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Rafale en Suisse : une baffe sur l’autre joue !, par Henri Gizardin.

Décidément, les Ėtats-Unis ont bien appris des Indiens et Biden semble avoir adopté la méthode des Sioux, attitude subtile – et sournoise – en usant de ruses qui permettent d’échafauder des plans discrets pour parvenir à ses fins.

5.jpegOn a un exemple éclatant avec les sous-marins australiens. Un autre, objet de moins de publicité, résulte du même scénario.

Il s’agit de la vente de chasseurs F-35 à la Suisse. Le Rafale était en bonne position et il semble que, à l’instar de ce qui a été constaté avec Canberra, les discussions des Français avec les Helvètes se poursuivaient alors que le choix pour le concurrent était déjà arrêté !

Les deux claques portées quasi simultanément à la France ont de quoi provoquer la grande déception des vendeurs et l’ire de notre Président !

S’ensuit, pour ce dernier, des déclarations et décisions contradictoires ou paradoxales : « Je vais avoir prochainement un entretien téléphonique avec le président américain. » Entretien qui a eu lieu ce 22 septembre. Lui a-t-il dit sa déception : « Joe, I am very disappointed! Your behavior ruins our long friendship! » ?

Réponse possible de Biden, conciliant, paraît-il : « Don’t worry, we’ll do something good for France later », en pensant résolument « America first! »

Avec Parmelain, président de la Confédération suisse, une rencontre qui devait avoir lieu serait annulée. Enfin, on ne sait pas très bien. Était-elle vraiment planifiée ou seulement envisagée, point ne sait…

À moins d’une votation spontanée et opposée à ce choix – on peut rêver -, la Suisse rejoindra le club des sept pays européens qui ont déjà opté pour l’avion américain.

Il faut savoir, cependant, que plusieurs axes de coopération dans le domaine de la existent entre la France et son voisin. Nos forces aériennes aident à la sécurisation de son espace aérien lors d’événements importants. Ainsi – si si ! -, l’armée de l’air française a établi une zone d’exclusion de survol autour de Genève et a renforcé sa posture permanente de sécurité aérienne, lors d’une visite des présidents Biden et Poutine à Genève, les 15 et 16 juin derniers !

C’est peut-être durant ces rencontres que Biden a fait une super promotion du F-35 ?

Et la dernière couche : notre armée de l’air et de l’espace utilise le Pilatus suisse pour la formation de base des pilotes, et dont une nouvelle tranche aurait été récemment commandée.

Mais alors, sommes-nous naïfs à ce point ?

Le « Couteau suisse » qui s’annonçait au début de l’année était, en réalité, un poisson d’avril !

 

Henri Gizardin

Ancien pilote de chasse

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