Activités, Presse, Mouvement - Page 172
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10, rue croix-des-petits-champs 75001 Paris
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Politique & Société • Patrick Buisson : « Pour la première fois depuis très longtemps se pose, en France, la question de la légitimité du pouvoir »
Patrick Buisson au colloque de l'Action française du 11 mai à Paris
Le 11 mai, à Paris, devant la jeunesse royaliste militante et de nombreux cadres et anciens du Mouvement d'Action Française, qui organisait un colloque de la plus grande actualité, Patrick Buisson a prononcé un discours de haute volée qui a captivé et enthousiasmé les participants.
De son côté, Boulevard Voltaire a eu l'heureuse initiative de tendre son micro à Patrick Buisson. Celui-ci s’exprime à brûle-pourpoint sur la notion d’autorité et de légitimité du pouvoir, en particulier dans le contexte de la crise des gilets jaunes, donnant de précieuses clés d’analyse de la situation française actuelle. Pour lui, « le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice »… Ci-après, vidéo et texte. Évidemment, de la plus haute importance. LFAR ■
Pour la première fois depuis très longtemps se pose, en France, la question de la légitimité du pouvoir. Le pouvoir n’est pas simplement la potestas, l’exercice du pouvoir, c’est aussi l’auctoritas, quelque chose qui transcende et légitime ce pouvoir.
Or, la dissociation entre les deux n’est jamais apparue aussi évidente. Je parle en termes de politologie. Les Français ont ressenti un problème de légitimité. Macron l’a aussi ressenti, il a essayé de resacraliser le corps physique du roi, du chef de l’État en essayant de lui donner une dignité qu’il semblait avoir perdue avec ses prédécesseurs.
Cela ne suffit pas dans la mesure où l’auctoritas n’est pas simplement ce qui grandit, mais ce qui civilise l’usage du pouvoir. L’idée fondamentale est que l’exercice du pouvoir doit passer par une ascèse. Le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice.
Les Français n’ont pas le sentiment de percevoir ce service à travers les trois ou quatre derniers présidents de la République qui se sont succédé. On ne peut pas rétablir l’autorité comme fonctionnalité si on ne la rétablit pas comme transcendance et si on ne donne pas au peuple les raisons d’estimer leurs dirigeants.
C’est le point central de la légitimité, à savoir l’estime qu’on peut avoir du service rendu au bien commun. Cette estime-là est dissoute. Elle a disparu, n’existe plus et pose la question fondamentale de la légitimité du pouvoir. Il n’est pas étonnant que ceux qui ne sont pas prisonniers de nos vieux débats et de nos vieilles querelles se tournent, aujourd’hui, vers une réflexion où les a priori et les postulats qui avaient prévalu jusqu’ici n’ont plus la même force.
Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes est un symptôme de ce que vous venez de décrire ?
Oui, parfaitement. Il est rare de voir un mouvement social s’accompagner d’une demande de refondation du politique. Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est la volonté de se réinstituer en tant que sujet politique. C’est être maître et acteur de son propre destin. C’est la volonté du peuple d’être gouverné selon ses intérêts propres et non pas selon les intérêts privés. Cela fait partie de la singularité du mouvement et de son originalité. Aucun mouvement social ne s’était risqué jusqu’à présent sur ce terrain. ■
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L’injonction de Jeanne après la victoire de Patay, en route pour Reims : « maintenant partons » !
Statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides - Paris
Par Henri BEC
Discours prononcé devant la statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides à Paris, dimanche 12 mai, à l'issue du Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc. Henri Bec est président de la Restauration Nationale Action française.
1429 – 2019 : Il y a 590 ans la petite bergère de Domrémy, écoutant Sainte Catherine, Sainte Marguerite et l’archange Saint Michel écrivait aux Anglais : « je suis envoyée par Dieu, le Roi du ciel, pour vous bouter hors de toute la France ».
Oui, la France était alors à la merci de l’ennemi héréditaire aidé par la fourberie des chefs bourguignons, parce que l’étranger a toujours été prêt à s’approprier le royaume des lys avec le renfort des ennemis de l’intérieur. La situation du dauphin Charles était désespérée, entouré de quelques fidèles ou de conseillers qui ne manquaient pas de se quereller. La France était sur le point de sombrer.
