Par Olivier Perceval
Le renouveau du site d’Action française
Ce n’est un scoop pour personne : l’avenir de la France reste à l’Action française notre préoccupation première et le moins que l’on puisse dire, à cette question angoissante les réponses sont loin d’être rassurantes.
Nos élites ont en effet résolument pris la décision de dissoudre notre nation dans un globalisme funeste, tant elles considèrent cet espace géographique, historique et culturel comme une survivance d’un passé révolu, dont la population anomique et interchangeable compte pour du beurre.
La finance internationale qui nous gouverne en effet, ne souhaite pas s’encombrer de cette plèbe réactionnaire et populiste, tout juste bonne à payer des taxes et des hausses de CSG, pour apurer un déficit public et des intérêts colossaux contractés auprès des banques privées.
Mais ce pouvoir apatride pourrait bien voir sa morgue lui revenir comme un boomerang en pleine figure.
Une « bien pensance » savamment organisée par les médias officiels et relayée par des intellectuels acquis au système moralisateur et répressif qui s’est mis en place progressivement , découvre avec stupeur que cette population méprisable refuse de plus en plus les règles du jeu imposées.
Mieux, d’autres intellectuels issus de tous les horizons politiques et culturels, se dressent par grappes et dénoncent avec force le cercle oligarchique dominant, remettant en cause sa légitimité. Cela au risque de perdre le droit de s’exprimer, voire même d’exercer leur métier.
Il appartient à l’Action française de faciliter la convergence des contestations et de projeter le plus lisiblement possible la restauration de la primauté du bien commun et du bon sens.
C’est ainsi qu’un ministre (de l’intérieur) du système multiculturel du « vivre ensemble », découvre que l’on s’achemine vers le vivre « face à face ». C’est ainsi également, car tous les sujets se tiennent finalement, que l’on découvre que le pape est catholique, que l’on redécouvre le circuit court des producteurs qui se passent de la grande distribution, que la politique d’état a besoin du « temps long » et que ce même état doit contrôler ses finances (sans le recours à la banque). Certains retrouvent même la vertu des frontières…
« Le désespoir en politique est une sottise absolue », d’autant plus que les multiples entreprises de démolition du pays génèrent des « anticorps » au sein même de la nation, malgré les efforts déployés par nos ennemis pour provoquer l’abrutissement du peuple réduit à une masse de consommateurs dociles.
Il nous appartient d’apporter notre pierre et de soutenir de nouvelles élites naissantes en leur offrant encore et toujours l’occasion de prendre des « cures d’altitude mentale » avec nos analyses acérées et sans complaisance. En montrant du doigt les histrions, en récusant les idéologies rebattues et par principe destructrices du réel, nous ferons reculer la trahison programmée et assumée par les théoriciens du libéralisme individualiste.
Pour mieux nous combattre, les bateleurs de foire du système nous accusent naturellement de nous réfugier dans la victimisation et la théorie du complot. Stratégie bien commode pour bâillonner toute forme d’opposition, Il faut y voir en réalité le signe de faiblesse de ceux qui doutent eux même du bien fondé de leur action : « Circulez, y’a rien à voir ». Ils sont en effet tellement englués dans leur échec patent, dans le désastre annoncé qu’ils ne pourront éviter, qu’ils n’ont d’autre possibilité que de se réfugier dans le déni, d’adopter une attitude autistique, en espérant survivre jusqu’aux prochains scrutins.
C’est donc par le jeu de l’intelligence active que nous les saisirons au collet et que nous leur ferons rendre gorge.
Ce site, secondant notre presse écrite, devra traquer l’actualité et faire tomber les masques de la pitoyable commedia Dell’Arte de cette société du spectacle, décrite par le très lucide Guy Debord, tristement animée par l’homo festivus cher à Philippe Murray.
C’est la mission de l’Action française : nous battre pour la vérité et les libertés, contre les fossoyeurs appointés par Bruxelles et les grands réseaux internationaux, afin de préparer la France à accueillir le retour de nos princes capétiens. ■
Olivier Perceval
Rédacteur en chef