Russie/Ukraine : la réaction "à chaud" de Matthieu Bock-Côté, et la nôtre...
Nous accusons :
• Jacques Chirac, carpette des États-Unis, d'avoir non seulement "laissé faire" mais aussi d'avoir participé de fait à "l'affaire du Kosovo", en envoyant des troupes au sein de l'Otan; et ainsi de s'être rendu complice de l'agression de la Serbie orthodoxe; de l'interventionnisme pirate des USA au Kosovo, et de la création d'un État mafieux musulman en arrachant une terre chrétienne à nos amis/alliés les Serbes (on rappellera juste que Hashim Thaçi président pantin mis en place par l'administration états-unienne est déféré devant le Tribunal pénal international de La Haye pour crimes de guerre...; et, comme si cela ne suffisait pas, du bombardement de la Serbie...
• Nicolas Sarkozy, carpette des États-Unis, qui nous a fait ré-intégrer le commandement intégré de l'Otan : folie, qui - de plus est - nous a privé du rôle possible d'arbitre crédible puisque - Poutine a raison sur ce point - comment parler avec un Président (aujourd'hui Macron) qui est juge et partie ?
• François Hollande de n'avoir pas bougé le petit doigt, de n'avoir rien fait pour tenter de remédier à la situation et d'y faire "revenir" la France, comme si le coeur de l'Europe n'existait pas, ou ne l'intéressait pas...
• Emmanuel Macron, carpette des États-Unis, dont il est aussi le "petit télégraphiste" aujourd'hui, ayant été l'architecte du pacte de corruption offrant Alstom aux États-Unis, les rendant ainsi propriétaires des turbines de nos sous-marins nucléaires; Emmanuel Macron, donc, d'avoir avalisé ces décisions aberrantes prises -certes - avant lui, et dont il n'est pas directement responsable, mais qui le devient puisque, président, il n'a rien fait pour nous sortir de ce guêpier de l'Otan en Europe. Poutine avait prévenu, lors de l'affaire lamentable du Kosovo : cela leur reviendra à la figure - dit-il en substance - comme un boomerang. Nous y sommes...
• Et nous accusons enfin, et surtout, le Système et la République idéologique, qui n'ont pas de politique étrangère, et qui donc ne peuvent pas servir les intérêts du Peuple français et du Pays; qui nous ont inféodé doublement aux USA - la Maison blanche a toujours "joué" contre la France, depuis le calamiteux Traité de Versailles - et à la fiction techno-bureaucratique européenne.
Amie et alliée de la Russie, notre soeur européenne et chrétienne, la France aurait pu jouer un rôle de conseiller envers Poutine, voire même réussir à empêcher la Russie de faire telle ou telle chose. Et cette alliance aurait fait contre-poids aux deux super puissances (Chine et États-Unis) en même temps qu'elle nous aurait rendu plus fort (nous, la France et l'Europe) face à l'invasion musulmane.
Aujourd'hui, nous voilà distraits, par une sorte de "guerre d'un autre âge", des vrais dangers mortels qui nous menacent : hégémonisme Chinois, Islamisme conquérant. Et voilà que Poutine, stupidement poussé dans les bras de la Chine par la faute d'une non-politique étrangère de la France et de l'Europe, tombe dans ce que l'on pourrait appeler "le côté obscur de sa force".
Nous approuvons l'action de Poutine en Syrie, à laquelle il a évité de devenir un nouvel Irak ou une nouvelle Lybie, comme nous approuvons sa politique sérieuse contre le terrorisme et l'islamisme, qu'il a su mettre au pas. Mais, comme une pièce de monnaie, Poutine a deux faces : la positive - que l'on vient d'évoquer trop rapidement sans doute - et celle que l'on aurait pu éviter de voir ré-apparaître, si l'on avait été ses amis et ses alliés, au lieu d'être les caniches des USA et de l'Otan : Poutine fut formé dans et par le KGB, aux temps de la sinistre URSS. Ses vieux démons, dans la mesure où on l'exclut follement de notre alliance, amitié, fréquentation, l'obligent, en quelque sorte, à se recentrer sur ses mauvais côtés hérités de la nostalgie certaine de l'ex URSS. La République idéologique fait avec Poutine exactement ce qu'elle a fait avec Mussolini avant la Seconde Guerre mondiale : par idéologie, alors, le Système a refusé de s'allier avec lui, qui ne demandait que cela (il a arrêté une première fois Hitler en mobilisant ses troupes sur le Brenner...) et l'a poussé dans les bras d'Hitler. Bravo !
Re-belotte, aujourd'hui : celui que tout nous désigne comme ami et allié contre la Chine et l'Islamisme, la République idéologique a réussi à le jeter dans les bras de la Chine et à le faire retomber dans des actes d'un autre âge. Re-bravo !
Tout cela, parce que la France n'est pas indépendante : l'État français, s'il est républicain idéologique, n'est pas libre. Il est soumis, il "appartient", soit aux Partis, soit à l'Argent, soit à l'étranger, soit à toute sorte de groupe de pression... Il faut "séquestrer" l'État, comme le disait Renan; ou encore le "libérer", comme le disait Maurras; le "Reprendre", comme le disait Boutang ou "nationaliser l'État, par la Royauté"... comme le disait Léon Daudet.
Nous sommes "désarmés", dit Bock-Côté ? Oui, certes, mais : par qui et par quoi ? Par le système, qui a matériellement et spirituellement conduit la décadence de notre pays, première puissance du monde au moment où la Révolution - dans laquelle il trouve son fondement idéologique - a éclaté. Et s'il faut lire Raymond Aron, comme le dit Bock-Côté, parce que "on y trouvera quelques leçons", il faut lire également Bainville et Maurras : on y trouvera, aussi, quelques leçons...
Bref, il nous faut une révolution, et cette révolution ne peut être que royale...