années, c'est-à-dire le tiers de la collection (le journal a vécu 36 ans...)...

    Et ces trois années ont beaucoup enrichi le contenu de nos Pages : deux citations concernant le Commandant Dromard (qui fut le ré-organisateur et premier Président de notre URP); la blessure du "camelot du Roi Georges Bernanos"; les morts de Léon de Montesquiou et Henri Vaugeois (le "fondateur"...); la nouvelle Imprimerie (ruE du Croissant, à Montmartre) et le nouveau changement de siège (de la rue Caumartin à la rue de Rome...)... et bien d'autres choses encore !

    François Davin,

    Blogmestre

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  • Quelques mots sur nos "Documents pour une histoire de l'URP", tirés de la lecture intégrale de la collection de L'Action française...

    Vous avez pu lire, il y a peu, la première livraison des quatre années 1908/1909/1910/1911 de ce que proposait la chronique quotidienne "Ligue d'Action française" du journal, concernant les activités des sections dans la France entière : bien entendu, en souhaitant que chaque province fasse la même chose, nous nous limitons aux annonces concernant l'URP; et elles révèlent bien des surprises, et sont très instructives; et aussi, disons-le, bien souvent émouvantes... :

    Glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien (de 1908 à 1944)... (série proposée par François Davin, 1/9)

    Nous travaillons en ce moment sur la deuxième livraison de ces "Documents", qui couvrira (si tout rentre dans une seule note, car il y a un problème de quantité maximale acceptable...) les quatre années 1912/1913/1914 et 1915 (si tout va bien...).

    Nous avons déjà "relevé" et "placé" les deux années 1912 et 1913, ainsi que les six premiers mois de 1914; si nous tenons ce rythme, et si - encore une fois - tout rentre dans une seule note - nous pourrons la présenter à partir du Lundi 21 prochain...

    On se doute que c'est un gros travail : pas du tout difficile, mais fastidieux et répétitif. Par ailleurs, l'un des problèmes auquel nous nous heurtons est le site Gallica lui-même - d'une part - et l'état de la collection de L'Action française, d'autre part :

    • Pour ce qui est de l'état de la collection elle-même, elle est, d'abord, incomplète : il manque plusieurs numéros (déjà une cinquantaine recensés, dont - dommage ! - celui du lendemain de l'élection de Daudet à la Chambre Bleu horizon...); ensuite, de nombreux numéros sont abîmés, présentés plusieurs fois en biais, avec des plis qui font que certaines lignes se chevauchent, et donc sont illisibles. Bref, ce n'est pas toujours très brillant, pour une Bibliothèque nationale... 

  • À lire lundi et mercredi, dans lafautearousseau...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgVoilà, nous avons terminé d'éplucher l'année 1915 de L'Action française, rubrique "Ligue d'Action française" et aussi, hélas, "L'Action française au champ d'honneur", nouvelle chronique imposée par la guerre, dès le début du mois d'août 1914 : lecture tragique et terrible...

    Nous présenterons donc lundi, cette deuxième série de "Documents pour servir à une histoire de l'URP", glanés dans ces deux rubriques du quotidien.

    La première concernait les quatre années 1908/1909/1910/1911, et cette seconde concerne les quatre années suivantes : 1912/1913/1914/1915; nous avons déjà commencé la lecture des quatre années qui constitueront la troisième série (1916/1917/1918/1919), que nous espérons présenter dans un peu plus d'un mois, environ... Une fois terminée cette troisième partie, nous en serons exactement au tiers de ce très important travail : douze années répertoriées sur 36 !...

    Mais, avec cette lecture, nous avons considérablement augmenté la première des "Grandes Une" qui concerne la vie et l'histoire du mouvement, "vues de l'intérieur" (mariage d'Henri Vaugeois, apparition du célèbre restaurateur marseillais Maurice Brun, qui apporta une bouillabaisse à Maurras dans sa prison, en 45, après son inique condamnation de 45, l'hécatombe terrifiante de "14"...) et, donc, nous la remettrons en avant mercredi prochain...

    D'avance, bonne lecture !

    François Davin,

    Blogmestre

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  • Quelques mots à propos de nos "Documents pour une histoire de l'URP" tirés de la lecture du quotidien...

     

    illustration de titre : dans le numéro du Lundi 22 Mars 1909 (page deux), dont voici la suite et fin :

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    Lire la suite

  • Merci de nous avoir encouragé !

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgJ-P L, de Calais, bien reçu votre chèque, au siège de l'Association lafautearousseau : toute la Rédaction se joint à moi pour vous remercier...

    Encore merci à ceux qui vous ont précédé, et, d'avance, merci à ceux qui nous témoigneront leur amitié, leur soutien, leur encouragement...

    François DAVIN, blogmestre

  • Pas de Revue de Presse ce Vendredi !.....

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    Tout à fait exceptionnellement, et pour la première fois depuis son lancement, notre Revue de Presse ne paraîtra pas ce vendredi. Tout simplement parce que nous étions tous à Martigues, ce mercredi et ce jeudi, afin de préparer les Journées du Patrimoine...

    Mais aussi, profitant de l'occasion, nous ne voulions pas laisser retomber l'enthousiasme et la dynamique qui ont conduit, récemment, à ce que, pour la première fois depuis 45, le Député de Martigues ne soit plus communiste, mais Patriote !

    La prochaine échéance est pour dans moins de deux ans, avec les Municipales de 2026 : si le succès d'Emmanuel Fouquart est plus important dans l'ensemble de la circonscription qu'à Martigues même - où il est majoritaire, mais de peu - il faut travailler dès maintenant à ce que la dynamique de la dernière élection non seulement ne retombe pas mais s'amplifie, afin que, cette fois-ci, ce soit le Mairie qui devienne Patriote, et qu'on en finisse avec cette bourrique de municipalité d'union de la gauche, présidée par un Maire communiste.

    Voilà pourquoi nous avons "calé" tous les rendez-vous qui nous semblaient prioritaires sur les quatre demi-journées de mercredi et jeudi prochain, afin de rencontrer les martégaux et martégales qui ont, enfin, gagné - à l'élection législative dernière - et afin de voir avec eux ce qu'il convenait de faire pour poursuivre et amplifier le mouvement de reconquête de la ville de Maurras...

    Ne pouvant tout faire, ni être partout à la fois, et ne souhaitant épuiser ni le lecteur, ni nous-mêmes, nous avons donc décrété une pause d'un jour, afin d'aller, pour une fois, "travailler ailleurs", mais toujours, au fond, pour la même cause...

    Vous retrouverez bien votre Revue de Presse dès demain, samedi...

    François Davin,

    Blogmestre

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  • Pas de Revue de Presse ce Vendredi !.....

    MAISON PHILIPPE.JPG

     

    Tout à fait exceptionnellement, et pour la première fois depuis son lancement, notre Revue de Presse ne paraîtra pas ce vendredi. Tout simplement parce que nous serons tous à Martigues, ce mercredi et ce jeudi, afin de préparer les Journées du Patrimoine...

    Mais aussi, profitant de l'occasion, nous ne voulons pas laisser retomber l'enthousiasme et la dynamique qui ont conduit, récemment, à ce que, pour la première fois depuis 45, le Député de Martigues ne soit plus communiste, mais Patriote !

    La prochaine échéance est pour dans deux ans, avec les Municipales de 2026 : si le succès d'Emmanuel Fouquart est plus important dans l'ensemble de la circonscription qu'à Martigues même - où il est majoritaire, mais de peu - il faut travailler dès maintenant à ce que la dynamique de la dernière élection non seulement ne retombe pas mais s'amplifie, afin que, cette fois-ci, ce soit le Mairie qui devienne Patriote, et qu'on en finisse avec cette bourrique de municipalité d'union de la gauche, présidée par un Maire communiste.

    Voilà pourquoi nous avons "calé" tous les rendez-vous qui nous semblaient prioritaires sur les quatre demi-journées de mercredi et jeudi prochain, afin de rencontrer les martégaux et martégales qui ont, enfin, gagné - à l'élection législative dernière - et afin de voir avec eux ce qu'il convenait de faire pour poursuivre et amplifier le mouvement de reconquête de la ville de Maurras...

    Ne pouvant tout faire, ni être partout à la fois, et ne souhaitant épuiser ni le lecteur, ni nous-mêmes, nous avons donc décrété une pause d'un jour, afin d'aller, pour une fois, "travailler ailleurs", mais toujours, au fond, pour la même cause...

    Vous retrouverez bien votre Revue de Presse dès le lendemain de ces quatre demi-journées de rencontre et de travail, samedi prochain...

    François Davin,

    Blogmestre

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  • Demain jeudi, jour de l'Assomption, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Noël et de Pâques...

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    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

     

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !