28 Février 2025 : Dix-huitième anniversaire de lafautearousseau

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...jour de notre 18ème anniversaire, et début - pour l'occasion - de la parution du troisième Feuilleton promis (après le Maurras et le Daudet) :
Son "érudition intelligente" fait "des lecteurs reconnaissants" : Jacques Bainville...(1)
Nous avons déjà "placé" les 45 premiers épisodes, c'est-à-dire, en gros, plus du tiers du Feuilleton, jusqu'au 23 Mars prochain ! Nous préférons en effet marquer une pause dans notre lecture méthodique de L'Action française, et réaliser d'un coup le nouveau feuilleton, avant de reprendre cette lecture (déjà réalisée pour la moitié de la collection : 18 années sur les 36...).
Une deuxième bonne nouvelle nous est arrivé ces jours-ci, rendant ce mois anniversaire encore plus sympathique : après notre record de don sur Paypal pulvérisé (le précédent était de 50 euros, ce dernier don reçu est de 100 !...) une autre bonne nouvelle a été enregistrée.
En Février 2011, lafautearousseau avait été contacté par une Radio québécoise (Radio Ville Marie), dont l'un des journalistes - Jean-Philippe Trottier - nous demandait si nous serions d'accord pour accorder un entretien politique à leur Radio (600.000 auditeurs, tout de même...).
Bien entendu, je répondis que oui, et nous convînmes d'un rendez-vous téléphonique pour le 17 Février, à 19 heures (heure de Marseille) . Tout se passa parfaitement, et nous reçûmes le MP3 de l'émission le 11 Avril. Il fut mis en ligne tout de suite.
Malheureusement, le lien ne fonctionnait plus, depuis un certain temps. Voilà que - hosanna ! - il s'est remis à fonctionner. J'ai donc, cette fois, demandé à Jean-François (notre Géo Trouvetout informatique) de l'enregistrer et de le placer sur les deux ordinateurs de lafautearousseau, ainsi que sur notre disque dur externe. Ainsi, nous sommes à l'abri de toute mauvaise surprise, maintenant.
Je le remets ici, pour ceux qui s'étaient étonné de sa "disparition"
Bonne écoute, et à vendredi, pour le premier numéro du Feuilleton de notre dix-huitième anniversaire !...
François Davin,
Blogmestre
Notre lecture de la collection complète de L'Action française...
Après une dernière série de "lenteurs aléatoires" du site Gallica, nous avons enfin terminé d'insérer dans les pages existantes la quantité de choses que nous n'y avions pas encore placées; avec un léger retard sur nos prévisions, nous mettrons donc en avant, dès ce lundi 17, l'annexe sur L'Action française du Dimanche, puis l'annexe sur les Congrès (jusqu'au XIIème inclus, celui de 1925) et en fin la page sur l'Action française "vue de l'intérieur"....
Tout le monde le sait : à lafautearousseau, Février est un mois particulier, puisque c'est celui de notre anniversaire.
C'est, en effet, le 28 Février 2007 que j'ai posté la première note de ce qui allait devenir, très vite, le premier quotidien dont pouvaient, de nouveau, se servir les militants, depuis la liquidation de L'Action française par les communistes (ex-alliés et collabos d'Hitler pendant près de deux ans !...) en 45...
À vrai dire, nous nous lancions dans une aventure dont nous ne pouvions prévoir, très exactement, où elle nous mènerait : à la fin de ce mois, qui marque donc notre dix-huitième anniversaire, nous pouvons, comme chaque année, mesurer le chemin parcouru, faire une sorte d'inventaire, voir où nous avons progressé, ce qu'il convient d'améliorer encore...
Le don de 100 euros reçu ce samedi (sur PayPal) de notre ami PH. L. mais aussi les multiples messages que vous nous envoyez, les conseils et demandes que vous nous faites, les encouragements que vous nous apportez nous montrent qu'il n'y a qu'une chose à faire : continuer !
