Au cinéma : Vaincre ou mourir: un film français de Vincent Mottez et Paul Mignot, produit par Nicolas de Villiers, le Puy du Fou et Saje Distribution, avec Hugo Becker (Général François-Athanase Charette de La Contrie)
Au cinéma… Je n’ose pas écrire mon habituel « A l’affiche » puisque ce film sorti mercredi 25 janvier est présenté dans seulement 300 salles de cinéma sur les 5 250 dont nous bénéficions en France… Nous avons dû, pour le voir, nous déplacer à Bourges, à 60 km de chez nous…
A vrai dire, on comprend l’hostilité et la fureur de la classe politico médiatique en regard de ce réquisitoire contre la Révolution française qui, au nom des « droits de l’homme » a voulu exterminer le peuple vendéen… «Suivant les ordres que j’ai reçus (…) Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher –dira le général Westermann – j’ai tout exterminé ».
Nous avions déjà vu avec beaucoup d’intérêt en avril 2020 un DVD de Daniel Rabourdin, La Rébellion cachée – Ils défient la Terreur…
Avec ce long-métrage, le grand public prend connaissance de ces heures les plus sombres de notre histoire : de mars 1793 à mars 1796, du soulèvement vendéen qui refuse la levée en mars de 300 000 hommes décrétée par la Convention, jusqu’à l’exécution du général Charette .
Tout est dit, tout est montré, de la guillotine aux « Colonnes infernales » de Turreau, en passant par les noyades de Carrier à Nantes.
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom »… Chacun connaît la formule de Mme Roland avant de monter sur l’échafaud le 8 novembre 1793… les réalisateurs et les producteurs commettent précisément le « crime » de les dénoncer, et le site Allociné affiche 10 critiques de presse dont 7 sont « très mauvais », de L’obs au quotidien progressiste mondain Le Figaro.
Vaincre ou mourir… La formule n’est-elle pas magnifique pour finir de présenter nos vœux en ces derniers jours de janvier ?
Vaincre ou mourir… n’est-ce pas ce que nous devrions nous répéter sans cesse face au totalitarisme rampant que l’on subit dans tous les domaines jusqu’à, précisément, vouloir nous interdire d’aller voir ce film…
Bon sang ne saurait mentir, le capitaine Sergent avait écrit de même « Ma peau au bout de mes idées »… C’est l’honneur du général Charette !
Requiescat in pace !