Ce samedi, mes excellents amis Toulonnais m'ont, une fois de plus, fait le grand honneur et la grande joie de me demander d'être présent parmi eux.
Il s'agissait de regarder derrière nous, pour voir qui nous étions et d'où nous venions, afin de reprendre des forces pour continuer de l'avant, menant le seul combat qui vaille : une action "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime..." (Léon Daudet)
J'ai donc évoqué "la Vendée provençale", depuis ses origines, c'est-à-dire depuis le premier jour de la révolution; raconté (trop) rapidement comment les Conventionnels eux-même nous ont appelé, nous Provençaux, "une autre Vendée"; évoqué le baron de Vitrolles, l'un de ceux qui - Jacques Bainville l'atteste - a permis la Restauration, et aussi Alban de Villeneuve Bargemon, précurseur du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle : "Je voudrais avoir autant de Bargemon qu'il y a de départements : j'en ferais 86 préfets !" disait Louis XVIII...
Puis rappelé la "touche provençale" et son apport immense au royalisme français : Mistral, Daudet, Maurras, bien sûr, mais aussi les grands Rassemblements royalistes, ceux de l'avant guerre - Barbentane, Roquemartine... - puis ceux de Montmajour et des Baux; les présidences du Commandant Dromard, de Pierre Chauvet et de Jean Arnaud, trois personnes dont je voulais symboliquement que les noms fussent prononcés, même et surtout devant des jeunes qui ne les avaient pas connus...
Rappelé aussi comment, après une sorte de premier essai avec Je suis Français (dont j'assurais une ou deux pages d'échos et, avec Pierre Builly, une grande série d'entretien avec une bonne trentaine de personnalités) j'avais fondé, en 2007, lafautearousseau, le premier quotidien - certes bien plus modeste qu'elle... - dont l'Action française disposa depuis la scandaleuse et ignoble Epuration de 45, qui ne fut qu'une vulgaire re-Terreur...
De nombreuses et intelligentes questions du public, lui aussi nombreux, et jeune, m'ont permis de terminer cet exposé par un dialogue fructueux et enrichissant...
Merci à mes amis Toulonnais de m'avoir permis, une fois de plus, d'exercer mon (beau) métier de professeur; et de m'avoir donné l'occasion, une fois de plus, de me retrouver, militant, au milieu de mes amis et frères militants...
François Davin