Et, de fait, si l'on excepte la triste désactivation de nos Pages Facebook, nous pouvons dire que - pendant l'année écoulée - nous avons enregistré plusieurs motifs de satisfaction, à côté de ce revers, qui nous gêne, évidemment, beaucoup dans la diffusion de nos notes...
• D'abord, notre Revue de Presse et d'actualité quotidienne est maintenant devenue - grâce à toutes les informations et conseils et documents que vous nous envoyez - réellement pérenne, bien qu'elle représente un travail important, chacun en conviendra...
• Mais aussi - et nous remercions toutes les personnes qui nous le font savoir, et nous disent qu'elles apprécient beaucoup cela - le "Fonds lafautearousseau" s'est considérablement enrichi, ces derniers temps, et va continuer à s'enrichir encore, beaucoup :
- d'abord parce que, dès le Vendredi 28 prochain, nous commencerons la publication du troisième et dernier Feuilleton consacré à nos Maîtres : après le Maurras et le Daudet, voici venir - enfin ! - le Bainville...
- ensuite parce que notre lecture de l'intégralité de la collection de L'Action française continue, malgré les difficultés (dont j'ai déjà parlé mais dont je vais redire un mot plus bas). Et elle nous permet d'enrichir considérablement nos "Documents pour servir à uns histoire de l'URP" et nos "Grandes "Une" de L'action française". Et aussi de mettre à disposition du public, sous une forme très facilement consultable (grâce notamment aux très nombreux "liens hypertexte"...), des points historiques, doctrinaux ou, simplement, relatifs aux personnalités de notre mouvement, qu'il est bon que l'on connaisse, et qui permettront à nos amis de répondre à des critiques et mensonges trop répandus, en produisant, simplement, des textes, ramenant à la vérité de ce qui s'est réellement dit, écrit, pensé entre 1908 et 1944...
- de plus, et c'est à noter : nous ne pouvons tout publier d'un coup; et, à côté de ce que nous "passons" depuis pas mal de temps déjà, nous avons, "sous le coude", une bonne cinquantaine de futures "grandes "Une"...", sur des sujets très différents et très variés, car on parlait de tout dans L'Action française : on parlera donc de Bismarck - qui a voulu la République pour la France, afin de l'affaiblir - mais aussi... des Hauts de Hurlevent (eh, oui !), que Daudet avait beaucoup aimé; de Guénon (que Daudet aimait beaucoup, aussi) et de la mort de Lénine; de la mort de Barrès et de celle de Proust, mais aussi de Balzac, Radiguet et même... de Sarah Bernhardt !
On le voit, cette lecture méthodique du quotidien est quelque chose de très fructueux, qui nous a déjà beaucoup appris sur tout un tas de sujets et nous permet (et permettra) de montrer à tous - et à qui voudra... - un autre visage de notre mouvement...
Nous venons de terminer la lecture de l'année 1925; nous aurions aimé, au début (mais nos prévisions étaient trop optimistes...) arriver à l'année 1931, avant de marquer la pause nécessaire à la réalisation du "feuilleton Bainville". Mais, en novembre et décembre, le site Gallica, de la BNF, a très mal fonctionné; depuis, les choses se sont arrangées, mais nous ne progressons plus aussi vite qu'en octobre, quand nous avons commencé. Il a donc fallu se rendre à l'évidence : non seulement nous ne pouvons plus rêver d'arriver à 31 mais, même pour cette cinquième série, en cours (qui couvre les quatre années 24/25/26 et 27) nous sommes contraints de nous arrêter - momentanément - à 1925, afin de réaliser notre Feuilleton. Cela nous fait malgré tout 18 années de parcourues, soit l'exacte moitié du travail à faire (puisque le quotidien a paru pendant 36 ans) : ce n'est donc, tout de même, pas si mal...
Nous allons nous attacher maintenant à terminer d'insérer dans les pages existantes la quantité de choses que nous n'y avons pas encore placées, puis nous mettrons en avant, dès le lundi 17, l'annexe sur L'Action française du Dimanche, puis l'annexe sur les Congrès (jusqu'au XIIème inclus, celui de 1925) et en fin la page sur l'Action française "vue de l'intérieur".
Ensuite, nous nous arrêterons là, pour l'instant, et nous commencerons la réalisation du Feuilleton Bainville, que nous avons décidé de "placer" d'un coup, afin de ne pas ouvrir trop de nouvelles "pages" en attente, à la fois.
Nous pensons réaliser ce Feuilleton en un mois (le mois de Mars). Donc, si tout va bien, nous recommencerons à travailler sur la lecture du quotidien à partir du premier avril (et ce n'est pas un canular !...) : on repartira donc aux deux années 26 et 27, pour terminer la cinquième série de quatre années, puis on passera aux suivantes (28/29/30 et 31) et ainsi de suite...
Ouf ! C'est du travail, mais qui nous semble utile...
Nous pensons être, ainsi, dans une période positive de production qui nous permet de célébrer dignement... notre dix-huitième anniversaire...
La Rédaction vous souhaite donc, d'avance, une bonne lecture, dans ce "Fond lafautearousseau" qui ne cesse de grandir, et c'est tant mieux !...
François Davin
Blogmestre
À l'occasion de ce cinquième anniversaire de l'entrée de Guy dans la Vie, ses frères et soeurs m'ont informé, comme chaque année, de la date de la Messe qu'ils organisent en sa mémoire : ce sera le Dimanche 9 Mars prochain, à 10h30, en la cathédrale Saint Sauveur d'Aix-en Provence...
Comme chaque année, la Messe est suivie d'une réunion familiale, devenue une tradition maintenant. J'y suis convié à chaque fois et, naturellement, je serai présent à l'une comme à l'autre, comme les années précédentes, à l'invitation de Bénédicte et Florence (soeurs aînée et cadette de Guy) et de Pierre et Hugues (ses frères).
Je serai accompagné par notre Rédacteur en chef Jean-Baptiste Collomb, qui a si bien connu Guy, et nous vous représenterons tous, vous qui avez aussi connu et apprécié Guy mais ne pourrez être sur place ce jour-là...
François Davin, Blogmestre
Ph. L. (@orange.fr), bien reçu votre versement généreux par Paypal : toute la Rédaction se joint à moi pour vous remercier...
Encore merci à ceux qui vous ont précédé, et, d'avance, merci à ceux qui nous témoigneront leur amitié, leur soutien, leur encouragement...
François Davin, Blogmestre
Notre 18ème anniversaire approche (le 28 Février prochain).
Comme je l'avais déjà annoncé, nous le célèbrerons en publiant - au rythme de deux épisodes par jour - le troisième et dernier feuilleton "pour faire connaître nos Maîtres"; les deux premiers sont déjà publiés et disponibles en permanence depuis longtemps, sur lafautearousseau :
• "Une visite chez Charles Maurras" (87 épisodes);
• "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu" : Léon Daudet" (244 épisodes);
Il ne manquait plus que le troisième, dont nous commencerons donc la publication le Vendredi 28 Février prochain (jour de notre anniversaire. son titre ? Vous le découvrirez ci-dessous...)
Pour vous donner un petit aperçu et - nous l'espérons... - vous mettre l'eau à la bouche, voici le premier épisode de ce feuilleton, qui paraîtra donc le Vendredi 28 Février et ouvrira la série des deux cents parutions (environ), qui s'étaleront ainsi - au rythme de deux à la fois - sur environ trois mois (Mars, Avril et Mai) :
Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...
Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 9 février - naissance et mort de Jacques Bainville; l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...
Ce cas unique d'amitié a été magnifiquement évoquée par Jacques Bainville dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française :
Parallèlement, bien entendu, nous continuons notre Revue de Presse et d'Actualité quotidienne...
...et nous continuons également d'enrichir nos séries sur les "Documents pour servir à une Histoire de l'URP" (82, pour l'instant) et sur les "Grandes "Une" de L'Action française" (142, pour l'instant); nous le faisons en lisant, tout simplement, la collection complète du quotidien, sur le site Gallica de la BNF. Nous en sommes actuellement à notre cinquième série de quatre années (1924/25/26/27).
Malheureusement, la collection n'est pas toujours en très bon état, il manque des numéros et, surtout, le site a très mal fonctionné en novembre et décembre (extrême lenteur, "plantages" réguliers, dysfonctionnements divers et variés...). Nous aurions aimé arriver à la publication du feuilleton en ayant "terminé" l'année 1931 : étant donné l'extrême lenteur que nous a infligé le site Gallica ces deux derniers mois, nous sommes contraints de rabattre nos prétentions, et nous nous fixons désormais d'arriver au 28 Février en ayant terminé la cinquième série (les quatre années 1924/25/26/27). Ce qui ne sera, de toutes façons, pas si mal...
François Davin,
Blogmestre
À lafautearousseau, non seulement on ne s'en cache pas, mais on s'en vante, haut et fort : on aime et on admire la Création, qu'il s'agisse du règne minéral, du règne végétal ou - comme ici - du règne animal.
• Dans notre Éphéméride du 4 Juin, nous évoquons ces animaux qui ont servi la France, dans l'Armée, et qui continuent de le faire :
Notre lecture de L'Action française se poursuit, comme annoncé, et nous continuons d'y récolter de nombreux documents, les uns "pour servir à une histoire de l'URP" d'autres pour nos "Grandes Une" et pour faire connaître l'Action française, "vue de l'intérieur"...
Comme vous le savez, nous progressons par série de quatre années (c'est le maximum que peut contenir une note sur Hautefort). Nous avions déjà visité le tiers de la collection (le journal parut pendant 36 ans) avec :
• la première série (1908/1909/1910/1911);
• la deuxième (1912/1913/1914/1915);
• et la troisième (1916/1917/1918/1919).
Voici que nous terminons la quatrième série : 1920/1921/1922/1923, celle que nous mettrons en avant lundi (pour les Documents URP), mardi (pour l'Action française "vue de l'intérieur") et mercredi (pour les Congrès du mouvement).
Nous arrivons donc à seize années du journal, soit quasiment la moitié. Et nous entreprenons lundi la lecture de l'année 1924, qui nous emmènera - avec les trois suivantes, 25/26/27 - à vingt ans de "visités", soit deux ans de plus que la moitié...
La lecture de tout ceci apportera à beaucoup une grande quantité d'informations, peu ou mal (ou pas) connues, et pourra ainsi servir aussi bien "en interne" (pour les militants qui veulent bien connaître la tradition à laquelle ils se rattachent) et pour "l'extérieur", afin de montrer à tant de personnes à qui l'on a menti ce qu'ont réellement dit, fait, écrit nos Maîtres et nos prédécesseurs. Et comme nous ne nous basons que sur des extraits de journaux parus, les documents que nous fournissons ne sont pas sujet à caution...
Nous allons mettre à profit les deux mois de janvier et février pour réaliser notre cinquième série : 1924/1925/1926/1927.
À ce moment-là, comme je l'ai déjà expliqué, nous marquerons une pause, puisque ce sera la période de notre 18ème anniversaire et que nous avons résolu, à cette occasion, de réaliser le dernier feuilleton manquant dans notre trilogie Maurras, Daudet, Bainville; ce qui sera notre façon à nous de célébrer avec profit notre anniversaire, en donnant à connaître au maximum de personnes ce trio exceptionnel et unique dans son amitié qui dirigea l'Action française tout au long de son existence...
Ce travail nous mènera environ jusqu'à la mi juin/fin juin...
Et ensuite - ou avant, si c'est possible - nous reprendrons notre lecture méthodique du quotidien...
D'avance, donc, bonne lecture !
François Davin,
Blogmestre
Notre lecture de L'Action française se poursuit, comme annoncé, et nous continuons d'y récolter de nombreux documents, les uns "pour servir à une histoire de l'URP" d'autres pour nos "Grandes Une" et pour faire connaître l'Action française, "vue de l'intérieur"...
Comme vous le savez, nous progressons par série de quatre années (c'est le maximum que peut contenir une note sur Hautefort). Nous avions déjà visité le tiers de la collection (le journal parut pendant 36 ans) avec :
• la première série (1908/1909/1910/1911);
• la deuxième (1912/1913/1914/1915);
• et la troisième (1916/1917/1918/1919).