Contournant tous les obstacles, religieux, politiques et militaires mis sur sa route, Jeanne se rend d’abord à Bourges reconnaître le futur roi, prend la tête de son armée, délivre Orléans, et conduit le dauphin au sacre de Reims.
Et la belle dynastie capétienne allait régner encore 360 ans, faisant de ce pays un modèle d’équilibre, de sagesse et de paix, sous la même constitution établie au cours des siècles avec patience et intelligence. L’autorité indépendante du haut avait permis l’exercice de toutes les vraies libertés en bas et l’explosion du génie français, synthèse unique de la sagesse grecque, de la rigueur romaine et de la beauté catholique.
Qu’est devenu ce beau royaume de France ? Après cinq républiques, vingt-deux textes constitutionnels plus savants et inefficaces les uns que les autres, de présidents de droite en présidents de gauche, en passant comme aujourd’hui par un président déconnecté des réalités, englué et piégé dans les nuées abstraites de ses illusions européennes et mondialistes, le pays s’enfonce, comme au XVe siècle, dans un déclin qu’une classe politique lâche et pleutre se plait à ignorer.
La maîtrise des pouvoirs régaliens fondamentaux, justice, diplomatie, sécurité, monnaie a été honteusement abandonnée à de puissantes et maléfiques forces apatrides. Les prosélytes du vivre ensemble, de la démocratie universelle et autres « valeurs de la République » ne se livrent à rien d’autre qu’à la liquidation de nos forces vives entre les mains de la fortune anonyme et vagabonde et de dangereux envahisseurs que seule une cécité volontaire empêche de voir, collaborateurs félons et parjures d’ennemis pourtant parfaitement identifiés.
L’ennemi est en effet à nos portes, pire il est déjà dans nos murs. « L’islam, cette religion monstrueuse, disait déjà le grand Bossuet, a pour toute raison ou ignorance, pour toute persuasion que la violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers ».
L’histoire nous apprend que les migrations de masse ont toujours été plus dangereuses que les conquêtes militaires. Cette occupation progressive que nous subissons dans le plus grand et mortifère silence, est même présentée comme « une chance pour la France ». C’est là comme ailleurs la subversion généralisée de la réalité, des jugements de simple bon sens et des saines notions de politique naturelle. Le mal est devenu le bien, le laid a remplacé le beau, l’erreur s’est substituée au vrai.
La nation protectrice se dissout dans un mondialisme mercantile et dans une Europe sous direction allemande. Notre colloque d’hier en a apporté une nouvelle et claire démonstration.
Et ce n’est pas aujourd’hui dans l’Église, dont le pasteur se livre à de dangereuses déclarations et à de regrettables manœuvres, que nous pouvons trouver un réconfort à nos angoisses. Espérons, de ce côté là aussi, des jours meilleurs.
Alors reprenons encore et toujours la leçon de Jeanne, dont Maurras disait qu’elle était « le chef d’œuvre de l’intelligence limpide ».
Beaucoup ont voulu et veulent toujours se l’approprier en oubliant, volontairement ou pas, sa leçon essentielle. Génie militaire certes mais aussi et peut-être avant tout, génie politique. Après avoir délivré Orléans, pressée par ses compagnons de partir conquérir la Normandie et la flotte anglaise, Jeanne refusa. Écoutant la consigne des anges, elle avait compris qu’il était d’abord nécessaire de rétablir l’ordre politique, de retrouver l’institution naturelle et légitime avant de se lancer dans d’aléatoires aventures militaires : d’abord le roi. La marque essentielle de son œuvre politique fut de reconnaître, affirmer, annoncer et consacrer le Roi légitime.
Jeanne d’Arc illustre la grande leçon que notre maître n’a cessé de professer : politique d’abord. Qui le dit à part nous ?
