Dire "gloire à toi" en parlant d'un lâche terroriste assassin, qui tue par derrière, c'est se déshonorer et insulter la Corse...

1.500 personnes, dont des jeunes, ont formé une haie de déshonneur en croyant faire une haie d'honneur lorsque le cercueil de Colonna (de mère Bretonne) est arrivé sur l'île.

La Corse a besoin de tout, sauf de terrorisme et de passéisme/irréalisme qui ne conduisent qu'à des impasses, parfois et souvent sanglantes.

Cette haie de déshonneur en dit long sur la dépravation morale et mentale, sur l'esprit déréglé et perverti de ceux qui y ont participé. Sur l'inversion totale des principes et des idéaux de toute personne civilisée : honorer quelqu'un qui a tué de sang froid et dans le dos, c'est se déshonorer soi-même, et cracher sur la Corse, qui se reconnaît dans la grande figure de Sampiero ou dans celle de l'idéaliste Paoli (ingénu, mais pas terroriste), dans les figures de cette masse de Corses qui ont donné leur vie pour la Patrie en 14/18, dans ces pages glorieuses écrites en 43 lors de la libération du territoire...

Celui qui crache en l'air, son crachat lui retombe dessus...

VIVE LA CORSE, LIBÉRÉE DU TERRORISME !

Même s'il reste un homme, à la dépouille duquel on doit rendre ce qui lui est dû, un assassin reste un assassin. C'est maintenant devant la justice de Dieu - sur lequel il "crachait", selon ses propres mots - qu'il se trouve...