Voici que nous terminons la quatrième série : 1920/1921/1922/1923, celle que nous mettrons en avant lundi (pour les Documents URP), mardi (pour l'Action française "vue de l'intérieur") et mercredi (pour les Congrès du mouvement).
Nous arrivons donc à seize années du journal, soit quasiment la moitié. Et nous entreprenons lundi la lecture de l'année 1924, qui nous emmènera - avec les trois suivantes, 25/26/27 - à vingt ans de "visités", soit deux ans de plus que la moitié...
La lecture de tout ceci apportera à beaucoup une grande quantité d'informations, peu ou mal (ou pas) connues, et pourra ainsi servir aussi bien "en interne" (pour les militants qui veulent bien connaître la tradition à laquelle ils se rattachent) et pour "l'extérieur", afin de montrer à tant de personnes à qui l'on a menti ce qu'ont réellement dit, fait, écrit nos Maîtres et nos prédécesseurs. Et comme nous ne nous basons que sur des extraits de journaux parus, les documents que nous fournissons ne sont pas sujet à caution...
Nous allons mettre à profit les deux mois de janvier et février pour réaliser notre cinquième série : 1924/1925/1926/1927.
À ce moment-là, comme je l'ai déjà expliqué, nous marquerons une pause, puisque ce sera la période de notre 18ème anniversaire et que nous avons résolu, à cette occasion, de réaliser le dernier feuilleton manquant dans notre trilogie Maurras, Daudet, Bainville; ce qui sera notre façon à nous de célébrer avec profit notre anniversaire, en donnant à connaître au maximum de personnes ce trio exceptionnel et unique dans son amitié qui dirigea l'Action française tout au long de son existence...
Ce travail nous mènera environ jusqu'à la mi juin/fin juin...
Et ensuite - ou avant, si c'est possible - nous reprendrons notre lecture méthodique du quotidien...
D'avance, donc, bonne lecture !
François Davin,
Blogmestre
Notre lecture de L'Action française se poursuit, comme annoncé, et nous continuons d'y récolter de nombreux documents, les uns "pour servir à une histoire de l'URP" d'autres pour nos "Grandes Une" et pour faire connaître l'Action française, "vue de l'intérieur"...
Comme vous le savez, nous progressons par série de quatre années (c'est le maximum que peut contenir une note sur Hautefort). Nous avions déjà visité le tiers de la collection (le journal parut pendant 36 ans) avec :
• la première série (1908/1909/1910/1911);
• la deuxième (1912/1913/1914/1915);
• et la troisième (1916/1917/1918/1919).
Voici que nous terminons la quatrième série : 1920/1921/1922/1923, celle que nous mettrons en avant lundi (pour les Documents URP), mardi (pour l'Action française "vue de l'intérieur") et mercredi (pour les Congrès du mouvement).
Nous arrivons donc à seize années du journal, soit quasiment la moitié. Et nous entreprenons lundi la lecture de l'année 1924, qui nous emmènera - avec les trois suivantes, 25/26/27 - à vingt ans de "visités", soit deux ans de plus que la moitié...
La lecture de tout ceci apportera à beaucoup une grande quantité d'informations, peu ou mal (ou pas) connues, et pourra ainsi servir aussi bien "en interne" (pour les militants qui veulent bien connaître la tradition à laquelle ils se rattachent) et pour "l'extérieur", afin de montrer à tant de personnes à qui l'on a menti ce qu'ont réellement dit, fait, écrit nos Maîtres et nos prédécesseurs. Et comme nous ne nous basons que sur des extraits de journaux parus, les documents que nous fournissons ne sont pas sujet à caution...
Nous allons mettre à profit les deux mois de janvier et février pour réaliser notre cinquième série : 1924/1925/1926/1927.
À ce moment-là, comme je l'ai déjà expliqué, nous marquerons une pause, puisque ce sera la période de notre 18ème anniversaire et que nous avons résolu, à cette occasion, de réaliser le dernier feuilleton manquant dans notre trilogie Maurras, Daudet, Bainville; ce qui sera notre façon à nous de célébrer avec profit notre anniversaire, en donnant à connaître au maximum de personnes ce trio exceptionnel et unique dans son amitié qui dirigea l'Action française tout au long de son existence...
Ce travail nous mènera environ jusqu'à la mi juin/fin juin...
Et ensuite - ou avant, si c'est possible - nous reprendrons notre lecture méthodique du quotidien...
D'avance, donc, bonne lecture !
François Davin,
Blogmestre
À LA FRANCE,
À NOTRE CHÈRE FAMILLE DE FRANCE,
ET SPÉCIALEMENT AU DAUPHIN, QUI A EU QUINZE ANS CETTE ANNÉE,
À VOUS TOUS, CHERS AMIS, LECTEURS, DIFFUSEURS INLASSABLES DE
LAFAUTEAROUSSEAU,
LA RÉDACTION PRÉSENTE SES VOEUX LES PLUS CHALEUREUX
POUR CETTE ANNÉE QUI COMMENCE...
Certes, à bien des égards, elle ne commence vraiment pas très bien : on souffre beaucoup en France, en ce moment, et partout :
• En métropole, où l'insécurité et la violence sont maintenant notre lot quotidien à tous, où que nous soyons et quoi que nous fassions; où les conditions matérielles d'existence deviennent de plus en plus dures pour un nombre toujours de plus en plus grand de nos compatriotes; où la détresse de la ruralité atteint les limites de l'extrême; où, dans tant de domaines, nous ne voyons que trop combien tant de choses changent, dans notre environnement immédiat, et pas dans le bon sens...
• Dans nos Outre-mer, à Mayotte évidemment, petit morceau de paradis temporairement transformé en enfer, qui fait hélas l'actualité immédiate; mais aussi, et depuis plus longtemps, en Nouvelle-Calédonie, en Martinique...
Et cette trop rapide énumération n'est, hélas, pas exhaustive...
Alors, la tentation du découragement est forte, il ne faut pas se le cacher; et les voeux et les souhaits peuvent paraître bien dérisoires, voire incongrus...
Pourtant, nous ne voulons pas céder au découragement, et nous n'y cèderons pas, même - et surtout ! - si les apparences sont contraires : nous avons fait nôtre la devise de ce Géant nommé François-Athanase Charette de la Contrie :
"Combattu, souvent; battu, parfois; abattu, jamais !"
Car, malgré tout, malgré ces maux et ces dangers qui nous assaillent, de partout, nous voyons poindre et se lever, de partout aussi, des signes et des lueurs qui nous montrent que, comme le disait magnifiquement notre immense Jacques Bainville, "pour des Renaissances il est encore de la foi".
Certes, 2024, en bien des points, aura été une bien mauvaise année.
Et pourtant, nous autres, Français, au milieu d'un environnement aussi déprimant, n'avons-nous pas eu, aussi, de grands, de bons et de beaux moments, qui nous ont montré que le cher et vieux pays continuait d'être notre Douce France ? Qui nous ont montré magnifiquement comment la fertilité du Peuple français se jouait, se moquait de la stérilité de ses gouvernants de rencontre ?
Souvenons-nous de ces moments de joie intense, sans le moindre incident ni la moindre ombre au tableau, que furent, pêle-mêle :
• le Mondial de Rugby et la ferveur aussi saine qu'enthousiaste qu'il déclencha, partout dans le pays;
• d'un point de vue plus protocolaire, peut-être, mais tout de même, bien mené, de la visite du Roi d'Angleterre;
• puis de la venue du Pape à Marseille, durant laquelle, dans la joie et la ferveur populaire, là aussi, les Marseillais ont su montrer que, décidément, ils étaient bien "À jamais les premiers", comme le souligna malicieusement, au Stade Vélodrome, l'Archevêque Jean-Marc Aveline;
• puis ces grandioses Jeux Olympiques et Paralympiques, durant lesquels même les ombres sinistres projetées par deux tristes sires ne servirent, finalement, qu'à mieux faire briller les lumières éclatantes et joyeuses de la Fête : beauté de Paris, notre Ville Lumière, originalité merveilleuse de ce défilé sur la Seine des athlètes du monde entier, triomphes de nos champions, joie et bonheur aussi simples qu'intenses pendant cette période, dont on aurait aimé qu'elle ne s'achevât point...
