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Sur le blog ami du Courrier Royal : Montauban : exposition consacrée au prince Ferdinand-Philippe d’Orléans.

Le musée Ingres Bourdelle à Montauban prépare actuellement, en collaboration avec le musée du Louvre, une exposition exceptionnelle intitulée « Ferdinand-Philippe d’Orléans (1810-1842). Images d’un prince idéal ». Cette exposition, rassemblant des œuvres historiques provenant des plus belles collections publiques et privées, sera proposée aux visiteurs du 18 juin au 24 octobre 2021. Fils aîné du Roi  Louis-Philippe Ier, le Prince héritier du trône français de 1830 à 1842, fut surnommé par ses contemporains “le prince idéal” et jouissait d’un rayonnement considérable en son siècle.

L’exposition propose de parcourir la vie du prince à travers près de 200 œuvres depuis sa naissance en exil à Palerme, jusqu’à la veille de sa mort, à Paris. Dessins, gravures et sculptures révèlent l’éducation moderne reçue par ce prince, que la révolution de 1830 promeut comme héritier du trône français. Soudain exposé dans les journaux de l’époque, associé à la propagande élaborée au service de son père et de la famille d’Orléans, il devient aussi la cible de nombreuses caricatures politiques.

 

Le parcours de l’exposition se poursuit par l’évocation de son remarquable mécénat artistique. Conscient de son rôle de futur souverain, Ferdinand-Philippe d’Orléans soutenait, en effet, tous les artistes vivants de son temps. À partir de 1832, il dispose pour sa maison d’un budget spécifique et peut dès lors mettre en place un mécénat durable et ambitieux. Il passe commande à des artistes ou achète des œuvres d’Ingres, Barye, Delacroix, Scheffer ou encore Corot et constitue, en une décennie, une collection au goût moderne, fastueux et indépendant, aujourd’hui dispersée mais à laquelle l’exposition entend redonner partiellement vie.

 

Incarnation des espoirs d’une dynastie, d’une nation mais aussi de la communauté artistique, Ferdinand-Philippe est resté un prince idéal préservé des désillusions du pouvoir. Sa mort brutale et précoce en 1842, alors qu’il est âgé d’à peine 32 ans, a soulevé une grande émotion dans tout le pays. À l’aune de cette vague de tristesse ressentie par une grande partie de la population, d’importantes commandes de monuments funéraires et commémoratifs ont été passées aux artistes les plus célèbres, parmi lesquels les sculpteurs Pradier et Triqueti et le peintre Ingres qui se remit à l’ouvrage pour la propagation et la fixation durable de l’image du futur roi regretté.

 

 

Une magnifique exposition à ne manquer sous aucun prétexte, si jamais vous passez par Montauban cet été.


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