Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (156)
(retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)
Aujourd'hui : Après le martyre de la cathédrale de Reims : d'Anatole France... d'Ashmead Bartlett... et de Jacques Bainville (sur les atrocités allemandes, en général)...
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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...
18 septembre 1914, "...vers huit heures quinze..." : début du martyre de la cathédrale de Reims.
La grande nef, décoiffée par l'incendie...
Vue prise de la tour Nord-Ouest, en regardant vers le chevet de la basilique.
• D'Anatole France ("La Guerre Sociale", 22 septembre 1914) :
"Les barbares ont incendié, en invoquant le dieu des chrétiens, un des plus magnifiques monuments de la chrétienté.
Ils se sont ainsi couverts d’une infamie immortelle, et le nom allemand est devenu exécrable à tout l’univers pensant.
Qui donc, sous le ciel, peut douter maintenant qu’ils sont les barbares et que nous combattons pour l’humanité ?..."
De la revue "l'Illustration", numéro 3.734, 26 septembre 1914 : Bombardement de la Cathédrale de Reims, par E. Ashmead Bartlett - Récit d'un Témoin (dernières lignes de ce très long article, consultable dans son intégralité dans notre Album "Reims, cathédrale du Sacre") :
• d'Ashmead Bartlett :
"...Les Vandales modernes ne peuvent apporter à leur acte ni justification ni excuse.
Regrettons que l'arsenal des lois humaines n'ait pas prévu un châtiment proportionné à un tel crime.
À peine pouvons-nous souhaiter que le Gilded Hun, le « Hun doré », comme nous disons en Angleterre, sente un jour s'éveiller ses remords, sous l'exécration du monde civilisé."
• Et sur les atrocités allemandes en général... de Jacques Bainville, Journal, Tome II, 1919/1926, page 107 :
"...le peuple allemand a pour devoir de travailler pendant deux ou trois générations pour réparer son crime..."