À ce peuple de France, à ce pays réel image des multiples fractures de la société qui erre sur nos ronds-points depuis des mois, sans savoir d’où il vient sans savoir où il va, abandonné par une oligarchie apatride et maléfique, sans projet politique ordonné, nous lui disons que nous avons et l’explication et la solution. La représentation de nos instances élues n’est plus crédible, l’autorité du sommet de l’État est désormais une pure illusion. La France n’est plus ni gouvernée ni administrée. La question politique est plus que jamais posée.
Et c’est pourquoi, tout naturellement à ce stade de mon propos je me permets en notre nom à tous d’adresser un message d’amitié au prince Jean mais surtout un message d’espoir à celui qu’il est désormais, Mgr le comte de Paris, héritier de notre dynastie nationale, lui redisant que les royalistes de l’Action française restent toujours à son service pour l’accompagner dans la mission de salut public dont il est investi. « Le solide honneur de la France, disait Maurras, est de se prévaloir de la plus belle des races de rois. »
Notre Action française, la plus ancienne école politique du pays parce qu’elle ne règle pas son existence et son action sur des compétiteurs de circonstances, sur des voyous de passage pour reprendre l’expression de Léon Daudet, est désormais en ordre de marche. Notre magnifique défilé d’aujourd’hui, nos bannières, nos chants sont la marque de notre dynamisme et de notre résolution, notre unité retrouvée le signe de notre détermination.
Mes chers amis, faisons nôtre l’injonction que Jeanne adressait à ses compagnons après la victoire de Patay, en route pour Reims : « maintenant partons ».
Oui, partons nous aussi vers Reims, accompagnés par la cohorte de nos prestigieux prédécesseurs, vous les plus anciens qui êtes toujours là parce que l’espoir politique ne vous a jamais abandonné et vous, les nouvelles générations qui allez prendre la relève, vous à qui plus spécialement je veux rappeler en ce jour de mémoire la leçon de Maurras :
« Jeune Français vive la France, mais pour que vive la France, jeune Français, vive le roi ». ■
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Lu sur Boulevard Voltaire : J’ai passé une journée avec des royalistes
Cette chronique, ce sont des choses vues. Vues samedi 11 de ce mois au colloque sur l'Europe organisé par l'Action française. L'auteur est bienveillant, sympathique mais peut-être a-t-il vu surtout ce que l'on a envie de voir quand on est étudiant et jeune : la jeunesse militante, les camelots du roi, les risques d'agression, etc. Il a entrevu Buisson, et les trois jeunes intervenants à la table-ronde où il était prévu que des jeunes s'expriment. C'est tout. Ce n'est évidemment pas la réalité de ce colloque. Mais qu'importe. Peut-être Jean Bexon a-t-il tout de même vu l'essentiel lorsqu'il conclut : « Au fond, ces ennemis de la République d’aujourd’hui paraissent être, finalement, les véritables révolutionnaires de demain. » C'est être perspicace, n'est-ce pas ? LFAR
Par Jean Bexon, étudiant
On dépeint souvent les royalistes, quand ils ne sont pas décrits comme de vieux ringards passéistes, comme des militants « d’extrêêêême droaate » (prendre l’intonation lancinante des journalistes d’« Envoyé spécial »).
Au-delà des clichés, qui sont vraiment ceux qui luttent pour le retour du roi ?
Pour vous donner une idée, je me suis rendu à un colloque organisé par l’Action Française à Paris, un des principaux mouvements qui défendent et promeuvent le retour du roi.
Mon périple au pays de la fleur de lys commence par un long trajet en métro, ligne 8, direction l’espace Charenton. Trouver un repère de royalistes est facile : à quelques rues adjacentes du lieu, il y a toujours des « chouffeurs » (si vous n’avez pas fait la guerre d’Algérie, ce terme désigne ceux qui surveillent les environs pour prévenir d’un danger). Des guetteurs au look de racailles vintage, style blouson noir, m’indiquent que je suis bien arrivé. Ils font partie de ce qu’on appelle « les Camelots ». On désigne par ce mot un militant royaliste ; ce surnom vient de l’époque où il vendait à la criée les journaux du mouvement. Des camelots célèbres, il y en a eu, comme Daniel Cordier, résistant de la première heure.
