Au cinéma : Rien à perdre, par Guilhem de Tarlé

 

A l’affiche : Rien à perdre, un film français, le premier long-métrage et la première fiction de la documentariste Delphine Deloget, avec Virginie Efira (Sylvie, la mère).

Rien à perdre… Eh bien si.... ne pas y aller, c’est perdre l'occasion de voir l'un des très bons films 2023...
Un très bon film par son scénario qui, malgré peut-être quelques courtes longueurs, nous tient haletants pendant près de 2 heures.
Un très bon film surtout par l'interprétation magistrale de Virginie Efira qui, pour une fois, met à nu son seul grand talent d'artiste et, en arme de protection, ses seins.
Un très bon film enfin par les questions qu'il soulève, à commencer par celle de l'Etat qui protège, que l'on voit succéder à l'Etat Providence.

"Protégez-vous, Protégez les autres"...
Ils nous en lavent le cerveau, en effet, et particulièrement depuis la covid et les gestes barrière, ceux-là mêmes - les politiques, les médias et les publicitaires - qui détruisent ou malmènent les institutions réellement protectrices que sont la Famille ou les frontières.

Il peut, certes, s'avérer nécessaire de sauver un enfant contre une maltraitance de ses parents, mais où commence-t-elle cette maltraitance ?
Êtes-vous si sûrs qu'au nom du principe de précaution les services sociaux ne décideront pas de retirer l'enfant pour le protéger d'une éducation nauséabonde, quand ses parents pensent mal ?

Je crois, pour ma part, qu'en application du principe, chiraco-constitutionnel, de précaution, il nous faut nous protéger d'une gouvernance étatique ou mondialiste qui voudrait trop nous protéger.