Notre mois de février, sur lafautearousseau...
Tout le monde le sait : à lafautearousseau, Février est un mois particulier, puisque c'est celui de notre anniversaire.
C'est, en effet, le 28 Février 2007 que j'ai posté la première note de ce qui allait devenir, très vite, le premier quotidien dont pouvaient, de nouveau, se servir les militants, depuis la liquidation de L'Action française par les communistes (ex-alliés et collabos d'Hitler pendant près de deux ans !...) en 45...
À vrai dire, nous nous lancions dans une aventure dont nous ne pouvions prévoir, très exactement, où elle nous mènerait : à la fin de ce mois, qui marque donc notre dix-huitième anniversaire, nous pouvons, comme chaque année, mesurer le chemin parcouru, faire une sorte d'inventaire, voir où nous avons progressé, ce qu'il convient d'améliorer encore...
Le don de 100 euros reçu ce samedi (sur PayPal) de notre ami PH. L. mais aussi les multiples messages que vous nous envoyez, les conseils et demandes que vous nous faites, les encouragements que vous nous apportez nous montrent qu'il n'y a qu'une chose à faire : continuer !
Et, de fait, si l'on excepte la triste désactivation de nos Pages Facebook, nous pouvons dire que - pendant l'année écoulée - nous avons enregistré plusieurs motifs de satisfaction, à côté de ce revers, qui nous gêne, évidemment, beaucoup dans la diffusion de nos notes...
• D'abord, notre Revue de Presse et d'actualité quotidienne est maintenant devenue - grâce à toutes les informations et conseils et documents que vous nous envoyez - réellement pérenne, bien qu'elle représente un travail important, chacun en conviendra...
• Mais aussi - et nous remercions toutes les personnes qui nous le font savoir, et nous disent qu'elles apprécient beaucoup cela - le "Fonds lafautearousseau" s'est considérablement enrichi, ces derniers temps, et va continuer à s'enrichir encore, beaucoup :
- d'abord parce que, dès le Vendredi 28 prochain, nous commencerons la publication du troisième et dernier Feuilleton consacré à nos Maîtres : après le Maurras et le Daudet, voici venir - enfin ! - le Bainville...
- ensuite parce que notre lecture de l'intégralité de la collection de L'Action française continue, malgré les difficultés (dont j'ai déjà parlé mais dont je vais redire un mot plus bas). Et elle nous permet d'enrichir considérablement nos "Documents pour servir à uns histoire de l'URP" et nos "Grandes "Une" de L'action française". Et aussi de mettre à disposition du public, sous une forme très facilement consultable (grâce notamment aux très nombreux "liens hypertexte"...), des points historiques, doctrinaux ou, simplement, relatifs aux personnalités de notre mouvement, qu'il est bon que l'on connaisse, et qui permettront à nos amis de répondre à des critiques et mensonges trop répandus, en produisant, simplement, des textes, ramenant à la vérité de ce qui s'est réellement dit, écrit, pensé entre 1908 et 1944...
- de plus, et c'est à noter : nous ne pouvons tout publier d'un coup; et, à côté de ce que nous "passons" depuis pas mal de temps déjà, nous avons, "sous le coude", une bonne cinquantaine de futures "grandes "Une"...", sur des sujets très différents et très variés, car on parlait de tout dans L'Action française : on parlera donc de Bismarck - qui a voulu la République pour la France, afin de l'affaiblir - mais aussi... des Hauts de Hurlevent (eh, oui !), que Daudet avait beaucoup aimé; de Guénon (que Daudet aimait beaucoup, aussi) et de la mort de Lénine; de la mort de Barrès et de celle de Proust, mais aussi de Balzac, Radiguet et même... de Sarah Bernhardt !
On le voit, cette lecture méthodique du quotidien est quelque chose de très fructueux, qui nous a déjà beaucoup appris sur tout un tas de sujets et nous permet (et permettra) de montrer à tous - et à qui voudra... - un autre visage de notre mouvement...
Nous venons de terminer la lecture de l'année 1925; nous aurions aimé, au début (mais nos prévisions étaient trop optimistes...) arriver à l'année 1931, avant de marquer la pause nécessaire à la réalisation du "feuilleton Bainville". Mais, en novembre et décembre, le site Gallica, de la BNF, a très mal fonctionné; depuis, les choses se sont arrangées, mais nous ne progressons plus aussi vite qu'en octobre, quand nous avons commencé. Il a donc fallu se rendre à l'évidence : non seulement nous ne pouvons plus rêver d'arriver à 31 mais, même pour cette cinquième série, en cours (qui couvre les quatre années 24/25/26 et 27) nous sommes contraints de nous arrêter - momentanément - à 1925, afin de réaliser notre Feuilleton. Cela nous fait malgré tout 18 années de parcourues, soit l'exacte moitié du travail à faire (puisque le quotidien a paru pendant 36 ans) : ce n'est donc, tout de même, pas si mal...
Nous allons nous attacher maintenant à terminer d'insérer dans les pages existantes la quantité de choses que nous n'y avons pas encore placées, puis nous mettrons en avant, dès vendredi, l'annexe sur L'Action française du Dimanche, puis l'annexe sur les Congrès (jusqu'au XIIème inclus, celui de 1925) et en fin la page sur l'Action française "vue de l'intérieur".
Ensuite, nous nous arrêterons là, pour l'instant, et nous commencerons la réalisation du Feuilleton Bainville, que nous avons décidé de "placer" d'un coup, afin de ne pas ouvrir trop de nouvelles "pages" en attente, à la fois.
Nous pensons réaliser ce Feuilleton en un mois (le mois de Mars). Donc, si tout va bien, nous recommencerons à travailler sur la lecture du quotidien à partir du premier avril (et ce n'est pas un canular !...) : on repartira donc aux deux années 26 et 27, pour terminer la cinquième série de quatre années, puis on passera aux suivantes (28/29/30 et 31) et ainsi de suite...
Ouf ! C'est du travail, mais qui nous semble utile...
Nous pensons être, ainsi, dans une période positive de production qui nous permet de célébrer dignement... notre dix-huitième anniversaire...
La Rédaction vous souhaite donc, d'avance, une bonne lecture, dans ce "Fond lafautearousseau" qui ne cesse de grandir, et c'est tant mieux !...
François Davin
Blogmestre