Le colloque a lieu dans une salle sombre et, le temps que mes pupilles se dilatent, je reconnais sur scène Patrick Buisson.
Je suis surpris par la jeunesse du public (la plupart affichent la vingtaine) et la diversité des profils : juristes, étudiants, paysagistes, professeurs d’histoire, soudeurs, analystes, toutes les corporations de métiers sont représentées !
Soudain, on perçoit un remue-ménage vers la sortie, le public se dégarnit très rapidement. Il semble se passer quelque chose à l’extérieur. Des camelots enfilent leurs gants, on crache dans les postes radio. « Une attaque de nervi d’extrême gauche », suppose un participant. Finalement, une fausse alerte, s’empresse de rassurer un membre organisateur, « Retournez dans la salle, le public est à moitié vide ». La spécificité des conférences organisées par l’Action française, c’est que la grande partie du public fait partie du service d’ordre.
Un militant clermontois me raconte, avec nostalgie, qu’une fois, presque tout l’auditoire qui assistait à une conférence de l’africaniste Bernard Lugan s’était rué à l’extérieur. Ils avaient mené une charge épique contre une espèce en voie de disparition mais très agressive, des anarcho-maoïstes venus chercher querelle. En tête de cette bataille digne d’une chanson de geste du Moyen Âge, le maître de conférence et ancien camelot, bâton de professeur en main lança l’assaut. Les malandrins n’eurent plus qu’une option face à cette marche impérieuse : la fuite.
Par ailleurs, si vous pensez que, dans un colloque de monarchistes, on aborde des sujets comme les dorures du château de Versailles, les tenues de Marie-Antoinette ou les arbres généalogiques aristos façon Stéphane Bern, vous avez tort.
Roch, Camelot du roi, dresse un exposé des avancées de l’innovation spatiale de la France et établit quelques pistes stratégiques pour la souveraineté de la France dans cette quatrième dimension. « La prise de conscience de l’aspect stratégique et vital de l’espace est la condition pour élaborer une politique », lance-t-il de son pupitre.
Romain aborde le thème de l’écologie et du nécessaire réenracinement. Il est devenu paysan par choix après une formation en maraîchage. « Vouloir le retour du roi, c’est d’abord aimer la France ; aimer la France, c’est aimer la terre ; de fait, le réenracinement s’est imposé comme la continuité de mon militantisme », explique-t-il.
Au fond, ces ennemis de la République d’aujourd’hui paraissent être, finalement, les véritables révolutionnaires de demain. ■
Jean Bexon
Boulevard Voltaire le 14.05.2019
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Votez utile, votez souverainistes !
lafautearousseau n'a jamais donné de consignes de vote s'il s'agit de désigner un parti politique quelconque. Nous ne le ferons pas davantage pour les prochaines européennes. Nous ne nous privons pas, toutefois, d'indiquer dans quel sens conforme à l'intérêt national il nous paraît utile de voter. C'est ce que fait l'appel ci-dessous lancé par l'Action Française en la circonstance. Voter pour une liste souverainiste dont le programme consiste à refonder un projet européen sur la base d'une alliance de nations souveraines, nous paraît être, en effet, la ligne politique qui s'impose. LFAR
Élections européennes : un appel de l'Action française
Le 26 mai prochain, pour l’élection des députés français au Parlement européen, pas moins de trente-trois listes se présenteront aux suffrages de nos compatriotes. Même s’il ne faut pas fonder d’espoir exagéré dans une possible percée des listes souverainistes en Europe, et encore moins dans une possible union des patriotes au plan européen, la division des seuls patriotes français – 4 listes ! – étant suffisamment éloquente, toutefois, ne méprisons pas le choc que serait, en France, la victoire des listes souverainistes sur celles du renoncement national.
C’est pourquoi l’Action française appelle les Français à voter, le 26 mai prochain, pour la liste souverainiste de leur choix, tout en privilégiant le vote utile. N’oublions pas, en effet, que les listes obtenant moins de 5 % n’enverront aucun député à Strasbourg.
