"L'AFFAIRE LE PEN" : UN COUP D'ÉTAT JUDICIAIRE...
En 1771, Louis XV avait, sagement, "renvoyé" les Parlements, car ceux-ci sortaient constamment de leur rôle, qui était judiciaire, et se mêlaient de faire de la politique. Et, en plus, non pas une politique pour le Peuple, pour la Nation, et à leur service, mais une politique de classe et de caste, ne visant qu'à préserver leurs intérêts et privilèges.
Par cette sage décision, Louis XV évitait la Révolution, et permettait à l'administration royale d'organiser et mettre en pratique toutes les réformes dont le Pays avait besoin.
Louis XVI - l'un des rares adeptes du "l'homme naît bon..." de Rousseau... - commit l'erreur funeste de "rappeler" ces Parlements, les croyant "bons" et pensant que son grand-père avait commis une erreur : revenus hautains et pleins de morgue, bien décidés à se venger, au lieu de servir le Peuple et la Nation, les Parlementaires reprirent leur travail de blocage de la Société afin de ne se préoccuper que de la seule chose qui leur importait : le maintien et la défense de leurs intérêts personnels égoïstes de classe et de caste.
C'est ce blocage de la révolution royale en cours, grâce à Louis XV, qui rendit la Révolution inévitable. Mitterand - qui côtoya l'Action française dans sa jeunesse... - savait cela. C'est le sens de son mot bien connu : "Méfiez-vous des Juges : ils ont détruit la Royauté, ils détruiront la République..."
Aujourd'hui, nous sommes revenus à cette époque des Parlementaires sortant de leur rôle - judiciaire - pour faire de la politique. "Leur" politique, de gauche et d'extrême-gauche, bien entendu... Et "l'affaire Marine Le Pen" - qui nous occupe ici - n'en est que le dernier exemple : l'incroyable sévérité des réquisitions du Procureur, dans une affaire ancienne et dans laquelle il n'y a aucun enrichissement personnel, montre bien que le Parquet est sorti - comme sous Louis XVI - du champ judiciaire pour entrer dans le domaine politique.
Le résultat, si la justice (?) suivait ce Réquisitoire, serait la mort politique de celle qui est - que cela plaise ou non - la première opposante de France. Une décision aussi excessive porte en elle-même sa propre condamnation et impossibilité d'être prise. À moins d'un coup d'État judiciaire : ce ne serait plus un soi-disant Président, de soi-disant élections, un soi-disant Peuple qui serait source du Pouvoir, mais des Magistrats.
Alors, qu'ils le disent franchement et qu'ils le fassent, carrément ! Et on verra bien ce qui se passera...
Sitôt cette "affaire" connue, lafautearousseau y consacra l'entame de sa Revue de Presse et d'actualité quotidienne (le vendredi 15 Novembre).
Nous remettons cette entame ci-dessous, et nous la maintiendrons quotidiennement en ouverture de la Page d'accueil de notre quotidien, jusqu'à ce que l'on sache si, vraiment, des Juges vont procéder à ce Coup d'État.
Mais qu'ils réfléchissent bien avant de prendre leur décision. Et nous leur conseillons de méditer la vielle formule latine "CAVEANT CONSULES", qui se complète par "NE QUID DETRIMENTI RESPUBLICA CAPIAT" (afin que la république n'éprouve aucun dommage)
Au figuré, et en bon français : l'émeute gronde à nos portes...
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(Revue de Presse et d'Actualité de lafautearousseau, Vendredi 15 Novembre)