• et, enfin, point d'orgue venant couronner ces moments qui redonnent de l'espoir, la récupération de Notre-Dame, et la puissance du symbole que furent ces jours de ré-ouverture, de redécouverte du monument et, surtout, de ce qu'il exprime, de ce qu'il représente, et de ce qui se maintient, chez nous, envers et contre tout :
Notre-Dame, chez nous, est reine, et de nouveau, depuis la coeur de Paris, elle rayonne sur la Ville entière, le pays entier, devenue Notre-Dame-de-tous-les-Français, et chérie dans le monde entier...
Comment ne pas lire et comprendre ce Signe ?
• sans oublier, bien sûr, cette magnifique journée d'Ajaccio, encore avec le Pape ! Dans cette Corse que les Grecs appelaient déjà "Kallisté" ("la très belle", "la plus belle"...) il y a deux mille ans... Le plus beau, dans cette inoubliable journée qui éleva les coeurs, les esprits, les âmes fut rendu comme palpable par le splendide chant "Dio vi salvi, Regina" chanté naturellement, sans emphase, et, pour tout dire, "habituellement" et qui nous ramenait à ces journées précédente de Notre-Dame de Paris...
Alors, lorsqu'on a eu la chance de vivre tout cela, tous ces moments - quelle que soit leur nature - où l'on est fier et heureux d'être Français, on sait bien, certes, que le mal est là; mais on sait aussi que" le remède est à côté du mal", pour citer à nouveau notre cher Jacques Bainville.
Alors, oui, même si les temps sont durs, et justement parce que les temps sont durs, affrontons-les "hardiment !" (là, nous citons Jeanne d'Arc) en nous ressourçant dans nos Racines et Traditions, dans tout ce qui fait notre Être profond...
- Du parvis de Notre-Dame, levons les yeux jusqu'au sommet des tours, tutoyant le ciel, et nous retrouvons cette verticalité dont ont voulu nous priver des idéologues insensés ("hommes petits qui criez de grands mots...") qui ont voulu nous amputer du spirituel et de la transcendance, pour nous soumettre à la désolante horizontalité de leur matérialisme révolutionnaire...
- du parvis du stade Vélodrome, à Marseille, levons les yeux jusqu'à l'immense statue de Notre-Dame-de-la-Garde, notre Bonne Mère, et de là aussi, nous retrouvons le ciel, et "les choses d'en haut"...
- du parvis de la très belle cathédrale d'Ajaccio, qui s'ouvre sur la Méditerranée, contemplons la mer et, là aussi, nous retrouvons le ciel, la transcendance, la verticalité des hommes debout, et qui resteront debouts...
Alors, oui, nous connaissons parfaitement toutes ces laideurs, dangers et monstruosités qui nous assaillent; mais nous sommes soutenus et confortés par une espérance qui ne faillira pas, et nous pouvons former les voeux les plus fervents de bonne et heureuse année; et...
"TANT L'ON CRIERA : NOËL ! NOËL ! QU'À LA PARFIN NOËL VIENDRA !
Demain mercredi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...
"À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.
Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261).
Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?
Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.
Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une École sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.
Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...
Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :
"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."
Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :
"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."
Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges à partir de Clovis et de son baptême.
Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France" en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...
"Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle).
Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...
À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !
... plusieurs personnes, dans et à l'extérieur de ce que l'on appelle familièrement "nos cercles", vont apprendre quand, comment et par qui fut "inventé" le sigle "Action française"... : dans cette deuxième série, qui couvre l'histoire du mouvement de 1920 à 1930, il suffira d'aller jusqu'au mois de novembre 1921 :
• L'origine du nom "Action française", expliquée en "Une" du numéro du Mardi 8 Novembre 1921 (moitié inférieure de la deuxième colonne de gauche) :