Ces élections seront l’occasion pour les Français de montrer à Macron qu’ils ne veulent plus de sa politique d’abandon de notre souveraineté au profit de l’oligarchie internationale, dont il est le pion. Il est de l’intérêt pressant des Français que Macron sorte le plus affaibli possible de ces élections. ■
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Paris samedi 11 • Images du Colloque : « Vers la désunion européenne » Intense présence de l'A.F. dans le débat public
Un colloque important ou un après-midi de réflexion politique intense, dense, mené par l'Action Française avec la participation d'un panel significatif d'intellectuels et d'acteurs politiques ou sociaux de haut niveau. Limitons-nous pour aujourd'hui à des images et à leurs légendes. Elles en disent déjà beaucoup.
Espace Charenton : Ouverture du colloque Vers la désunion européenne ? par François Marcilhac.
Première table-ronde. Interviennent : Philippe Murer, Frédéric Rouvillois, Alain de Benoist, Pierre-Yves Rougeron et Charles de Meyer.
De la cause du peuple à la haine du peuple : L'Europe contre les peuples une superbe intervention de Patrick Buisson s'intercale entre les tables-rondes. Un moment d'intense réflexion politique.
Vient aussi le tour des jeunes de prendre la parole sur différents thèmes en rapport à l'Europe.
Autre table-ronde Demain quelle Europe ? animée par Philippe Mesnard et qui réunit Jean-Luc Schaffhauser et Bernard Monot, tous deux députés européens, tous deux favorables à une Europe des nations - mais par des voies différentes. Un débat passionnant.
Il est revenu à Jacques Trémolet de Villers de conclure ce colloque en tous points remarquable et constructif.
Vue de la salle.
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Pour aujourd'hui, encore des images : celles du Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc 2019
On sait que chaque deuxième dimanche de mai, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
L'Action Française a fondé, imposé le Cortège Traditionnel qui atteste de la permanence du patriotisme français.
Aujourd'hui, depuis les marches de l'Opéra, le Cortège gagne la rue de Rivoli, jusqu'à la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides.
Les images qui suivent disent mieux que les mots ce qu'est ce cortège, où les jeunes sont nombreux et les anciens ne manquent pas à leur engagement de toujours.
Place des Pyramides sont remis des insignes distinctifs qui consacrent le simple dévouement d'un certain nombre de militants de différentes provinces et qui attestent des services qu'ils rendent à notre cause. Une intervention rappelant le sens de cette manifestation qui est toute de fidélité sans détours à la France et au Prince, le Chef de la Maison de France, puis la Royale concluent le Cortège. L'intervention qui a conclu le Cortège a été prononcée par Henri Bec, président de notre Mouvement. Nous en publierons cette semaine le texte intégral.
Place à quelques images qui se suffisent à elles-mêmes.
lafautearousseau
Photos : AF Paris - Pierre Builly - Marc Van de Sande
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Paris, ce dimanche, Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc
Chaque année, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
L'Action Française a fondé, imposé le Cortège Traditionnel qui atteste de la permanence du patriotisme français.
Rendez-vous ce dimanche 12 MAI 2019 à 10 h Place de l'Opéra - 75009 Paris. Métro : Opéra.
TOULON
Au lendemain du 1er mai, on s'est retrouvé à Toulon pour confectionner une banderole pour le cortège en hommage à Sainte Jeanne d'arc de ce dimanche 12 mai à Paris.
Nos amis toulonnais semblent aimer le travail soigné, précis, bien fait. L'inverse du bâclé qui pollue. Un bel exemple du vrai militantisme d'Action Française !
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Aujourd'hui à Paris • Colloque : Vers la désunion européenne ? Et demain dimanche : Défilé de Jeanne d'Arc
Thème
La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d'analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d'Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d'actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L'influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l'immigration, la politique de l'Allemagne, autant de sujets où l'Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.
Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?
Programme
Introduction par François Marcilhac
L’Europe comme elle ne va pas
Table ronde animée par Philippe Mesnard
Comment un projet fédéraliste d’union économique s’est-il transformé en une structure technocratique hors de contrôle, en un espace économique sous influence américaine, en un ensemble économique sans puissance, en institutions législatives et judiciaires qui nient les souverainetés nationales ?
• Alain de Benoist
• Jacques de Guillebon
• Charles de Meyer
• Pierre-Yves Rougeyron
• Frédéric Rouvillois
Six minutes pour convaincre
Trois jeunes Français engagés prennent la parole !
• Pour une politique spatiale européenne
• La politique agricole européenne
• Disqualification et relégitimation du Peuple
Avec une grande allocution
de Patrick Buisson :
De la cause du peuple à la haine du peuple
Demain, quelle Europe ?
Table ronde animée par Philippe Mesnard
Si l’UE présente de graves insuffisances, faut-il abandonner toute idée d’union européenne ? Mais alors sur quelle base la créer ? Vers quoi ? Avec qui ?
• Jean-Claude Martinez
• Bernard Monot
• Philippe Murer
• Jean-Luc Schaffhauser
Conclusion
par Jacques Tremolet de Villers
Grand Banquet
Librairie de Flore
Sur présentation de votre carte d'adhérent 2019, le stand de la Librairie de Flore vous proposera une réduction de 10% pour tous vos achats.
Pour bénéficier des meilleurs tarifs, pensez à adhérer immédiatement !
Le Bien Commun
Un stand du Bien Commun vous présentera les six numéros publiés depuis sa création et vous proposera de vous y abonner.
À découvrir : le nouveau mensuel de l'Action française
Infos pratiques
Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 ParisTarifs
Pour assister au colloque :
• adhérents : 10 euros
• non adhérents : 12 euros
Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :
• adhérents : 25 euros
• non adhérents : 30 euros
Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.
Et le lendemain, dimanche 12 mai, à Paris Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc
Chaque année, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
Rendez-vous le dimanche 12 MAI 2019 à 10h Place de l'Opéra - 75009 Paris. Métro : Opéra
Renseignement: contact@actionfrancaise.net
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TV Libertés : Politique Magazine, un mensuel de combat pour la réinformation. Présentation
De gauche à droite ; Martial Bild, Jean Viansson-Ponté, Philippe Ménard
Les lecteurs de lafautearousseau connaissent bien Politique magazine. Nombre d'entre eux y sont abonnés. D'autres s'y abonneront sans-doute bientôt. L'écoute de cette vidéo leur indiquera les raisons de le faire. lafautearousseau ne vit pas isolée mais en synergie - en de nombreuses directions - et Politique magazine dès sa fondation et jusque dans ses évolutions actuelles, est une publication amie. Lecture et abonnement recommandés ! Bonne écoute ... LFAR
26'50''
Jean Viansson-Ponté vient de succéder à Hilaire de Crémiers à la direction du mensuel Politique Magazine placé sous le parrainage de grandes signatures passées et actuelles : Déon, Dutourd, Piat, Volkoff mais aussi Jean des Cars, Rouvillois, Trémolet de Villers et Jean-Christian Petitfils. Avec l’aide de Philippe Ménard, rédacteur en chef et éditorialiste du journal, Jean Viansson-Ponté veut faire de Politique Magazine un mensuel de combat et de réinformation qui prenne le temps d’enquêter et de décrypter l’actualité. Politique Magazine, [Illustration ci-contre] une arme supplémentaire pour la presse alternative ! ■
À soutenir aussi l'excellente chaîne ...
TV Libertés
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Paris samedi 11 mai 2019 • Colloque : Vers la désunion européenne ? Dimanche 12 mai : Défilé de Jeanne d'Arc
Thème
La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d'analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d'Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d'actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L'influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l'immigration, la politique de l'Allemagne, autant de sujets où l'Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.
Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?
Programme
Introduction par François Marcilhac
L’Europe comme elle ne va pas
Table ronde animée par Philippe Mesnard
Comment un projet fédéraliste d’union économique s’est-il transformé en une structure technocratique hors de contrôle, en un espace économique sous influence américaine, en un ensemble économique sans puissance, en institutions législatives et judiciaires qui nient les souverainetés nationales ?
• Alain de Benoist
• Jacques de Guillebon
• Charles de Meyer
• Pierre-Yves Rougeyron
• Frédéric Rouvillois
Six minutes pour convaincre
Trois jeunes Français engagés prennent la parole !
• Pour une politique spatiale européenne
• La politique agricole européenne
• Disqualification et relégitimation du Peuple
De la cause du peuple à la haine du peuple
Allocution de Patrick Buisson
Demain, quelle Europe ?
Table ronde animée par Philippe Mesnard
Si l’UE présente de graves insuffisances, faut-il abandonner toute idée d’union européenne ? Mais alors sur quelle base la créer ? Vers quoi ? Avec qui ?
• Jean-Claude Martinez
• Bernard Monot
• Philippe Murer
• Jean-Luc Schaffhauser
Conclusion par Jacques Tremolet de Villers
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Infos pratiques
Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 ParisTarifs
Pour assister au colloque :
• adhérents : 10 euros
• non adhérents : 12 euros
Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :
• adhérents : 25 euros
• non adhérents : 30 euros
Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.
Et le lendemain, dimanche 12 mai, à Paris Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc
Chaque année, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
Rendez-vous le dimanche 12 MAI 2019 à 10h Place de l'Opéra - 75009 Paris. Métro : Opéra
Renseignement : contact@actionfrancaise.net
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Aix-en-Provence, Café Actualité jeudi 9 mai, avec Annie Laurent. A ne pas rater ! C'est ce soir !
Titulaire d'un diplôme de droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques, Annie Laurent est également journaliste et a vécu cinq ans au Liban. Elle a été nommée par Benoît XVI experte au synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient et a publié de nombreux ouvrages dont Les chrétiens d'Orient vont-ils disparaître ? et en 2017 L'islam pour tous ceux qui veulent en parler.
Café Le Festival, 1 cours Mirabeau
18 h 45 : accueil. Entrée libre.
19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers
20 h 30 : fin de la réunion.
Participation sous forme de consommation.
Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
Inscriptions et renseignements : 06 16 69 74 85
Exceptionnellement, ce prochain Café Actualité d’Aix n’aura pas lieu le premier mais le second jeudi du mois de mai.
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Paris ce 7 mai, Jacques Trémolet de Villers aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas manquer !
Rendez-vous à partir de 19 h 00
Conférence à 19 h 30 précises
PAF : 10 € - Etudiants et chômeurs : 5 €
Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité Paris 9°
Métro La Trinité, Saint-Lazare
Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8°
T. 01 42 57 43 22
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Découvrir, lire, le numéro de mai de Politique magazine et pourquoi pas ? s'y abonner ...
Au sommaire du numéro de mai ...
Éditorial : « Penser printemps ! »
Dossier : Éléments de géopolitique
France - « La monarchie permettrait de rétablir les équilibres et de garantir les libertés » entretien avec le Prince Jean d’Orléans
Turquie : à la croisée des chemins
Allemagne : vers une sortie furtive de l’euro ?
Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité et de culture.
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Grenoble ce lundi 29 avril au Centre Lesdiguières, table ronde à l'approche des élections européennes.
Le CENTRE LESDIGUIERES
vous convie le lundi 29 avril à 20h à une table ronde conférence réunissant :
Bruno Desies (Rassemblement National), Fernand D'Artois (Restauration nationale-Action Française), Bruno Lafeuille (Debout la France)
« L'UE pose-t-elle un problème insoluble ? »
A l'heure où l'Europe et l'union européenne sont devenus synonymes dans le vocabulaire des média, où l'UE est un machin ouvrant les frontières à tout va, les intervenants proposeront d'autres choix politiques reposant sur la vision d'un continent libre, à même de résoudre les problèmes internationaux nécessitant entres autres des collaborations inter-étatiques, rejetées par principe par une instance supra-nationale. Par ailleurs en misant tout sur l'UE, la France n'oublie-t'elle pas le reste du monde ?
Quel avenir donc pour la France dans cet organisme invertébré ? Le Frexit ne devient-il pas in fine, la meilleure solution, préalable indispensable au retour à la liberté de notre pays ? ■
10 place Lavalette, 38000 Grenoble - salle du 1er étage (Tram: arrêt « Notre-Dame ») (Participation aux frais) Courriel: centrelesdiguieres@gmail.com Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel