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À la découverte du fonds lafautearousseau (46) : Deux folies, de Robespierre et de Clemenceau...

lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

Aujourd'hui : Deux folies, de Robespierre et de Clemenceau...

(tiré de notre Éphéméride du 7 mai)

(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

 

lfar espace.jpg

 

1.  Pour Robespierre, le Peuple français serait "d'une espèce différente" ? Cela sent mauvais...

 

1794 : Robespierre fait adopter par la Convention le nouveau culte de l'Être suprême

 

etre supreme.jpg

       

De Michel Mourre :

"Être suprême (culte de l') : Culte révolutionnaire, inspiré par les idées de Rousseau et imposé en mai 1794 par Robespierre, en réaction contre le culte de la Raison introduit à l'automne de l'année précédente par les hébertistes. Après l'exécution d'Hébert, de Chaumette et de leurs amis, Robespierre, le 7 mai 1794, fit décréter par la Convention l'institution de ce culte, qui devait lier étroitement l'idée religieuse déiste et l'idée nationale. Il fut décidé que la république célébrerait aux jours de décadi des fêtes dédiées à l'Être suprême et à la Nature, au Genre humain, au Peuple français, aux Bienfaiteurs de l'humanité, au Stoïcisme, à la Jeunesse etc...

La première fête du culte, réglée par David, eut lieu solennellement au Jardin des Tuileries le 20 Prairial An II (8 juin 1794). Robespierre, qui présidait la cérémonie proclama que "l'idée de l'Être suprême et de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel de la justice, qu'elle est donc sociale et républicaine". Cette fête marqua l'apogée de la puissance du dictateur révolutionnaire. Mais le culte de l'Être suprême disparut avec la chute de Robespierre."

 

7 mai,toulouse,être suprême,robespierre,convention,seconde guerre mondiale,gorges du verdon,reims,tuileries,dien bien phu,indochine,dalloz,giapRobespierre (visage reconstitué ci contre) fait adopter son texte par un discours contenant ce propos délirant :

"...Le peuple français semble avoir devancé de deux mille ans le reste de l'espèce humaine ; on serait tenté même de le regarder, au milieu d'elle, comme une espèce différente…"

(source : https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_de_Robespierre/Sur_le_rapport_des_id%C3%A9es_religieuses_et_morales_avec_les_principes_r%C3%A9publicains_et_sur_les_f%C3%AAtes_nationales, huitième paragraphe)

 

Ce 7 mai 1794, Robespierre est à l'apogée de sa puissance : deux mois et demi après, le 27 juillet, il est mort...

 

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2. Clémenceau ? Ce n'est pas "le Père la Victoire", mais le "Perd la Victoire" !...

 

1945 : Reddition inconditionnelle de l'Allemagne nazie...

 

Le général allemand Alfred Jodl signe, à Reims, les termes d'une reddition inconditionnelle qui termine la participation allemande à la Seconde Guerre mondiale. Le document prend effet le lendemain.

Et dire que tout cela aurait pu aisément être évité !...

REDDITION INCONDITIONNELLE ALLEMANDE 1945.jpg
Victorieuse en 1918 - mais à quel prix !... - la France pouvait et devait démembrer l'Empire allemand, qui n'avait pas 50 ans d'âge. C'était la politique du plus élémentaire intérêt national, celle qu'exigeait le Bien commun : en revenir à l'émiettement des populations allemandes, comme aux temps heureux des Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, voulue et menée par la Révolution, la République et les deux Empires, c'était toujours la même politique anti-nationale du Système, qui, avant même d'exister, alors même qu'il n'était encore que "rêvé" par quelques uns, travaillait déjà "en intelligence avec l'ennemi" : on a eu les conséquences, et la France - et toutes les communautés qui la composent - l'ont payé cher...
29 mai,charles x,reims,chateaubriand,normandie,ruban bleu,etoile jaune,barbentane,restauration,royauté,cnam,arts et metiersHitler et la Seconde Guerre mondiale étaient parfaitement "évitables" en 1918 : il aurait pour cela fallu à la France un État fort, agissant énergiquement au nom du Bien commun : Clémenceau (ci contre) prononça au contraire les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...".
Dès ce moment, les choses étaient écrites : "C'est un nouveau conflit pour dans vingt ans", dit Bainville, qui ne se trompa que d'un an...
 
Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française, voir :
 
 

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