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Notre-Dame de Paris : Un point de situation des travaux de reconstruction de la cathédrale, œuvre titanesque...

En ce mercredi qui voit la sortie du film de Jean-Jacques Annaud, Notre-Dame brûle, voici l'excellent article de Stéphane Compoint, pour Le Pèlerin.
Merci à Pierre de nous l'avoir transmis...

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La croisée du transept vue depuis le toit du transept nord à l’automne 2021. On distingue les cintres qui soutiennent les voûtes endommagées. Deux plates-formes et des planchers à différents étages permettent désormais de travailler à hauteur d’homme. 


 

Notre-Dame, le chantier de la renaissance 

Dernières photos exclusives du chantier de restauration signées Stéphane Compoint.

Un violent incendie, le 15 avril 2019, l’avait partiellement détruite, sidérant le monde entier. La cathédrale de Paris, pour de longs mois encore convalescente, panse peu à peu ses plaies avec le concours d’architectes, d’artisans d’art, de compagnons du devoir… À son chevet jour après jour, inlassablement, ils l’aident à se relever, concourant à lui rendre son intégrité et sa beauté.

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L’été précédent la construction de ces plates-formes, un « cataplasme » en filasse a été posé sur la voûte sud de la croisée du transept par des cordistes de la société Jarnias. Ce travail de consolidation permet d’attendre en sécurité les travaux de restauration des voûtes. Cette vue spectaculaire est prise en plongée depuis la toiture, côté sud-est.

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Le trou de la voûte vu d’en bas, pris au grand angle. La cathédrale est désormais presque entièrement chemisée d’échafaudage.
 

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Installation d’échafaudages à l’intérieur de la tour (ou beffroi) sud. On aperçoit la structure en bois qui soutenait les cloches et n’a pas subi les dommages provoqués par l’incendie.
 

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Premiers examens et analyses aux ultraviolets des vitraux de la grande rose du transept nord par une équipe du Laboratoire de recherche des Monuments historiques (LRMH) à l’été 2021. Une chance unique d’accès, grâce à l’échafaudage soutenant le plancher provisoire qui servira à la restauration des voûtes. Auparavant, les historiens d’art ne pouvaient qu’observer ces verrières à la jumelle !

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Au-dessus du buffet du grand orgue, la partie inférieure de la grande rose de la façade de la cathédrale apparaît sous le plancher.

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La partie sommitale de la flèche érigée en 1859 par Viollet-le-Duc, venue s’encastrer dans la voûte lors de sa chute. Cette photo a été prise l’été dernier depuis l’extrados (face supérieure) de la voûte de la nef qui a été intégralement renforcée par un cataplasme de filasse.
 

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Ce vestige symbolique et émouvant de la cathédrale avant l’incendie a été extrait avec délicatesse de la voûte le 28 juillet dernier.
 

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Les premiers échantillons de métal et de bois sont extraits immédiatement par l’équipe spécialisée du laboratoire des Musées de France. Leur étude permettra de mieux connaître cette architecture et d’élaborer de façon plus précise sa réplique à l’identique.

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Miraculeusement, cette rose en plomb fixée sur la couronne de la flèche n’a pas fondu.

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Les huit chênes centenaires destinés au tabouret (base) de la flèche, transportés en convoi exceptionnel, ont été abattus, en juin dernier, en forêt de Bercé, dans la Sarthe.
 

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la scierie des Géants, à Craon en Mayenne, les fûts sont débités selon les dimensions données par les architectes en chef.

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Arrivée, le 29 juin dernier, de la statue de saint Thomas (sous les traits de Viollet-le-Duc lui-même) à la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris. C’était la dernière sculpture de la flèche de Notre-Dame à être restaurée par l’entreprise Socra, à Périgueux (Dordogne).
 

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La galerie Davioud, qui expose des moulages de décors des monuments gothiques français, abrite désormais les douze statues d’Apôtres et celles des quatre évangélistes qui ont échappé, à cinq jours près, au sinistre. Le public pourra ainsi les admirer avant qu’elles ne regagnent les hauteurs de la nouvelle flèche de la cathédrale.

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Le 18 septembre dernier, lors des Journées du patrimoine, un « village des métiers » a permis au public de découvrir ceux qui œuvrent sur le chantier. Le général Georgelin, président de l’établissement public, y a annoncé la fin des travaux de sécurisation et de consolidation de la cathédrale. La véritable restauration peut commencer.
 

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La bâche en toile a été remplacée par cette structure métallique qui protégera la cathédrale durant toute la période de restauration. Des rails métalliques permettent à la partie amovible, appelée « parapluie », de couvrir le trou de la croisée du transept. Il assure la mise hors d’eau de l’édifice et l’accès au trou pour la reconstruction de la flèche.

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