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L'Économie encadrée, d'Yves-Marie Adeline

1A.jpgYves-Marie Adeline vient de nous faire parvenir, au siège de notre Association lafautearousseau, son dernier ouvrage, paru le 7 mai dernier.

Je l'en remercie chaleureusement et, après l'avoir lu moi-même, je le fais circuler entre les membres de la Rédaction de lafautearousseau.

Ce livre est d'une lecture très aisée, y compris et surtout pour les non-spécialistes de l'économie, dont je fais partie. Dans les deux pages de son Introduction, Yves-Marie Adeline y écrit : 

"...Nous voulons montrer que si les principes politiques visant à atteindre le bien commun ne sont pas viables s'ils ne tiennent pas compte des réalités économiques, on peut penser que, du point de vue des intérêts supérieurs des particuliers vivant en communauté, les réalités économiques doivent savoir céder le pas devant le bien commun, quitte à freiner parfois la course à la rentabilité maximum, dont nous savons qu'elle est pourtant  la loi fondamentale de l'activité économique...

...Néanmoins, devant les frustrations qui s'exacerbent, la pauvreté qui menace, les cris de détresse qui s'élèvent, il est utile de ré-interroger nos communautés, peut-être aussi nos consciences, sur le sens de l'économie dans notre vie collective autant qu'individuelle."

Prophétique, en un sens, Pierre Boutang ne parlait-il pas, déjà, et bien avant la crise sanitaire dans laquelle nous nous trouvons, de metanoïa ?...

François Davin,

Blogmestre de lafautearousseau

 

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Ni entièrement libre, ni administrée, mais encadrée : telle doit être l’économie, dont Yves-Marie Adeline nous rappelle le principe : être mise au service des particuliers. Et puisque les particuliers vivent en société, l’État a la responsabilité d’encadrer les relations entre eux, conformément à sa vocation qui est de favoriser l’harmonie sociale. Cette harmonie sociale, l’État ne peut y tendre que s’il est lui-même garanti contre les fièvres politiques, aujourd’hui, celles de l’oligarchie. Autrement dit, l’harmonie sociale ne peut pas être séparée de l’harmonie politique. Cette garantie, Adeline professe qu’elle ne peut résider que dans l’établissement préalable d’une institution indisponible, posée comme clef de voûte de l’ensemble.

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